Thursday, March 30, 2017
L’heure est grave et seul le dialogue peut nous sauver
« Je crois que le contexte actuel dans notre pays nous oblige à nous retrouver le plus souvent possible entre partenaires sociaux afin de passer en revue les sujets d’intérêt commun » ; propos du ministre Gilbert BAWARA, Coordonnateur du Conseil National du Dialogue Social (CNDS). C’était ce mardi à l’ouverture de la 1ère session de l’année 2017.
Après dix ans d’existence, le CNDS juge utile de faire le bilan du parcours et dresser de nouvelles perspectives ; ceci afin de bien jouer son rôle : celui de prévenir les conflits. Mais, la session s’ouvre à un moment où le pays est confronté à de nombreux défis, rappelle le ministre BAWARA. Et c’est ce à quoi va s’atteler cette 1ère session.
« Actuellement il y a pas mal de défis que nous devons relever ensemble et c’est uniquement à travers l’écoute mutuelle, le dialogue et la concertation que nous pouvons rechercher et retrouver les meilleures solutions possibles », a-t-il déclaré. En d’autres termes, le Coordonnateur du CNDS a compris que « le dialogue social est plus que jamais indispensable dans notre pays pour affronter les défis économiques et sociaux ».
Le Conseil National du Dialogue Social est une exigence du chapitre IV de la loi n°2006-010 du 13 Décembre 2006 portant Code du Travail. à ce titre, il reconnu comme une structure légalement reconnu au sein de laquelle sur le plan national s’exerce le dialogue social. Structure tripartite (gouvernement, employeurs, travailleurs), le CNDS se réunit en deux sessions ordinaires de cinq mois par an. Et les sessions extraordinaires sont convoquées si besoin il y a.
T228
« Aller chercher les talents partout au Togo »
C’est parti pour la 7ème édition du concours nation de
l’humour dont la grande finale qui aura lieu à Kara au cours des
festivités des luttes EVALA. Comme de coutume, l’objectif n’a pas
changé : dénicher des talents en matière d’humour dans toutes les
régions du Togo afin de les mettre en valeur. Cette année, les deux
premiers auront respectivement 1 000 000 FCFA et 200 000 FCFA.
En lançant l’événement ce mercredi, les responsables ont réitéré le concours vise à empêcher les togolais d’aller chercher des humoristes à l’international pour venir égayer leurs soirées, alors même que le Togo dispose des compétences, sauf qu’elles sont cachées.
« Il est hors de question d’aller chercher des gens à l’étranger pour venir exercer des présentations à notre place. Pour nous, les togolais doivent se battre pour tout faire eux même. Il est temps d’aller chercher les talents en matière d’humour au fin fonds du Togo pour leur donner la chance de faire carrière dans cet art », a fait savoir Youwéssodjo OURO-BANG’NA, président du comité d’organisation.
Le concours aura lieu en deux phases : la phase régionale et la phase finale. La phase aura le mérite de dégager deux humoristes par régions en plus de deux humoristes dans Lomé-Commune, soit douze candidats. Ensuite, ces derniers passeront à la phase finale. En dehors des deux premiers de la phase finale, les autres candidats devront partiront avec la bagatelle somme de 100 000 FCFA chacun.
Rachel D.
T228
En lançant l’événement ce mercredi, les responsables ont réitéré le concours vise à empêcher les togolais d’aller chercher des humoristes à l’international pour venir égayer leurs soirées, alors même que le Togo dispose des compétences, sauf qu’elles sont cachées.
« Il est hors de question d’aller chercher des gens à l’étranger pour venir exercer des présentations à notre place. Pour nous, les togolais doivent se battre pour tout faire eux même. Il est temps d’aller chercher les talents en matière d’humour au fin fonds du Togo pour leur donner la chance de faire carrière dans cet art », a fait savoir Youwéssodjo OURO-BANG’NA, président du comité d’organisation.
Le concours aura lieu en deux phases : la phase régionale et la phase finale. La phase aura le mérite de dégager deux humoristes par régions en plus de deux humoristes dans Lomé-Commune, soit douze candidats. Ensuite, ces derniers passeront à la phase finale. En dehors des deux premiers de la phase finale, les autres candidats devront partiront avec la bagatelle somme de 100 000 FCFA chacun.
Rachel D.
T228
Monday, March 27, 2017
Togo Réconciliation Nationale / « Le HCRRUN, la voie du devoir et de l’avenir »
« Je voudrais m’incliner ici devant la mémoire de toutes les victimes emportées par nos incompréhensions et égocentrisme individuels et collectifs », a déclaré le Premier Ministre Sélom Klassou, lançant officiellement ce 23 mars 2017, le programme de réparations du HCRRUN.
Avec deux milliards que le gouvernement a mis à la disposition au HCRRUN pour le compte du fonds spécial d’indemnisation, seul 2475 victimes pourront être prises en compte, en plus de 126 cas urgents vulnérables. Ces 2475 victimes sont sélections parmi les 7075 victimes enregistrées pour la seule année de 2005 ; or, toutes les victimes enregistrées de 1958 à 2005 sont au nombre de 22 415. Et pour y arriver le HCRRUN aura dépensé moins d’un million de franc CFA. Les réparations seront donc sous cinq (05) différentes formes, notamment, la restitution, l’indemnisation, la réadaptation, la satisfaction et la garantie de non répétition.
Avant d’en arriver là, le HCRRUN entend organiser des tournées d’informations et d’échanges avec les victimes et les populations dans tout le pays ; ceci afin de « privilégier la démarche inclusive et participative afin que les victimes perçoivent à travers les réparations l’expression et la volonté de tous les Togolais de les aider à sortir de douleurs et les aider à construire le futur », a déclaré Awa-Nana Daboya, présidente du HCRRUN. Des cérémonies de purifications sont également prévues sur toute l’étendu du territoire.
Le chantier apparait alors vaste mais nécessaire à achever pour le bonheur de tous les Togolais, selon le Premier Ministre. C’est pourquoi il a clamé haut et fort que « le HCRRUN reste aujourd’hui, la voie du devoir et de l’avenir ».
Pour Komi Klassou, à l’heure où nous sommes arrivés, il faut « rendre grâce au Dieu d’avoir permis au peuple togolais, malgré les soubresauts inhérents à toute vie humaine, de garder intact notre ardent désir de nous affranchir des pesanteurs du passé et construire un avenir harmonieux et partagé ».
Parvenir à cet avenir ne serait pas aussi facile que l’on le dise ; mais, c’est possible, selon le Premier Ministre, à une seule condition : « il nous faut faire preuve d’un supplément d’âme pour désormais affronter ce passé difficile, le solder définitivement et baliser le chemin de notre avenir commun », a-t-il fait savoir au peuple togolais.
Afreepress
Togo / Discours de lancement du Premier Ministre
Monsieur le Président de l’Assemblée nationale ;
Madame la Présidente du Haut-commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale ;
Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
Monseigneur Nicodème BARRIGAH-BENISSAN, Evêque d’Atakpamé ;
Mesdames et Messieurs les Ministres ;
Honorables Députés à l’Assemblée nationale ;
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de Missions diplomatiques accrédités ;
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales ;
Monsieur le Préfet du Golfe ;
Mesdames et Messieurs les Responsables des Partis politiques ;
Messieurs les Officiers Supérieurs des Forces de Défense et de Sécurité ;
Monsieur le Président de l’Université de Lomé ;
Monsieur le Maire de la ville de Lomé ;
Mesdames et Messieurs de la société civile ;
Autorités religieuses ;
Vénérés Chefs Traditionnels, garants de nos us et coutumes ;
Mesdames et Messieurs à vos rangs et grades respectés ;
Mesdames et Messieurs les journalistes et professionnels des médias ;
Chers participants
La République est à plusieurs temps devant l’impératif de la réconciliation nationale socle du vivre-ensemble. Hier, ce fut le temps des mémoires avec le pertinent et qualitatif travail de la
Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), travail couronné par un excellent rapport autour duquel est né un consensus. Aujourd’hui, nous consacrons le temps des réparations avec le Haut-commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCCRUN) pour prétendre, demain, vivre le temps des moissons partagées.
• Mesdames, Messieurs,
• Distingues invités
En ce moment que chacun devine si important pour notre pays le Togo, je ne puis cacher ni l’émotion qui me submerge, ni davantage ma satisfaction d’avoir à lancer, au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE garant de l’unité nationale, le processus de réparation des préjudices subis par nos compatriotes, victimes des crises politiques que notre cher pays a traversées de 1958 à 2005.
Durant sa marche en avant, et sous le poids de ses antagonismes internes, le peuple togolais a parfois fléchi et plié, mais jamais, il n’a rompu l’essentiel, à savoir, le lien national.
Face aux nombreux périls, nous avons toujours gardé notre foi en le Tout-Puissant Créateur, évitant ainsi à notre pays l’irréparable et la déchirure complète. Nous devons rendre grâce à Dieu de nous avoir permis, malgré les soubresauts inhérents à toute vie humaine, de garder intact notre ardent désir de nous affranchir des pesanteurs du passé et construire un avenir harmonieux et partagé.
Je voudrais ici m’incliner devant la mémoire de tous ces citoyennes et citoyens, sans distinction d’origine géographique, ni d’appartenance ethnique, politique ou religieuse, emportés par nos incompréhensions et égocentrismes individuels ou collectifs.
J’exprime la compassion du Chef de l’Etat et du Gouvernement à l’endroit de nos sœurs, frères ou parents, qui sont marqués pour le reste de leur vie par des séquelles indélébiles de cette période. Daigne Dieu, le Tout-Puissant, dans sa pitié infinie apaiser les cœurs.
• Mesdames, Messieurs,
• Distingues invités
Qu’il me soit permis de saisir cette occasion inédite et cruciale de l’évolution de notre Histoire pour rendre un vibrant hommage à notre vaillant peuple multiculturel représenté ici dans toutes ses composantes sociopolitiques. Votre présence à cette cérémonie est la preuve tangible de notre sentiment national et de notre détermination à consolider envers et contre tout notre cohésion gage de notre vivre-ensemble.
Je comprends le désarroi des uns et des autres face aux tragédies que nous avons vécues. Mais il nous faut faire preuve d’un supplément d’âme, pour désormais affronter ce passé difficile, le solder définitivement et baliser le chemin de notre avenir commun. Comme le dit si bien un proverbe danois, « demander pardon est la première des réparations ». Il nous faut donc pardonner. Seul le pardon mutuel peut nous permettre de nous réconcilier, d’instaurer la concorde nationale et d’envisager l’avenir avec sérénité. Oui, sans le pardon, la vie est gouvernée par un cycle sans fin de ressentiment et de rancœur disait le médecin neuropsychiatre italien Alberto ASSAGIOLI.
Cette réconciliation tant souhaitée passe également par les réparations car « réparer, c’est faire justice ». La cérémonie de ce jour consacre donc le démarrage de la mise en œuvre effective du processus de Réparations adossé aux recommandations de la CVJR. Ce faisant, les victimes directes et indirectes verront leurs préjudices réparés symboliquement à travers la restitution, la compensation, la réadaptation, la satisfaction et la garantie de non-répétition. Aussi, la réparation de la nation à leur égard devra couvrir le cas échéant, la restitution des biens, la compensation, la réadaptation dans la vie courante, de celles et ceux qui, aujourd’hui encore, souffrent des conséquences des actes découlant des violences à caractère politique du passé.
