Saturday, November 30, 2013

Togo : Faure Gnassingbé veut de "nouvelles finalités" à l’enseignement universitaire

LOME  - Le chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé a souligné jeudi que de "nouvelles finalités, plus conformes aux exigences de l'heure" doivent être assignées à l’enseignement supérieur de son pays, lors de la cérémonie d’ouverture des travaux de la concertation nationale sur l'avenir de l'enseignement supérieur au Togo.
Il faut assigner à notre enseignement supérieur de nouvelles finalités, plus conformes aux exigences de l'heure, telles qu’elles nous sont imposées par l'environnement globalisé où l’économie du savoir est désormais au cœur de tous les enjeux géostratégiques", a-t-il affirmé.
"Nous devons, en tout état de cause, renoncer définitivement au modèle de l'université publique de masse qui ne valorise pas assez les filières professionnalisantes", a-t-il ajouté.
Selon Faure Gnassingbé, la nouvelle université togolaise doit avoir pour vocation de former des "acteurs responsables, capables de répondre à des degrés divers à l'impératif de développement de leur pays".
Elle doit être capable, a-t-il estimé, de former des entrepreneurs, des créateurs d'emplois et des porteurs de projets pour eux-mêmes et pour leur pays.
Les travaux de ces assises sont attribués au Conseil présidentiel sur l'avenir de l'enseignement supérieur et de la recherche, un cadre de réflexion, qui examinera les problèmes de l'enseignement supérieur, les solutions envisagées et les stratégies opérationnelles de leur mise en œuvre.
Ils vont porter sur de grandes lignes d'actions regroupées en huit pôles thématiques notamment la finalité et le but de l' enseignement supérieur, la gouvernance universitaire, l'offre de formation et les TIC, les ressources humaines, infrastructures et équipements, le financement, bourse et œuvre universitaire, la coopération et partenariat, l'enseignement supérieur privé, la recherche et l'innovation.
La concertation nationale va s'achever avec un document d’orientation sur l'enseignement supérieur et la recherche au Togo.
Le Togo dispose de deux universités publiques à savoir l’Université de Lomé et l'Université de Kara (440 km nord) qui comptent, au total, près de 60.000 étudiants, à côté d'une dizaine d'institutions universitaires privées.

TOGO: Des écoles primaires et secondaires paralyées

LOMÉ  - A Lomé, la capitale togolaise, les enseignants ne se sont pas rendus à leur poste créant un désordre qui a forcé les élèves à retourner à la maison.
L'Union des syndicats des enseignants du Togo (USET), constituée des enseignants du public, a mis à exécution jeudi sa menace de grève de deux jours et a paralysé les activités dans plusieurs établissements d' enseignements primaire et secondaire à travers le pays.
A Lomé, la capitale togolaise, les enseignants ne se sont pas rendus à leur poste créant un désordre qui a forcé les élèves à retourner à la maison.
"Nous rentrons parce que nos enseignants ont fait l'école buissonnière", a ironisé un élève du Collège d'enseignement général (CEG) du quartier Des Etoiles, au centre ville, interrogé par l'agence Xinhua.
L'absence des enseignants aux cours a été constatée dans plusieurs autres établissements dans des villes de l'intérieur du pays notamment à Atakpamé, Vogan, Tabligbo et Aného, selon des sources contactées par l'agence Xinhua.
Il s'agit de la deuxième grève lancée par ce syndicat en moins d'un moins pour revendiquer de meilleurs conditions fondées sur diverses primes dont les primes de logement, d'éloignement, de sureffectif des classes etc.
Selon le gouvernement togolais, qui a reconnu la légitimité des revendications, les montants exigés pour chaque prime demandent un budget de plus de 30 milliards Cfa qu'il ne pourrait décaisser.
Il indique avoir déjà octroyé, pour 2013 et 2014, des allocations de 30.000 et 20.000 FCFA à tous les fonctionnaires, dont les enseignants bénéficient également, qui lui sont d'énormes charges.
Il a alors proposé une prime d'incitation mensuelle à la profession enseignante de 10.000 FCFA pour les cadres et 8.000 FCfa pour les enseignants subalternes.
L'USET rejette les propositions, estimant que le gouvernement a les moyens de faire des propositions plus avantageuses pour l' année académique 2013-2014 et met la pression par une grève.
Dans ses différents moyens de pression, elle considère comme étant déjà faits tous les cours qui devraient être dispensés pendant les jours de grève.
Pour le ministre en charge de l'enseignement primaire et secondaire Florent Manganawe, enseignant d'université, entré dernièrement au gouvernement, cela est simplement impensable.
Il fustige la procédure de déclenchement de la grève et parle d' une grève "totalement illégale".
SOURCE: XINHUA

Tuesday, November 26, 2013

TOGO::Insécurité sur le campus universitaire de Lomé : Une étudiante braquée en plein midi

L’insécurité grandissante qui frappe le pays n’épargne aucun endroit. Même sur les lieux d’étude, les Togolais ne sont pas en sécurité. Les étudiants de l’université de Lomé, la plus grande université du pays, sont devenus la cible des braqueurs et voleurs, même en pleine journée.
La dernière illustration date du vendredi 22 novembre dernier où une étudiante a été braquée aux environs de midi. La scène s’est déroulée derrière l’agence universitaire de Ecobank, juste à côté des cités universitaires. Armée de machette, le malfrat s’est rué sur l’étudiante qui passait, lui a retiré son sac à main et son téléphone portable avant de prendre la fuite. Mais mal lui en a pris. Comme l’université est clairsemée de champs, un cultivateur se trouvant sur les lieux, a pu mettre la main sur le malfrat avant qu’un agent de la police universitaire ne soit alerté. Le malfrat a été finalement emmené au commissariat de police 4ème arrondissement et les biens de l’étudiante lui ont été retournés.
Une situation qui plonge les étudiants dans la psychose et suscite des remous. « Nous ne pouvons pas comprendre comment on peut braquer une étudiante en pleine journée. Quel rôle joue alors la police universitaire », s’interroge un étudiant avant de dénoncer la mauvaise foi des autorités universitaires. « On refuse de nous octroyer les bourses. Nos conditions d’étude sont difficiles. En plus de tout cela, nous étudions dans l’insécurité. C’est regrettable », a-t-il affirmé.
Faut-il le souligner, les vols de motos et de vélos sont également fréquents sur le campus. Si malgré les nombreuses injustices faites aux étudiants, leur sécurité doit également être remise en cause, il y a donc péril en la demeure. Sous d’autres cieux, les campus sont équipés de caméras de surveillance mais au Togo même le nombre d’agents de sécurité sur le campus est très insuffisant. Bien plus, les lampadaires sont quasiment inexistants sur le campus alors que certains étudiants font des cours jusqu’à 20 heures.
Vivement que les autorités définissent un plan d’action efficace pour faire de ce haut niveau du savoir, un lieu sécurisé.
Bella D.

TOGO::Dialogue politique entre le gouvernement togolais et la Délégation de l’UE au Togo aujourd’hui


Selon une information parvenue lundi en fin d’après-midi à notre rédaction, « un dialogue politique s’ouvre ce mardi 26 novembre 2013 à partir de 10 heures entre le gouvernement Togolais et l’UE (Union Européenne) au Ministère des Affaires Etrangère et de la Coopération ».
De quoi serait-il concrètement question ? Notre source se veut silencieuse sur les détails. Mais comme le stipule l’information sur l’objet général de cette rencontre, et dans la mesure où l’UE a effectué une tournée la semaine dernière à l’intérieur du pays, il y a, à n’en point douter, que tout tournera autour de la politique sur un plan un peu plus large.
En revisitant une interview accordée à notre confrère en ligne l’Agence Afreepress le 17 novembre dernier, on se rappelle encore que le Chef de la Délégation de l’UE, Nicolas Berlanga Martinez, successeur de Patrick Spirlet, a donné les grandes idées de la politique de l’UE au Togo sous son mandat. « La politique européenne au Togo ne dépend pas de personnes. Bien au contraire, on se doit de souligner que depuis maintenant plusieurs années, depuis la reprise de la coopération du moins, il y a un fort élément de continuité, que ce soit au niveau du dialogue politique ou de l’appui au développement. Je suis ravi d’être au Togo, j’y ai reçu un accueil chaleureux, j’y ai découvert un peuple très attachant, j’y ai trouvé un bureau pleinement fonctionnel et efficient, des relations avec les États membres de l’UE présente et les autres partenaires du Togo excellentes et des contacts avec la société civile et les acteurs politiques togolais francs, ouverts et constructifs. Ceci ne m’empêche pas de vouloir encore améliorer cet état de choses, par exemple, en élargissant nos activités au niveau culturel en partenariat avec nos États membres ou en améliorant encore plus nos actions de visibilité et notre relation avec la presse. Depuis son arrivé au Togo en 2009, mon prédécesseur et ses collaborateurs ont réinstallé une nouvelle Délégation de plein pouvoir et relancé la coopération et le dialogue politique dans un environnement, y inclus politique, souvent tendu. Je pense que nous rentrons dans une nouvelle phase maintenant. Donc je dirais : « continuité dans le changement », indiquait-il à ceux qui veulent croire que son arrivée pourrait faire changer profondément de fusil d’épaule.
Et pour son regard sur la situation politique togolaise, Berlanga-Martinez parle « d’un environnement politique tendu dans un passé récent. Les mots qu’on retrouvait le plus, dans nos analyses politiques, étaient méfiance, confrontation, manifestations, préalables, Droits de l’homme…. J’ai la sensation, depuis mon arrivée, récente il est vrai, que le Togo est, en ce moment, à une croisée de chemins. D’un côté celui du dialogue démocratique et du renforcement des institutions, y inclus celles de contrôle, menant aux réformes institutionnelles, constitutionnelles, électorales, sociales et économiques, à la réconciliation, à un meilleur fonctionnement et indépendance de la justice et, en conséquence, à l’amélioration des Droits de l’homme et de l’État de droit en général. Mes premières impressions m’incitent à penser que c’est ce chemin que le Gouvernement et l’opposition, mais surtout les citoyens, veulent prendre. L’UE est là pour accompagner le Togo sur ce chemin. Mais l’autre chemin est là aussi, celui de la méfiance et de la confrontation à outrance qui risque de ramener le pays dans le passé, un passé douloureux à la lecture du rapport de la CVJR, un rapport dont les recommandations indiquent très clairement quel est ce bon chemin à suivre. Il y a une troisième possibilité, rester à la croisée des chemins, ne pas avancer et continuer à regarder dans le rétroviseur. Pour conduire, il faut surtout regarder vers l’avant, mais sans oublier les leçons (de conduite) du passé ». « Aux acteurs politiques, économiques, sociaux ; et surtout, aux citoyens togolais de choisir leur chemin », conseille-t-il.
Ce sont là quelques lignes qui annoncent les idées positives de Nicolas Berlanga-Martinez pour le Togo et les Togolais. On peut d’ores et déjà croire que ce sont donc ces positions que le Chef de la Délégation de l’UE au Togo aura a détailler au cours de ce dialogue politique dont il est question à compter de ce mardi.
G.K, Lomé
Source: Telegramme228

