Fermé depuis le 11 juillet dernier suite à
l’expulsion d’ACCOR AFRIQUES par l’Etat togolais qui reprochait à ce
groupe français le non respect des clauses de son bail, l’hôtel est
réouvert depuis ce lundi.
Bien que l’hôtel ait été fermé, les salaires du mois de juillet ont été
payés en entier. Le personnel est conservé sauf qu’une administration
est mise sur pied par les autorités togolaises pour la gestion du
complexe avant qu’un nouvel exploitant ne vient prendre la place d’Accor
Afrique S.A, l’ex gérant de cet hôtel expulsé des lieux sous
astreinte de 500.000.000FCFA par jour de résistance.
Pour rappel c’est dans un rapport présenté au Tribunal de première
instance de Lomé que l’Etat a fait écho du non respect des accords
qu’ils se sont convenus.
« Les différents ouvrages composant le complexe, se trouvent
aujourd’hui à la limite de leurs possibilités techniques. Si les
structures béton sont toujours en bon état, les matériaux et revêtements
de protection ne remplissent plus leur fonction première et secondaire
(protection des ouvrages notamment étanchéité et aspect visuel et
esthétique).
Depuis la date de construction de l’hôtel, aucun ravalement de fonds n’a
été effectué, sinon un peu de peinture, des raccords d’étanchéité, des
bouchages de trous ou de fissures. Ces différents travaux d’entretien
n’ont pas été réalisés dans les règles de l’art, et va exiger une
reprise complète avec des incidences financières non négligeables
(décapage des différentes couches successives de peinture, reprise des
relevés d’étanchéité, traitement des murs contre les différents
désordres chimiques et biologiques).
L’état des immeubles ne supportera plus très longtemps les conditions climatiques », disait le rapport de Patrick Sourdeau.
L’affaire est actuellement pendante à la justice puisque le groupe Accor
l’a portée devant la chambre de commerce internationale afin d’obtenir
réparations des préjudices de son expulsion.
togo breaking news
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