Il faut assigner à notre enseignement supérieur de nouvelles finalités, plus conformes aux exigences de l'heure, telles qu’elles nous sont imposées par l'environnement globalisé où l’économie du savoir est désormais au cœur de tous les enjeux géostratégiques", a-t-il affirmé.
"Nous devons, en tout état de cause, renoncer définitivement au modèle de l'université publique de masse qui ne valorise pas assez les filières professionnalisantes", a-t-il ajouté.
Selon Faure Gnassingbé, la nouvelle université togolaise doit avoir pour vocation de former des "acteurs responsables, capables de répondre à des degrés divers à l'impératif de développement de leur pays".
Elle doit être capable, a-t-il estimé, de former des entrepreneurs, des créateurs d'emplois et des porteurs de projets pour eux-mêmes et pour leur pays.
Les travaux de ces assises sont attribués au Conseil présidentiel sur l'avenir de l'enseignement supérieur et de la recherche, un cadre de réflexion, qui examinera les problèmes de l'enseignement supérieur, les solutions envisagées et les stratégies opérationnelles de leur mise en œuvre.
Ils vont porter sur de grandes lignes d'actions regroupées en huit pôles thématiques notamment la finalité et le but de l' enseignement supérieur, la gouvernance universitaire, l'offre de formation et les TIC, les ressources humaines, infrastructures et équipements, le financement, bourse et œuvre universitaire, la coopération et partenariat, l'enseignement supérieur privé, la recherche et l'innovation.
La concertation nationale va s'achever avec un document d’orientation sur l'enseignement supérieur et la recherche au Togo.
Le Togo dispose de deux universités publiques à savoir l’Université de Lomé et l'Université de Kara (440 km nord) qui comptent, au total, près de 60.000 étudiants, à côté d'une dizaine d'institutions universitaires privées.
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