Sunday, November 24, 2013

Lomé, capitale du notariat africain du 26 au 30 novembre prochain


Au cours d’une conférence de presse animée vendredi dernier à son siège à Lomé, l’ONAT (Ordre National des Notaire du Togo) a annoncé l’organisation à Lomé du 26 au 30 novembre prochain de la 25ème édition du Congrès des Notaires d’Afrique. Animée par la présidente de l’ONAT, Mme Molgah Abougnima-Kadjaka, et ses proches collaborateurs, cette rencontre avec la presse a été l’occasion de donner des précisions sur les activités qui auront lieu durant ces cinq jours au cours desquels la capitale togolaise deviendra la capitale du notariat africain.
Selon Mme Abougnima-Kadjaka, il sera question au travers le développement du thème « Le notariat africain face au défi socio-économique du continent », « d’apprentissage, de renforcement des capacités intellectuelles, d’ouverture, d’échange, de rencontre avec d’autres partenaires du monde entier et c’est aussi un cadre d’enregistrement, de culture ». Elle a pour ce faire jugé le thème de cette année « scientifique, prospecteur dans l’intérêt de l’usager du droit. Ça nous permettra de voir comment le notaire va s’adapter à son temps, face à cette globalisation, comment le notaire va se maintenir dans le temps et surtout à l’ère de la dérégulation. C’est l’occasion donc de réaffirmer une fois encore le rôle du notaire et puis d’interpeller les consciences des uns et des autres pour s’adapter à son temps et se mettre dans la dynamique de la modernité ».
Au cours de cette rencontre continentale, sont attendus environ 400 délégués venus de 19 pays africains mais également des pays amis hors du continent à savoir, l’Iran, la France, l’Espagne, la Colombie et autres pays de l’Amérique latine.
Ce sera en tout cas une belle brochette de notaires du monde entier qui sera à Lomé. Ce qui fait d’ailleurs dire à Mme la présidente de l’ONAT « ça donne une visibilité au Togo. Et nous, c’est aussi un défi pour nous parce que ça va mobiliser tous les confrères autour de l’évènement. Tous les confrères vont profiter des enseignements qui seront donnés et les recommandations seront faites sur place et les gouvernants les auront directement. Ça nous permet de faire avancer le droit et d’apporter un plus dans la sphère de la justice ».
Il faut noter que c’est la deuxième fois que le Togo abrite une telle rencontre. La précédente a été organisée sous la présidence de Me Tchassona Traoré en 2001. Il est à noter que ces congrès sont organisés par l’ONAT en collaboration avec l’Union internationale du Notariat Latin.
A titre d’information, le notaire est un officier public nommé à sa charge pour recevoir des actes et contrats auxquels les parties veulent bien conférer une authenticité. Le notaire, il est rédacteur de contrat, il protège les faibles contre les forts, il assure l’équilibre des contrats et il est le partenaire de tous ceux qui entreprennent les affaires.
M.G, Lomé (Telegramme228)

TOGO::Des délégués des syndicats de base outillés sur « les techniques de négociation et de plaidoyer »

Publié le dimanche 24 novembre 2013

Les 21 et 22 novembre 2013, la salle de conférence de la CSTT a servi de cadre à l’organisation d’une session de formation et de renforcement de capacité des membres de la FESYTRAT (Fédération des Syndicats des Transporteurs du Togo) sur « les techniques de négociation et de plaidoyer ». Durant les deux jours, des communications ont été développées pour permettre à ces derniers de maitriser ces techniques.
Selon les expications du Secrétaire général de la FESYTRAT, Emmanuel Agbénou, tout est parti d’un constat. « Actuellement, la plupart de nos syndicats de base sont en négociation au niveau de leurs conventions collectives et au niveau de leurs accords collectifs. Mais on s’est rendu compte que certains n’arrivent pas à maîtriser cet outil. Sur les lieux de travail nous avons beaucoup de difficultés à négocier avec nos employeurs dont la plupart avant d’être employeurs étaient des syndicalistes aguerris et maitrisent les techniques de négociation et roulent nos camarades lorsqu’il s’agit d’engager des négociations avec eux. C’est pourquoi nous avons jugé bon programmer cette session de formation sur les techniques de négociations », a informé celui-ci.
« La négociation qui est un art, un outil de régulation sociale qui doit être mené dans de très bonnes conditions mais lorsqu’on ne maîtrise pas ces techniques là, on peut avoir ses droits mais les perdre. Parce que ne sachant pas comment s’y prendre. C’est pourquoi la fédération a jugé utile de doter ses cadres syndicaux de cet outil qui constitue l’âme de toute organisation syndicale pour défendre ses droits et protéger ses intérêts. Et au cours de cette session de formation, nous avons également outillé nos membres sur les techniques de plaidoyer », a ajouté M. Agbénou. Et pour ce qui est du plaidoyer, il trouve qu’il y a souvent, « une confusion qui se situe au niveau de plaidoyer, plaidoirie et lobbying ». Ce qui les a décidés à « tirer cette confusion au clair pour que nos camarades sachent de quoi on parle lorsqu’il s’agit de plaidoyer, lorsqu’il s’agit de plaidorie et lorsqu’il s’agit de lobbying ». Les séminaristes ont été enfin conviés par le Secrétaire général afin que, « aussitôt rentrés dans leurs bases, qu’ils arrivent à utiliser les outils à bon escient pour jouer pleinement leur rôle qui consiste à faire en sorte que les conditions de travail et de vie soient améliorées ».
Cloturant les travaux, le Secrétaire général de la CSTT (Confédération Syndicale des Travailleurs du Togo) dont la FESYTRAT est affiliée, Sébatien Ayikoué Têvi, a prodigué de sages conseils aux syndicalistes afin qu’ils fassent de leur fédération, une union forte et disposant d’une bonne visibilité sur le terrain.
G.K, Lomé (Telegramme228)

TOGO::L’Union européenne (UE) va débloquer une subvention non remboursable de plus de 324 millions de F.CFA pour financer deux projets dans les villes de Sokodé et de Notsè


Les documents ont été signés vendredi par les représentants des bénéficiaires et le chef de la délégation de l’Union européenne au Togo, M. Nicolas Berlanga-Martinez qui a effectué une tournée à l’intérieur du pays du 18 au 22 novembre pour toucher du doigt les projets financés par son l’UE.
M. Berlanga-Martinez a parcouru plusieurs villes : Atakpamé, Anié, Kara, Dapaong, Cinkassé, Sokodé et Notsè.
La convention signée à Sokodé porte sur un projet d’"Appui à la gestion des ordures ménagères dans la commune de Sokodé", étalé sur trois ans et financé à hauteur de 193,567 millions de F.CFA. Le projet vise à améliorer le cadre de vie des populations en renforçant le processus de collecte des ordures ménagères et de son accès aux populations de la commune.
Au total 22 Comités de Développement de Quartiers (CDQ) sont ciblés par ce projet. Il intègre les jeunes sans emploi, la mairie de Sokodé ainsi que les associations de ramassage d’ordures ménagères.
A Notsè, 131,200 millions de F.CFA serviront à financer le projet "Eau et Assainissement de Notsè" qui a pour objectif de contribuer à l’amélioration de l’accès à l’eau potable et aux meilleures conditions sanitaires dans la commune urbaine de Notsè.
D’une durée de deux ans, ce projet vise de façon spécifique à améliorer le taux de desserte en eau potable dans la ville de Notsè et les conditions d’accès aux ouvrages sanitaires dans les édifices publics et à créer une dynamique locale autour de la gestion des ouvrages.
Arrivé à Sokodé jeudi, le diplomate européen a visité la Rue UTB - Koulounde une rue de 2.262km dont les travaux de construction ont été également financés par l’UE à travers son Projet d’Aménagement Urbain au Togo (PAUT).
Selon M. Berlanga-Martinez, l’UE a déjà engagé et engagera encore à travers le 11ème Fonds Européen de Développement (FED), d’importantes ressources pour répondre aux questions de décentralisation, environnementales et de gouvernance locale au Togo. Environ 142 milliards de F.CFA (216 millions d’euros) seront débloqués par l’UE en faveur du Togo pour la période 2014-2020 au titre du 11ème FED. L’aide européenne au Togo s’est alors accrue de 70% par rapport au montant alloué initialement lors de la programmation du 10ème FED (2008-2013).
"En cohérence avec la Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE) et des stratégies régionales et locales, l’UE met un accent particulier sur l’amélioration du niveau de vie des populations les plus marginalisées dans la société togolaise, en laissant l’initiative aux autorités locales et à la société civile", a souligné M. Berlanga-Martinez. FIN
En Photo : M. Berlanga-Martinez (à gauche) et M. Allassane Tchakpédéou (Chef de la délégation spéciale de la ville de Sokodé) lors de la signature

Saturday, November 23, 2013

TOGO L'Hôpital américain : le palace des people et du business, combien ça coute aux togolais ?

