Le professeur Philippe de Moerloose des
Hôpitaux universitaires de Genève est à la tête d’une délégation reçue
mercredi à la primature par le premier ministre, Arthème Séléagodji
Ahoomey-Zunu.
Au menu des discussions, l’hémophilie, une maladie du sang qui fait que
les patients affectés ont tendance à saigner, parfois de manière très
importante et pour certains en bas âge.
Pour le chef de cette délégation, il est important que cette maladie
soit prise en compte afin que les progrès qui en découlent soient mieux
maîtrisés pour éviter les confusions.
« Ce que nous avons eu discuter avec le premier ministre, c’est que les
progrès dans cette maladie ne touchent pas que l’hémophilie mais
d’autres maladies et en particulier des choses très connues qui existent
ici comme les hémorragies de la délivrance, comme les problèmes
cardio-vasculaires qui touchent à la coagulation, comme les
complications en chirurgie. Tout cela fait que ça déborde le cadre de
nos préoccupations premières, en l’occurrence l’hémophilie et au jour
d’aujourd’hui, c’est Ebola qui nous préoccupe », a déclaré au sortir de
l’audience, le professeur Moerloose.
Aussi, a-t-il insisté, il convient de prendre des dispositions pour que
les « hémophiles » au Togo retrouvent la même espérance de vie que dans
les pays du nord où les patients atteints de cette maladie ont une
espérance de vie presque normale.
Telli K.
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