Dans cette dynamique, nous devons également garantir la non répétition des actes préjudiciables à la cohésion nationale. Vous l’aurez compris, la justice réconciliatrice est un processus, parfois long et éprouvant, en particulier pour les victimes, mais qui nous permet de fixer un cadre commun pour la guérison des cœurs.
C’est la seule voie vers une cicatrisation individuelle et collective des blessures béantes de notre passé commun. Le Gouvernement, sous la houlette du Président de la République, a fait du Programme de Réparations un impératif. Dans cet esprit, et conformément au Livre Blanc adopté le 03 avril 2014, le Gouvernement s’est résolument engagé à tout mettre en œuvre pour la réussite du processus. Et tel que je l’ai souligné dans ma déclaration de politique générale devant la Représentation nationale le 29 juin 2015, la priorité du Gouvernement reste et demeure la réconciliation nationale à laquelle seront consacrés les sacrifices nécessaires. Aussi, le Conseil des ministres tenu hier jeudi 23 mars 2017 sous la conduite du Chef de l’Etat a-t-il consacré les bases réglementaires du fonds dédié à l’indemnisation appelé « Fonds spécial » et précisé l’organe de gestion afin de permettre, sans délai, au HCRRUN d’être opérationnel. Mesdames et Messieurs, comme vous pouvez le constater aisément, à coeur vaillant rien d’impossible !
La présente cérémonie est un parfait témoignage de notre absolue volonté d’emprunter la voie des standards de cette justice transitionnelle restauratrice. A cet effet, je voudrais féliciter la
Présidente du Haut-commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale, Mme Awa NANA-DABOYA et toute son équipe pour leur dévouement à la réalisation de cette cause noble. Le HCCRUN est aujourd’hui la voix du devoir et de l’avenir. Nous devons nous réconcilier puisque nous le comprenons parfaitement.
• Distingues invités,
• Mesdames et Messieurs,
Le processus qui démarre aujourd’hui se matérialisera, notamment, dans les prochains jours, par l’indemnisation progressive des dommages subis par les uns et les autres. Il concernera les victimes directes, les proches parents, les personnes à charge ou toute autre personne ou groupe de personnes ayant un lien avec les victimes directes recensées par la CVJR.
Au nom de la Nation toute entière, je voudrais témoigner ma profonde compassion à toutes les victimes, à leurs familles éplorées et toute reconnaissance à tout le Peuple togolais pour sa patience et la confiance manifestée au Gouvernement pendant toutes ces années de souffrance. C’est une nouvelle, une belle, une grande histoire qui se construit à partir d’aujourd’hui.
Il importe par ailleurs de rappeler que les défis des réparations sont innombrables. Ils le sont davantage car les réparations doivent être transformatrices de la société. Mais, si les réparations constituent un outil dynamogène de la réconciliation, elles ne doivent pas être la cause d’un nouveau processus de justice transitionnelle, tel est le principal challenge. J’en appelle dès lors au discernement et à la retenue des acteurs quant à la détermination des victimes et des modalités de réparation.
C’est pourquoi au nom du Président de la République et du Gouvernement, je demande aux Chefs des Institutions de la République, aux Responsables des départements ministériels, aux Préfets, aux Présidents des délégations spéciales des préfectures et des communes, aux Forces de Sécurité et de Défense, aux Dirigeants des partis politiques, aux Responsables des services publics et privés, aux Chefs traditionnels, aux ONG, aux mouvements de Femmes et de Jeunes, aux Organisations de la Société Civile, aux Syndicats, aux Média et à toutes les forces vives de notre pays de jouer pleinement leur partition tout au long de ce processus.
• Distingues invités,
• Mesdames, Messieurs,
La République doit consolider notre vivre-ensemble qui est le ciment de toute société réconciliée et de progrès. On mesure toute la portée de l’adresse du Président de la République à Atakpamé en 2006 je cite « plus jamais ça… ». Il ne nous faut donc plus des regrets, mais un serment ; un élan éternellement réconciliateur et une vigilance de tous les instants pour la République d’aujourd’hui et de demain apte à toujours faire le bonheur des Togolais.
Avant de clore mes propos, je tiens d’une part à renouveler nos félicitations à la CVJR, aux membres du HCRRUN, aux différents acteurs nationaux et d’autre part à témoigner la gratitude du Gouvernement aux partenaires techniques et financiers et aux pays amis du Togo qui ont toujours su accompagner les Togolaises et Togolais sur le difficile, mais irréversible chantier de la réconciliation et de l’unité nationale.
J’émets le vœu de voir l’ensemble de la population adhérer massivement à la mise en œuvre du Programme de Réparations afin de contribuer, par la réussite de cette étape de la mission du HCRRUN, à l’apaisement des cœurs et à l’enracinement d’un Togo plus uni et plus prospère. Quand tu pardonnes, tu ne changes pas le passé, mais tu changes assurément l’avenir.
C’est sur cette note d’espoir que je déclare lancée, au nom du Président de la République, la mise en œuvre du Programme de Réparation.
Vive le Togo, l’Or de l’Humanité !
Je vous remercie pour votre aimable attention
Madame la Présidente du Haut-commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale ;
Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
Monseigneur Nicodème BARRIGAH-BENISSAN, Evêque d’Atakpamé ;
Mesdames et Messieurs les Ministres ;
Honorables Députés à l’Assemblée nationale ;
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de Missions diplomatiques accrédités ;
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales ;
Monsieur le Préfet du Golfe ;
Mesdames et Messieurs les Responsables des Partis politiques ;
Messieurs les Officiers Supérieurs des Forces de Défense et de Sécurité ;
Monsieur le Président de l’Université de Lomé ;
Monsieur le Maire de la ville de Lomé ;
Mesdames et Messieurs de la société civile ;
Autorités religieuses ;
Vénérés Chefs Traditionnels, garants de nos us et coutumes ;
Mesdames et Messieurs à vos rangs et grades respectés ;
Mesdames et Messieurs les journalistes et professionnels des médias ;
Chers participants
La République est à plusieurs temps devant l’impératif de la réconciliation nationale socle du vivre-ensemble. Hier, ce fut le temps des mémoires avec le pertinent et qualitatif travail de la
Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), travail couronné par un excellent rapport autour duquel est né un consensus. Aujourd’hui, nous consacrons le temps des réparations avec le Haut-commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCCRUN) pour prétendre, demain, vivre le temps des moissons partagées.
• Mesdames, Messieurs,
• Distingues invités
En ce moment que chacun devine si important pour notre pays le Togo, je ne puis cacher ni l’émotion qui me submerge, ni davantage ma satisfaction d’avoir à lancer, au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE garant de l’unité nationale, le processus de réparation des préjudices subis par nos compatriotes, victimes des crises politiques que notre cher pays a traversées de 1958 à 2005.
Durant sa marche en avant, et sous le poids de ses antagonismes internes, le peuple togolais a parfois fléchi et plié, mais jamais, il n’a rompu l’essentiel, à savoir, le lien national.
Face aux nombreux périls, nous avons toujours gardé notre foi en le Tout-Puissant Créateur, évitant ainsi à notre pays l’irréparable et la déchirure complète. Nous devons rendre grâce à Dieu de nous avoir permis, malgré les soubresauts inhérents à toute vie humaine, de garder intact notre ardent désir de nous affranchir des pesanteurs du passé et construire un avenir harmonieux et partagé.
Je voudrais ici m’incliner devant la mémoire de tous ces citoyennes et citoyens, sans distinction d’origine géographique, ni d’appartenance ethnique, politique ou religieuse, emportés par nos incompréhensions et égocentrismes individuels ou collectifs.
J’exprime la compassion du Chef de l’Etat et du Gouvernement à l’endroit de nos sœurs, frères ou parents, qui sont marqués pour le reste de leur vie par des séquelles indélébiles de cette période. Daigne Dieu, le Tout-Puissant, dans sa pitié infinie apaiser les cœurs.
• Mesdames, Messieurs,
• Distingues invités
Qu’il me soit permis de saisir cette occasion inédite et cruciale de l’évolution de notre Histoire pour rendre un vibrant hommage à notre vaillant peuple multiculturel représenté ici dans toutes ses composantes sociopolitiques. Votre présence à cette cérémonie est la preuve tangible de notre sentiment national et de notre détermination à consolider envers et contre tout notre cohésion gage de notre vivre-ensemble.
Je comprends le désarroi des uns et des autres face aux tragédies que nous avons vécues. Mais il nous faut faire preuve d’un supplément d’âme, pour désormais affronter ce passé difficile, le solder définitivement et baliser le chemin de notre avenir commun. Comme le dit si bien un proverbe danois, « demander pardon est la première des réparations ». Il nous faut donc pardonner. Seul le pardon mutuel peut nous permettre de nous réconcilier, d’instaurer la concorde nationale et d’envisager l’avenir avec sérénité. Oui, sans le pardon, la vie est gouvernée par un cycle sans fin de ressentiment et de rancœur disait le médecin neuropsychiatre italien Alberto ASSAGIOLI.
Cette réconciliation tant souhaitée passe également par les réparations car « réparer, c’est faire justice ». La cérémonie de ce jour consacre donc le démarrage de la mise en œuvre effective du processus de Réparations adossé aux recommandations de la CVJR. Ce faisant, les victimes directes et indirectes verront leurs préjudices réparés symboliquement à travers la restitution, la compensation, la réadaptation, la satisfaction et la garantie de non-répétition. Aussi, la réparation de la nation à leur égard devra couvrir le cas échéant, la restitution des biens, la compensation, la réadaptation dans la vie courante, de celles et ceux qui, aujourd’hui encore, souffrent des conséquences des actes découlant des violences à caractère politique du passé.
Dans cette dynamique, nous devons également garantir la non répétition des actes préjudiciables à la cohésion nationale. Vous l’aurez compris, la justice réconciliatrice est un processus, parfois long et éprouvant, en particulier pour les victimes, mais qui nous permet de fixer un cadre commun pour la guérison des cœurs.
C’est la seule voie vers une cicatrisation individuelle et collective des blessures béantes de notre passé commun. Le Gouvernement, sous la houlette du Président de la République, a fait du Programme de Réparations un impératif. Dans cet esprit, et conformément au Livre Blanc adopté le 03 avril 2014, le Gouvernement s’est résolument engagé à tout mettre en œuvre pour la réussite du processus. Et tel que je l’ai souligné dans ma déclaration de politique générale devant la Représentation nationale le 29 juin 2015, la priorité du Gouvernement reste et demeure la réconciliation nationale à laquelle seront consacrés les sacrifices nécessaires. Aussi, le Conseil des ministres tenu hier jeudi 23 mars 2017 sous la conduite du Chef de l’Etat a-t-il consacré les bases réglementaires du fonds dédié à l’indemnisation appelé « Fonds spécial » et précisé l’organe de gestion afin de permettre, sans délai, au HCRRUN d’être opérationnel. Mesdames et Messieurs, comme vous pouvez le constater aisément, à coeur vaillant rien d’impossible !