L'Hôpital américain : le palace des people et du business, combien ça coute aux togolais ? Par Sophie Des Deserts Michael Jackson, Zidane, DSK, Vanessa Paradis… En toute discrétion, les stars se font soigner à Neuilly dans un luxe inouï. Ses pieds saignaient à force d'avoir trop dansé. Ce soir-là, au Ritz, Michael Jackson gémissait de douleur. Il était recroquevillé dans son lit, petit enfant larmoyant dans la soie, sous le regard d'une armada désarmée : manager, chauffeur, coiffeur, maquilleur et autres gardes du corps. Dodi Al-Fayed, fils du propriétaire du palace, fut appelé en urgence. "Bambi" appréhendait par-dessus tout la souffrance. Il voulait ne rien voir, ne rien savoir, surtout ne pas avoir conscience. Qu'on l'endorme une semaine, le temps de panser ses blessures et de remonter sur scène "Ne t'inquiète pas, dit Al-Fayed, je connais un endroit pour toi. Là-bas, ils font des miracles." Et il appela l'Hôpital américain. Picasso, Kadhafi, Johnny, Zidane, DSK… Combien de célébrités s'en sont-elles remises à lui ? Jadis Picasso, Rock Hudson, Yasser Arafat, Kadhafi, Kessel, Brassens, Truffaut, Sagan, Mitterrand... Aujourd'hui Johnny, Zidane, DSK, Pasqua, Balkany, Arnault, Pinault, Dassault, Claire Chazal, Adriana Karembeu, Valérie Pécresse, PPDA... Combien, d'Onassis à Barbara, ont fini par mourir ici ? Combien, de Nathalie Baye à Marion Cotillard, y ont donné la vie ? L'American Hospital of Paris (AHP), hospital des stars, star des hôpitaux. Singulièrement absent de tous les classements, il trône incognito dans l'imaginaire de la France d'en haut. Jamais un établissement de soins n'a été si renommé, et si mal connu. Il faut montrer patte blanche et patienter des mois avant d'être reçu par la responsable de la communication. Le secret est au cœur du succès et de la culture maison. Derrière ces bâtiments calmes, nichés au fin fond de Neuilly-sur-Seine, entre les arbres et les immeubles chics du boulevard du Château, prospère le temple de la "médecine business". Le symbole éclatant d'une santé à deux vitesses. Mercedes Maybach et Porsche Cayenne Bagagistes et voituriers devisent, à l'entrée, entre les Mercedes Maybach et les Porsche Cayenne. Une lourde porte à tambour s'ouvre sur un hall baigné de lumière. Tapis central, bouquets géants d'orchidées, standardistes pomponnées, une odeur de poudre et de parfum sucré. Aux murs, des photos sépia des pionniers, dignes docteurs et nurses en uniforme, prises durant la Première Guerre mondiale, rappellent l'illustre passé. Le temps où "l'Américain" l'était encore. Aujourd'hui deux tiers des patients sont français, le reste vient du monde entier. Il y a, ce matin frais, de la fourrure, des moustaches orientales, des mallettes africaines, des importants en peignoirs blancs, "le Figaro" sous le bras, mais aussi de frêles mamies et des mères de famille. Qu'ils viennent pour un coup de blues, une carie, une cataracte ou une chimiothérapie, l'attente est réduite au minimum et les examens, radio, scanner, IRM... sont réalisés en un temps record. "On accepte la carte Gold, pas la carte Vitale" A "l'Américain", vingt-quatre heures sur vingt-quatre, le patient est roi. A la seule condition d'avoir une excellente mutuelle et/ou un compte bancaire bien garni. Les tarifs sont cinq fois supérieurs, en moyenne, à ceux de la Sécu. "On accepte la carte Gold, pas la carte Vitale", dit-on, ici, sur le ton de la plaisanterie. L'établissement, excepté pour quelques services (diagnostic prénatal, dialyse, chimiothérapie...), est - cas unique en France - non conventionné. Seuls les ressortissants américains désargentés peuvent être soignés gratuitement. Ils sont suffisamment rares pour que l'on s'en souvienne : "L'an dernier, s'amuse une infirmière, on a eu un SDF californien mystérieusement échoué à Paris et un journaliste new-yorkais fauché qui avait besoin d'être dialysé pendant un mois. La direction était folle, nous, nous avons pris un malin plaisir à les bichonner." D'ordinaire, pour chaque hospitalisation, une caution de 6.000 euros est requise. La facture grimpe souvent vite, surtout si l'on choisit l'une des suites du 5e étage avec terrasse en teck et vue sur la tour Eifel. Elles font, paraît-il, un tabac. L'un des fils Hariri, Saad, ancien président du Conseil libanais, récemment hospitalisé pour une fracture, en sait quelque chose : il a été doublé par des quinquas moscovites, venues se refaire une plastique de jeune fille. En août, c'était une princesse saoudienne en fin de vie, proche du souverain, qui a loué tout le 5e étage pour elle, son trône, ses médecins, sa famille, son personnel, avant de s'éteindre sous des brassées de lys. Facture : 980.000 euros. Room service, manucure, coiffeur, repas casher, halal… Pour les étrangers fortunés, princes du Golfe, chefs d'Etat africains, businessmen asiatiques, qui n'ont pas de sécurité sociale, le séjour ne coûterait pas plus cher que dans les établissements de l'Assistance publique. Mais les prestations, elles, sont bien différentes. Room service, groom en uniforme, petits déjeuners avec jus de fruits pressés, repas végétariens, casher, halal... servis sous cloche. Salon de thé, cafétéria, et même un restaurant, le Garden, donnant sur une terrasse très prisée aux beaux jours. Manucure, coiffeur, soins du visage... "La douleur est moins triste à l'Américain", poétise le docteur Patrick Bui, responsable du pôle de chirurgie plastique. Certains patients en oublient même qu'ils sont à l'hôpital. "Ils se croient dans un spa, dit une aide-soignante. Ils mettent leurs chaussures à cirer dans le couloir, sonnent au beau milieu de la nuit pour qu'on leur serve un magnum de champagne !" Jamel Debbouze y a vu naître ses deux enfants : "Je n'imaginais pas qu'en médecine un tel luxe existe. Tout le monde est aux petits oignons et tout coûte la peau des fesses, le moindre potage est à 15 euros... Ca doit rassurer les riches mais moi, à la vérité, ça m'a un peu foutu les boules." Il lui est arrivé d'en rire avec sa complice, Florence Foresti qui, elle aussi, a accouché dans les murs, avant d'écrire son célèbre "Mother Fucker". Paparazzis Pourquoi alors choisir l'Américain ? "Parce qu'on nous avait dit qu'ici on aurait la paix", confesse Jamel. La procédure Alias permet à chaque patient d'être hospitalisé sous un nom d'emprunt. Le personnel est tenu à la discrétion. Cela n'empêche pas certains employés de succomber aux petits billets des paparazzis. Ici, tout se raconte : telle ministre de droite entrée pour une infection vaginale, tel autre, de gauche, pour un lifting... Vanessa Paradis, maussade, en lunettes noires, Mimie Mathy, toujours chic fille, Philippe Starck chantant "l'Internationale" dans les couloirs, et Johnny, de retour de Saint-Barth, comme un lion en cage. Tout se sait, mais généralement les photographes se tiennent sages et ne shootent qu'à la sortie de l'hôpital. Sauf quand un Delarue, à peine remis d'une chimiothérapie, les convie, pour "Match" et "Gala", dans sa chambre et demande au personnel une haie d'honneur, pour immortaliser sa sortie. Toutes ces "peopleries" donneraient presque la nausée à John Riggs. Veste en tweed, français impeccable, manières de gentleman, l'ex-avocat d'affaires préside le board of governors, sorte de conseil d'administration de l'Américain. Rien ne se fait sans l'accord de ce club, ultra-sélect, composé de 40 bénévoles, le plus souvent riches retraités, ex-banquiers, businessmen français ou américains. "Nous sommes tous très attachés aux liens entre les deux pays, sourit John Riggs. Et nous partageons cette philosophie très américaine du give back, chacun se doit de rendre à la communauté en donnant de son temps, de son argent." Etrange conception d'une charité tournée, ici, vers les plus fortunés. 4.000 donateurs Les governors comme les 4.000 donateurs de l'hôpital, semblent avant tout attachés à l'idée de perpétuer cette médecine exclusive, entre soi. Ils se retrouvent dans de petites sauteries new-yorkaises ou parisiennes, dans le restaurant de l'ami Ralph Lauren, dans les cercles et les demeures des uns et des autres. On porte un toast aux plus généreux, Bernard Arnault (qui a financé le TEP-scanner) et Vincent Bolloré (parrain de l'ambulatoire), le cheikh d'Oman, Saud Bahwan, aujourd'hui décédé, Liliane Bettencourt, une exquise et fidèle pensionnaire, qui, avant sa mise sous tutelle, donnait parfois ses interviews sur la terrasse du Garden, sans oublier of course Christiane Guerlain... L'épouse du parfumeur, infatigable ambassadrice de l'hôpital, de ventes aux enchères en galas de charité, dirige depuis un demi-siècle les célèbres pink ladies, ces bénévoles en blouses roses qui passent dans les chambres apporter de la lecture et faire un brin de causette. A tous ces vénérables mécènes, l'hôpital dédie des plaques "Our deepest recognition..." accrochées partout dans le hall et les couloirs. Michel-David Weill, ancien dirigeant de la banque Lazard et beau-père malheureux d'Edouard Stern, y est sensible : "Cet hôpital est un peu sentimental pour moi, mon grand-père y est mort, mon père y a été soigné. Et puis, c'est important de donner à un établissement qui fonctionne bien." Grands pontes parisiens La réputation, c'est le nerf de la guerre. Les governors le savent et mettent un point d'honneur à recruter les meilleurs. Jadis, tous les grands pontes parisiens, une fois terminée leur journée à l'hôpital public, rejoignaient l'Américain, afin d'arrondir leurs fins de mois. "Ils débarquaient tous vers 18 heures. On aurait dit une séance de l'Académie de Médecine", se souvient le neuropsychiatre Jean-Michel Oughourlian. De telles pratiques étant à présent interdites, les governors cherchent à s'attacher d'anciens chefs de clinique et des professeurs en retraite. Dernière embauche remarquable, Jean-Marie Desmonts, ex-doyen et professeur d'anesthésie-réanimation de l'hôpital Bichat, qui fut, durant toute sa carrière... opposé au secteur privé. A 70 ans, remercié par l'Assistance publique, il a quitté la porte de Saint-Ouen pour Neuilly-sur-Seine :"Il y a des wagons de première classe et de seconde classe, soupire-t-il, un peu gêné. Ca ne me pose pas de problème à partir du moment où tous les trains arrivent à l'heure et dès lors qu'il n'y a pas de malades sur le carreau. Et puis certains praticiens hospitaliers prennent, en consultation privée, des tarifs qui ne sont guère éloignés des nôtres." C'est lui qui désormais veille sur l'énorme communauté médicale : 400 médecins recrutés, après période d'essai, sur leurs titres et publications, mais aussi, et surtout, grâce à leurs réseaux. Au temple de la médecine business, les blouses blanches doivent d'abord "faire du chiffre". C'est l'objectif fixé il y a une dizaine d'années pour remettre à flot le navire, alors menacé de couler. "L'obsession de l'argent" Depuis, la comptabilité est florissante mais la guerre entre médecins impitoyable. Nombre de témoins, chirurgiens, cadres, infirmières... en parlent, de manière évidemment anonyme. Petits bakchichs aux secrétaires, aux traducteurs, à quelques rabatteurs dans les palaces, lutte pour prendre des gardes... tout serait bon, selon eux, pour recruter des malades. Et leur vendre un maximum de prestations. L'hôpital ne se contente pas de demander aux praticiens un loyer de 1.600 euros par mois pour deux demi- journées de consultation par semaine, ils doivent faire tourner la machine, sous peine d'être remerciés. Alors, ici, les examens médicaux sont parfois prescrits avant même que le malade ait été ausculté. Bilan sanguin et radio quasi systématiques, scanner cérébral au moindre mal de tête, césarienne au moindre doute... "On m'a déjà demandé de faire un électrocardiogramme à un patient qui allait mourir", raconte un infirmier. "La direction tient à jour une liste de ceux qui prescrivent le plus d'examens, explique un praticien de la maison. Ceux qui refusent ce système sont rappelés à l'ordre. L'obsession de l'argent est devenue omniprésente." Libre aux médecins de fixer leurs honoraires de consultation, de 120 à 300 euros, voire davantage pour les plus gourmands. Et même de fermer les yeux lorsqu'un milliardaire, cousin de Ben Ali, sœur de Ben Laden, dictateur africain... débarque avec une valise de billets. Les plus chanceux peuvent même décrocher un poste de conseiller santé, mission proposée par le président tchadien à son médecin neuilléen préféré. Autrefois, un autre médecin partait bien en vacances, avec femme et enfants, à Skorpios chez Christina Onassis. 4.000 euros le check-up dans la suite de Liliane Bettencourt A l'Américain, les médecins donnent tout, leur numéro de portable, leurs nuits, leurs week-ends s'il le faut. Parfois, ils vont jusqu'à enlever eux-mêmes les points de suture, poser des sondes urinaires, faire les pansements... "Pour palper des sous, certains sont sans limite, soupirent nombre d'infirmières, lasses d'être cantonnées à des tâches subalternes malgré des salaires légèrement au-dessus de la moyenne. Ils passent le dimanche matin dans les chambres dire : "Bonjour, vous avez bien dormi ?" et facturent 150 euros. " La démesure, c'est cela, justement, qui plaît à Thierry Ardisson. "Avoir une armée de médecins penchés sur chaque centimètre de votre peau. C'est magique, c'est Molière !" Comme nombre de cadres et de dirigeants, l'animateur s'offre chaque année un week-end de check-up à l'Américain. Dans l'hôpital qui, petit, le faisait tant rêver, choyé dans la suite habituellement réservée à Liliane Bettencourt, il est enfin rassuré sur sa santé. A ses yeux, le prix, près de 4.000 euros, n'a guère d'importance. Mais de plus en plus de patients, eux, se plaignent de facturations abusives. Il arrive à la direction d'accorder des ristournes ou d'appeler mollement quelques médecins à la modération. La cuisine interne ne l'intéresse guère, sauf quand la réputation de l'Américain est en jeu, notamment en cas d'erreurs médicales. Elles existent, comme ailleurs. "Mais la sécurité, la qualité des soins est notre priorité absolue", insiste John Crawford, l'un des illustres governors. "Un praticien ayant commis une faute sérieuse peut être sanctionné, par suspension immédiate ou par non-renouvellement de son accréditation, qui est réexaminée tous les deux ans." Une sale affaire tenue secrète Les médecins savent qu'ici ils n'ont pas droit à l'erreur, sans doute encore moins qu'ailleurs. L'an dernier, un sexagénaire, proche du gouvernement mauritanien, est décédé après une opération du cancer du côlon. C'est le professeur- député Bernard Debré en personne qui a débarqué avec un huissier pour récupérer le dossier médical :"On a découvert que l'indication n'était pas bonne, et que le chirurgien avait déjà été condamné par le passé." Depuis, celui-ci a été poliment congédié, le procès est en cours. Sale affaire, jusqu'ici tenue secrète. Généralement, l'Américain réussit à s'éviter toute mauvaise publicité. Mais, en décembre dernier, il s'est retrouvé dans "le Monde". Motif : les primes accordées aux cadres de direction, notamment les 69.000 euros du PDG. Un tract intitulé "Joyeux Noël", distribué à tous les salariés, a mis le feu aux poudres. Shocking pour les governors, qui ont aussitôt porté plainte. Une grève avec sit-in dans l'entrée a éclaté. Cette fois, François Sarkozy, le frère médecin du président, n'a pas été appelé pour jouer les médiateurs, comme il l'avait fait dans le passé, au titre de consultant, lors d'un confit sur les RTT. L'incendie s'est éteint grâce à la distribution d'une prime exceptionnelle. Au Garden, les jonquilles sont là, les pink ladies ont le sourire, les malades arriveront bientôt au volant de leurs décapotables. Business as usual sous le soleil de Neuilly-sur-Seine.

