Monday, February 29, 2016

Littérature: Mouniath Adegbola propose 12 préceptes pour vivre « Heureux malgré tout »

Malgré tous les problèmes existentiels, l’homme peut toujours vivre heureux. Cette conception de la vie est celle de Mouniath Adegbola (photo). Béninoise résidant au Togo, cette ancienne enseignante d’allemand au lycée a tenu ce samedi en haleine un grand public à l’Agora Senghor de Lomé lors du lancement de son premier ouvrage intitulé « Heureux malgré tout », a constaté l’Agence de presse Afreepress.

Composé de douze (12) chapitres, cet ouvrage d’une centaine de pages édité aux éditions « Jeunesse épanouie », propose au lecteur douze (12) préceptes à connaître pour développer et garder la joie de vivre. Pour l’auteur, il s’agit tout simplement d’un « mot de passe composé de 12 chiffres qui peut aider à accéder au bonheur ».

Ecrit en français facile, selon le critique littéraire Rigobert Houngbona, « Heureux malgré tout » est un « sésame » contenant les principales règles de la vie, une  « mine d’or » tournant autour de la vie, l’argent, la foi, bref, tous les domaines de la vie. Il montre comment transformer les situations difficiles en bonheur, comment surmonter  les difficultés qui donnent substance à la vie.

« Si un prisonnier a à purger une peine de deux ans, malgré toutes les difficultés que cela puisse comporter, il transformera son séjour en une situation heureuse, il vivra heureux malgré tout », a indiqué l’auteur.

Cet avis est partagé par plusieurs personnes. Selon Me Françoise Abougnima Kadzaka, notaire et marraine de l’auteur, les lignes de cette publication amène le lecteur à se redécouvrir. « Elles ont pour objectif de nous amener à un changement radical », a-t-elle relevé tout en ajoutant que si Jean-Paul Sartre disait que : « chaque homme doit inventer son chemin », comment y parvenir se trouve dans le livre de Mme Adegbola.

Selon l’ancien Premier ministre, Joseph Kokou Koffigoh, l’écrivaine ne fait qu’inciter son lecteur à surmonter ses « handicaps »  dont les plus « sévères » sont d’ordre « psychologiques ».

Telli K.

Afreepress

Togo, Électricité : La CEET recommence ses délestages sauvages de plus belle !

Les délestages sont de retour dans la capitale togolaise et dans certaines localités de l’intérieur du pays depuis quelques jours.  Ces coupures intempestives ont resurgi chez les populations les mauvais souvenirs de 2009, année au cours de laquelle le Togo avait traversé une longue période de délestage. Certaines localités ont même  été sevrées d’électricité parfois pendant plusieurs jours.
Caricature : Donisen Donald / Liberté (Togo)
Caricature : Donisen Donald / Liberté (Togo)
Habituée, à informer d’avance les populations sur les heures de coupure, la Ceet ne le fait désormais que rarement ou pas du tout. Du coup, les populations ne sont pas à l’abri des dommages collatéraux. Les élèves des quartiers comme Gbényédji se plaignent déjà de ces interruptions sans préavis du courant électrique.
Montée au créneau depuis quelques temps sur les agissements incompréhensibles de la Ceet, la Ligue des consommateurs togolais  (Lct) par la voix de son président, Emmanuel Sogadji, qui est revenu sur le sujet hier jeudi. Pour le Président de la Lct, ces raisons ne sont pas satisfaisantes et ce n’est pas de cette manière que la Ceet devait s’adresser aux consommateurs. « Ce n’est pas aujourd’hui qu’on assiste à ces coupures. Il faut une conférence pour nous donner les vrais raisons. Nous les consommateurs, nous payons nos factures à chaque fin du mois, ainsi nous devons être servis comme il faut. Parfois, l’information ne vient pas à temps ce qui nous empêche de mettre hors danger nos appareils qui sont endommagés », a-t-il laissé entendre.
Pour cause, les responsables de la Ceet ont justifié les dernières délestages par, « La réduction de la disponibilité de l’énergie électrique sur le réseau interconnecté de la Communauté électrique du Bénin (CEB) et un incident technique survenu le mardi dernier à 1 heure 08 minutes au niveau de la centrale Contour Global ». A en croire le communiqué de la Ceet, ses équipes techniques sont à pied d’œuvre avec Contour Global pour un retour à la normale dans les meilleurs délais.
En outre, il faut souligner que ces interruptions de courant électriques interviennent seulement quelques semaines après la nomination de Mawuli Kakatsi comme nouveau directeur de la compagnie. De quoi susciter déjà des réactions
Source : [26/02/2016] Le Canard Indépendant
via 27 avril

Sunday, February 28, 2016

TOGO :: L’ANCE-Togo dénonce le trafic dans le parc Fazao-Malfakassa



L’Alliance Nationale des Consommateurs et de l’Environnement (ANCE-Togo) a rencontré, hier jeudi à Lomé, les professionnelles des médias pour les informer des différentes atteintes portées au parc national Fazao-Malfakassa depuis le départ officiel de la fondation Franz Weber.
Au cours de la conférence de presse, il a été question de dresser l’état des lieux du parc national Fazao-Malfakassa depuis le départ officiel de la fondation Franz Weber, d’échanger sur l’effectivité des mesures transitoires prises par l’Etat pour gérer le parc, formuler des recommandations à l’endroit du gouvernement et des partenaires techniques et financiers en vue de la sauvegarde du parc.
La structure que dirige Fabrice Kodjo Ebeh, a effectué une mission d’enquête sur le site afin de s’assurer de la continuation des activités de conservation du parc depuis le départ de la fondation.
Il ressort du compte rendu de cette mission un grand désastre écologique dans le parc. « On a noté en effet des coupes anarchiques du bois avec des centaines de souches d’ arbres coupés et de madriers entreposés dans le parcs, l’abattage anarchique des animaux, la commercialisation explosive de la viande de brousse issue des espèces animales abattues illégalement dans le parc, dans toutes les localités riveraines du parc notamment à Bassar, Sokodé, Fazao, Yao Copé , Adjengré, Sotouboua », indique le compte rendu.
Fabrice Kodjo Ebeh, estime qu’il est inconcevable et absurde que le gouvernement laisse partir le gestionnaire de parc alors qu’il n’a trouvé mieux et qu’en l’état actuel, le ministère de l’environnement est incapable d’assurer la gestion du parc lui-même.
Face à ce désastre écologique, l’ANCE-Togo formule des recommandations urgentes à l’endroit du gouvernement.
« Nous recommandons au gouvernement de renouer le contact avec la fondation Franz Weber pour assurer la continuation de la conservation du parc pour une période définie de commun accord avec le ministère de l’environnement et des ressources forestières ; d’organiser des campagnes de sensibilisation au profit des populations riveraines impliquant les chefs de villages, CVD, CDQ pour obtenir une adhésion et consensus à sauver ce patrimoine commun ; nous demandons à l’Union Européenne de faciliter les contacts entre la fondation et le ministère de l’environnement, au cas échéant confier la gestion transitoire du parc à une ONG ayant cette capacité avec un cahier de charge bien précis », a déclaré le Directeur exécutif.
Par ailleurs, l’ANCE-Togo se réserve le droit de poursuivre individuellement les personnes défaillantes et collectivement les autorités du ministère de l’environnement pour crimes environnementaux si le mal persiste.
Depuis 1990, la gestion du parc national Fazao-Malfakassa a été concédée à la fondation Franz Weber. Après le départ de la fondation le 31 décembre 2015, aucune mesure transitoire effective n’a été prise par le gouvernement pour une gestion durable du parc.
Rachel D.