La présente cérémonie est un parfait témoignage de notre absolue volonté d’emprunter la voie des standards de cette justice transitionnelle restauratrice. A cet effet, je voudrais féliciter la
Présidente du Haut-commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale, Mme Awa NANA-DABOYA et toute son équipe pour leur dévouement à la réalisation de cette cause noble. Le HCCRUN est aujourd’hui la voix du devoir et de l’avenir. Nous devons nous réconcilier puisque nous le comprenons parfaitement.
• Distingues invités,
• Mesdames et Messieurs,
Le processus qui démarre aujourd’hui se matérialisera, notamment, dans les prochains jours, par l’indemnisation progressive des dommages subis par les uns et les autres. Il concernera les victimes directes, les proches parents, les personnes à charge ou toute autre personne ou groupe de personnes ayant un lien avec les victimes directes recensées par la CVJR.
Au nom de la Nation toute entière, je voudrais témoigner ma profonde compassion à toutes les victimes, à leurs familles éplorées et toute reconnaissance à tout le Peuple togolais pour sa patience et la confiance manifestée au Gouvernement pendant toutes ces années de souffrance. C’est une nouvelle, une belle, une grande histoire qui se construit à partir d’aujourd’hui.
Il importe par ailleurs de rappeler que les défis des réparations sont innombrables. Ils le sont davantage car les réparations doivent être transformatrices de la société. Mais, si les réparations constituent un outil dynamogène de la réconciliation, elles ne doivent pas être la cause d’un nouveau processus de justice transitionnelle, tel est le principal challenge. J’en appelle dès lors au discernement et à la retenue des acteurs quant à la détermination des victimes et des modalités de réparation.
C’est pourquoi au nom du Président de la République et du Gouvernement, je demande aux Chefs des Institutions de la République, aux Responsables des départements ministériels, aux Préfets, aux Présidents des délégations spéciales des préfectures et des communes, aux Forces de Sécurité et de Défense, aux Dirigeants des partis politiques, aux Responsables des services publics et privés, aux Chefs traditionnels, aux ONG, aux mouvements de Femmes et de Jeunes, aux Organisations de la Société Civile, aux Syndicats, aux Média et à toutes les forces vives de notre pays de jouer pleinement leur partition tout au long de ce processus.
• Distingues invités,
• Mesdames, Messieurs,
La République doit consolider notre vivre-ensemble qui est le ciment de toute société réconciliée et de progrès. On mesure toute la portée de l’adresse du Président de la République à Atakpamé en 2006 je cite « plus jamais ça… ». Il ne nous faut donc plus des regrets, mais un serment ; un élan éternellement réconciliateur et une vigilance de tous les instants pour la République d’aujourd’hui et de demain apte à toujours faire le bonheur des Togolais.
Avant de clore mes propos, je tiens d’une part à renouveler nos félicitations à la CVJR, aux membres du HCRRUN, aux différents acteurs nationaux et d’autre part à témoigner la gratitude du Gouvernement aux partenaires techniques et financiers et aux pays amis du Togo qui ont toujours su accompagner les Togolaises et Togolais sur le difficile, mais irréversible chantier de la réconciliation et de l’unité nationale.
J’émets le vœu de voir l’ensemble de la population adhérer massivement à la mise en œuvre du Programme de Réparations afin de contribuer, par la réussite de cette étape de la mission du HCRRUN, à l’apaisement des cœurs et à l’enracinement d’un Togo plus uni et plus prospère. Quand tu pardonnes, tu ne changes pas le passé, mais tu changes assurément l’avenir.
C’est sur cette note d’espoir que je déclare lancée, au nom du Président de la République, la mise en œuvre du Programme de Réparation.
Vive le Togo, l’Or de l’Humanité !
Je vous remercie pour votre aimable attention
Wednesday, March 22, 2017
Togo / Le gouvernement donne sa vision à l’horizon 2030
Ce 22 mars, journée mondiale de l’eau. Une fois encore, décideurs et citoyens vont observer une pause pour réfléchir sur la bonne manière à adopter pour ma sauvegarde de cette richesse naturelle indispensable à la vie. Mais, ne pas en faire un bon usage, fait de l’eau la pire cause de mortalité et de maladies.
L’eau, c’est la vie ! Pour cela, la vision du gouvernement pour les treize prochaines années est claire : le souhait est que d’ici à 2030, « les ressources en eau du Togo soient connues, mobilisées, exploitées et gérées, garantissant à toute la population et pour tous les usages un accès universel, équitable et durable e »t à un coût abordable aux services d’eau et d’assainissement », a déclaré Colonel Ouro-Koura AGADAZI, Ministre en charge de l’Hydraulique.
« L’eau et les eaux usées » : c’est le thème de la célébration de cette année. Et selon le Colonel AGADAZI, il y a bel et bien une corrélation entre les deux choses, notamment eaux et eaux usées.
« Les eaux usées des ménages présentent des risques important pour la santé humaine et l’environnement, si elles ne sont pas traitées adéquatement avant leur rejet dans l’environnement », s’est-il expliqué. Face à ces risque dont parle le Ministre, il ressort que l’eau, une ressource naturelle indispensable à la vie, « est aussi devenue de manière directe ou indirecte la prière cause de mortalité et de maladie au monde » , a-t-il ajouté.
Togo / Obligation de reverser les précomptes, si…
Les différentes grèves enregistrées depuis le début de cette année scolaire devront atteindre 37 jours, soit 06 semaines de cours non faits, souligne Komlan NOUWOSSAN, porte-parole des centrales syndicales au groupe de travail sur le secteur de l’Education. Et si jamais l’année est réajustée, comme l’a annoncé le gouvernement, les précomptes opérés doivent être reversés.
L’année scolaire devra prendre fin vers mi-juillet. Et conformément aux précomptes faits suite aux différentes grèves, les derniers chapitres ne devraient pas être faits. Mais, si le gouvernement réajuste l’année, cela veut dire que ces 06 semaines sont ainsi réquisitionnées des vacances de l’enseignant. Et elles serviront à revenir sur les cours non faits pour que le programme finisse en bonne et due forme. En conséquence, « l’année aura alors son cours normal », a fait savoir M. NOUWOSSAN.
A cet effet, il lance alors un appel à l’endroit du gouvernement : « du moment où le réaménagement est en vue, il faut que le gouvernement rétrocède les précomptes car les enseignants auront à faire les cours non faits pour lesquels ils ont été précomptés ».
Cependant, il précise que le problème ne se pose pas encore. Après l’annonce, il va falloir attendre la décision du gouvernement réajustant l’année avant de poser cette condition.
Monday, March 20, 2017
Lancement officiel du projet : « Climate Saturdays : Parler et Agir avec les Jeunes »
Le Parlement Nationale
de la Jeunesse pour l’Eau au Togo (PNJE-TOGO) a procédé samedi au
lancement officiel du projet : « Climate Saturdays : Parler et Agir avec
les Jeunes » à la maison TV5 Monde à Adidogomé à Lomé, a constaté un
reporter de l'Agence de presse Afreepress.
La cérémonie de lancement a été présidée
par le Conseiller Technique du ministère de l’environnement et des
ressources Forestières, Tata AMEGBOH. Ce projet pour lui, vient relever
les défis des changements climatiques auxquels le Togo n'échappe pas.
« Lorsqu’on sensibilise un jeune sur la question du climat, c’est toute
une famille qu’on sensibilise », a-t-il laissé entendre.
L’initiative a pour objectif d’informer
les jeunes sur les changements climatiques, le développement durable et
le droit à l’eau. Dans la phase d’exécution de ce projet, le PNJE
organisera sur toute l’étendue du territoire, des cafés-débats, des
ateliers de formation, des projections de films, des rencontres de
reboisement et la grandes « Nuit de l’Eau ». Tous les samedis et ceci
pendant 3 mois, ces activités seront animées par les élèves.
Rappelons que le PNJE est créé en décembre 2014 et œuvre dans le domaine de l'assainissement.
Raphaël A.
OBUTS rend hommage aux femmes et défend les droits des enfants à une scolarité apaisée
Dans le prolongement
des activités marquant la journée internationale de la femme célébrée le
8 mars de chaque année, la Convention des Femmes Solidaires, l’organe
regroupant les femmes du parti « Organisation pour bâtir dans l’Union un
Togo Solidaire (OBUTS) » a tenu dimanche, une conférence publique au
siège de ce parti à Lomé, a observé sur place un reporter de l'Agence de
presse Afreepress.
« Planète 50-50: Les femmes solidaires
s'engagent ». Tel était le thème retenu pour cette conférence débat qui a
eu lieu en présence du président national de cette formation politique,
l’ancien Premier ministre Agbéyomé Messan Kodjo.
Au total, trois communications ont
agrémenté la manifestion. Le premier a eu pour thème : « Organiser une
meilleure représentativité des femmes dans les assemblées nationales et
municipales et mettre fin à la barrière linguistique ». Pélagie HEINDE,
journaliste à la TVT s’est attelée à décortiquer la seconde
communication qui a porté sur les mesures à mettre en œuvre afin de
favoriser le développement du leadership féminin en vue de
l’autonomisation de la femme togolaise. « Les problèmes de succession
de la veuve et de l’orphelin ». C’est le thème qui a servi de dessert
aux participants. Il a été développé par Me Paul Koku AVEHOE, notaire
de profession.
Les Femmes Solidaires ont profité de
l'occasion pour rendre publique une déclaration marquant cette journée.
Déclaration dans laquelle elles ont exhorté les pouvoirs publics à
instituer la composition de listes paritaires alternées au niveau des
formations politiques s’agissant des élections législatives à venir.
Cette mesure, ont-elles soutenu, aura l’avantage d’assurer une meilleure
représentativité des femmes au sein des enceintes parlementaires. Elles
recommandent en outre une augmentation du nombre des femmes au sein de
l’exécutif et au niveau des administrations centrales et dans les
démembrements de l’Etat.
Parlant de la crise dans l’éducation,
les femmes du parti OBUTS ont dit leurs inquiétudes face à la situation
tout en se réjouissant des « efforts consentis par le Gouvernement »
pour mettre fin à ces mouvements. Tout en marquant leur compréhension et
soutien aux enseignants, elles ont appelé ces derniers à la reprise des
cours afin de ne pas compromettre l’année scolaires en cours.
Aklom A. Afreepress
Friday, March 17, 2017
Togo : Accident d’un camion près de Guérin-kouka. Au 4 morts et plusieurs blessés
Un accident s’est produit mardi au environ de 16h à 5km de la
ville de Guérin-kouka, dans la préfecture de Dankpen. Dans un camion
visiblement mal en point se trouvaient près d’une quarantaine de
personnes qui revenaient des funérailles.
Le chauffeur du camion aurait brusquement freiné à la suite des
appels des passagers alors que le véhicule roulait à vive allure.
Résultat : 4 morts (une femme et trois hommes) et plus de trente
personnes dans un état grave.
Plus tard aux environs de 20h, une dizaine ou à peu près des blessés ont été évacués vers Kara pour des soins intensifs et appropriés.
Tout kouka est sous le choc face à ce drame!!
Source : Derrick Tamandja
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Plus tard aux environs de 20h, une dizaine ou à peu près des blessés ont été évacués vers Kara pour des soins intensifs et appropriés.
Tout kouka est sous le choc face à ce drame!!