TOGO::Jacques Dupuydauby: "Fin 2007, Faure Gnassingbé m'explique très embarrassé..."

Jacques Dupuydauby ancien patron du Port autonome de Lomé confirme : "Fin 2007, Faure Gnassingbé m'explique très embarrassé, qu'il a rencontré Sarkozy à Lisbonne, qui lui aurait dit qu'il fallait me retirer la concession du port et la donner à Bolloré, sinon il empêcherait sa réélection. Faure Gnassingbé n'a eu d'autre choix que de s'exécuter." Voilà comment fonctionne la "Sarkafrique ! S'esclaffe mon interlocuteur Jacques Dupuydauby. Sarko m'a tué ! Fraude Gnassingbé est venu négocier à Paris au cours de ce mois de novembre le projet juteux dit de l'OTR (Office Togolais de Recette). La "pompe à fric" qu'est prêt à arracher des mains de sa "pute domestiquée" Ingrid Awadé pour la donner à François Hollande en mettant à sa tête un fonctionnaire gaulois. L'idée est de faire "un pipe line" du pognon des togolais réorientés directement à la Caisse des Dépôts" sans passer par la case Trésor Public Togolais... Idée alléchante pour l'état français qui se trouve dans une situation financière très difficile comme la majorité des pays occidentaux comme les USA en passant par le Japon, l'Italie, l'Espagne etc... Ce cadeau est le "ponpon" que compte accrocher le dictateur leucémique togolais, génocidaire de 2005 du Peuple Togolais, à la boutonnière du Président Français François Hollande. Mais un détail a échappé au dactylographe "résident des nuages" togolais, c'est que François Hollande n'est pas Sarkozy._

TOGO:: L'AEROPORT TOKOIN DE LOME DELAISSE AU PROFIT D'ACCRA

L'Aéroport International Kotoka (KIA) d’Accra au Ghana est en train de devenir un lieu par excellence où certains togolais mais aussi certains citoyens des pays voisins choisissent pour prendre leur envol vers l’Europe, l’Asie ou l’Amérique. De même, du lot de ceux qui font le voyage retour au Togo, certains reviennent sur Accra pour ensuite prendre une voiture pour Lomé. Des raisons qui poussent des voyageurs togolais à passer par l’aéroport d’Accra, il est évoqué des raisons de planification des vols mais aussi le souci d’éviter des tracasseries douanières à l’aéroport de Lomé surtout au moment du retour dans le pays. En explicitant le choix des départs ou des arrivées sur Accra, des voyageurs qui effectuent de longues distances avant de rallier leurs lieux de résidence disent qu’au Ghana « vous pouvez trouver des compagnies aériennes qui assurent la liaison directe en partenariat avec d’autres compagnies sans qu’il n’y est besoin qu’on vous déverse dans un aéroport quelque part avec des escales prolongés». Outre cette raison purement d’ordre technique qui dépend des plans de vol, d’autres voyageurs ont des raisons qui leurs sont propres. De ce lot, Komivi, un jeune togolais qui réside aux États-Unis a fait cas de certaines difficultés que ces amis et lui rencontrent à l’aéroport de Lomé avec la douane à chaque retour au Togo. Il a soutenu que ce qui exaspère c’est « des fouilles de valises déjà passées au scanner que certains agents contrôleurs exigent à voir l’œil nu». Il ressort que pour ces fouilles des fois payantes, certains contrôleurs lancent des mots peu courtois à leurs compatriotes qui rentrent dans leur propre pays comme quoi « s’ils ne veulent pas se conformer à la règle qu’ils restent là où ils sont quittés ». En plus de ces raisons, Essenam, un autre voyageur ajoutera que des fois ils se posent des problèmes de monnaies pour les services rendues car « si vous donnez une devise étrangère dont le montant est supérieur à la prestation demandée, on ne vous rend pas de monnaie ». Vu ces quelques raisons évoquées, certains personnes choisissent de partir par Accra. Mais avant de rallier la capitale ghanéenne, ils sont obligés de traverser la frontière terrestre, un passage qui nécessite le payement d’un peu d’argent même si vous avez tous vos papiers à jour. Les voyageurs qui choisissent de prendre leur vol départ au Ghana louent des voitures à la frontière d’Aflao pour rallier l’aéroport d’Accra. Ceux qui rentrent au pays procèdent de la même manière mais a l’inverse c’est-à-dire qu’ils sollicitent le service de certains transporteurs privés à Accra pour les ramener à Lomé. Quoique l’escale d’Accra coûte un peu en raison des frais de location de voiture privés par rapport aux transports en commun et ordinaire, les voyageurs qui retournement au Togo avec beaucoup de bagages préfèrent cette option. En somme, c’est peut être au regard de ce flux de voyageurs sans cesse croissant venant des pays limitrophes et surtout du Togo que Dzifa Attivor, le ministre ghanéens des Transports a déclaré récemment que son pays est prêt à développer l'aéroport d’Accra pour qu’il devienne « le centre de l'aviation africaine ». SOURCE: KOACI