L'Alternative - N° 501


Saturday, February 27, 2016

De la valeur pour le moringa oleifera

Un échantillon de quarante acteurs de la filière Moringa des cantons de Notsè, Djémégni, Dalia, Atchavé et Asrama projettent les voies de valorisation du moringa oleifera et ses dérivés. Très adoptée dans la région dans la thérapie quotidienne, cette plante possède des vertus que les thérapeutes veulent commercialiser.
L’échantillon qui s’est regroupé à Notsè jusqu’au 4 mars, va définir les astuces pour permettre d’accroître leurs connaissances pour plus de professionnalisme dans le métier de thérapeute et de pratiquant de moringa ; ceci participera de l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Il leur faudra échanger sur les segments de la filière Moringa, les techniques de sa production et de sa transformation.
Le Moringa est un produit très bénéfique pour l’organisme et reconnu pour ses qualités médicamenteuses et qu’il faudra revaloriser. Le Moringa est une plante qui contient des vitamines A, C et des sels minéraux tels le calcium et le potassium, indispensables à l’organisme.
le temps

TOGO : : Leadership au Togo : la jeunesse doit prendre ses responsabilités

Le leadership pour un Togo plus démocratique, plus sûr et plus prospère. C’est un engagement des Etats-Unis d’Amérique au Togo à travers son ambassade. Une cinquantaine de jeunes togolais vient de finir deux mois de formation à Lomé en ce sens. Ils ont reçu leurs attestations mercredi.
Il s’agissait d’amener ces jeunes à prendre conscience de leurs potentialités à œuvrer pour un Togo meilleur. Deux mois au cours desquels les jeunes ont été motivés par plusieurs formateurs en leadership et entrepreneuriat. C’est avec eux qu’il faut compter, à laisser entendre David Meron, directeur session des affaires publiques de l’ambassade à Lomé.
S.E.M. David Gilmour  (G) remettant à une participante son attestation  . Photo: Amb USA-Togo
S.E.M. David Gilmour (G) remettant à une participante son attestation . Photo: Amb USA-Togo
« On voit déjà les résultats, puisque ces jeunes quand ils sortent de ces genres d’activités, ils créent des associations et investissent eux même pour partager ce qu’ils ont appris », s’est félicité le diplomate. Pour lui, ces formations rentrent dans les objectifs de l’ambassade d’impliquer les jeunes.
Comme ces jeunes, cinquante autres jeunes ont suivi la même formation à Kara. Au menu du training, le leadership, la gestion du temps, la nécessité de développer l’esprit critique, la bonne gouvernance. Des qualités qui disciplinent et prédisposent à un leadership positif. Car, « on peut être aussi un mauvais leader lorsqu’on conduit les autres dans le mauvais sens », a souligné un des formateurs, Manaf Boukari.
André Afanou, un autre des formateurs a pour la fin, inviter les bénéficiaires à cette formation à « prendre leurs responsabilité ».
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Liberté - N° 2141


La compétence universelle prend son pied au Togo

Les spécialistes du droit de six (6) pays de la sous-région ouest africaine et de l’Union européenne (UE) prennent ont pris part à la Délégation de l’UE au Togo, à un séminaire régional sur la compétence universelle, un principe selon lequel tous les Etats ont le droit de poursuivre les auteurs de crimes graves, quel que soit l’endroit où le crime ait été commis et la nationalité des auteurs de ces actes.

7ème du genre après ceux organisés en Amérique latine, en Europe et en Afrique du sud, cette rencontre est organisée par est une initiative de la Fondation pro-droits de l’homme et compétence universelle (FIBGAR).

« Les nouveaux principes ne sont pas d’éléments de domination ou d’ingérence mais plutôt d’intégration, de réciprocité, de coopération judiciaire et de souveraineté partagée. Ils donnent aussi réponse au caractère transfrontalier de nouvelle formes de criminalité », a rappelé Baltar Garzon, président de la FIBGAR.

Pour le chef de la délégation de l’UE au Togo, Nicolas Berlanga-Martinez, « dans un monde où les frontières ont de plus en plus tendance à disparaitre, le fondement du principe de compétence universelle se trouve dans la nécessité de protéger des valeurs à caractère universel dont le respect relève de la responsabilité de l’ensemble des Etats ».

Les participants venus Bénin, du Mali, du Ghana, du Nigeria, du Sénégal, du Togo et de l’Union européenne ont eu à échanger les 24, 25 et 26 février 2016 sur plusieurs points, à savoir le concept et les statuts de la compétence universelle dans le monde; la complémentarité et la coopération avec la Cour pénale internationale et autres dispositifs de justice pénale internationale" ; les conflits de juridictions nationales; les crimes économiques et environnementaux objets de poursuite universelle; l’application du principe de compétence universelle quand il n’est pas pris en compte dans la législation nationale et la compétence universelle comme un instrument valable dans la lutte contre l'impunité.
Afreepress

Friday, February 26, 2016

TOGO :: L’ANCE ne veut pas assister les bras croisés à la destruction du parc Fazao Malfakassa

Deux (2) mois après le départ de la Fondation Franz Weber (FFW), une organisation suisse qui a géré pendant 25 ans le parc Fazao Malfakassa au Togo à la faveur d’un contrat signé en 1990 avec l’Etat togolais, les constats de l’Alliance nationale des consommateurs et de l’environnement au Togo (ANCE-Togo) sont alarmants.

Face à la presse ce jeudi à Lomé, cette ONG de développement durable qui a dépêché du 3 au 6 février derniers sur les lieux une dizaine de personnes pour investiguer, parle de coupures anarchiques des arbres suivies de nombreuses sorties de véhicules chargés de bois du parc, d’abattage anarchique des animaux et de commercialisation explosive de la viande de brousse issues des espèces animales protégées à Sokodé, Fazao, Yao Copé, Adjengré, Sotouboua, Mô et Malfakassa.

Il en ressort, selon M. Fabrice Ebeh, Directeur général de l’ANCE que les mesures prises par le ministère de l’Environnement et des ressources forestières, notamment la nomination d’un conservateur en lieu et place de la fondation, ne sont pas la bonne solution.

« A l’allure où vont les choses, c’est difficile de dire que d’ici deux mois, ce parc existerait encore au Togo. On ne doit pas laisser cette situation perdurer, sinon, lorsqu’on voudra le faire alors que les populations riveraines sont déjà habituées à la nouvelle donne qui consiste à abattre des animaux et à couper des arbres de façon anarchique, elles vont se rebeller contre toute protection », a-t-il lancé.

Pour rectifier le tir, l’alliance propose au gouvernement de renouer d’urgence le contrat avec l’ancien gestionnaire du site (FFW) pour, dit-elle, « assurer la continuation de la conservation du parc ». Pour ce faire, l’ANCE va dans les tous prochains jours demander à l’Union européenne (UE) d’assurer la facilitation entre l’Etat togolais et la FFW.

Si cette approche ne convient pas, souligne-t-on toujours du côté de cette organisation dénonciatrice, il faut rapidement confier la gestion transitoire à un opérateur ou une ONG ayant cette capacité. Cela doit passer par le lancement d’un appel d’offres international dans les plus brefs délais, ajoute-t-on.