Source : Derrick Tamandja
Thursday, March 16, 2017
TOGO/Conseil des ministres ce mercredi Remaniement au ministère de l’Urbanisme
Deux décrets de nomination ce mercredi au menu du conseil des ministres ; toutes les deux nominations ont eu lieu au titre du ministère de l’urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie
Dr Komlan EDOH (en image) est nommé Directeur de Cabinet alors que Kossi GBATI Ouadja est nommé Secrétaire Général.
Les deux raisons du départ brusque de Henry Gapéri
Après le décret pris en conseil des ministres remplaçant Henry Gapéri de la tête de l’Office Togolais des Recettes (OTR), les choses sont allées vite pour que son successeur prenne fonction. Jusque-là ce départ brusque du Rawado-canadien est sans raison officielle. Mais selon « jeuneafrique.com » ; deux grandes raisons expliquent cette rupture de contrat de M. Gapéri.
« Depuis des mois, Faure Gnassingbé avait vent de la grogne des milieux d’affaires contre certaines méthodes de l’OTR ainsi que de celles de l’institution contre le management de Gaperi », souligne le site. Comme seconde raison, il se révèle, selon « jeuneafrique.com », que l’ancien Commissaire Général de l’OTR serait impliqué dans un « contrat de plus de 1 milliard de F CFA passé de gré à gré ». et pour cette affaire, un audit serait en cours, ajoute le site.
Lié au Togo par un contrat de 4 ans, Henry Gapéri n’a pu faire que trois ans et un mois ; son mandat devra prendre fin en 2018. Malgré ces dérives imputées à M. Gapéri, « jeuneafrique.com » déplore qu’il soit parvenu à quitter le Togo « avec des indemnités de près de 150 millions de F CFA ».
Jacques GAGNON
T228
Tuesday, March 14, 2017
2 sorcières tombées lors d’un voyage mystique font les aveux
L’Afrique
ne cessera jamais de surprendre avec ses mystères. Ce matin, deux
avions « nocturnes » ont effectué un atterrissage forcé sur l’aire de
jeux du quartier Agbalépédo.
La mystérieuse scène a rassemblé une grande foule. En effet, il s’agit de deux présumées sorcières qui ont atterri de force à l’aube de ce mardi. Des témoins indiquent que toutes les deux étaient des oiseaux avant de se transformer en humain.
« Un sachet est tombé et il semblait contenir quelque chose puisqu’il bougeait. Donc un homme qui passait a pris le bâton et l’a frappé. C’est ainsi qu’elle s’est transformée en une vieille dame. En ce moment, l’autre oiseau passait et a voulu venir à la rescousse de la première, mais ça s’est mal fini pour elle aussi », raconte un témoin.
Les recoupements font état de ce que la plus âgée des deux sorcières, Gada Kafui, habite le quartier Agbalépédo dans les encablures de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) tandis que la plus jeune, Djigbodi, vit à Djidjolé à Lomé.
A les en croire, elles auraient rendu visite à un féticheur à Totsi dans la nuit du lundi. Mais les rituels exigeaient du sang humain.
« Nous nous sommes alors envolés avec le féticheur à la recherche du sang quand nous avons subitement atterri sur les pavés d’Agbalépédo. Mais le féticheur est parti sans nous », ont–elles confessé.
En tout cas, la population n'est pas allée de main morte avec elles. Les deux présumées sorcières ont été tabassées avant l'arrivée des forces de l'ordre sur les lieux.
La mystérieuse scène a rassemblé une grande foule. En effet, il s’agit de deux présumées sorcières qui ont atterri de force à l’aube de ce mardi. Des témoins indiquent que toutes les deux étaient des oiseaux avant de se transformer en humain.
« Un sachet est tombé et il semblait contenir quelque chose puisqu’il bougeait. Donc un homme qui passait a pris le bâton et l’a frappé. C’est ainsi qu’elle s’est transformée en une vieille dame. En ce moment, l’autre oiseau passait et a voulu venir à la rescousse de la première, mais ça s’est mal fini pour elle aussi », raconte un témoin.
Les recoupements font état de ce que la plus âgée des deux sorcières, Gada Kafui, habite le quartier Agbalépédo dans les encablures de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) tandis que la plus jeune, Djigbodi, vit à Djidjolé à Lomé.
A les en croire, elles auraient rendu visite à un féticheur à Totsi dans la nuit du lundi. Mais les rituels exigeaient du sang humain.
« Nous nous sommes alors envolés avec le féticheur à la recherche du sang quand nous avons subitement atterri sur les pavés d’Agbalépédo. Mais le féticheur est parti sans nous », ont–elles confessé.
En tout cas, la population n'est pas allée de main morte avec elles. Les deux présumées sorcières ont été tabassées avant l'arrivée des forces de l'ordre sur les lieux.
Togo : CAP 2015 tente-t-il de se servir de la grogne sociale pour se relancer ?
Le Combat pour l’Alternance Politique en 2015 (CAP 2015)
en difficulté depuis un certain temps sur le terrain de la mobilisation
de la rue, vient d’organiser ce samedi, une marche de protestation à
Agoè dans la banlieue nord de Lomé (Entre le carrefour GTA et Agoè
Zongo). Un itinéraire qui donne déjà matière à réflexion quant aux
réelles ambitions de ce regroupement de partis politiques de
l’opposition togolaise quand on sait que Jean Pierre Fabre et ses amis
ont en effet longtemps habitué les loméens avec de précédentes
manifestations où les rassemblements se faisaient la plupart du temps à
Bè.
Silencieux depuis un certain temps, le groupe dirigé par Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson veut-il se servir des récentes mobilisations et manifestations sociales enregistrées il y a quelques jours au Carrefour GTA et sur la nationale N°1 à Agoè (à la suite de l’augmentation des prix des produits pétroliers) pour faire encore parler de lui ? Le CAP 2015 veut-il saisir l’opportunité que leur offre ces derniers jours la grogne sociale pour relancer leurs manifestations publiques ? L’on est en tout cas tenté de le croire.
Cependant, la réalité est que ces marches ne mobilisent plus de monde comme dans le temps. Le président du Nouvel Engagement Togolais NET (opposition), qui pourtant avait demandé à tous ses militants et à toute la population de Lomé de se joindre à cette nouvelle marche de protestation, fera ce constat au cours de la manifestation : « la population n’a pas suivi le mot de mobilisation des politiciens ». Pour Gerry Taama, la crise est sociale et doit le rester. « Laissons la société civile et les syndicats régler leurs problèmes. A nous, les réformes constitutionnelles et électorales », a-t-il indiqué. Une remarque pertinente qui doit faire réfléchir certains acteurs de l’opposition togolaise qui saisissent toutes les occasions qui se présentent pour se faire entendre.
Cette nouvelle marche du CAP 2015 a pour objectif entre autres de demander au gouvernement de revenir sur les anciens prix des produits pétroliers, d’engager des discussions avec les syndicats pour trouver une solution à la crise qui secoue le secteur de l’éducation, de dénoncer ce qu’il qualifie de « tentatives de liquidation des libertés publiques » et d’exiger la mise en œuvre rapide et consensuelle des réformes politiques prévues par l’APG (Accord Politique Global) ainsi que l’organisation des élections locales.
Des sujets auxquels une attention est accordée. Sur la question des enseignants en effet, un nouveau cadre de discussion a été créé avec des travaux qui ont abouti à des conclusions remises vendredi dernier au gouvernement pour qui la question de l’enseignement est un sujet qui doit être pris dans sa globalité : la construction des écoles, l’augmentation du nombre d’enseignants, l’amélioration des conditions de vie des enseignants, la valorisation de la fonction d’enseignant entre autres. Le Chef du gouvernement a à cette occasion, réitéré l’engagement du gouvernement à continuer par favoriser « dans une approche globale », la recherche de solutions idoines aux problèmes du secteur éducatif.
Une commission dirigée par Mme Awa Nana a été également mise en place pour plancher sur les questions de mise en œuvre des réformes institutionnelles, constitutionnelles et politiques. Quant à l’organisation des élections locales, le processus en cours suite à l’atelier sur la décentralisation et si tout va bien, ces élections pourront se faire avant fin d’année 2018 selon le calendrier établi.
Certes, tout n’est pas parfait et d’aucun auraient aimé que la situation soit plus meilleure mais il faut également d’un autre côté saluer les efforts qui se font en faveur de la paix et de développement socioéconomique du pays.
Cris DADA
la voix nation
Silencieux depuis un certain temps, le groupe dirigé par Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson veut-il se servir des récentes mobilisations et manifestations sociales enregistrées il y a quelques jours au Carrefour GTA et sur la nationale N°1 à Agoè (à la suite de l’augmentation des prix des produits pétroliers) pour faire encore parler de lui ? Le CAP 2015 veut-il saisir l’opportunité que leur offre ces derniers jours la grogne sociale pour relancer leurs manifestations publiques ? L’on est en tout cas tenté de le croire.
Cependant, la réalité est que ces marches ne mobilisent plus de monde comme dans le temps. Le président du Nouvel Engagement Togolais NET (opposition), qui pourtant avait demandé à tous ses militants et à toute la population de Lomé de se joindre à cette nouvelle marche de protestation, fera ce constat au cours de la manifestation : « la population n’a pas suivi le mot de mobilisation des politiciens ». Pour Gerry Taama, la crise est sociale et doit le rester. « Laissons la société civile et les syndicats régler leurs problèmes. A nous, les réformes constitutionnelles et électorales », a-t-il indiqué. Une remarque pertinente qui doit faire réfléchir certains acteurs de l’opposition togolaise qui saisissent toutes les occasions qui se présentent pour se faire entendre.
Cette nouvelle marche du CAP 2015 a pour objectif entre autres de demander au gouvernement de revenir sur les anciens prix des produits pétroliers, d’engager des discussions avec les syndicats pour trouver une solution à la crise qui secoue le secteur de l’éducation, de dénoncer ce qu’il qualifie de « tentatives de liquidation des libertés publiques » et d’exiger la mise en œuvre rapide et consensuelle des réformes politiques prévues par l’APG (Accord Politique Global) ainsi que l’organisation des élections locales.
Des sujets auxquels une attention est accordée. Sur la question des enseignants en effet, un nouveau cadre de discussion a été créé avec des travaux qui ont abouti à des conclusions remises vendredi dernier au gouvernement pour qui la question de l’enseignement est un sujet qui doit être pris dans sa globalité : la construction des écoles, l’augmentation du nombre d’enseignants, l’amélioration des conditions de vie des enseignants, la valorisation de la fonction d’enseignant entre autres. Le Chef du gouvernement a à cette occasion, réitéré l’engagement du gouvernement à continuer par favoriser « dans une approche globale », la recherche de solutions idoines aux problèmes du secteur éducatif.
Une commission dirigée par Mme Awa Nana a été également mise en place pour plancher sur les questions de mise en œuvre des réformes institutionnelles, constitutionnelles et politiques. Quant à l’organisation des élections locales, le processus en cours suite à l’atelier sur la décentralisation et si tout va bien, ces élections pourront se faire avant fin d’année 2018 selon le calendrier établi.
Certes, tout n’est pas parfait et d’aucun auraient aimé que la situation soit plus meilleure mais il faut également d’un autre côté saluer les efforts qui se font en faveur de la paix et de développement socioéconomique du pays.