TOGO:: La voix du Togo a résonné dans la matinée du jeudi 21 novembre 2013 à la tribune de la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques

e Ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, André JOHNSON a pris la parole pour exprimer les inquiétudes, mais aussi les souhaits du Togo face au réchauffement du climat. Il relève surtout l’impact indéniablement négatif des effets du phénomène sur le développement des Etats pauvres qui en sont les plus vulnérables. Le Ministre qui rappelle au monde entier que le Togo subit de plein fouet ces effets à travers les inondations, la sécheresse et l’érosion côtière, a tenu à exprimer la compassion du pays aux Philippines récemment balayé par le typhon Haïyan. Intégralité de ce discours : Excellence Monsieur le Président de la République de Pologne, Excellences, Messieurs les Chefs d’Etats et de Gouvernements, Monsieur le Président de la Conférence des parties, Monsieur le Secrétaire Exécutif de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, Mesdames et Messieurs les Ministres, Distingués délégués, En cette occasion solennelle de recherche de nouvelles stratégies et de décisions pour la mise en œuvre effective de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qu’il me soit tout d’abord permis d’adresser, au nom du gouvernement togolais et en mon nom personnel, mes remerciements et félicitations au gouvernement et au peuple de la République de Pologne pour la parfaite organisation de ces importantes assises dans cette belle et historique ville de Varsovie et pour l’accueil chaleureux qui m’a été réservé ainsi qu’à la délégation qui m’accompagne. Je voudrais saisir l’opportunité qui m’est offerte pour remercier et féliciter Madame la Secrétaire Exécutive de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques pour les efforts constamment déployés, en vue d’amener toutes les parties à œuvrer de concert, pour trouver des solutions consensuelles aux questions complexes que posent les changements climatiques. A vous Monsieur le Président de la Conférence, veuillez accepter que je vous présente mes vives félicitations pour votre élection pour présider les débats de nos assises. Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, Comme nous le savons tous, les changements climatiques constituent une menace et un défi réels aux peuples de notre planète en général et plus particulièrement à ceux les plus pauvres, les plus vulnérables et les plus affectés par ces phénomènes. Les phénomènes des changements climatiques s’opposent à tout effort de développement, exacerbant ainsi le degré de pauvreté dans les Pays les Moins Avancés, les Petits Etats Insulaires, tous sujets à la sécheresse, aux inondations et à la force des cyclones, avec les dégâts socioéconomiques énormes et, malheureusement des pertes en vies humaines. Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, distingués délégués, deux ans après l’entrée en vigueur de la convention, les parties s’étaient accordées sur la mise en place d’un instrument juridique plus contraignant visant la réduction par les pays développés de 5,2%, par rapport à l’année 1990, des émissions de gaz à effet de serre entre 2008 et 2012. Certes, des efforts ont été réalisés dans une certaine mesure par les uns et les autres. Mais la dégradation accrue des conditions de vies des peuples les plus affectés par les impacts des changements climatiques laisse comprendre que les efforts déployés restent en deçà des engagements. A Durban en 2011, lors de la 17ème conférence, il a été décidé de lancer un processus d’élaboration d’un autre instrument juridique applicable à toutes les parties et qui devra être adopté à la vingt et unième session des parties en 2015 à Paris pour entrer en vigueur après 2020. Mais au regard de l’évolution des négociations, de sérieuses inquiétudes prennent le pas sur les espoirs nés de Durban pendant que nos populations souffrent encore plus durement des impacts des changements climatiques. C’est le lieu ici de réitérer les condoléances du gouvernement togolais au peuple et au gouvernement des Philippines pour les récents événements survenus dans ce pays. Mesdames et Messieurs, Notre présence à Varsovie étant de trouver des solutions idoines contre les effets des changements climatiques, le Togo, appuyant les positions du Groupe des Pays les Moins Avancés, du Groupe Africain et du Groupe des 77 et la Chine, invite toutes les parties à redoubler d’efforts pour honorer les engagements pris à travers la convention en : - limitant les émissions de GES conformément aux exigences de la science ; - contribuant substantiellement à la mobilisation des financements pour permettre aux pays en développement et surtout aux Pays les Moins Avancés et les Petits Etats Insulaires de s’adapter aux changements climatiques et de contribuer à l’objectif ultime de la convention. Mesdames et Messieurs, Au Togo, les changements climatiques, nous font payer de lourds tributs à travers des catastrophes telles que les inondations, les sécheresses et l’érosion côtière qui compromettent sérieusement notre développement économique et la sécurité de nos populations déjà rendues vulnérables par la pauvreté. Par conséquent, l’adaptation revêt un caractère d’urgence pour notre pays et les pays africains en général. Elle conditionne notre survie. C’est pourquoi le Togo est résolument engagé aux côtés de la communauté internationale à œuvrer à la mise en œuvre de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et de ses instruments juridiques visant à ramener le climat dans les conditions de vie supportable par toutes les générations et à assurer l’équilibre de tous les systèmes écologiques de la planète. Ainsi, je tiens à remercier tous les partenaires qui nous accompagnent dans la formulation et la mise en œuvre de nos stratégies de gestion des questions climatiques. Parmi ces partenaires, figurent en bonne place l’Union Européenne, l’Allemagne, la Chine, le Japon, la Banque Mondiale, l’Organisation Internationale de la Francophonie, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, le Programme des Nations Unies pour le Développement, le Fonds International pour le Développement Agricole, le Fonds des Nations Unies pour l’Agriculture, la Banque Africaine de Développement, l’ONUDI ? L4Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine, l’Union Africaine, la Banque Ouest-Africaine de Développement, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, la Banque d’Investissement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et le Fonds pour l’Environnement Mondial, pour ne citer que ceux-là. Mes remerciements vont particulièrement à la GIZ et au gouvernement allemand pour leur appui à la formulation du Plan National d’Adaptation aux Changements Climatiques du Togo et de la Stratégie Nationale REDD+ pour laquelle la Suisse apporte aussi son appui et que je tiens à saluer ici. Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, distingués délégués, Les défis qui nous attendent peuvent être relevés si toutes les parties font preuve de plus d’ambition sur les différentes composantes des négociations dans le cadre d’une vision commune partagée. C’est sur cette note d’espoir que je voudrais, au nom du gouvernement du Togo, souhaiter pleins succès aux négociations de Varsovie sur le climat pour un développement durable de notre planète. Je vous remercie. Désiré KOMOU à Varsovie. SOURCE: Radio Lome

TOGO::Le ministre Yark va en guerre contre les pétards

Le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Yark Demehane a décidé d’interdire la vente et l’utilisation des pétards sur toute l’étendue du territoire national pendant la période des fêtes de fin d’année. Selon M. Yark, cette mesure répond à des dispositions sécuritaires qui doivent être prises pour ces périodes. Par un communiqué publié jeudi, le ministre a demandé à tous les citoyens de se soumettre à cette mesure. Autrement, les contrevenants auront devant eux la loi. « Les mesures sont mises en œuvre pour que les contrebandiers soient arrêtés », a-t-il rassuré. Pendant le période des fêtes, l'utilisation de pétards devient un fait courant dans pratiquement toutes les villes du pays et est parfois source de troubles à l'ordre public. Charles A. afreepress

Thursday, November 21, 2013

TOGO:: L’Ecole Primaire Evangélique (EPE) de Gblinkomegan (dans le canton de Sagbado) dispose désormais de latrines modernes et écologiques, construites grâce à un appui financier de l’Ambassade des Etats-Unis au Togo

 Le joyau a été inauguré ce jeudi par l’ambassadeur des Etats-Unis au Togo Robert Whitehead en présence des responsables de ladite école et de l’Eglise Evangélique Presbytérienne/Paroisse de Gblinkomegan. Cette cérémonie intervient au lendemain de la célébration de la première journée mondiale des toilettes, instituée par l’Organisation des Nations Unies (Onu).
Selon les statistiques de cette organisation, plus de 2,4 milliards de personnes n’ont pas accès à des latrines.
Les latrines de l’EPE de Gblinkomegan comportent deux grands compartiments séparés par une forte cloison. Le premier compartiment - réservé aux filles - est composé de 3 WC modernes et de 2 douches. Il en ait de même pour le compartiment des garçons. Il s’agit de six cabines labellisées ECOSAN (Ecological Sanitation).
Coût total des travaux : 3,780 millions de F.CFA. L’ambassade des USA au Togo a contribué à hauteur de 3.284 dollars soit environ 1,661 million de F.CFA par le biais de son Programme Self Help.
"Self Help" est le fonds d’autopromotion spécial de l’ambassadeur. Il lui permet d’octroyer une subvention aux petits projets de développement. Ce fonds aide les petits projets villageois à prendre un bon départ et à rester viables plusieurs années après l’octroi de la subvention.
Selon l’ambassadeur des Etats-Unis au Togo, ces sanitaires permettront de prévenir la transmission de certaines maladies comme le choléra et la dysenterie
"Ces aménagements doivent être accompagnés par une prise de conscience de l’importance de la propreté. Les élèves doivent se familiariser avec, et suivre scrupuleusement les pratiques d’hygiène de base (se laver les mains avant et après chaque repas et après l’utilisation des sanitaires)", a souligné Robert Whitehead.
"Nous nous réjouissons de la construction de ces latrines. Elles mettront fin à l’expansion anarchique des matières fécales dans les coins de l’école", s’est réjouie Mme Johnson Bentiwa, directrice de l’EPE de Gblinkomegan.
"Nous allons entretenir avec tous les soins, ce joyau qui permettra aux élèves d’éviter certaines maladies dont le choléra qui sévit ces derniers mois à Lomé et dans certaines localités du pays", a-t-elle promis.
Rappelons que cette école - implantée dans l’enceinte de l’Eglise Evangélique Presbytérienne/Paroisse de Gblinkomegan - compte 600 élèves dont 319 filles.