Autre mesure qui semble importante aux yeux de l’ANCE, l’organisation des campagnes de sensibilisation au profit des populations riveraines.

Selon les informations, le parc Fazao Malfakassa a une superficie de 192.000 km².

Telli K.
Afreepress

TOGO :: La pose de la première pierre pour la construction du siège du parlement togolais, c’est bientôt !

Les choses se précisent dans le démarrage des travaux de construction du nouveau palais des députés togolais par une société chinoise.

Selon l’Ambassadeur de Chine au Togo, Liu Yuxi sorti ce mercredi des bureaux du président de l’Assemblée nationale togolaise, Dama Dramani, la cérémonie des premiers coups de pioches pour la construction de ce joyau qui va coûter une bagatelle somme de 12 milliards de francs, aura lieu « très bientôt ».

« Avec la construction d’un nouveau siège du parlement, les députés togolais vont mieux travailler pour le bien des citoyens », a laissé entendre l’Ambassadeur.

Une fois démarrés, les travaux vont durer 22 mois après lesquels le joyau sera réceptionné par les autorités togolaises.

La Chine et le Togo, selon le diplomate, sont liés par de bonnes relations d’amitié et de coopération. Cependant, compte tenu du dernier déplacement officiel de M. Dramani en Chine et du dernier sommet de Johannesburg en Afrique du sud entre cette puissance économique et les pays africains, les relations vont embrasser d’autres domaines non encore couverts.

Bernadette A.
Afreepress

Thursday, February 25, 2016

Togo : Les fidèles musulmans et imams des mosquées sensibilisés sur des valeurs de paix à Atakpamé

Une délégation de l’Union Musulmane du Togo (UMT) conduite par Imam Sani Karim a organisé le samedi 20 février 2016 dans la salle de conférence de l’Action Sociale d’Atakpamé une réunion d’information et de sensibilisation sur le thème : quelle attitude la communauté musulmane doit-elle adopter face à la menace terroriste qui prévaut dans la sous-région ouest africaine.
 
Ont pris part à cette séance les autorités militaire, des responsables des ONGs et associations, les fidèles musulmans et Imams des mosquées des préfectures de l’Amou et de l’Ogou.
Le but est d’informer, expliquer, sensibiliser et conscientiser les participants sur la réalité et la gravité de la situation de terrorisme prétendument « religieux » qui prévaut dans notre sous-région ouest africaine et sur les mesures à prendre pour le danger au Togo.
 
Les participants ont été édifiés sur le vrai Islam, le Djihade et les valeurs Islamiques.
Les membres de la délégation, dans leur message ont invité les autorités militaires, des responsables des ONGs et associations, les fidèles musulmans et Imams des mosquées à interdire sur les médias, dans les mosquées, en tout lieu, les enseignements, les prêches et contre prêches de nature incendiaires, injurieuses ou susceptibles d’endoctriner les fidèles à des fins négatives, c’est-à-dire contraire à l’essence de l’Islam qui signifie « paix ».
 
Le secrétaire général de la préfecture de l’Ogou, M. Bhitto Kondo a salué l’initiative qui selon lui permettra de dénoncer ou donner les informations nécessaires sur toute personne suspecte et/ ou tout cas suspect représentant une menace pour la sécurité intérieure du pays.
 
Landry Koss
Togoportail

Liberté - N° 2139


Liberté de presse au Togo, un mirage : Des journalistes persécutés. Nuit et jour. Sans relâche

Revenu le 25 décembre 2015 de Paris, où il a couvert la Conférence des Nations-Unies sur le climat (Cop-21), le confrère Josias Tsatsu, Directeur de publication du journal « Panorama », avait alerté certaines organisations de liberté de presse et de défense des droits humains, sur la situation qu’il traversait. Mais depuis le 06 janvier 2016, le confrère a dû quitter le pays, selon ses proches.
Au Togo de Faure Gnassingbé, des journalistes qui font bien leur travail ont persécutés. Constamment. Voici ci-dessus quelques uns d'entre eux de gauche à droite  : Luc Abaki, Zeus Aziadouvo, Carlos Ketohou, Abi-Alfa Izotou, Josias Tsatsu et Bonéro Lawson-Bêtum (en bas) | Infog : 27avril.com
Au Togo de Faure Gnassingbé, des journalistes qui font bien leur travail ont persécutés. Constamment. Voici ci-dessus quelques uns d’entre eux de gauche à droite : Luc Abaki, Zeus Aziadouvo, Carlos Ketohou, Abi-Alfa Izotou, Josias Tsatsu et Bonéro Lawson-Bêtum (en bas) | Infog : 27avril.com
Déjà auteur d’une vidéo qui a permis de filmer les braqueurs de l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma le 28 septembre 2014, le Directeur de publication du « Panorama » réalisait un documentaire sur l’absence de dispositif pour permettre l’identification des malfaiteurs dans les lieux publics. Un documentaire que Josias Tsatsu réalisait avec un autre journaliste et qui devrait être diffusé sur une télévision privée. Est-ce la réalisation de ce documentaire qui a poussé à son départ forcé du pays ?
Déjà dans l’affaire du filme des braqueurs, le Directeur de publication du « Panorama », avait reçu une visite musclée d’individus en son domicile. Josias Tsatsu avait également confié à une organisation des journalistes pour les droits de l’homme, qu’il recevait des coups de fil menaçant à cause du documentaire qu’il co-réalisait. Pourquoi tant de frilosité vis-à-vis de documentaires ? On se rappelle que le Directeur de Publication du quotidien « Liberté », Zeus Aziadouvo, avait également fait l’objet de tracasseries, suite à la diffusion sur une télévision privée, d’un documentaire sur les conditions de vie des détenus à la prison civile de Lomé.
Près de deux ans après le braquage du 28 septembre 2014, qui n’est que l’une de la série dans laquelle des noms de haut gradés de l’armée ont été cités, rien n’a filtré. On évalue à près de cinq milliards de francs CFA, l’ensemble des fonds saisis ou emportés suite au braquage, au détriment des commerçants.
Force est de constater que rien n’a été dit sur la sécurité des journalistes, dans le cadre du bilan de la mise en œuvre des recommandations des Etats généraux de la presse. Au moment où des efforts sont annoncés en vue de garantir par la mise en œuvre des recommandations des Etats généraux de la presse, une liberté d’exercice de la presse, il convient de régler la question de la sécurité des journalistes également. Aussi bien les institutions étatiques en charge de la protection de la liberté de presse, que les associations qui luttent pour la liberté de presse, sont interpellées pour cette cause.
Source : [19/02/2016] Koffi Amega, Le Canard Indépendant via 27 avril

Wednesday, February 24, 2016

Togo : Dama Dramani à la session inaugurale de la nouvelle Assemblée nationale Burkinabé le 2 mars prochain

L’Assemblée nationale burkinabé mise en place après les premières élections législatives organisées au lendemain de la révolution, va être inaugurée le 2 mars  prochain.

Cette cérémonie inaugurale sera faite en présence du président de l’Assemblée nationale togolaise, Dama Dramani. L’invitation de son homologue, Sélif Diallo lui a été remise ce mercredi par une délégation de parlementaires burkinabé conduite par le 1er vice-président de l’Assemblée nationale du « pays des hommes intègres », Bénéwendé Stanislas Sankara.

Pour le président de la délégation, il s’agit d’ouvrir une nouvelle ère.