Cris DADA
la voix nation
Monday, March 13, 2017
TOGO : Cina Lawson : «A l’image des Nanas Benz, je veux promouvoir les Nanas Tech au Togo»
Dans les rangs du gouvernement togolais
depuis 2010 en qualité de ministre des Postes et de l’Economie
numérique, Cina Lawson est une autre figure de proue du dynamisme
africain contemporain.
Diplômée de Science Po Paris et de Harvard notamment, Mme Lawson a fait ses preuves au sein de grandes structures dont la Banque mondiale où elle a travaillé en tant qu’analyste en projet télécoms ou la filiale américaine d’Orange. Un parcours d'excellence qui lui a valu, en 2012, la désignation « Young Global Leader » par le Forum économique mondial, puis une place parmi les « 20 femmes les plus influentes en Afrique » du magazine Forbes. A son poste de ministre au Togo, elle est très active et travaille, dit-elle, pour un Togo toujours plus connecté. Dans un entretien avec La Tribune Afrique, elle revient notamment sur le rôle que devrait jouer la femme, en Afrique en général et au Togo en particulier, dans la dynamique technologique en cours.
LTA : Le monde entier célèbre la femme ce mercredi 8 mars. Que représente cet événement pour vous ?
Cina Lawson : La journée de la femme est une journée très symbolique pour moi. Vous savez au Togo, la femme a toujours représenté un modèle d'émancipation et de leadership notamment avec les Nanas Benz symbole de l'économie traditionnelle et d'entrepreneuriat par excellence. J'ai beaucoup admiré ces femmes, business women du commerce de pagnes togolais possédant de belles Mercedes. Aujourd'hui, le chemin continue avec l'économie numérique et j'entends bien désormais promouvoir les Nanas Tech qui œuvrent dans les nouvelles technologies avec les applications mobiles, le commerce en ligne ou encore le Mobile Banking.
Vous avez un brillant parcours tant académique que professionnel. Comment arrive-t-on en tant que femme à braver les « obstacles » liés au genre dans un monde comme la technologie encore dominé en Afrique par la gente masculine ?
Nous avons l'impression parfois et c'est ce que la société veut faire croire aux femmes, qu'il existe des domaines qui sont réservés aux hommes. Par exemple, les technologies de l'information et de la communication.
Le numérique, les nouvelles technologies, le mobile et l'Internet contribuent directement à l'émancipation des femmes. Ces outils offrent aux femmes des opportunités incroyables de communiquer, de trouver et partager des informations, d'interagir, de collaborer, surtout, de faire entendre leur voix.
Vous êtes aussi une grande militante des droits des femmes. Pensez-vous que l'identité de la femme africaine n'est pas assez valorisée ?
Historiquement la femme africaine est en charge du foyer, elle est une épouse et une mère. Il n'est pas évident d'arriver à concilier ces devoirs avec une activité professionnelle de haut niveau, surtout où l'accès à l'éducation ainsi qu'à une profession valorisante sont souvent limités à la gente masculine.
Ces préjugés sont frustrants parce qu'en Afrique, les femmes sont des acteurs économiques très dynamiques. Par exemple, lorsque nous avons initié, avec le ministère de l'Agriculture, le Projet Agri PME (PME: porte-monnaie électronique) qui nous a permis de distribuer des subventions pour acheter des e-frais en utilisant le paiement mobile, en recensant plus de 100 000 agriculteurs, nous nous sommes rendus compte que 52% d'entre eux étaient des femmes.. Ce genre d'initiatives nous permet de valoriser la collecte systématique d'informations objectives notamment dans le secteur agricole et de montrer l'importance des femmes dans les activités génératrices de revenus.
L'Afrique aujourd'hui est en pleine ébullition technologique et économique. Quelle place la femme peut-elle occuper dans cette dynamique selon vous ?
L'Afrique est le continent qui enregistre l'un de taux de croissance les plus élevés au monde. Il est indéniable que l'autonomisation des femmes soit essentielle pour assurer le développement économique et social.
En effet, il a été démontré que les femmes seraient plus efficaces que les hommes dans l'exécution et la prise de décisions. Et ce n'est pas tout, à l'heure actuelle, plus de 40 % de la main-d'oeuvre mondiale et le tiers des propriétaires d'entreprise sont des femmes. La gente féminine dispose donc d'un potentiel certain pour investir les postes à responsabilité et contribuer au développement économique de leur pays. La technologie est l'un des outils nécessaires pour soutenir leur éducation et contribuer à leur autonomisation économique.
Le Togo a récemment adhéré au protocole d'Abidjan sur le Free Roaming qui devrait être opérationnel dès fin mars. Est-ce une avancée significative pour votre agenda ?
En effet, le 03 janvier dernier, j'ai signé en compagnie du Directeur Général de l'Autorité de Règlementation des secteurs des Postes et des Télécommunications (ART&P), le protocole d'accord à l'initiative du « free roaming » pour le Togo. C'est une avancée significative car elle vise à faciliter la mobilité des populations à travers les télécommunications en réduisant les coûts de communication lorsque l'on, se trouve dans la zone des Etats membres et favorise la cohabitation et la promotion d'un marché commun. Pour le moment cette mesure concerne le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Burkina-Faso, le Mali, la Guinée Conakry et le Sierra Leone.
Le Togo est devenu très actif sur le plan numérique avec notamment des programmes réguliers destinés aux entreprises ou visant à démocratiser l'outil technologique auprès non seulement du gouvernement, de la population togolaise (le wifi public notamment), mais aussi auprès des jeunes entrepreneurs (incubation de startup, ...). Comment voyez-vous votre pays sur le plan numérique dans 10 ans ?
Le numérique s'est imposé comme étant un puissant vecteur de croissance économique. C'est pour cela que le Togo entend pleinement exploiter les possibilités offertes par cette technologie, en la mettant au service de la population.
Notre ambition est qu'à l'horizon 2030, le Togo puisse être en mesure d'offrir à la population, les moyens de s'approprier les plus importants leviers numériques de croissance existants. Je veux que la population Togolaise soit formée et puisse avoir pleinement accès à l'ensemble des outils numériques pour qu'ils soient entièrement intégrés dans son quotidien. C'est pourquoi, nous nous attelons à faire en sorte qu'aucun togolais ne soit à plus de 5 km d'un point d'accès Internet. C'est pourquoi nous soutenons les initiatives de mises en place de hostpot wifi des opérateurs sur tout le territoire.
En 2030, je souhaite que les objets connectés, l'intelligence artificielle, le big data, etc. soient exploités et nous entourent même sur le continent africain. Idéalement, il nous faudrait même pouvoir assurer une production numérique locale avec du contenu immatériel et des équipements numériques de qualité pour s'ériger en tant que pôle numérique innovant à l'international.
Pour cela, il existe quatre secteurs stratégiques à renforcer à moyen terme. Il y a en priorité l'éducation en favorisant l'intégration et l'assimilation de l'utilisation des TIC à tous les niveaux du cursus scolaire et universitaire. En ce sens le projet ENT (Environnement Numérique de Travail) consiste à mettre en place un intranet au sein des établissements scolaires pour faciliter la circulation de l'information administrative et pédagogique. C'est-à-dire que des outils numériques de gestion de la vie scolaire et des ressources pédagogiques en ligne sont mises à disposition de l'administration scolaire, des enseignants et des élèves. Ce projet comprend également un pan de formation destiné aux utilisateurs afin de maîtriser au mieux les ressources mises à disposition.
Diplômée de Science Po Paris et de Harvard notamment, Mme Lawson a fait ses preuves au sein de grandes structures dont la Banque mondiale où elle a travaillé en tant qu’analyste en projet télécoms ou la filiale américaine d’Orange. Un parcours d'excellence qui lui a valu, en 2012, la désignation « Young Global Leader » par le Forum économique mondial, puis une place parmi les « 20 femmes les plus influentes en Afrique » du magazine Forbes. A son poste de ministre au Togo, elle est très active et travaille, dit-elle, pour un Togo toujours plus connecté. Dans un entretien avec La Tribune Afrique, elle revient notamment sur le rôle que devrait jouer la femme, en Afrique en général et au Togo en particulier, dans la dynamique technologique en cours.
LTA : Le monde entier célèbre la femme ce mercredi 8 mars. Que représente cet événement pour vous ?
Cina Lawson : La journée de la femme est une journée très symbolique pour moi. Vous savez au Togo, la femme a toujours représenté un modèle d'émancipation et de leadership notamment avec les Nanas Benz symbole de l'économie traditionnelle et d'entrepreneuriat par excellence. J'ai beaucoup admiré ces femmes, business women du commerce de pagnes togolais possédant de belles Mercedes. Aujourd'hui, le chemin continue avec l'économie numérique et j'entends bien désormais promouvoir les Nanas Tech qui œuvrent dans les nouvelles technologies avec les applications mobiles, le commerce en ligne ou encore le Mobile Banking.
Vous avez un brillant parcours tant académique que professionnel. Comment arrive-t-on en tant que femme à braver les « obstacles » liés au genre dans un monde comme la technologie encore dominé en Afrique par la gente masculine ?
Nous avons l'impression parfois et c'est ce que la société veut faire croire aux femmes, qu'il existe des domaines qui sont réservés aux hommes. Par exemple, les technologies de l'information et de la communication.
Le numérique, les nouvelles technologies, le mobile et l'Internet contribuent directement à l'émancipation des femmes. Ces outils offrent aux femmes des opportunités incroyables de communiquer, de trouver et partager des informations, d'interagir, de collaborer, surtout, de faire entendre leur voix.
Vous êtes aussi une grande militante des droits des femmes. Pensez-vous que l'identité de la femme africaine n'est pas assez valorisée ?
Historiquement la femme africaine est en charge du foyer, elle est une épouse et une mère. Il n'est pas évident d'arriver à concilier ces devoirs avec une activité professionnelle de haut niveau, surtout où l'accès à l'éducation ainsi qu'à une profession valorisante sont souvent limités à la gente masculine.
Ces préjugés sont frustrants parce qu'en Afrique, les femmes sont des acteurs économiques très dynamiques. Par exemple, lorsque nous avons initié, avec le ministère de l'Agriculture, le Projet Agri PME (PME: porte-monnaie électronique) qui nous a permis de distribuer des subventions pour acheter des e-frais en utilisant le paiement mobile, en recensant plus de 100 000 agriculteurs, nous nous sommes rendus compte que 52% d'entre eux étaient des femmes.. Ce genre d'initiatives nous permet de valoriser la collecte systématique d'informations objectives notamment dans le secteur agricole et de montrer l'importance des femmes dans les activités génératrices de revenus.
L'Afrique aujourd'hui est en pleine ébullition technologique et économique. Quelle place la femme peut-elle occuper dans cette dynamique selon vous ?
L'Afrique est le continent qui enregistre l'un de taux de croissance les plus élevés au monde. Il est indéniable que l'autonomisation des femmes soit essentielle pour assurer le développement économique et social.