TOGO:: « Cité Francophone La Rochelle » fait don de matériel médical au Pavillon militaire du CHU Sylvanus Olympio





Ce sont les mains remplies de matériels médicaux que les représentants de l’association nationale française, « Cité Francophone La Rochelle » et « Pharmacie humanitaire internationale », ont rendu visite ce jeudi 21 novembre 2013 au Pavillon militaire du CHU Sylvanus Olympio de Lomé. Ceci, histoire de contribuer à travers leurs dons à satisfaire certains besoins de ce démembrement de l’une des prinicipales structures sanitaires du Togo. Composé de Fauteuils roulants, déambulateurs, produits paramédicaux, tables de travail…, ce lot offert au Pavillon militaire a été constitué suite à des constats faits par le représentant de « Cité Francophone La Rochelle », Vincent Yawo Agbavor. « Nous avons vu des choses ici qui nous ont fait croire qu’ils en auront besoin », a-t-il confié au terme de la cérémonie. Selon ses explications, cette association nationale française créée il y a plus de 18 ans, a pour souci « d’aider des gens qui ne peuvent pas se procurer du matériel pour se soigner. Elle récolte des matériels, des médicaments pour envoyer dans les pays africains ». Et c’est donc dans la même logique, qu’une fois rentré dans cette association en 2012, M. Agbavor a « œuvré pour que le Togo aussi puisse en bénéficier ».
Prenant la parole au nom de patients qui seront les premiers bénéficiares de ces dons, le Directeur du Pavillon militaire du CHU Sylvanus Olympio, Dr Mofou Bello s’est dit « satisfait et à la fois touché ». « Si tous les Togolais de la diaspora pensaient à nous, on aura sauvé des vies humaines ». Il a expliqué leur travail au sein de cette section par « le sacrifice sur sa vie personnelle, sur sa vie familiale ». Des sentiments également partagés par ses collaborateurs. Jetant un regard sur la suite qui sera donnée à ces dons, il a informé que ces derniers « vont servir plus spécialement en rééducation fonctionnelle pour les malades handicapés qui sont en difficulté de mobilité ». D’une valeur de 6 millions de F cfa, ce matériel mis à leur disposition, à en croire Dr Bello sera « suffisant pour mieux prendre en charge les malades ». Parlant de particularités du Pavillon militaire, il a conclu qu’il est ouvert à tous les malades qui en font la demande, civil comme militaire, et comporte un personnel mixte, manifestant une disponibilité permanente et soumis à la rigueur.
A titre d’information, « Cité Francophone La Rochelle » et « Pharmacie humanitaire internationale » sont sous la présidence de Raymond Merlaud.
P.S, Lomé (Telegramme228)

Wednesday, November 20, 2013

TOGO::L’association « Média et Développement » portée sur les fonds baptismaux


Un atelier de formation a été organisé le mardi 19 novembre 2013 à la salle OCDI du CESAL à Lomé par l’association « Média et Développement » en collaboration avec le ministère de la Planification, du Développement et l’Aménagement du territoire. Un atelier placé sous le thème « la formation et l’éducation au service du développement au Togo » et qui a été l’occasion pour cette association de lancer officiellement ses activités.
Trois communications ont sanctionné cet atelier de formation à l’endroit des professionnels de la communication, des ONG, des organisations de la société civile et des étudiants en communication.
Ainsi, les participants ont débattu autour des thèmes comme, « Le Rôle et responsabilité des médias dans le processus de développement du Togo », « La SCAPE » et « Etude et rédaction de projets au cœur d’un développement durable au Togo ».
Joseph Gadah, président de l’association a indiqué que cette rencontre se veut un cadre de référence des professionnels des médias à s’engager dans la problématique du développement au Togo.
Pour Essohanam Edjeou, directeur de cabinet du ministère de la Planification, du Développement et l’Aménagement du territoire, ce nouveau cadre d’échange « Média et Développement » serait un cadre pour les professionnels des médias afin de contribuer à la vulgarisation du processus de développement en cours au Togo.
D.A, Lomé (Telegramme228)

PA LUNION N°657 - mardi 19 novembre 2013, par Foli Fafa

TOGO::Des investisseurs occidentaux annoncés pour février 2014


Faure sur la cour de l’Elysée en novembre 2013
Les retombées de la visite à l’Elysées du numero 1 togolais, Faure Gnassingbé, se font déjà sentir, même si elles sont indirectes.
D’après nos confrères d’Angola press, « l’un des principaux enseignements économiques à tirer du dernier voyage officiel du président Faure Gnassingbé en France, c’est l’arrivée en février 2014, des investisseurs occidentaux. Il réunira à nouveau autour de lui des investisseurs étrangers. »
Officiellement, aucune information ne filtre pour l’heure sur l’organisation d’une nouvelle rencontre internationale à Lomé entre Faure Gnassingbé et des capitaines d’industrie étrangers. C’est Anne Lauvergeon (ex patronne de la puissante multinationale AREVA) qui a évoqué la tenue d’une telle rencontre consacrée à l’investissement au Togo, au sortir d’une audience que lui a accordée le numéro un togolais en fin de semaine dernière dans l’Hexagone.
Aux dires de Mme Lauvergeon, dirigeante d’entreprises de profession et actuelle Présidente de la « Commission de l’innovation » auprès de l’exécutif français, le rendez-vous auquel elle est personnellement conviée en février prochain regroupera d’importants investisseurs occidentaux dont des Français.
La visite officielle de M. Gnassingbé en France la semaine dernière -dans le cadre des 50 ans de la coopération Lomé-Paris- a pris des relents économiques en Bretagne où il a visité une bonne partie de « l’empire financier » du milliardaire Vincent Bolloré, avec ce dernier en personne comme guide.

TOGO::Nicodème Habia persiste dans ses dérives


Nicodème Habia, ex-membre de l’Ufc de l’Avé
Le roi a perdu sa couronne mais sa démarche n’a pas changé. Allusion faite à Nicodème Habia, qui se laisse aller dans des balivernes depuis son exclusion avec ses compères de l’Union des forces de changement (Ufc), le parti de Gilchrist Olympio.
A-t-il encore une carte à jouer aujourd’hui dans le landerneau politique togolais quand on sait qu’il a tout perdu ? Voilà la grosse interrogation à laquelle beaucoup répondront par le négatif. Mais hélas, M Habia persiste dans ses dérives.
« Pourquoi encore des morts en 2015. Seul Faure Gnassingbé a la réponse. Il doit partir et c’est maintenant », déclarait le mercredi 13 novembre sur sa page facebook, l’ex-membre de l’Ufc et candidat malheureux au scrutin législatif du 25 juillet dernier.
L’homme avait récemment affirmé sur le même réseau social, que « sans l’alternance, pas de stabilité politique, pas de sécurité et pas de développement  ».
On aurait souhaité, souligne un observateur de la scène politique togolaise, voir Nicodème Habia, très actif sur les réseaux sociaux quand il était au Parlement et pendant la campagne électorale des dernières législatives. Mais, rien qu’un silence assourdissant.
Tout porte même à croire qu’il savait qu’il serait battu dans son fief, la préfecture de l’Avé. Quelle triste fin !
PA LUNION

TOGO:: Un faux policier qui s’attaquait aux ressortissants Français dans les mailles des forces de l'ordre.

Dans un communiqué rendu public ce jour, l’ambassade de France au Togo indique qu’il y a quelques jours, les forces de l’ordre togolaises ont interpellé, en flagrant délit, un faux policier auteur de plusieurs vols et tentatives de vol commis, notamment, au préjudice de ressortissants français. L’individu, qui circulait à moto, repérait ses victimes à la sortie d’une discothèque, puis les interpellait un peu plus loin en prétextant la commission d’une infraction. Il en profitait alors pour leur dérober argent et téléphone. Tous ces vols ont été commis de nuit et en fin de semaine. Certains l’ont été sous la menace d’une arme qui s’est avérée être factice. L’individu était le plus souvent vêtu d’un treillis de couleur kaki. L’ambassade de France a invité toutes les personnes qui ont été victimes de cet individu à contacter son service de sécurité intérieure. FOCUS INFOS

TOGO::Rapport d’enquête du CST : Zeus Ajavon éclaire sur sa démarche et les dénonciations de ses collègues


 Invité ce mercredi matin chez nos confrères de Victoire fm, le Coordinateur du CST (Collectif Sauvons le Togo), Me Zeus Ajavon, est revenu en long et en large sur le Rapport du CST, la démarche et les réactions de certains membres qui ne reconnaissent pas avoir été signataire de ce document ou de n’avoir pas été réellement impliqués dans la démarche. Egalement, il a intervenu sur les réactions du Procureur de la République vis-à-vis de ce rapport.