Les dernières élections législatives  au Burkina Faso ont eu lieu en novembre 2015 et ont été couplées avec la présidentielle.

Bernadette A.

Afreepress

Tuesday, February 23, 2016

TOGO : Développement et Lutte contre la pauvreté : Le Togo reçoit les satisfécits du Directeur du Bureau régional pour l’Afrique du PNUD

Le Sénégalais Abdoulaye Mar DIEYE, Directeur du Bureau régional pour l’Afrique au PNUD a salué mardi, les bonnes relations qui existent entre son organisation et le Togo. Il s’est exprimé à l’occasion d’une visite du Chef de l’Etat Faure GNASSINGBE au siège du PNUD à New-York.

Avant son tête à tête avec Helen Clark ce mardi, le Chef de l’Etat a eu des discussions avec  M. Abdoulaye Mar DIEYE. Ces deux rencontres ont porté essentiellement sur les relations de coopération entre le PNUD et le Togo et ont permis de faire le point sur la mise en œuvre essentiellement du PUDC. Le fonctionnaire du PNUD a rassuré le Togo de la disponibilité de son organisation à appuyer fortement la mise en œuvre du PUDC (Programme d’urgence de développement communautaire).

« Je salue l’arrivée à New York du Président de la République Faure GNASSINGBE qui a bien voulu honorer de sa présence aux festivités marquant le 50ème anniversaire de la création du PNUD. Sa présence est un témoignage de l’excellence des relations qui existent entre le PNUD et le Togo. Excellence des relations qui se traduit par la signature du PUDC. C’est un programme d’urgence qui est une première après celui du Sénégal. L’intérêt de ce programme, c’est que les résultats seront visibles en moins de six (6) mois. En Afrique le développement est une course de marathon que nous devons courir avec un mental de sprinter », a-t-il déclaré.

Pour lui, l’élaboration par le Togo du PUDC  traduit bien cette philosophie. Raison pour laquelle il est prêt à  « aller très vite » avec le Togo dans son exécution. « Je voudrais saluer l’initiative du Président qui devrait mettre rapidement ce programme en œuvre. Cela va aider le gouvernement à mobiliser des ressources beaucoup plus larges que celles déjà injectées au plan national. Le partenariat entre le PNUD et le Togo est un partenaria qui a été toujours là, à tous les moments, dans les moments difficiles et les moins difficiles. Le PNUD a été toujours là, la main dans la main avec le Togo », a-t-il déclaré.

Le PNUD célèbre ce 24 février son 50ème anniversaire par des rencontres de hauts niveaux qui verront la présence et l’intervention du Chef de l’Etat au podium de l’ONU. Faure GNASSINGBE  est arrivé à New York dans l’après-midi de mardi accompagné des ministres Robert Dussey des Affaires Etrangères et Kossi Assimaïdou, de la Planification du Développement.

Fin.

Olivier A.
Afreepress

TOGO :: La coopération parlementaire entre l’Egypte et le Togo bientôt relancée

La coopération parlementaire entre l’Egypte et le Togo bientôt relancée
 Les relations d’amitié et de coopération entre la République d’arabe d’Egypte et le Togo connaissent un réchauffement depuis quelques temps. En témoignent les nombreuses invitations que le président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi a personnellement envoyées au chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé.

Faure Gnassingbé avait dans cette optique fait le déplacement de l’Egypte lors de l’inauguration du deuxième canal de Suez et s’est fait représenté il y a quelques jours à Sharm-El-Cheick pour le forum Africa 2016.

Ces relations vont connaître un regain de dynamisation avec la coopération parlementaire. L’annonce a été faite ce mardi par l’Ambassadeur d’Egypte au Togo, Mohamed Harim Shérif, à la sortie d’une audience que lui a accordée le président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani.

« Nous avons maintenant un parlement élu par le peuple et je suis ici pour relancer la coopération parlementaire entre l’Egypte et le Togo », a-t-il fait savoir.

Pour rappel, l’Egypte a terminé la troisième étape de sa feuille de route pour la relance du pays, une feuille de route mise en œuvre depuis 2014 avec une nouvelle Constitution suivie d’une élection présidentielle et des élections parlementaires organisées en décembre 2015.

Telli K.
Afreepress

Cina Lawson à la 11ème édition du Mobile World Congress à Barcelone

Cina Lawson à la 11ème édition du Mobile World Congress à Barcelone
 La 11ème édition du Mobile World Congress (MWC) s’est ouverte ce lundi à Barcelone en Espagne, la capitale mondiale du mobile. Le Togo est présent à ce salon considéré comme le plus grand au monde dédié à la téléphonie mobile par une délégation conduite par la ministre des Postes et de l’économie numérique, Cina Lawson.

A cette rencontre internationale qui se tient jusqu’au 25 février et qui revêt une importance de taille pour les géants du secteur et les entreprises cherchant à se faire connaître dans le milieu de la téléphonie mobile, plus de 2000 exposants vont plancher sur le thème central : « Mobile is everything ».

Le Mobile World Congress est organisé par la GSM Association, une association qui regroupe 250 industriels et 850 opérateurs de téléphonie mobile.

Bernadette A.
Afreepress

Forum - N° 2071


Liberté - N° 2137


Monday, February 22, 2016

Liberté - N° 2137


TOGO :: Des femmes déléguées des OSC du Togo sensibilisées sur les résultats 1325 et 1820 des Nations Unies à Atakpamé

Une trentaine de femmes déléguées des OSC des cinq régions économiques du Togo ont été sensibilisées sur les résultats 1325 et 1820 des Nations Unies le vendredi 19 février 2106 à Atakpamé, sur le thème  : «  La vulgarisation des résultats 1325 et 1820  » quelle approche participative. Cette activité est organisé par le Réseau Paix Sécurité des Femmes de l’Espace CEDEAO- Branche Togo (REPSFECO).
 
L’objectif de la rencontre est de renforcer la participation des femmes à tous les niveaux de prise de décisions nationales, régionales, internationales et particulièrement dans la prévention, la résolution des conflits et la consolidation de la paix.
Plusieurs communications ont fais l’objet de cette formation, entre autre : leadership féminin, la prévention et la gestion des conflits en Afrique de l’Ouest cas du Togo, Genèse de REPSFECO-Togo, comprendre des résolutions 1325- 1820 du CSNU, présentation du Plan d’Action National du Togo sur les résolutions 1325 et 1820 et sa mise en œuvre.
 
En ouvrant les travaux, Mme Ayayi Léontine, présidente de REPSFECO-Togo a souhaité la bienvenue à toutes les femmes, elle les a appelées à assurer dignement la relève de l’information dans leurs régions respectives et à mener des actions allant dans la démarche de mobilisation effective pour contribuer à l’atteinte des objectifs visés par le réseau.
 
Pour Mme Amédzénu Da-do Nora, vise présidente du REPSFECO-Togo, la mission du réseau est d’interpeller chaque femme et chaque homme, là ou elle ou il se trouve à se transformer en germes ou semence de paix : en clair, que les femmes et les hommes collaborent permanemment à la consolidation de la paix et vivent ensemble comme des artisanes et artisans de la paix.
 
Il est a rappelé que le Réseau Paix et Sécurité pour les femmes dans l’espace CEDEAO (RESPFECO) est un regroupement d’organisations féminins lancé par la CEDEAO et se trouve dans toute la sous région ouest africaine. Au Togo il est crée le 24 février 2010 à Lomé suite à une Assemblée Générale.
 