En effet, il a été démontré que les femmes seraient plus efficaces que les hommes dans l'exécution et la prise de décisions. Et ce n'est pas tout, à l'heure actuelle, plus de 40 % de la main-d'oeuvre mondiale et le tiers des propriétaires d'entreprise sont des femmes. La gente féminine dispose donc d'un potentiel certain pour investir les postes à responsabilité et contribuer au développement économique de leur pays. La technologie est l'un des outils nécessaires pour soutenir leur éducation et contribuer à leur autonomisation économique.
Le Togo a récemment adhéré au protocole d'Abidjan sur le Free Roaming qui devrait être opérationnel dès fin mars. Est-ce une avancée significative pour votre agenda ?
En effet, le 03 janvier dernier, j'ai signé en compagnie du Directeur Général de l'Autorité de Règlementation des secteurs des Postes et des Télécommunications (ART&P), le protocole d'accord à l'initiative du « free roaming » pour le Togo. C'est une avancée significative car elle vise à faciliter la mobilité des populations à travers les télécommunications en réduisant les coûts de communication lorsque l'on, se trouve dans la zone des Etats membres et favorise la cohabitation et la promotion d'un marché commun. Pour le moment cette mesure concerne le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Burkina-Faso, le Mali, la Guinée Conakry et le Sierra Leone.
Le Togo est devenu très actif sur le plan numérique avec notamment des programmes réguliers destinés aux entreprises ou visant à démocratiser l'outil technologique auprès non seulement du gouvernement, de la population togolaise (le wifi public notamment), mais aussi auprès des jeunes entrepreneurs (incubation de startup, ...). Comment voyez-vous votre pays sur le plan numérique dans 10 ans ?
Le numérique s'est imposé comme étant un puissant vecteur de croissance économique. C'est pour cela que le Togo entend pleinement exploiter les possibilités offertes par cette technologie, en la mettant au service de la population.
Notre ambition est qu'à l'horizon 2030, le Togo puisse être en mesure d'offrir à la population, les moyens de s'approprier les plus importants leviers numériques de croissance existants. Je veux que la population Togolaise soit formée et puisse avoir pleinement accès à l'ensemble des outils numériques pour qu'ils soient entièrement intégrés dans son quotidien. C'est pourquoi, nous nous attelons à faire en sorte qu'aucun togolais ne soit à plus de 5 km d'un point d'accès Internet. C'est pourquoi nous soutenons les initiatives de mises en place de hostpot wifi des opérateurs sur tout le territoire.
En 2030, je souhaite que les objets connectés, l'intelligence artificielle, le big data, etc. soient exploités et nous entourent même sur le continent africain. Idéalement, il nous faudrait même pouvoir assurer une production numérique locale avec du contenu immatériel et des équipements numériques de qualité pour s'ériger en tant que pôle numérique innovant à l'international.
Pour cela, il existe quatre secteurs stratégiques à renforcer à moyen terme. Il y a en priorité l'éducation en favorisant l'intégration et l'assimilation de l'utilisation des TIC à tous les niveaux du cursus scolaire et universitaire. En ce sens le projet ENT (Environnement Numérique de Travail) consiste à mettre en place un intranet au sein des établissements scolaires pour faciliter la circulation de l'information administrative et pédagogique. C'est-à-dire que des outils numériques de gestion de la vie scolaire et des ressources pédagogiques en ligne sont mises à disposition de l'administration scolaire, des enseignants et des élèves. Ce projet comprend également un pan de formation destiné aux utilisateurs afin de maîtriser au mieux les ressources mises à disposition.
Revenez à la raison, les enseignants !
En recevant, le vendredi dernier, le relevé de conclusion du groupe de travail sur le secteur éducatif, le Premier Ministre a lancé deux types d’appel aux acteurs éducatifs toutes catégories confondues. D’une part, le Chef de gouvernement a invité les uns et les autres à œuvrer pour la paix sociale. D’autre part, et spécialement, le Premier Ministre s’est adressé aux enseignants, ceux-là qui ont partisans « des cours de la période de grève seront considérés comme faits ». Il pense que ces derniers déraisonnent alors il faudra qu’ils reviennent à la raison.
Voici l’intégralité de l’allocution de circonstance du Premier Ministre
INTERVENTION DU PREMIER MINISTRE A L’OCCASION DE LA CEREMONIE DE RÉCEPTION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LE SECTEUR ÉDUCATIF
Au Togo comme partout ailleurs, l’enseignement est un métier noble qui requiert des valeurs spécifiques. Le rôle déterminant et irremplaçable de l’enseignant est de transmettre le savoir par une approche qui permette à l’apprenant de découvrir les potentialités cachées en lui. Ce faisant, l’enseignant est comme une boussole qui active les aimants de curiosité, de la connaissance et de la sagesse chez les élèves. L’enseignant doit alors exprimer son engagement envers le bien-être, l’apprentissage et le développement cognitif des apprenants.
Dans sa volonté de privilégier le dialogue pour résoudre tout problème qui peut se poser, le Gouvernement, sous le leadership du Président de la République a mis en place le mercredi 18 janvier 2017, un groupe de travail sur le secteur de l’éducation en vue d’examiner les mesures susceptibles de régler les revendications qui sous-tendent les grèves des enseignants.
Après environ six semaines de discussions, d’échanges et de propositions, nous nous réjouissons ce jour de la réception des conclusions de vos travaux.
Je voudrais saisir cette opportunité pour féliciter toutes les parties prenantes en l’occurrence, les responsables et représentants des :
• Fédérations des syndicats de l’éducation membres du Cadre Permanent de Concertation (CPC),
• Centrales syndicales,
• Fédérations d’associations des parents d’élèves,
• L’enseignement confessionnel,
• La Coalition nationale togolaise pour l’éducation pour tous
• Et toutes les personnes ressources.
Tout ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et simplement, dit-on.
Je voudrais réitérer l’engagement du Gouvernement à continuer par favoriser, dans une approche globale, la recherche de solutions idoines aux problèmes du secteur éducatif. Ainsi, au sujet des doléances formulées par les syndicats de l’éducation, relatives à l’intégration des enseignants auxiliaires dans le cadre des fonctionnaires je veux rassurer le corps des enseignants de l’approche pragmatique qui guide le Gouvernement.
@ – Par conséquent, en application des dispositions du statut général de la fonction publique 12 747 enseignants ayant fourni leurs dossiers complets ont reçu leurs actes de nomination avec effet à compter du 1er janvier 2017. Il appartient à ceux dont les dossiers restent à compléter de le faire dans les meilleurs délais.
@- Au sujet de la question des cotisations ou prélèvements opérés sur le salaire de certains enseignants auxiliaires avant leur intégration dans le cadre des fonctionnaires, le Gouvernement décide de mettre en place une Cellule ad hoc chargée de régler le problème des enseignants concernés.
@- En ce qui concerne les émoluments des enseignants je puis vous assurer qu’ils bénéficient d’’’une attention particulière les enseignants. Des mesures incitatives ont toujours été appliquées à ce secteur et continuent d’être améliorées. Par exemple, au sujet de la grille salariale :
A diplôme égal le citoyen qui choisit la profession enseignante est recruté et classé dans une catégorie supérieure par rapport à un autre qui est recruté dans l’administration générale. A titre d’illustration, avec le diplôme de maîtrise obtenu la même année dans la même discipline, l’enseignant est surclassé dans la catégorie A1 indice 1300 tandis que son collègue de l’administration générale est classé en catégorie A2 indice 1100.
Nous tenons à porter à la connaissance du public qu’à l’instar des autres fonctionnaires, les enseignants ont bénéficié d’améliorations substantielles de leurs salaires au cours des dix dernières années, avec en moyenne une augmentation de plus de 70 % pour les enseignants en début de carrière et de plus de 80 % pour leurs aînés en fin de carrière, pour les catégories supérieures (confer tableau).
Mieux, pour les catégories inférieures ces améliorations se situent une moyenne entre 130 % en début de carrière et près de 200 % en fin de carrière.
A ce traitement salarial s’ajoutent d’autres avantages spécifiques en faveur des enseignants. Il s’agit d’une part des primes de rentrée et de bibliothèque et de la prime d’incitation à la profession et d’autre part d’un volume horaire allégé eu égard aux contraintes de la profession.
@- Toutefois, dans le souci de mieux répondre aux exigences particulières de cette noble profession, le Gouvernement étudiera avec beaucoup d’intérêts et dans un délai record la question du statut particulier des enseignants.
Nous voulons rassurer que tous les défis et préoccupations ayant fait l’objet des conclusions du Groupes de travail vont être examinés avec la même attention.
Dans cette optique le Gouvernement étudiera ensemble avec les autres acteurs du système éducatif la situation préoccupante en matière d’infrastructures mobilières et immobilières, d’équipement et de matériels didactiques, des effectifs des enseignants et du personnel d’encadrement pédagogique ainsi que la question de la formation initiale et continue. Dans le même esprit la situation des enseignants du confessionnel, qui bénéficient déjà de l’appui de l’Etat, sera également examinée.
@- Vous comprenez donc que pour faire face efficacement à tous les défis que nous venons de relever de manière non exhaustive il faut la paix sociale. Le Gouvernement invite tous les acteurs du système éducatifs : enseignants, élèves, parents d’élèves, personnels d’encadrement, syndicats, etc. à œuvrer pour un climat de confiance et de sérénité pour la poursuite normale des activités scolaires. Car comme disait Raoul VANEIGEM « Ce qui s’enseigne par la peur rend le savoir craintif ».
C’est pourquoi nous déplorons les agissements de certains enseignants et responsables syndicaux qui en violation des règles d’étiques pédagogiques disent aux apprenants que : « les cours non assumés les jours de grève sont considérés comme faits ». Non, revenons à la raison.
En tout état de cause la violence n’a pas de place dans les établissements scolaires. A cet effet, le Gouvernement invite les élèves à s’abstenir de toute forme de violence aussi bien dans les établissements scolaires que sur les voies publiques.
En réitérant la volonté du Président de la République et la disponibilité du Gouvernement de continuer par créer les conditions pour un développement soutenu et inclusif, je reste confiant que chaque acteur jouera en toute responsabilité sa partition afin de préserver la paix sociale gage du développement.
Je vous remercie
T228
Sunday, March 12, 2017
Togo : Prise de contact entre la commission de réflexion sur les réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles et les ambassadeurs accrédités
La commission de réflexion sur les réformes politiques,
institutionnelles et constitutionnelles a reçu en audience le jeudi 9
mars 2017, un groupe d’Ambassadeurs accrédités au Togo au siège de
ladite commission.
Ce groupe d’Ambassadeurs est constitué de l’Union Européenne, de la France, de l’Allemagne, des Etats Unis et de la Représentante du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), dénommé groupe des cinq.
Au cours de cette audience, ledit groupe des cinq a été éclairé sur l’esprit dans lequel veut travailler la commission qui est celui du consensus.
Pour M. Marc Fonbaustier, ambassadeur de la France au Togo et porte parole du groupe des cinq, cette rencontre est une prise de contact et d’échanges informels sur des sujets importants pour le Togo et leur permet d’apporter leur soutient collectif au travail engagé et au processus qui vise à dynamiser l’esprit des réformes.
Mme Awa NANA DABOYA, Présidente, la commission de réflexion sur les réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles mise en place par décret du 03 janvier 2017 est active depuis le 1er février en s’imprégnant des textes, documents et accords existant et par des rencontres des acteurs politiques, étatiques et non étatiques pour un travail inclusif.