Parlant des dénonciations venant de certains responsables du CST, Zeus Ajavon, dit n’avoir jamais été appelé par le professeur Aimé Gogué, pour une quelconque manifestation de sa désapprobation de la démarche. « Il ne m’a jamais, jamais appelé pour me dire ça », a-t-il répété à plus d’une repise. Pour ce qui est d’Agbéyomé Kodjo de OBUTS, Zeus Ajavon, croit savoir que tout le monde au sein du CST a connaissance des enquêtes. « Qu’il me dise qu’il n’est pas au courant des investigations, c’est faux. Maintenant qu’il me dise qu’il ne savait pas que ce rapport était prêt et allait être publié, oui, ça je peux lui concéder », a déclaré notre professeur de Droit. La question est de savoir si parce qu’on est au courant d’une enquête que lorsqu’elle est prête, qu’on mette directement les noms des gens sans les avoir fait part du contenu final ou des résultats, et sans avoir obtenu leur accord.
A cette interrogation, notre professeur qui s’est refusé à donner le nom de quelque auteur ayant fait les enquêtes, ni de structure et la date ou la durée des enquêtes du CST, croit savoir que tout devait aller normalement, parce que tous au CST se sont dits dans plusieurs réunions qu’ils doivent chercher les auteurs des incendies eux-mêmes, vu que l’enquête judiciaire et de la gendarmerie prenait un seul sens. « Nous n’avons pas eu une commission d’enquête internationale, nous avons pris nos responsabilités », a-t-il informé pour justifier la démarche.
Mais est-ce qu’on peut se dire que cette démarche risque de se heurter à celle officiellement en cours et conduite par le Procureur de la République, Essolisam Poyodi ?
En tout cas, Zeus Ajavon, a indiqué qu’« il revient maintenant aux autorités judiciaires de faire les investigations ». Il s’étonne tout de même que « le Procureur dise que notre rapport ne l’engage pas », puisque d’après lui, « un procureur de la République, à chaque fois qu’il a connaissance, même par des rumeurs, qu’il y a un crime, un délit, qui est commis, se doit immédiatement d’ouvrir une information. Et même s’il ne connait pas les auteurs, il se doit d’ouvrir une information contre X ». Ce qui semble ne pas être le cas, à en croire Me Zeus Ajavon, qui a dit avoir, après publication, envoyé le rapport à ce dernier avec une lettre indiquant que « cette transmission vaut dénonciation de criminels ». On attend de voir ce qu’il en sera puisque déjà, les personnes inculpées ont été convié, il y a quelques jours, à se soumettre à une consultation psychologique et psychiatrique sous la conduite du Professeur Dassa. Consultation après laquelle, ces dernières pourraient être envoyées en Cour d’Assise.
M.G, Lomé<br />
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Telegramme228 

TOGO::Après Agbéyome Kodjo, le professeur Aime Gogue et Monsieur Etrsi Clumson-Eklu démentent avoir signé le rapport du CST sur les incendies.

Le rapport du CST (Collectif Sauvons le Togo) sur les incendies criminels ayant ravagé les marchés de Lomé et de Kara, publié le 10 novembre dernier et désignant huit (8) hautes personnalités civiles et militaires comme les auteurs et commanditaires de ces actes, a décidément du plomb dans l’aile. Après Agbéyomé KODJO, le président d’OBUTS ( Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire) qui a formellement démenti avoir été associé à l’élaboration et à la publication du document alors qu’il était présenté comme un de ses signataires, c’est au tour du Pr Aimé GOGUE, Président d’ADDI ( Alliance Démocratique pour un Développement Intégral) ainsi que de monsieur Etsri CLUMSON-EKLU, président de l’Association Togolaise des Droits de l’Homme de déclarer être étrangers aux allégations publiées. Ils l’ont fait dans une correspondance adressée au coordonnateur du CST, Me Zeus AJAVON dont nous publions ici copie.

Dans sa correspondance, le Pr Aimé GOGUE révèle n’avoir pas été consulté avant l’élaboration, sur le contenu pour la validation et avant la publication du rapport. Il affirme avoir voulu savoir l’objet de la conférence de presse du 10 novembre dernier mais que Me Zeus AJAVON lui aurait répondu qu’il était préférable de ne pas en parler au téléphone. Il aurait indiqué, sans que cela ne se fasse, que quelqu’un viendrait lui en parler. De fait, le président d’ADDI donne raison à Agbéyomé KODJO : « je crois que fondamentalement AGBE a raison » écrit-il. Il note que la même démarche, c’est-à-dire l’absence de concertation avait prévalu lors de l’appel à la désobéissance civile « décrété » au nom du CST par son coordonnateur sans en avoir préalablement discuté avec toutes les composantes de l’organisation. Monsieur GOGUE appelle à faire davantage attentio lorsqu’il s’agit de prendre une position engageant l’ensemble des organisations membres du CST. « Pour la cohésion du groupe, il est capital que dorénavant, aucune décision de haute importance qui engage tous les premiers responsables ne se fasse sans une entente préalable obtenue après discussion. »
Le courrier du président de l’ATDH est davantage ferme et beaucoup plus sévère. Et pour cause ! C’est en parcourant les lignes d’un journal en début de semaine dernière qu’il a découvert l’existence du rapport du CST, alors qu’il était présumé être un des signataires. Monsieur CLUMSON-EKLU notifie à Me AJAVON sa « désapprobation pour avoir associé (son) nom et celui de l’organisation que (il) dirige à ce rapport d’enquête estampillé CST dont (il) est totalement étranger. »
Il rappelle qu’à aucun moment, il ne fut informé de la mise en place d’un comité préparatoire d’enquête du CST sur les incendies. Il dénonce donc la manière cavalière dont le mouvement est conduit. Il n’entend donc pas s’associer à la signature dudit rapport, car soutient-il, il y a « déficit de cohésion et de solidarité. »
A QUI LE TOUR :
En démentant avoir signé le rapport, les trois responsables portent un coup dur à ce document qui aujourd’hui, n’a plus aucun crédit ; d’autant qu’il ne présente pas d’éléments probants. Et l’hémorragie ne semble pas être tarie puisqu’on annonce d’autres démentis. D’après nos informations, seuls deux individus auraient été à l’origine de ces allégations non fondées sur de réelles investigations mais sur une compilation de rumeurs. « Je vous assure que Jean-Pierre (Fabre, ndlr) non plus n’a pas été associé ; mais il ne dira rien » nous confie par exemple un proche du leader de l’ANC ( Alliance Nationale pour le Changement). De fait, si certains qui ont été mis devant le fait accompli ont choisi d’assumer et même d’en tirer un profit politique, d’autres ne souhaitent pas être coauteurs d’un document pouvant présenter des conséquences juridico-politiques gravissimes parce que portant des accusations infâmantes.



Lire les correspondances de messieurs GOGUE et CLUMSON-EKLU.

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ADDI croyait être la seule organisation du CST à ne pas avoir été consultée avant l’élaboration, sur le contenu pour la validation et avant la publication du rapport. J’avais voulu savoir l’objet de la conférence de presse du lundi mais tu avais répondu que nous ne pourrons pas en discuter au téléphone mais que quelqu’un viendrait m’en parler. Malheureusement cela n’a pas pu être fait je n’avais pas pu assister ou envoyer un délégué à cette manifestation.
En faisant abstraction de certains développements de son message et du fait qu'il a pris l'initiative de le copier aux chancelleries et de le mettre sur le site, je crois que fondamentalement AGBE a raison : les représentants de l’ADDI à la réunion du CST du 16 novembre dernier vous ont certainement dit la position de notre parti sur cette façon de faire. Nous avions eu le même problème dans le cas de l’appel à la désobéissance civile que le CST avait « décrété » sans concertation préalable. Nous devons faire plus attention lorsqu’il s’agit de prendre une position engageant l’ensemble des organisations membres du CST même si a priori, celles-ci peuvent être partie prenante de telles décisions.
Pour la cohésion du groupe, il est capital que dorénavant, aucune décision de haute importance qui engage tous les premiers responsables ne se fasse sans une entente préalable obtenue après discussion.

Dans tous les cas, du courage a nous tous

Aimé

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Source : | Focus Info

Tuesday, November 19, 2013

TOGO: : "Bâtir le Togo" est au Togo

un Mouvement Associatif créé en France par des Togolais en 1997, a été officiellement lancée ce mardi à Lomé lors d’une conférence de presse.
Au lendemain de sa création, ce Mouvement a réussi à s’implanter sur le plan international. C’est ainsi que ces branches autonomes ont été installées en Allemagne, en Belgique, au Canada et aux Etats-Unis.
"Malheureusement, durant toute cette période et malgré les efforts déployés sous diverses formes, le Mouvement n’arrivera jamais à s’implanter au Togo, puisque le général Gnassingbé Eyadéma et son pouvoir le considéraient comme un mouvement subversif", a expliqué Me Jean Dégli, président international et président du bureau provisoire /section local de "Bâtir le Togo".
Ce dernier avait à ses côtés, d’autres membres du bureau de ce Mouvement au Togo.
Selon lui, "Bâtir le Togo" est "l’aboutissement des œuvres de jeunes togolais, fer de lance des mouvements des années 90, qui ont demandé l’instauration de la démocratie et de l’Etat de droit au Togo (…)".
Les objectifs de ce Mouvement sont multiples et Me Dégli, les a énumérés pêle-mêle : la lutte pour la promotion et la protection des droits de l’Homme et de la dignité humaine par tous les moyens (moral matériel, intellectuel, social et psychologique et dans tous les domaines), la lutte pour la promotion et la protection des droits de la femme et de l’enfant et lutte pour la naissance de la promotion de la paix, de la concorde et de l’unité nationale.
"Bâtir le Togo" entend également se battre pour l’instauration, la consolidation, la promotion, la vulgarisation et la protection des principes de l’Etat de droit et de la démocratie au Togo.
"+Bâtir le Togo+ travaillera avec n’importe quelle organisation qu’il voudrait. Nous travaillerons avec le CST, la Coalition +Arc-en-ciel+, UNIR etc... Si tous ces regroupements ou partis politiques veulent lutter et travailler pour le bien-être de ce pays", a précisé Me Dégli. "Nous ne sommes pas apolitiques. Nous sommes un Mouvement qui revendique le politique et nous travaillerons pour changer les politiques", a-t-il poursuivi. A en croire le président de "+Bâtir le Togo+, on ne peut pas bâtir un pays en se démarquant totalement de la politique : "On ne peut pas vouloir changer un pays en cherchant à se démarquer du politique. C’est impossible. Mais cela ne signifie pas qu’on est en train de concourir à l’exercice du pouvoir".
Mais pour qui roule Me Dégli ?, a demandé un journaliste. "J’ai toujours roulé pour mon pays et je roule toujours pour mon pays. Quand je pense à la chose publique, je ne roule et je ne roulerai pour personne", a-t-il affirmé. FIN

