Mathieu Cichoki, animateur du site peuples-observateurs condamné en France.
L’information
est passée presque inaperçue, y compris sur les réseaux sociaux où il
« sévit. » le franco-polonais, Mathieu Cichoki qui s’est fait une
spécialité de s’intéresser à la vie sociopolitique togolaise à travers
son site www.peuples-observateurs.org, où rumeurs, calomnies se le
disputent aux insultes et autres fausses informations, a été condamné le
27 mars dernier par le tribunal de grande instance de Caen (france). Le
juge des référés a ordonné le retrait d’une de ses publications sur
monsieur Kada Kadaring, l’une des nombreuses victimes de ses calomnies,
ainsi que le paiement de la somme cinq cent euros (500€) sur la base de
l’article 700 du code de procédure civile français.

La
magistrate Marie-Christine Leprince-Nicolay a également invoqué la loi
sur la confiance numérique du 24 juin 2004 et notamment son article
6-i-8° qui prévoit la possibilité de demander aux juges des référés ou
des requêtes toute mesure destinée à prévenir ou à faire cesser tout
dommage causé par du contenu en ligne.
outre
l’injonction du tribunal à retirer l’article incriminé sur la page
facebook de monsieur Cichoki sous astreinte de 500 € ( environ 325.000
fcfa) par jour de résistance ainsi que sur le site, ce dernier a été
condamné à payer au requérant la même somme sur la base de l’article 700
du code de procédure civile. Cette disposition du droit français permet
au juge d'allouer une somme, versée par le perdant, à la partie qui
gagne un procès. en effet, dans nombre de litiges civils, il y a une
partie (ou plusieurs parties) qui gagne(nt) le procès, et une partie (ou
plusieurs parties) qui le perd(ent) .la partie perdante doit payer les dépens de l'instance,
dont la liste est fixée par le code .or il y a des sommes qui n’y
figurent pas. C’est le cas notamment des frais d'avocats, des constats
d'huissier de justice, des frais d'expertise non judiciaire ou encore
des frais de déplacement, d'hébergement, pour se rendre sur les lieux
d'une expertise un sans domicile fixe (sdf).
Cette
condamnation devrait ouvrir la porte à d’autres procédures sur la même
base et vient conforter tous ceux qui ont toujours considéré ce site
comme un haut lieu de diffamation, d’informations fausses et de
calomnies publiées à profusion, lui enlevant tout crédit et tout
sérieux. Animé officiellement par le franco-polonais Mathieu Cichoki,
c’est en réalité quelques individus, journalistes connus ou proches du
milieu de la presse togolaise, tous publiant sous le pseudo Mathieu
Cichoki avec un code d’accès au site, qui alimentent
peuples-observateurs.org qui est rapidement devenu un instrument de
dénigrement et de règlements de comptes, « où certains publient des
sujets qu’ils ne peuvent publier dans leurs journaux ou sont incapables
d’assumer officiellement » pour reprendre les propos de quelqu’un
gravitant autour de la galaxie Cichoki.
L’intéressé
lui-même, un marginal qui sert simplement de prête-nom et qui s’est
révélé pour la première fois à l’opinion togolaise en 2010 en entamant
une grève de la faim devant la mairie de Caen pour protester contre la
réélection de Faure Gnassingbé avant d’en être expulsé, est un sans
domicile fixe (sdf). Ainsi l’huissier n’a pas pu lui remettre l’acte
introductif d’instance, y compris à son dernier domicile connu, et l’a
transformé en procès-verbal de recherches infructueuses. Depuis
plusieurs jours, le fameux site est par ailleurs inaccessible.
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