Elle estime par ailleurs qu’au-delà des positions partisanes, sa commission est en bonne voie pour faire sortir des réformes qui rassemblent les togolais.
Ce groupe d’Ambassadeurs est constitué de l’Union Européenne, de la France, de l’Allemagne, des Etats Unis et de la Représentante du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), dénommé groupe des cinq.
Au cours de cette audience, ledit groupe des cinq a été éclairé sur l’esprit dans lequel veut travailler la commission qui est celui du consensus.
Pour M. Marc Fonbaustier, ambassadeur de la France au Togo et porte parole du groupe des cinq, cette rencontre est une prise de contact et d’échanges informels sur des sujets importants pour le Togo et leur permet d’apporter leur soutient collectif au travail engagé et au processus qui vise à dynamiser l’esprit des réformes.
Mme Awa NANA DABOYA, Présidente, la commission de réflexion sur les réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles mise en place par décret du 03 janvier 2017 est active depuis le 1er février en s’imprégnant des textes, documents et accords existant et par des rencontres des acteurs politiques, étatiques et non étatiques pour un travail inclusif.
Elle estime par ailleurs qu’au-delà des positions partisanes, sa commission est en bonne voie pour faire sortir des réformes qui rassemblent les togolais.
Un nouveau sacre pour l’économiste togolais Kako Nubukpo
Kako Nubukpo, le Directeur de la
francophonie numérique ne finit pas d’impacter le monde économique avec
ses idées. L’homme qui porte le flambeau du débat sur le franc CFA, a
dirigé la rédaction de l’ouvrage collectif « L'envol de l'Epervier : le
défi de l'émergence togolaise ». L'ouvrage vient de décrocher le Prix du
livre économique francophone.
Il s’agit d’un prix attribué par le
Forum francophone des affaires et la Société des Amis de Turgot. Et
cette année, c’est l’ouvrage rédigé par des togolais sous la houlette de
Kako Nubukpo qui a remporté
Le jury du prix a estimé que la
réflexion développée dans cet essai concerne les pays africains qui ont
mis en œuvre des plans divers et qui visent à la transformation
structurelle des économies.
De plus le livre se veut un ouvrage de
référence qui concerne l’Afrique émergente. Le Forum francophone des
Affaires estime qu’il permet de soutenir la réflexion sur les
perspectives de développement du continent.
Le prix a été remis mardi dernier à
Paris à Kako Nubukpo par le ministre français de l’Economie et des
Finances, Michel Sapin, et par Jean Tirole, Prix Nobel d'économie 2015.
L’ancien ministre togolais de la
prospective a salué la reconnaissance de la qualité des idées avancées
de l’ouvrage par les deux organisations.
Togo Breaking News
Thursday, March 9, 2017
La fête se délocalise chez TOTAL-TOGO
Le constat était le même ce mercredi lors de la célébration de journée internationale de la femme au Togo. Que ce soit la station Total-Togo du Boulevard 1, de la la Paix, de la Marina, de l’Aéroport, de Totsi, ou de Minamadou 2, pour ne citer que celles-là, aucune cliente n’est venue faire achat et est repartie uniquement avec le seul produit pour lequel elle était là. Des cadeaux symboliques ont accompagné chaque achat.
Ce lin d’œil fait aux femmes en cette journée de 08 mars est une initiative des responsables de Total-Togo, dans le cadre des actions sociétales de total togo pour rendre hommage aux femmes togolaises et les remercier pour fidélité.
« Il s’agit pour eux de marquer la célébration de cette journée internationale des droits des femmes aux côtés des femmes, les accompagner durant toute cette journée à travers des cadeaux offerts pour symboliser cette journée et leur témoigner la reconnaissance de la société pour leur fidélité à Total Togo », ont-ils précisé.
La joie était manifeste chez toutes ces femmes qui sont passées faire un achat quelconque dans les stations Total-Togo ce mercredi. Même pour remettre le cadeau, c’est un personnel féminin qui a été mobilisé pour honorer les clientes. Des choses qui ont émerveillé ces dernières, en témoigne cette cliente qui vient à peine de se faire livrer du carburant dans la station Total de Totsi.
« Je suis juste venue pour prendre du carburant et à la fin de la livraison, j’ai étét approchée par de charmantes demoiselles qui m’ont offert cette tasse de café personnalisée Total Togo. Ce cadeau, je vais le garder pour l’utiliser tous les matins lors du petit-déjeuner », s’est-elle félicitée.
Wednesday, March 8, 2017
300 millions d’Euros de l’Union Européenne pour l'Afrique
L’Union Européenne
(UE) a annoncé le déblocage de 300 millions d’Euros en faveur de
l’Afrique dans le cadre du projet de développement durable et de
l’accord de Paris sur le changement climatique. L’annonce a été faite le
4 mars dernier en Guinée Conakry par le Commissaire pour la
coopération internationale et le développement de l’UE, Neven MIMICA,
lors de la deuxième réunion du conseil d’administration de l’Initiative
Africaine pour les Energies Renouvelables (IAER).
Ce fonds servira à soutenir 19 nouveaux
projets susceptibles de générer 4.8 milliards d’Euros au total et 1.8
gigawatts d’énergies renouvelables en Afrique, a souligné le communiqué
de l’UE.
Trente millions de personnes
supplémentaires bénéficieront de ce projet d’ici l’année 2020. Il leur
permettra d’avoir accès aux énergies durables et d’économiser 11
millions de tonnes de dioxyde de carbone par an, insiste l’organisation
européenne.
«L’UE se positionne une fois de plus en
première ligne pour soutenir le continent africain en matière de
promotion des énergies », a affirmé Neven MIMICA lors de la réunion de
Conakry.
Il est à rappeler que l’Initiative
Africaine pour les Energies Renouvelables (IAER), est une initiative de
l’Union Africaine. Elle a pour objectif d’exploiter les abondantes
ressources en énergie renouvelable en vue d’aider les pays Africains à
amorcer leur développement.
Théophile K.
TOGO : Echec des travaux du cadre de réflexion : La CSET et la FESEN reprennent le chemin des grèves
Le système éducatif connait encore des
perturbations ce lundi 06 mars 2017 nonobstant l’accord intervenu
vendredi 03 mars dans le Cadre de travail et de réflexion mis en place
et dont la mission est de trouver une solution « pérenne » à la crise
que connait le secteur de l’enseignement. Après 13 séances de travail
entre les représentants du gouvernement et ceux des enseignants, un
accord avait finalement été trouvé. C’est du moins ce qu’a annoncé
vendredi, le ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la
Réforme Administrative, Gilbert BAWARA. Le ministre parlait d’un
« relevé de conclusions » portant sur une trêve de deux semaines devant
intervenir à compter de la date de transmission des décisions au Premier
ministre, Komi Sélom Klassou.
Mais les choses ne se passent pas
exactement comme prévu par le ministre Gilbert BAWARA. Les enseignants
membres des syndicats regroupés au sein de la Coordination des Syndicats
de l’Enseignement (CSET) observent un mouvement de cessation de travail
de trois jours (les 06,07 et le 08 mars) à compter de ce lundi tandis
que leurs collègues membres de la Fédération des Syndicats de
l’Éducation Nationale (FESEN), iront en grève les 07 et 08 mars. Ce
n’est pas tout, d’autres mouvements sont annoncés dans le secteur pour
les 09, 10 et 11 mars prochains. Ici, il s’agit des enseignants de
l’Éducation Physique et Sportive (EPS) qui tiennent à « exprimer leur
mécontentements » à travers un mouvement d’arrêt de travail.
Les raisons de ces multiples mouvements,
selon Yaovi Atchou-Atcha, Coordonnateur de la CSET, découlent du refus
de la « base » d’accepter les conclusions de la rencontre du 03 mars. Ce
rejet se justifie aussi, a-t-il dit, par le fait qu’une trêve de deux
semaines avaient déjà été observées en janvier 2017 par les enseignants
membres de la CSET pour « permettre au gouvernement de poser un pas
envers les enseignants ». Mais regrette-t-il, ce moratoire « n’a
accouché que d’une souris».
Des mouvements d’élèves dans les rues
réclamant leurs « professeurs » sont annoncés ce lundi dans plusieurs
localités du pays en réaction à ces répétitifs débrayages.
A.Y.
Afreepress
Tuesday, March 7, 2017
Ces politiciens Français qui aiment l’argent « Faure » : Après Valls, Royal !
La valse des ministres socialistes français au
Togo continue. Après Manuel Valls, c’est le tour de Marie Ségolène
Royal, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie
d’être annoncée à Lomé dans les prochaines semaines.
Née le 22 septembre 1953 à Ouakam dans la région de Dakar, Marie Ségolène Royal est une femme politique française, membre du Parti Socialiste français. Plusieurs fois ministres, candidate malheureuse à la présidentielle de 2007 face à Nicolas Sarkozy, elle revient au-devant de l’actualité au sein du gouvernement de son ex, François Hollande. Députée depuis 1988, elle a annoncé la semaine dernière qu’elle ne se représentera plus.
Sa prochaine visite au Togo intervient quelques mois après celle de Manuels Valls qui a suscité une polémique issue d’une déclaration du Parti des Travailleurs de Claude Ameganvi qui accuse le régime de Faure Gnassingbé d’avoir gratifié son hôte de billets de banque.
Source : L’Alternative No.594 du 28 février 2017
Titre : 27avril.com
Née le 22 septembre 1953 à Ouakam dans la région de Dakar, Marie Ségolène Royal est une femme politique française, membre du Parti Socialiste français. Plusieurs fois ministres, candidate malheureuse à la présidentielle de 2007 face à Nicolas Sarkozy, elle revient au-devant de l’actualité au sein du gouvernement de son ex, François Hollande. Députée depuis 1988, elle a annoncé la semaine dernière qu’elle ne se représentera plus.
Sa prochaine visite au Togo intervient quelques mois après celle de Manuels Valls qui a suscité une polémique issue d’une déclaration du Parti des Travailleurs de Claude Ameganvi qui accuse le régime de Faure Gnassingbé d’avoir gratifié son hôte de billets de banque.
Source : L’Alternative No.594 du 28 février 2017
Titre : 27avril.com
Monday, March 6, 2017
Togo : Même les migrants ont droit au syndicalisme
Les migrants, travaillant dans les différents secteurs,
dont celui des Transports, savent dorénavant qu’ils ont droit au
syndicalisme et les conditions dans lesquelles ils peuvent faire valoir
cet acquis. Ils ont été formés sur la question pendant deux jours par la
Fédération Syndicale des Travailleurs des Transports du Togo
(FESYTRAT).
« Droits et devoirs des travailleurs migrants des compagnies des cars inter-états et le mouvement syndical » ; c’est le thème de ces deux jours de formation qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’éducation ouvrière de la FESYTRAT. et le choix de cette catégorie de travailleurs migrants est fondé.
Selon Emmanuel AGBENOU, Secrétaire Général de la FESYTRAT, c’est un choix qui s’explique par le fait que son organisation syndicale « travaille depuis plusieurs années avec les compagnies des cars inter-états dans le cadre du projet de la libre circulation des personnes et des biens de la CEDEAO ».
