Occupées par les études, les élèves ne devraient pas être des grands fêtards mais à voir surtout les jeunes filles des collèges et
lycées s’engager en période de fête, on se demande si ces dernières ont
un secret en la matière.
La jeune fille a été remarquable à la plage ce 1er janvier avec sa jolie
robe assortie de chaussures et un sac à main. C’est Déborah Amenouvo,
élève en classe de 4ème au Collège Protestant. Elle assure qu’en ce qui
concerne ses dépenses en cette période de fête, ce sont ses parents qui
les ont pris en charge. Beaucoup d’autres comme elles rencontrées ce 1er
janvier 2017 à la plage ont assuré être « financées » par leurs
parents.
Par contre, d’autres filles se sont débrouillées elles-mêmes pour
s’accoutrer à l’instar de Charlotte en classe de seconde, âgée de 16
ans. « La fête de cette année n’est pas bonne, cette année mes parents
n’ont pas pu m’acheter ceux dont j’ai besoin, je me suis débrouiller
moi-même », a-t-elle affirmé avant de s’éclater de rire à la question de
savoir comment elle s’est débrouillée elle-même.
Sa collègue Edwige Kamassa n’a pas entouré de mystère la question.
« Moi-même je vends des biscuits à l’école donc j’ai cotisé une somme de
20000 F cfa, ce qui m’a permis d’acheter mes vêtements », a-t-elle
déclaré.
En effet, les moyens de trouver les sous pour la fête chez ces jeunes
scolaires divergent d’une personne à une autre mais le déroulé de la
fête semble invariable. Réjouissance en famille, boite, plage,
réveillon à l’église étaient l’essentiel du programme. « La fête a été
belle. Le 31 on avait fait un bridge à l’église et le 1er nous avons été
dans une boite de la capitale », a indiqué Déborah Amenouvo. C’est
presque le même son chez Edwige Kamassa. « J’ai été à la plage après je
me suis promenée et j’ai rendu visite à mes amis puis nous sommes allés
en boite », a-t-elle déclaré.
Les fêtes se succèdent mais ne se ressemblent pas et chaque génération à sa formule en la matière.
Rachel D.
T228
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