Après plus de 56 ans d’indépendance, certains
quartiers de la capitale togolaise présentent encore des images des
années avant Jésus-Christ. Et l’on se demande si les dirigeants ont
vraiment à cœur le bien-être de leurs concitoyens.
Les Togolais auront tout vu avec ce régime en place. La semaine dernière, notre équipe de reportage s’est transportée à Koumakokopé, localité située juste derrière le siège de la Fédération Togolaise de Football et à 300 mètres en face du Palais de la Présidence de la République. Là, les populations vivent dans des conditions on ne peut plus misérables. Des cases en banco, couvertes en pailles, l’électricité inexistante, les habitants sont contraints de parcourir au minimum deux kilomètres avant de trouver de l’eau. On se croirait à un village des années avant Jésus-Christ. Et pourtant nous sommes au cœur de la ville de Lomé. Le puits qui servait de source d’eau pour toute la localité a été simplement cassé et fermé par des forces de l’ordre du régime qui veulent leur ôter leurs terres de force.
Les enfants, torses nues, manquent de quoi s’habiller. Les parents en difficultés financières, sont incapables de scolariser ces enfants. La famine bat son plein puisqu’à chaque temps que les populations veulent faire leurs activités agricoles, le gouvernement s’interpose par des Caterpillars pour tout détruire. En pleine capitale, cette zone est semblable à la forêt d’Amazonie puisque les habitants reçoivent souvent la visite des reptiles. L’Etat, étant absent et incapable d’aménager le milieu, refuse à la population de le faire elle-même. Ne sont-ils pas des Togolais ? Certains, désireux de construire leurs maisons en ciment ce sont vus ramasser leur matériel de travail par des hommes armés. On se demande ce que gagne le gouvernement en plongeant ces citoyens dans la misère. Selon certains habitants des lieux, l’ancien ministre Adodo leur avait promis que leur situation changerait s’ils intégraient tous le parti de Faure Gnassingbé. Mais aucun signe d’un lendemain meilleur ne se fait sentir jusqu’à ce jour. La capitale doit impérativement présenter une bonne image plus que ce qu’on observe actuellement.
Faudra-t-il toute une éternité à ce régime en place pour développer du moins la capitale?
Il est tout à fait clair que les Togolais ne doivent plus attendre grand-chose de ce régime vieux de cinquante ans. Les tenants de ce pouvoir démontrent de par leurs actions qu’ils sont incapables de bien gérer ce pays. Ce n’est pas après un demi-siècle de pouvoir, qu’on commencera par réfléchir aux besoins essentiels et élémentaires que sont l’eau potable, l’électricité, la santé et l’éducation. Sachant bien que ce ne sont pas les moyens qui manquent. A voir le train de vie de la minorité pilleuse du pays, on ne devrait pas attendre toute une éternité avant de voir ce pays se développer.
C’est déplorable de voir un quartier en plein cœur de la capitale présenter l’image d’un zoo. Un quartier qui est dans le collimateur de certaines autorités qui veulent coûte que coûte devenir par la force les maitres du lieu, malgré la décision de la justice de rendre les terres aux autochtones. Dommage.
Source : Eyram Akakpo, Corps Diplomatic Togo
Les Togolais auront tout vu avec ce régime en place. La semaine dernière, notre équipe de reportage s’est transportée à Koumakokopé, localité située juste derrière le siège de la Fédération Togolaise de Football et à 300 mètres en face du Palais de la Présidence de la République. Là, les populations vivent dans des conditions on ne peut plus misérables. Des cases en banco, couvertes en pailles, l’électricité inexistante, les habitants sont contraints de parcourir au minimum deux kilomètres avant de trouver de l’eau. On se croirait à un village des années avant Jésus-Christ. Et pourtant nous sommes au cœur de la ville de Lomé. Le puits qui servait de source d’eau pour toute la localité a été simplement cassé et fermé par des forces de l’ordre du régime qui veulent leur ôter leurs terres de force.
Les enfants, torses nues, manquent de quoi s’habiller. Les parents en difficultés financières, sont incapables de scolariser ces enfants. La famine bat son plein puisqu’à chaque temps que les populations veulent faire leurs activités agricoles, le gouvernement s’interpose par des Caterpillars pour tout détruire. En pleine capitale, cette zone est semblable à la forêt d’Amazonie puisque les habitants reçoivent souvent la visite des reptiles. L’Etat, étant absent et incapable d’aménager le milieu, refuse à la population de le faire elle-même. Ne sont-ils pas des Togolais ? Certains, désireux de construire leurs maisons en ciment ce sont vus ramasser leur matériel de travail par des hommes armés. On se demande ce que gagne le gouvernement en plongeant ces citoyens dans la misère. Selon certains habitants des lieux, l’ancien ministre Adodo leur avait promis que leur situation changerait s’ils intégraient tous le parti de Faure Gnassingbé. Mais aucun signe d’un lendemain meilleur ne se fait sentir jusqu’à ce jour. La capitale doit impérativement présenter une bonne image plus que ce qu’on observe actuellement.
Faudra-t-il toute une éternité à ce régime en place pour développer du moins la capitale?
Il est tout à fait clair que les Togolais ne doivent plus attendre grand-chose de ce régime vieux de cinquante ans. Les tenants de ce pouvoir démontrent de par leurs actions qu’ils sont incapables de bien gérer ce pays. Ce n’est pas après un demi-siècle de pouvoir, qu’on commencera par réfléchir aux besoins essentiels et élémentaires que sont l’eau potable, l’électricité, la santé et l’éducation. Sachant bien que ce ne sont pas les moyens qui manquent. A voir le train de vie de la minorité pilleuse du pays, on ne devrait pas attendre toute une éternité avant de voir ce pays se développer.
C’est déplorable de voir un quartier en plein cœur de la capitale présenter l’image d’un zoo. Un quartier qui est dans le collimateur de certaines autorités qui veulent coûte que coûte devenir par la force les maitres du lieu, malgré la décision de la justice de rendre les terres aux autochtones. Dommage.
Source : Eyram Akakpo, Corps Diplomatic Togo
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