LandryKoss
Togo portail

Togo :: Menace Djihadiste au Togo: «S’il y a danger, on vous le dira», lance le ministre Yark

Le ministre Yark interpelé vendredi 20 février dernier par rapport aux informations qui circulent dans les médias, à propos d’un groupe qui se fait appeler Ansar Al Souna et qui menace un iman à Lomé et les autorités, le responsable de la sécurité et de la protection civile demande à ne pas être dans «les airs ».

Le ministre a été en effet, interpelé en marge d’une cérémonie au Ministère de l’Environnement sur la question de menaces terroristes qui planent sur le Togo. Le ministre a d’abord demandé de quel groupe dont parle notre reporter avant d’inviter au calme.

«Ayez les pieds sur terre, s’il y a danger, on vous dira », a indiqué Yark Damehame qui était sur le point de quitter la manifestation qui venait juste de finir.


Depuis quelques jours, un message audio dont l’auteur serait d’un groupe qui se fait appeler Ansa Al Souna qui jusque-là est méconnu des services de renseignements. Dans le message, en langue Kotokoli Tem, une mise en garde formelle est adressée aux dignitaires musulmans accusés de s’écarter de la pratique rigoriste de l’islam.


Par ailleurs, l’enregistrement indexe l’Imam Souleyman de la mosquée de Totsi à qui, le groupe demande d’arrêter ses machinations , « s’il veut que le Togo soit calme et que le pays ne vive pas ce que les autres pays endurent ».

L’enregistrement a fait le tour des réseaux sociaux et plusieurs journaux en ont parlé courant la semaine écoulée. Le ministre ne devrait pas ignorer l’existence de cette vidéo. 

TOGO TOP NEWS

L'Alternative - N° 499

L'Alternative - N° 499

Togo :: La maison des jeunes d’Amadahomé bénéficie des dons de la Chine

La  maison des jeunes d’Amadahomé  dont les travaux de construction sont presque finis a bénéficié jeudi 18 fevrier de  la part de la Chine, d’un lot de matériels roulants et des équipements qui vont servir à équiper les lieux.

Le don  réceptionné  par la Ministre du Développement à la base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, Victoire Tomégah-Dogbé (Photo) des mains de l’Ambassadeur Liu Yuxi, est estimé à  plus de sept (7) millions de francs CFA,  et comprend des motos,  de vélos, de machines à coudre, d’ordinateurs de bureau, de ballons et de maillots.
La ministre du Développement à la base a expliqué qu’ils ont organisé cette cérémonie à la maison des jeunes d’Amadahomé pour faire découvrir ce lieu à tous les jeunes togolais.
« Ceci, pour montrer aux jeunes togolais que le gouvernement crée des conditions pour leur épanouissement. C’est un lieu où le jeune peut s’épanouir. On y organise des activités extrascolaires, ludiques, socioculturelles. L’un des meilleurs moyens de le faire, c’est d’inviter les jeunes à y organiser des activités, notamment sportives », a indiqué Victoire Tomégah-Dogbé qui a  remercié l’Ambassade de Chine pour les apports multiformes qu’elle fait au Togo.
Pour sa part, l’Ambassadeur M. Yuxi s’est déclaré très heureux d’être parmi les jeunes qui constituent l’avenir d’un pays et l’avenir de la coopération internationale.
« Le gouvernement togolais a fait beaucoup d’efforts pour faire épanouir la jeunesse togolaise. En témoigne la construction de ces nombreuses maisons de jeunes. Nous devons soutenir ces efforts pour accompagner le gouvernement dans ce sens », a-t-il indiqué.
La maison des jeunes d’Amadahomé, vaste lieu de plusieurs hectares où il y a des terrains de jeux, la contient des blocs de  sept (7) salles d’une capacité de cent (100) à deux cent (200) places où on peut y organiser des formations à l’endroit des artisans, des entrepreneurs  et pour les
jeunes eux-mêmes.
TOGO TOP NEWS

Sunday, February 21, 2016

TOGO : : Gerry Taama ne croit pas en une victoire de l’opposition en cas d’organisation des élections locales



Après avoir perdu son latin depuis pratiquement un an, et la lamentable chute à la présidentielle du 25 avril 2015, l’opposition togolaise depuis quelques semaines, par l’entremise de deux partis de CAP 2015, à savoir l’ANC et la CDPA, semble avoir trouvé le bout par lequel il peut signer son retour au devant des projecteurs de la chose politique au pays de Sylvanus Olympio.
Et ce bon bout décroché par le parti de Jean-Pierre Fabre et celui de Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson n’est autre que la réclamation à tue tête des élections locales, en organisant ça et là des rencontres de quartiers à Lomé et dans certaines villes du pays. De la florilège de réactions qui font croire que ce sont ces élections locales qui viendraient poser les bases de l’alternance, on retient celle du Secrétaire national adjoint chargé des questions politiques de la CDPA, Pascal Adoko, qui, mardi dernier indiquait sur les ondes d’une radio privée de Lomé, que lorsqu’on vient à aborder la question des locales, les gouvernants et les responsables de UNIR, ne versent que dans du « dilatoire ». Refusant, que l’on ne vienne à les prendre au dépourvu par des élections locales surprises, il croit y voir dans le comportement du pouvoir en place des intentions de n’organiser les élections que lorsqu’on trouve qu’on a les moyens de les gagner. Il est temps d’après Pascal Adoko « qu’on ne se comporte plus comme un enfant à qui on veut retirer une sucette de la bouche » car pour lui, « le pouvoir d’Etat ne doit pas être considéré comme une sucette ».
Si ces deux partis de l’opposition togolaise ne jurent finalement que par ces locales pour redorer leurs blasons, eux qui n’ont pu avoir gain de cause aux législatives de 2013 et à la présidentielle de 2015, il faut néanmoins constater que le son de cloche est plutôt réaliste et divergent de la part d’autres partis politiques comme par exemple le NET de Gerry Taama.
Candidat malheureux, arrivé à la 4ème position, pour sa première expérience, lors de la présidentielle du 25 avril dernier, le natif de Siou ne croit pas fort aux chances de victoires de l’opposition en l’état actuel des choses. Ainsi, dans une interview qu’il a accordée à notre confrère Lambert Atisso de Icilome en début de semaine, on pouvait à une question sur ce qui est aujourd’hui urgent pour les Togo, les locales et les réformes, lire la réponse suivante de la part de Gerry Taama : « Ne nous trompons pas. D’abord, les élections locales ne vont pas résoudre comme par enchantement le problème de la pauvreté au Togo. Les élections locales vont donner plus de prise aux politiques de développement, c’est tout. Ensuite, ne faisons pas comme si dans le rapport de force actuel, nous avons une chance, nous opposition, de remporter ces locales si elles étaient organisées. Il faut réorganiser la société togolaise, et les locales en font partie, de même que les réformes politiques, et surtout la sensibilisation citoyenne ».
Voilà bien une réponse qui vient faire comprendre aux uns et aux autres que contrairement à ceux qui croient aux locales comme une baguette magique qui viendrait changer les choses, qu’il y a du travail à faire de fond en comble pour éviter de ne pas se faire surprendre au cas où le pouvoir accepterait jouer leur jeu en s’aventurant comme ils le veulent sur le champs des élections locales.
G.K / F.S
{milieu}

L'Alternative - N° 498


Togo :: Ce que gagne Fabre en tant que chef de file de l’Opposition

On en sait un peu plus sur les avantages pécuniaires accordés à Jean-Pierre Fabre, consacré officiellement chef de file de l’opposition par un décret pris en conseil des ministres le 25 janvier 2016.