TOGO:: Hommage pour Bella Bellow

Un hommage sera rendu du 10 au 15 Décembre à Lomé à la diva de la chanson togolaise Bella Bellow, tuée dans un accident de la route le 13 décembre 1973, ont annoncé ce mardi les organisateurs lors d’une conférence de presse.
Les manifestations démarreront le 10 décembre par une messe en mémoire de la disparue. Plusieurs activités sont prévues dont une exposition de photos et d’habits personnels de Bella Bellow dans le hall de l’Hôtel Sarakawa. Il est également prévu une vente des objets à l’effigie de la diva sur le site de la 11e foire internationale de Lomé.
Cet hommage sera marqué par un podium qui regroupera des artistes nationaux de la chanson et un grand concert sur le stade de Kégué où sont attendus des artistes internationaux tels que Meiway, Manu Dibango, Aïcha Koné etc.
Selon le représentant du ministre de la culture, Bella Bellow reste une icône vivante à l’instar des stars du football.
"Si Bella Bellow avait vécu plus longtemps, elle aurait contribué énormément au fondement de notre culture. Nous restons convaincus pour notre part que la politique de réconciliation et d’action sociale (...) réussira encore mieux en puisant dans les idées de la grande artiste", a-t-il souligné.
Cet hommage sera l’occasion pour le comité d’organisation de lancer la Fondation Bella Bellow.
Rappelons que Bella Bellow - de son vrai nom Georgette Nafiatou Adjoavi - est née le 1er février 1945 à Tsévié (environ 35 km au nord de Lomé). Plusieurs de ses chansons dont Blewu", "Nye Dzi" et "Denyigban" sont toujours gravées dans la mémoire des togolais. FIN

Football : les 18 Togolais sélectionnés pour le tournoi de l'UFOA au Ghana

La Fédération togolaise de football (FTF) a publié mardi, la liste des 18 joueurs togolais sélectionnés pour le tournoi de l'Union des fédération ouest- africain (UFOA) qui aura lieu au Ghana du 21 au 28 novembre.
Détenteur du titre acquis en 2011 au Nigeria, le Togo va évoluer dans le groupe B aux côtés du Niger, Sénégal et du Gabon ( Invité). Le groupe A rassemble la Ghana (pays hôte), la Siérra- Léone, le Bénin et le Burkina Faso.
Liste des 18 joueurs sélectionnés :
Gardiens : Falabia Hezouwe (Foadan), Djehani N'Guissan (Dyto).
Défenseurs : Donou Kokou (Maranatha), Ayara Samudini (Dyto), Dadzie Kodjovi (Gomido), Nouwoklo Martin (Maranatha), Vivo Kossi (Maranatha), Camara Cheick (Anges FC).Milieux : Mani Sapol ( Libre), Aboubacar Rachidou (Anges FC), Yorou Nafiou (Etoile Filante), Ali Baba (AS Douanes), Nouhom Moutawakilou(Etoile Filante), Gazozo-Kpadé Kokouvi (Agaza),
Attaquants : Nassam Allassane (Foadan), Kondo Arimiyaou (AS Douanes), Saibou Badarou(AS Douanes), Kouloun Maklibe (Dyto)

SOURCE: XINHUA

TOGO:: Le Rapport du CST n’a pas fini de livrer ses secrets : Aimé Tchaboré Gogué donne raison à Agbéyomé et dénonce la gestion de Zeus Ajavon

Embarqué sans son consentement comme co-auteur d’un rapport d’enquête sur les incendies du Grand Marché de Lomé et de Kara, publié par le CST (Collectif Sauvons le Togo) au cours de sa conférence de presse du 11 novembre dernier, le patron du parti au symbole du football, Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo, a exprimé son étonnement à un de nos confrères sous le couvert d’une confidence. Nous avons par devoir rapporter cette information qui nous a valu des anathèmes et des condamnations des amateurs de sensations. Nous fûmes traités de magiciens et torpilleur du grand Collectif Sauvons le Togo qui s’est donné comme noble ambition de sauver le Togo et de l’inscrire définitivement dans les nations modernes démocratiques, où la gouvernance vertueuse viendrait mettre un terme définitif à la misère et à l’injustice qui ont érigé droit de cité au Togo. Nous étions loin d’imaginer que nous ouvrons là un véritable feuilleton à rebondissement.


Face aux condamnations qui fusaient de partout sur les réseaux sociaux qui traitaient le Président National de OBUTS, Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo, de coupable d’un acte de déloyauté vis-à-vis du CST pour des raisons obscures, celui-ci entrepris de rendre public sur la toile la mise au point qu’il adressa à Me Zeus Ajavon pour dénoncer la légèreté de la démarche et le caractère discourtois à l’égard de l’entité politique qu’il incarne au sein du CST. Il apporta ainsi confirmation du scoop dont nous sommes à l’origine dans ce qu’il convient désormais d’appeler AJAVONGATE qui embarrasse l’opinion car il est impensable que le CST puisse s’embarquer dans une aventure de ce genre avec tant de désinvolture et de misère prudentielle.

La confirmation de cette légèreté vient en début d’après-midi de ce mardi 19 novembre de la part du patron de l’ADDI (Alliance Démocratique pour le Développement Intégral), le professeur Aimé Tchaboré Gogué qui, au travers d’une correspondance (courrier électronic)qu’il aurait adressée au Coordonnateur du CST, Zeus Ajavon, fait constater que suite à la publication du courrier du natif de Tokpli à l’endroit du CST, qu’il est logé à la même enseigne que Agbéyomé Kodjo, et a fustigé cette gouvernance et affirmé que le patron de OBUTS avait raison fondamentalement de marquer ses distances par rapport à un dossier dont il est totalement étranger. Aimé Gogué n’a signé ce rapport et ignore tout de ce rapport et n’a obtenu la moindre explication avant sa publication. C’est ce qui ressort de cette correspondance citée plus haut. Outre cette sortie de l’ancien Doyen de la faculté des Sciences Economiques de Lomé, député à l’Assemblée nationale dont le parti est membre du FRAC de Jean Pierre Fabre, c’est le tour du Président de l’ATDH (Association togolaise pour les droits de l’Homme), Etsri Hihédéva Clumson-Eklu, membre du CST de confirmer n’avoir signé aucun rapport, contrairement aux allégations qui faisaient de lui co-auteur du prétendu rapport d’enquête du CST. Contacté par un membre de la rédaction de Telegramme228, il a déclaré qu’il se réserve la conduite à tenir dans les prochains jours et a d’ailleurs promis fournir quelque document au cas où il se décidait à intenter une action en justice. Il faut signaler que Me Zeus Ajavon depuis son éviction du CACIT a trouvé refuge au sein de son organisation dans laquelle il assume désormais le poste de 2ème Vice-Président. Au moment du bouclage de cet article, d’autres informations qui nous sont parvenues indiquent que l’ASSVITO (Association des Victimes de Torture au Togo) que dirige provisoirement le Kao Atcholi depuis l’incarcération du Commandant Olivier Poko Amah à la prison d’Atakpamé, n’aurait pas non plus eu connaissance de ce rapport avant sa publication.

Nous poursuivons nos enquêtes et reviendrons vers vous dès que nous aurons de nouveaux éléments de ce dossier. La question que tout le monde se pose est de savoir, est-ce un canalur, un coup politique ? Quand on sait que c’est autour de ce rapport que le FRAC a organisé son dernier meeting à la plage en exigeant la traduction en justice des barons du régime impliqués dans cette sale affaire. A suivre ! Horizon news

TOGO:: Afangbédji reconnaît sa signature et est prêt à répondre


Gil-Bénoit Afangbédji, membre du CST
Me Jil-Benoît Afangbédji signataire du rapport du Collectif Sauvons le Togo( CST) crie sur les antennes de la radio victoire fm à Lomé qu’il est prêt à répondre le moment venu à toutes les questions sur le rapport. Il assume ainsi haut et fort sa responsabilité.
Selon l’avocat, « la publication de ce rapport respecte les textes fondamentaux de la république et les juridictions. C’est un rapport de dénonciation des auteurs pyromanes. Ceux qui sont cités, sont les vrais commanditaires », soutient l’avocat tintamarre.
« Je prends mes responsabilités dans ce dossier et je suis prêt à tout moment  », dit-il.
 Quelle crédibilité le peuple togolais peut accorder d’un tel rapport, si quelques jours seulement après, certains signataires disent ne pas reconnaître leur signature ? C’est le cas de l’OBUTS par exemple je cite : « Au regard du lynchage médiatique et de l’acharnement politico-judiciaire qu’elle a subie, la formation politique OBUTS ne peut que légitimement s’interroger sur les raisons pour lesquelles elle ne fut pas associée au travail d’investigation, de compilation et de publication des résultats de l’enquête dont s’agit. Elle aurait pu faire des observations utiles pour renforcer le travail d’investigation visant à éclairer l’opinion publique nationale et internationale." peut-on lire dans une mise au point du parti de Kodjo Agbéyomé.
« Dans le contexte actuel, le Bureau Politique de OBUTS ne peut que s’étonner qu’on fasse d’elle la signataire d’un rapport dont elle ignore les tenants et les aboutissants car personne n’a sollicité ni son avis, ni son consentement avant de lui conférer subitement le statut de co-auteur de cet important rapport. » réagit Obuts.
"Il importe donc qu’une mise au point soit faite pour relever le caractère discourtois et illégal de cette démarche contraire aux principes et aux valeurs qui ont structuré jusque dans un passé récent le fonctionnement de notre Mouvement citoyen  », clairifie Agbéyomé Kodjo dans sa mise au point dont pa-lunion.com a obtenu copie.