A la clôture des travaux, les participants se sont félicités du plus-value que les travaux leur ont apporté, dont la découverte de la quintessence des dispositions complémentaires de la convention N° 143 de l’OIT sur les travailleurs migrants. Aussi les participants ont-ils eu l’occasion de mieux connaitre la FESYTRAT et d’avoir une idée claire du mouvement syndical.
Mawusi K. DOUAMENYO, Directeur général du Travail et des Lois Sociales, Koku ATADI, Directeur des Relations professionnelles à la Direction Générale du Travail et des Lois Sociales et Emmanuel AGBENOU, Formateur Syndical ont été les formateurs. Et c’est sur une note satisfaction totale que ces derniers et les organisateurs ont clôturé les travaux ce vendredi.T228
« Droits et devoirs des travailleurs migrants des compagnies des cars inter-états et le mouvement syndical » ; c’est le thème de ces deux jours de formation qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’éducation ouvrière de la FESYTRAT. et le choix de cette catégorie de travailleurs migrants est fondé.
Selon Emmanuel AGBENOU, Secrétaire Général de la FESYTRAT, c’est un choix qui s’explique par le fait que son organisation syndicale « travaille depuis plusieurs années avec les compagnies des cars inter-états dans le cadre du projet de la libre circulation des personnes et des biens de la CEDEAO ».
A la clôture des travaux, les participants se sont félicités du plus-value que les travaux leur ont apporté, dont la découverte de la quintessence des dispositions complémentaires de la convention N° 143 de l’OIT sur les travailleurs migrants. Aussi les participants ont-ils eu l’occasion de mieux connaitre la FESYTRAT et d’avoir une idée claire du mouvement syndical.
Mawusi K. DOUAMENYO, Directeur général du Travail et des Lois Sociales, Koku ATADI, Directeur des Relations professionnelles à la Direction Générale du Travail et des Lois Sociales et Emmanuel AGBENOU, Formateur Syndical ont été les formateurs. Et c’est sur une note satisfaction totale que ces derniers et les organisateurs ont clôturé les travaux ce vendredi.T228
Sunday, March 5, 2017
Friday, March 3, 2017
Togo / Groupe de Travail : Le rapport final attendu ce vendredi
Toutes les dispositions avaient été prises pour finir les travaux hier ; mais pris par le temps, les commissaires du Gouvernement et les centraux syndicats ont souhaité conclure les choses ce vendredi et tenir une conférence de presse pour rendre compte à l’opinion nationale et internationale.
Selon le confrère « republicoftogo.com », le ministre Gilbert BAWARA s’est félicité de l’avancement satisfaisant des travaux depuis que le groupe a été mis en place le 18 janvier par le Premier Ministre. Cet avancement a fait que les choses ont été prévues prendre fin hier ; mais le temps a finalement joué contre eux.
« Nous avions prévu clôturer les réflexions aujourd’hui ; mais on a été pris par le temps. On se retrouvera demain vendredi pour finaliser les choses », a-t-il déclaré, selon le confrère.
Ce Groupe de Travail a pour objectif de réfléchir sur les problèmes minant le secteur de l’Education et proposer des approches de solutions. La rencontre de ce jeudi était la 3ème du genre. Alors, les conclusions attendues ce vendredi seront-elles à la hauteur des attentes des uns et des autres ? Wait ad see !
Telegramme 228
Selon le confrère « republicoftogo.com », le ministre Gilbert BAWARA s’est félicité de l’avancement satisfaisant des travaux depuis que le groupe a été mis en place le 18 janvier par le Premier Ministre. Cet avancement a fait que les choses ont été prévues prendre fin hier ; mais le temps a finalement joué contre eux.
« Nous avions prévu clôturer les réflexions aujourd’hui ; mais on a été pris par le temps. On se retrouvera demain vendredi pour finaliser les choses », a-t-il déclaré, selon le confrère.
Ce Groupe de Travail a pour objectif de réfléchir sur les problèmes minant le secteur de l’Education et proposer des approches de solutions. La rencontre de ce jeudi était la 3ème du genre. Alors, les conclusions attendues ce vendredi seront-elles à la hauteur des attentes des uns et des autres ? Wait ad see !
Telegramme 228
Thursday, March 2, 2017
TOGO : Agbéyomé Kodjo veut voir le gouvernement traduire le mandat social dans les actes
« Un déficit de communication », c’est ce qui est à l’origine selon Agbéyomé Kodjo, président du parti Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS), des heurts et mouvements de mécontentement que Lomé et ses quartiers environnants ont connus le 28 février dernier après un ajustement technique des prix des produits pétroliers à la pompe. Dans un communiqué rendu public mercredi, la formation politique dirigée par l’ancien président de l’Assemblée nationale estime que les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, sont essentiellement causés par « l’absence d’explication préalable des autorités sur les raisons d’une telle décision, qui forcément renchérit le coût de la vie face à un pouvoir d’achat qui est à la peine depuis des mois ».
Il faut privilégier le recours à la « communication, à la concertation avec les acteurs concernés notamment l’association des consommateurs, les syndicats avant la prise des décisions qui engagent leur responsabilité, et leur vie au quotidien », recommande M. Kodjo qui interpelle les dirigeants du pays à prendre en compte les « exaspérations des populations dans la conduite des politiques publiques et à traduire factuellement, le vœu exprimé par le Chef de l’Etat de faire de ce quinquennat un mandat social, pour le bonheur et la prospérité partagée de l’ensemble du peuple togolais ».
A.Y.
Afreepress
Togo : Accord UFC-RPT/UNIR Un septennat plein de satisfactions
Sept ans après l’accord entre l’Union des Forces de
Changement (UFC) et le Rassemblement du Peuple Togolais (RPT), devenu
Union pour la République (UNIR), Gilchrist OLYMPIO se réjouit que
l’objectif visé ait été atteint.
« Nous avons atteint notre objectif immédiat : c’es d’apaiser le pays, qu’il y ait la discussion et que tous les citoyens, qu’ils soient à gauche, à droite au centre ou au nord, puissent descendre au pays et apporter leurs contributions », s’est félicité le président national de l’UFC.
Selon ce dernier, il n’est pas question d’aller avec précipitation ou il ne s’agit pas de renverser la tendance en un clin d’œil ; cela pourrait entrainer des violences, comme c’est le cas de par le passé. « Comme tous les accords, il faut aller étape par étape comme-ça les choses vont se faire sans violences », a-t-il fait savoir. « Nous avons bâti cet accord à partir de l’Accord Politique Global (APG) », a-t-il déclaré ; car, a poursuivi Gilchrist OLYMPIO, « notre position est bien connue : éviter les amalgames, allons aux réformes ».
C’est pourquoi, sur la question des réformes institutionnelles et constitutionnelles qui fait polémiques aujourd’hui, le parti « Détia » appelle au dépassionnement des débats, pour viser plutôt l’intérêt national. « Les réformes constitutionnelles et institutionnelles doivent dépasser les clivages et les intérêts personnels et partisans pour une vision pour le Togo », a indiqué M. OLYMPIO à la presse, ce mercredi.Telegramme 228
« Nous avons atteint notre objectif immédiat : c’es d’apaiser le pays, qu’il y ait la discussion et que tous les citoyens, qu’ils soient à gauche, à droite au centre ou au nord, puissent descendre au pays et apporter leurs contributions », s’est félicité le président national de l’UFC.
Selon ce dernier, il n’est pas question d’aller avec précipitation ou il ne s’agit pas de renverser la tendance en un clin d’œil ; cela pourrait entrainer des violences, comme c’est le cas de par le passé. « Comme tous les accords, il faut aller étape par étape comme-ça les choses vont se faire sans violences », a-t-il fait savoir. « Nous avons bâti cet accord à partir de l’Accord Politique Global (APG) », a-t-il déclaré ; car, a poursuivi Gilchrist OLYMPIO, « notre position est bien connue : éviter les amalgames, allons aux réformes ».
C’est pourquoi, sur la question des réformes institutionnelles et constitutionnelles qui fait polémiques aujourd’hui, le parti « Détia » appelle au dépassionnement des débats, pour viser plutôt l’intérêt national. « Les réformes constitutionnelles et institutionnelles doivent dépasser les clivages et les intérêts personnels et partisans pour une vision pour le Togo », a indiqué M. OLYMPIO à la presse, ce mercredi.Telegramme 228
Wednesday, March 1, 2017
TOGO / La population attaque et le gouvernement contre-attaque
L’attente de la plupart des Togolais, en apprenant
l’annonce d’un communiqué du gouvernement, était que l’Exécutif allait
revenir sur sa décision portant à la hausse les prix des produits
pétroliers. Mais hélas ! Le gouvernement n’a fait que justifier cette
décision et il a déploré les manifestations de rue qui ont eu lieu suite
à l’entrée en vigueur des nouveaux prix.
« Le réaménagement des prix a provoqué des manifestations de rue occasionnant des blessés ainsi que des dégâts matériels », souligne le communiqué du gouvernement, faisant ainsi allusion au débrayage spontané des conducteurs de véhicules et de taxi-motos à des divers endroits de la ville de Lomé.
Le gouvernement poursuit en déplorant et en condamnant ces manifestations de rue qui ont, selon lui, « fait malheureusement un (01) mort et un (01) blessé par arme à feu parmi les manifestants et plusieurs blessés dans les rangs des forces de sécurité »
En invitant la population au calme, l’Exécutif togolais rassure les uns et les autres « qu’il a toujours continué de subventionner les prix des produits pétroliers, quelles que soient leurs fluctuations. A titre d’exemple, pour les deux premiers mois de l’année 2017, le montant de cette subvention a dépassé deux milliards (2 000 000 000) de francs CFA ».
Concernant la révision-même des prix, ce 28 février à 00h, le gouvernement donne deux raisons : l’augmentation du prix du baril sur le marché international (passant de 38,38 dollars US en janvier 2016 à 55 dollars US en janvier 2017) et la hausse du coût du dollar américain qui est la devise du paiement des produits pétroliers.
Marie-Madeleine KPATAGNON
« Le réaménagement des prix a provoqué des manifestations de rue occasionnant des blessés ainsi que des dégâts matériels », souligne le communiqué du gouvernement, faisant ainsi allusion au débrayage spontané des conducteurs de véhicules et de taxi-motos à des divers endroits de la ville de Lomé.
Le gouvernement poursuit en déplorant et en condamnant ces manifestations de rue qui ont, selon lui, « fait malheureusement un (01) mort et un (01) blessé par arme à feu parmi les manifestants et plusieurs blessés dans les rangs des forces de sécurité »
En invitant la population au calme, l’Exécutif togolais rassure les uns et les autres « qu’il a toujours continué de subventionner les prix des produits pétroliers, quelles que soient leurs fluctuations. A titre d’exemple, pour les deux premiers mois de l’année 2017, le montant de cette subvention a dépassé deux milliards (2 000 000 000) de francs CFA ».
Concernant la révision-même des prix, ce 28 février à 00h, le gouvernement donne deux raisons : l’augmentation du prix du baril sur le marché international (passant de 38,38 dollars US en janvier 2016 à 55 dollars US en janvier 2017) et la hausse du coût du dollar américain qui est la devise du paiement des produits pétroliers.
Marie-Madeleine KPATAGNON
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