Selon une source que notre rédaction a réussi à interroger dans l’entourage du président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), Jean-Pierre Fabre a pris connaissance du décret dans son intégralité. Un décret que la Présidence de la République vient de lui envoyer.


A en croire les termes de ce décret, le leader de l’ANC toucherait par mois une somme de 2.000.000 FCFA comme chef de file de l’opposition. En outre, il dispose d’avantages matériels.
Le décret d’application de la loi portant statut de l’opposition détermine les privilèges du chef de file de l’opposition qui a rang de président d’institution selon le protocole d’Etat. Le chef de file de l’opposition togolaise ne disposera pas que de droits, il aura aussi des obligations.


Il doit veiller, précise le texte, entre autres, à préserver l’intérêt supérieur de la nation dans le cadre de ses activités, à se conformer aux devoirs citoyens et républicains et participer aux manifestations publiques officielles auxquelles il sera invité.


Eyram LAWSON

gapola

Saturday, February 20, 2016

MINUSMA-TOGO: Les actions sociales du contingent togolais très appréciées au Mali

Le Togo participe au maintien de la paix et à la lutte contre le terrorisme au Mali. Avec environ 850 hommes déployés au Mali sur trois sites : Douentza, Sévaré (Région de Mopti) et Gossi (Région de Tombouctou), le contingent togolais est en parfaite symbiose avec les populations.

En dehors de sa mission de sécurisation des villes situées dans sa zone d’intervention, les soldats togolais s’illustrent également par des actions d’assistance sociales.

l’Agence de presse Afreepress. Une centaine de personnes (en majorité des femmes, des enfants et des personnes âgées) ont bénéficié de ces prestations. L’hôpital de niveau I basé à Douentza a été mis à contribution dans le cadre de cette opération.


En outre, apprend-on, les soldats togolais de la Mission des Nations-Unies au Mali ont pris l’habitude de voler au secours des riverains lorsqu’ils sont en difficulté. Les responsables de la régie des eaux de la commune de Douentza ont encore en mémoire l’action des soldats togolais lorsque le seul groupe électrogène qui leur permettait de pomper de l’eau est tombé en panne. Ce sont les Togolais qui sont venus en aide en mettant un groupe électrogène à la disposition de la régie des eaux afin de desservir le plus grand nombre de quartiers de cette ville.


«C’est un grand appui et tout Douentza le reconnait. Chaque fois qu’on va vers eux, ils nous répondent. A chaque sollicitation, le bataillon participe régulièrement au maintien de la salubrité publique par les vidanges des fosses septiques au profit des particuliers et des établissements publics car, la municipalité ne dispose pas encore de voirie», témoigne Housseyni Bocoum, responsable de la mairie de Douentza.

Le Togo est à son 3e bataillon au Mali depuis le début des actions terroristes dans le pays. Ce 3e bataillon appelé BATT 3 a aussi distribué en octobre 2015, des kits de fournitures scolaires aux neuf établissements publics de Douentza. Ainsi, 1000 sacs d’écoliers, 1000 ardoises, 4000 cahiers doubles lignes, 4000 cahiers de 50 pages, 4000 crayons de papier, 2000 gommes d’écoliers, 1000 boîtes de crayon de couleurs, 1000 boîtes avec chiffon et 1000 taille-crayons ont été mis à la disposition d’autant d’élèves. C’était en présence des autorités locales dont le préfet, le Maire et le Directeur du Centre d’animation pédagogique (CAP) de Douentza ainsi que des parents d’élèves, rapporte le journal L’Union pour la Patrie dans sa parution N°850.

Afreepress

Liberté - N° 2136


Togo :: Pascal Bodjona et la curieuse fascination médiatique

La libération d’office de Pascal BODJONA le 06 février dernier a donné lieu à un emballement médiatique qui ne s’est pas démenti jusqu’à ce jour. Des grands médias internationaux en passant par les locaux, tous ont investi le domicile de l’ancien ministre dès les premières heures de la décision de main levée du mandat de dépôt ; aucun ne voulant se faire conter l’évènement. Décryptage du phénomène médiatique autour d’un dossier qui reste malgré tout, et quoiqu’il en est soutenu, une affaire judiciaire.

Famille, amis, badauds, courtisans, « militants », c’est toute une meute qui a accompagné Pascal BODJONA depuis la prison de Tsévié où il était incarcéré depuis près de dix-huit mois, poursuivi dans une sordide affaire d’escroquerie internationale, jusqu’à sa résidence située dans la banlieue nord de Lomé en cette matinée du 06 février 2016. Après 525 jours d’incarcération, l’ancien ministre de l’Administration Territoriale a été libéré d’office et a regagné son domicile, accompagné d’une foule, de fanfares et de groupes musicaux. Sur un air du déjà entendu, d’un autre temps et d’autres mœurs : « mi mou lédji amé dé kpé kpo, BODJONA yé mi lé dji…. »: « On ne veut personne d’autre que BODJONA » Ce retour dit « triomphal » avec une mobilisation qui était tout sauf spontanée, se voulait l’illustration d’une popularité dont se prévaut l’ex-détenu et qui selon ses proches, serait à l’origine de ses déboires judiciaires.

Cette « démonstration de force et d’audience dans l’opinion » serait passée inaperçue et n’en aurait d’ailleurs pas été une, sans l’allié de toujours et de poids: la presse. En effet, même s’il a repoussé l’offre d’interview de RFI après en avoir accordé à Jeune Afrique, s’est vu opposer une fin de non recevoir et polie auprès d’Africa 24, le natif de Kouméa a pu compter sur les médias nationaux pour « vendre » l’image de la « victime » qu’il affectionne et la théorie d’une «conspiration politique » qu’il développe.


Réseaux sociaux relayant presqu’en temps réel chaque minute de la libération, émissions ad hoc, programmes bouleversés, interviews exclusives, parutions spéciales dans les jours qui suivent, ce fut un véritable branle-bas médiatique, même pas troublé par une once de voix dissonante. Les médias, presqu’à l’unisson, applaudissaient ce come-back, certains chantant l’oraison funèbre du dossier judiciaire, d’autres célébrant avec un plaisir volontairement non dissimulé, le retour prochain de l’ »animal politique » dans l’arène.

Il faut dire qu’avec la presse locale, l’idylle de Pascal BODJONA est presque séculaire. Elle date de l’époque où il fut Directeur de Cabinet du Président de la République. Il y avait entre autres pour mission « officieuse », d’être le lien entre le pouvoir de Faure GNASSINGBE et les professionnels des médias, avec les moyens financiers et les pouvoirs y afférents ; « l’officier traitant des journalistes pour utiliser un terme du domaine des renseignements», confie un homme du sérail. Le moins qu’on puisse dire est que son efficacité a été telle qu’il n’existe aujourd’hui, toutes lignes éditoriales confondues, quasiment pas de patrons de presse ou de journalistes de rang avec lequel, il ne soit à tu et à toi. « Efficacité oui ; mais il ne l’a pas construite pour le collectif mais à son seul profit » objecte un de ses anciens collègues.



