Le problème
de la ville de KETAO risque de devenir une guerre ethnique alors le
gouvernement punissez les kabyés de Ketao sinon quand les
kotokoli de Bafilo et de Sokodé vont prendre leur revanche. Ce sera
trop tard actuellement l'ethnie est en preparation pour l'assaut contre
l'ethnie Kabyè de Kétao.
PYABALO
Gnassingbe est responsable du chaos annoncé depuis 2005 et le
génocide sur les Guins_Mina, à présent ce sont les Bassar et Kotocoli
qu'il veut génocider...
Comme dit la Prophétie de 1946, la Révolution viendra du Nord.
Réconciliation nationale en péril
Plusieurs blessés dont un cas grave et d’importants dégâts matériels
Kétao, une ville, une histoire.
Pendant longtemps, Kétao a toujours connu des affrontements entre les
Kabyès (autochtones) et les Kotokolis pour diverses raisons.
Vendredi dernier encore, c’était la chasse de l’homme par l’homme
entre les autochtones et les Kotokolis. Pourtant la majorité de ces deux
ethnies pratique une même religion qui est l’Islam. Le
choix de l’imam qui a eu lieu, il y a déjà un an, était au cœur des
affrontements dans cette ville située à moins d’une dizaine de
kilomètres du Bénin. Plusieurs blessés dont un dans un état
critique et d’importants dégâts matériels ont été enregistrés.
En effet, à la mort de l’imam de la
ville de Kétao, il a fallu procéder au choix d’un remplaçant. Pour ce
faire, la communauté musulmane s’est réunie pour des
concertations qui, malheureusement, n’ont pas été fructueuses. La
communauté musulmane s’est divisée. D’une part, un groupe
majoritairement composé de Kotokolis qui voulait que le nouvel imam
soit le fils de l’imam défunt, et de l’autre les autochtones s’y
opposaient. Cette mésentente avait même conduit à un affrontement en
août 2012 causant également d’énormes dégâts. Avec
l’intervention des autorités locales, la situation s’est apaisée et
finalement c’est un Nigérian qui a été nommé imam en vue de départager
les deux parties.
Malgré tout, cette communauté
musulmane à Kétao est restée toujours divisée. Le camp qui exigeait la
nomination du fils de l’imam défunt a refusé d’assister aux
prières à la grande mosquée de la ville où elles sont dirigées par
l’imam choisi et dont la tête ne leur plaît pas. Certains d’entre eux
préféraient aller dans les mosquées des localités
environnantes, d’autres allaient même jusqu’à Kara pour les prières
de vendredi. A cette allure, c’était prévisible qu’une étincelle fasse
exploser la poudrière un jour.
Malheureusement, c’est à cette triste
et regrettable scène que nous avons assisté vendredi dernier. Une
simple dispute entre deux jeunes, l’un Kotokoli et l’autre
Kabyè après la grande prière, a fait exploser la poudrière
conduisant à un affrontement sanglant entre les deux peuples. Plus
nombreux, les autochtones, machettes, coupe-coupe, couteaux, gourdins
et bidons d’essence en main, ont sauvagement abattu les troupeaux de
moutons et de bœufs appartenant à des membres de l’autre communauté,
brûlé des boutiques, des maisons, bref tous les biens
appartenant aux Kotokoli. Plusieurs blessés dont un dans un état
grave ont été également enregistrés. Il faut souligner que la passivité
des éléments des forces de sécurité dépêchées sur les
lieux d’une manière ou d’une autre a contribué à l’ampleur des
dégâts. « Bras croisés, ces soldats ont regardé faire », a confié un
témoin.
Actuellement, la vie est morose à
Kétao. Beaucoup de Kotokolis ont quitté les lieux pour se refugier
ailleurs. Certains se sont retrouvés au Bénin et d’autres ont
regagné leurs milieux d’origine tels que Bafilo, Sokodé, Kara et
Tchamba.
Cette situation est très grave et
peut entraver la réconciliation appelée de tous leurs vœux par le
pouvoir. Alors il urge que les autorités prennent ce problème à
bras le corps afin que le pire soit évité.
Jérémie G., Correspondant
Région de la Kara
LIBERTE HEBDO TOGO
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