Les « zopposants », c’est ce qui manque le moins « à Togo
ici ». Tout autant que les « Zem » qui sont abondants dans la capitale,
plus nombreux même que les gens, les gos qui sont versées « waaaa »
comme abloni (friperie) les dimanches à Abattoir…les « zopposants » sont
abondants et bon marché comme la viande de l’animal qu’on mange à cette
fête-là où on chante « mawoui alooo mazara agnangba… ?» (que je le tue
ou que je le terrasse ?). Et lorsque l’un d’eux manque à l’appel, on n’a
pas à s’alarmer. Mais nous, on ne partage pas cette assertion. On dit
souvent que c’est « voir frère » qui est « faire frère ». Kofi Yamgnane
Mais nous, on pense que c’est « penser frère » qui est « aimer frère
». Bon, allons à l’essentiel. Tout ce tralala juste pour parler de Koffi
« Gnama Gnama ».
Tchié, cela fait trois mandats qu’on ne l’a plus vu. Revenu au «
Gnassingbéland » avec l’ambition de monter au Palais de la Marina et
montrer comment on gère un pays, le gars est reparti sur la pointe des
pieds. A cause de ce méchant régime qui nous régente depuis le
Paléolithique. Ecarté de la course à la présidentielle du 4 mars 2010,
c’est malgré lui qu’il s’est allié à « Jean-Pi » qu’il a soutenu
jusqu’au bout. Mais le gars ne va pas faire long feu à ses côtés. Il
pensait que l’opposition se fait au 228 aussi de façon civilisée comme
chez nos ancêtres les Gaulois ; mais il va vite déchanter.
Au lendemain du volage des résultats (hold-up) par et au profit du
bébé Gnass, « Jean-Pi » a organisé des manifestations de protestation
pour réclamer sa victoire volée, et Koffi « Gnama Gnama » était à l’une
d’elles. Mais le malheur a fait que c’était un jour de gazage général.
Saoulé par la fumée du gaz lacrymogène, les yeux inondés de larmes, et
essoufflé, l’homme aurait lâché : « Eh Fabre, c’est ce que vous vivez ?
». Et lorsqu’il a rallié la maison, il a pris ses clic-clac et est
rentré chez ses enfants à « Yovodé ». Et depuis, il n’est plus revenu.
C’est depuis le pays du plus Hollandais des François qu’il envoie ses
dards verbaux à qui de droit.
Ses détracteurs se gaussent de lui que c’est le seul « zopposant » au
monde qui fait « zopposition » par correspondance ou téléconférence. On
ignore si les « Gnassingbélandais » se rappellent même encore le nom de
l’association avec laquelle il avait voulu « manger prégodent » avant
qu’on ne découvre qu’il était né deux fois et qu’on ne lui donne carton
rouge. Est-ce que quelqu’un a ses coordonnées ? Il faut lui dire que
l’on a gardé le fauteuil « prégodentiel » au chaud pour lui tout seul.
Mais avant, ses admirateurs veulent avoir de ses nouvelles. Dites-le
lui, s’il vous plait.
Source : Liberté
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