Cette relation particulière née en 2005, va être entretenue et développée durant les années passées plus tard au portefeuille de l’Administration Territoriale dont on disait qu’il constituait le ministère le plus fréquenté par les journalistes. La salle de réunion s’avérait systématiquement trop exigüe pour contenir la foule de professionnels de médias qui s’y précipitait à chacune de ses conférences de presse. Il n’est pas rare non plus d’en croiser parmi les visiteurs du soir du ministre dans sa cossue villa dans la banlieue de Lomé ; sa «générosité légendaire» n’y étant probablement pour rien.

Conséquence : monsieur BODJONA a toujours eu bonne presse. Et depuis le début de sa tourmente judiciaire, elle lui est favorable dans son écrasante majorité. A preuve, aux cabinets du juge d’instruction et au prétoire, se substituent souvent les colonnes de journaux ou les studios de radios. Et aux auxiliaires de justice, les journalistes.


Pour ces derniers, la cause est entendue bien avant toute discussion au fond et la clôture de l’instruction: NON COUPABLE. Toute l’affaire n’est qu’un tissu de mensonges, cousus de fils blancs, destinés à entraver l’irrésistible ascension d’une personnalité , à l’avenir politique et aux chances électorales certains. De fait, l’ancien ambassadeur aux Etats-Unis est le grand vainqueur de la bataille de l’opinion, face aux juges et aux politiques, ayant réussi grâce à son habileté ainsi qu’à son allié, la presse, à faire accréditer la thèse d’un dossier politique ; presque personne ne s’intéressant aujourd’hui au fond de l’affaire d’escroquerie, qui existe bien pourtant.



AFFAIRE JUDICIAIRE :

La remise en liberté de monsieur BODJONA n’induit pas son innocence ni ne met fin aux poursuites. C’est une liberté d’office soutenue par l’article 113 du Code de Procédure pénale togolais qui dispose qu’en « matière correctionnelle, lorsque le maximum de la peine prévue par la loi est inférieure à deux ans d’emprisonnement, l’inculpé domicilié au Togo ne peut être détenu plus de dix jours après sa première comparution devant le juge d’instruction s’il n’a pas déjà été condamné soit pour un crime, soit à un emprisonnement de plus de trois mois sans sursis pour délit de droit commun.

La mise en liberté est également de droit lorsque la durée de la détention préventive atteint la moitié du maximum de la peine encourue et que l’inculpé est délinquant primaire. »

L’ancien ministre qui risque une peine maximale de 36 mois de prison ayant effectué plus de 18, a donc bénéficié des dispositions de l’article précité. Il reste cependant inculpé des faits de complicité d’escroquerie. Il appartiendra au juge, à l’issue de l’instruction, d’établir s’il y a suffisamment de charges pour renvoyer monsieur BODJONA devant un tribunal correctionnel ou au contraire, prononcer un non-lieu qui éteindrait l’action publique. Pour l’heure, c’est une bataille procédurale que mènent les avocats de l’inculpé de Lomé à Abuja ; aucune discussion sur le fond n’ayant encore été tenue. Ils relèvent à juste titre certains vices ayant entaché la procédure, en tirent la conclusion d’un harcèlement judiciaire et exigent purement et simplement un non-lieu pour leur client.

Si le procès fait à la justice dans ce dossier relativement aux vices relevés peut être par moments justifié, il occulte volontairement et complètement certaines décisions de cette même justice favorables à l’ancien ministre. Comme cet arrêt peu commenté de la Cour Suprême du 20 juin 2012, cassant la décision de la Chambre d’accusation déclarant son président compétent pour auditionner monsieur BODJONA, au motif que cette juridiction a violé l’article 422 alinéa 3 du Code de procédure pénale qui dispose que seul le président de la Cour d’Appel est compétent pour entendre un ministre en fonction.

Certes, comme l’a rappelé pertinemment le président de la Cour Suprême, Akakpovi GAMATHO en janvier dernier, des erreurs de procédure peuvent être commises malgré la bonne volonté d’un juge. Mais pour des raisons inavouées, certains justiciables peuvent choisir un système de défense qui les conduirait à multiplier les procédures pour retarder le règlement d’une affaire contre la volonté du juge. Indiquant que « s’il est permis à tout justiciable de soulever, dans des conditions légales, une ou des exceptions de procédure ou des irrégularités, il n’en demeure pas moins vrai que la loi lui permet tout de même de fermer les yeux sur des irrégularités de peu d’importance et permettre ainsi de faire avancer la procédure pour aller se défendre au fond par rapport aux charges retenues contre lui.


Bien sûr, c’est une question de choix relevant de l’appréciation de chaque justiciable ». Ajoutant : «personnellement, pour une question inhérente au délai de convocation pour comparaître devant un juge, si je ne me reproche rien, je n’en ferais pas une histoire pour aller jusqu’à la Cour suprême retardant ainsi le règlement de l’affaire au fond».

Avant de rappeler l’article 143 ancien alinéa 3 du code pénal qui prescrit que « la partie envers laquelle les dispositions de ces articles ont été méconnues peut renoncer à s’en prévaloir et régulariser ainsi la procédure. Cette renonciation doit être expresse». Cette disposition reprise par le nouveau code pénal induit que c’est une faculté qui est reconnue par la loi à toute partie au procès pénal.

Et le haut magistrat de conclure : «si on choisit librement de multiplier les procédures retardant ainsi l’examen de l’affaire au fond, seule occasion de savoir si les faits incriminés sont avérés ou non, l’honnêteté intellectuelle nous impose de reconnaître que ce n’est pas la justice qui manque, dans cette hypothèse, de célérité dans le règlement de l’affaire. Aucune œuvre humaine n’est parfaite. C’est justement la raison pour laquelle la loi accorde à la partie au procès dont le droit est lésé par une irrégularité, la faculté d’y renoncer le cas échéant pour aller à l’essentiel. Sur dix (10) dossiers par exemple, on pourrait trouver, à peine, deux (02) comportant des irrégularités de procédure ».


Les faits

Pour rappel, c’est un homme d’affaires originaire des Emirats Arabes Unis dénommé Abass Al-YOUSSEF qui a porté plainte contre l’ancien ministre. Il lui reproche d’avoir utilisé sa position de l’époque, pour rendre crédibles les manœuvres destinées à l’escroquer, se rendant ainsi complice de ces faits.

En effet, tout commence en mars 2008, lorsque Monsieur Abbas AL-YOUSSEF est abordé dans un hôtel à Dubaï par un Nigérian. Ce dernier présente à l’Emirati une dame, Mounira AWA comme veuve de l’ancien président ivoirien Robert GUEÏ. Le plan conçu par les comparses est de faire croire à l’homme d’affaires, l’existence d’une somme de 275 millions de dollars appartenant à feu le Général Robert Guéï, dans un coffre d’un prétendu établissement bancaire dénommé « Banque Centrale du Togo».

Pour faciliter le déblocage de ces fonds et en contrepartie d’une forte commission doublée de la possibilité d’en devenir le gestionnaire, il est sollicité de l’Emirati une certaine somme. Celui-ci se verra confirmer le sérieux de l’opération par son ami, l’ancien patron du groupe Elf, Loïk Le FLOCH-PRIGENT. Ce dernier, également inculpé par la justice togolaise, a toujours contesté cette version.

