Embarqué sans son consentement comme co-auteur d’un rapport d’enquête sur les incendies du Grand Marché de Lomé et de Kara, publié par le CST (Collectif Sauvons le Togo) au cours de sa conférence de presse du 11 novembre dernier, le patron du parti au symbole du football, Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo, a exprimé son étonnement à un de nos confrères sous le couvert d’une confidence. Nous avons par devoir rapporter cette information qui nous a valu des anathèmes et des condamnations des amateurs de sensations. Nous fûmes traités de magiciens et torpilleur du grand Collectif Sauvons le Togo qui s’est donné comme noble ambition de sauver le Togo et de l’inscrire définitivement dans les nations modernes démocratiques, où la gouvernance vertueuse viendrait mettre un terme définitif à la misère et à l’injustice qui ont érigé droit de cité au Togo. Nous étions loin d’imaginer que nous ouvrons là un véritable feuilleton à rebondissement. |
Face aux condamnations qui fusaient de partout sur les réseaux sociaux qui traitaient le Président National de OBUTS, Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo, de coupable d’un acte de déloyauté vis-à-vis du CST pour des raisons obscures, celui-ci entrepris de rendre public sur la toile la mise au point qu’il adressa à Me Zeus Ajavon pour dénoncer la légèreté de la démarche et le caractère discourtois à l’égard de l’entité politique qu’il incarne au sein du CST. Il apporta ainsi confirmation du scoop dont nous sommes à l’origine dans ce qu’il convient désormais d’appeler AJAVONGATE qui embarrasse l’opinion car il est impensable que le CST puisse s’embarquer dans une aventure de ce genre avec tant de désinvolture et de misère prudentielle.
La confirmation de cette légèreté vient en début d’après-midi de ce mardi 19 novembre de la part du patron de l’ADDI (Alliance Démocratique pour le Développement Intégral), le professeur Aimé Tchaboré Gogué qui, au travers d’une correspondance (courrier électronic)qu’il aurait adressée au Coordonnateur du CST, Zeus Ajavon, fait constater que suite à la publication du courrier du natif de Tokpli à l’endroit du CST, qu’il est logé à la même enseigne que Agbéyomé Kodjo, et a fustigé cette gouvernance et affirmé que le patron de OBUTS avait raison fondamentalement de marquer ses distances par rapport à un dossier dont il est totalement étranger. Aimé Gogué n’a signé ce rapport et ignore tout de ce rapport et n’a obtenu la moindre explication avant sa publication. C’est ce qui ressort de cette correspondance citée plus haut. Outre cette sortie de l’ancien Doyen de la faculté des Sciences Economiques de Lomé, député à l’Assemblée nationale dont le parti est membre du FRAC de Jean Pierre Fabre, c’est le tour du Président de l’ATDH (Association togolaise pour les droits de l’Homme), Etsri Hihédéva Clumson-Eklu, membre du CST de confirmer n’avoir signé aucun rapport, contrairement aux allégations qui faisaient de lui co-auteur du prétendu rapport d’enquête du CST. Contacté par un membre de la rédaction de Telegramme228, il a déclaré qu’il se réserve la conduite à tenir dans les prochains jours et a d’ailleurs promis fournir quelque document au cas où il se décidait à intenter une action en justice. Il faut signaler que Me Zeus Ajavon depuis son éviction du CACIT a trouvé refuge au sein de son organisation dans laquelle il assume désormais le poste de 2ème Vice-Président. Au moment du bouclage de cet article, d’autres informations qui nous sont parvenues indiquent que l’ASSVITO (Association des Victimes de Torture au Togo) que dirige provisoirement le Kao Atcholi depuis l’incarcération du Commandant Olivier Poko Amah à la prison d’Atakpamé, n’aurait pas non plus eu connaissance de ce rapport avant sa publication.
Nous poursuivons nos enquêtes et reviendrons vers vous dès que nous aurons de nouveaux éléments de ce dossier. La question que tout le monde se pose est de savoir, est-ce un canalur, un coup politique ? Quand on sait que c’est autour de ce rapport que le FRAC a organisé son dernier meeting à la plage en exigeant la traduction en justice des barons du régime impliqués dans cette sale affaire. A suivre !
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