En juillet de la même année, tous deux débarquent à Lomé. A leur arrivée, ils rencontrent selon le plaignant, plusieurs personnalités, grâce à un homme d’affaires togolais, Bertin Sow AGBA, présenté comme ministre de la Défense. Dont Pascal BODJONA, à l’époque Directeur de Cabinet du Président de la République mais présenté comme Ministre de l’Intérieur. Celui-ci aurait confirmé l’existence des fonds, utilisé les moyens et les attributs de l’Etat pour convaincre et décider l’Emirati à investir dans l’opération. Au total, ce sont près de 48 millions de dollars qui auraient été soutirés à monsieur AL-YOUSSEF entre juillet 2008 et mars 2011. Ce dernier portera plainte auprès du tribunal de Lomé pour escroquerie en bande organisée notamment contre Bertin Sow AGBA, Pascal BODJONA et Loïk Le FLOCH-PRIGENT.

Principal accusé, l’homme d’affaires AGBA a été détenu du 7 mars 2011 au 16 avril 2013 suite à une remise en liberté provisoire. Deux mois plus tard, en juin 2013, il prit la poudre d’escampette. Il est depuis lors sous le coup d’un mandat d’arrêt international. Le français Le FLOCH-PRIGENT a été arrêté le 15 septembre 2012 à Abidjan et extradé vers le Togo où il passera cinq mois en prison avant d’être libéré en février 2013 pour « raisons de santé ». Il reste

également inculpé. L’ancien ministre BODJONA est entendu le 10 août 2012, quelques jours après sa sortie du gouvernement comme témoin sous serment. Le 1er septembre il est accusé de «complicité d’escroquerie » puis détenu « pour les besoins de l’enquête ». Il sera provisoirement libéré le 9 avril 2013. Il est de nouveau incarcéré le 21 août 2014 avant d’être libéré d’office le 6 février 2016.


AVENIR POLITIQUE :

A sa sortie de prison, l’intéressé a laissé entendre qu’il poursuivrait sa carrière politique, sans préciser à quel niveau ni sous quelle forme. Ses supporters annoncent déjà un bing bang et une nouvelle configuration politique, qui redistribuerait les cartes. Eventualité qui ferait trembler les états-majors de la majorité à l’opposition ; les premiers craignant pour leur pouvoir, les seconds redoutant une concurrence crédible pour leur leadership. En clair, Faure GNASSINGBE et Jean-Pierre n’en dormiraient plus.

Pourtant, à l’analyse, les choses ne sont pas aussi évidentes, surtout sur un terrain aussi éminemment politique. En effet, si l’on peut concéder à l’ancien ministre qu’il ne rechigne pas à aller dans la mêlée, à prendre des coups et à en donner, de même que son audience médiatique plus que certaine, son poids électoral reste cependant aléatoire, voire relever du mythe. N’ayant jamais été confronté au suffrage universel, nul ne peut aujourd’hui mesurer ce que représente réellement monsieur BODJONA.

En France, des ministres ultra-populaires comme Bernard KOUCHNER n’ont jamais osé franchir le Rubicon d’une candidature à l’élection présidentielle ; tout comme des personnalités dites préférées des Français (souvent des sportifs ou artistes dont les Zinedine Zidane, Yannick Noah etc..) n’ont pas cru une seule seconde en leurs chances d’arriver à l’Elysée. Le soutien des médias pour l’essentiel circonscrit à Lomé, aussi massif qu’il fût, ne saurait à lui seul et définitivement suffire à donner le statut de principal challenger.

focus

Togo : : La petitesse de l’« autre opposition » togolaise

De la nécessité d’une prise de conscience des acteurs de la classe politique de l’ opposition.
Abass Kaboua et son machin son Mouvement de Republicains Centristes MRC , Togo | Infog : 27avril.com
Abass Kaboua et son machin son Mouvement de Republicains Centristes MRC , Togo | Infog : 27avril.com
La classe politique de l’opposition au Togo est secouée de nouveau par des intrigues inutiles, viles et insensées. Longtemps gangrénée par des querelles de chapelle et de leadership surtout, cette opposition vient une fois encore d’étaler à la face du monde ses carences et faiblesses, à la suite de la signature du décret d’application par le chef de l’Etat de la loi portant statut de l’opposition, mettant enfin le chef de file de l’opposition togolaise dans ses prérogatives, en tant que « Président d’une Institution de la République », suivant le cadre des règles du protocole d’Etat.
Au terme des dispositions de l’article 24 de la loi portant statut de l’opposition adoptée le 12 juin 2013 : « Le chef de file de l’opposition est le premier responsable du parti politique appartenant à l’opposition au sens de l’article 2 ci- dessus, ayant le plus grand nombre de députes à l’Assemblée nationale. En cas d’égalité de sièges, le chef de file de l’opposition est le premier responsable du parti ayant obtenu le plus grand nombre de suffrage lors des dernières élections législatives. Le chef de file de l’opposition n’est pas nécessairement membre du parlement ». Cet article adopté en des termes clairs et limpides, qui d’ailleurs peut être compris de tout le monde et même d’un esprit dément, est malheureusement source de chamailleries et de querelles inutile au sein d’une opposition dont certains membres, en les écoutant, ont atteint vraisemblablement l’hérésie intellectuelle. L’on ne comprend pas pourquoi des hommes et femmes qui ont atteint l’âge de la maturité et surtout de la sagesse peuvent-ils se laisser aller à de comportements incongrus.
A l’analyse des faits, il est aisé d’affirmer que certains responsables politiques de l’opposition ont fait une lecture erronée de cette loi quand ils déclarent sur tous les toits à cor et à cri que c’est l’ancien Coordonnateur du Collectif « Sauvons le Togo » (CST) qui devait normalement être le chef de file de l’opposition. Faux rétorque ce dernier. Certes la loi comporte des lacunes mais une fois qu’elle a été adoptée, promulguée et diffusée dans le journal officiel, elle devient une loi générale qui régit l’Etat.
L’imbroglio de certains responsables politiques qui pointent leurs doigts sur le Coordonnateur n’est pas de mise. D’ailleurs, dans sa parution N°364 du 3 février 2016, le confrère « Actu EXPRESSE » a réussi à faire parler le Coordonateur du CST Me Zeus Ata Messan AJAVON. Pour rappel, Me Zeus Ata Messan AJAVON est un professeur de droit dans les Universités du Togo et constitutionaliste de son état. Selon le Coordonnateur, ceux qui veulent lui attribuer  le titre du chef de fil de l’opposition sont de mauvaise foi. « Le CST dont je fus le président n’est pas une organisation politique. C’est un groupe composé d’associations, des Organisations de défense des droits de l’homme et partis politiques. Raison pour laquelle aucun membre de la société civile n’a figuré sur la liste des candidats aux législatives de 2013. Je leur avais d’ailleurs interdit l’usage du sigle CST au Parlement.
C’est de l’incongruité que de vouloir attribuer le titre du chef de fil de l’opposition politique à quelqu’un qui n’est pas politique », a laissé entendre Me Zeus Ata Messan AJAVON qui a ensuite martelé : « Ceux qui ramènent ce débat savent à quel jeu ils se prêtent. C’est l’Anc qui compte plus de députés au sein de l’opposition parlementaire et c’est à son leader Jean-Pierre Fabre que revient le titre du chef de fil de l’opposition…. Ceux qui veulent m’attribuer  le titre du chef de fil de l’opposition sont de mauvaise foi »
Une fois cette responsabilité située par la déclaration du Coordonnateur, l’on avait pensé que le débat était clos sur ce sujet. Erreur !!! Les dérives langagières et attaques verbales ont repris de plus belles au point que la classe politique de l’opposition ne soit durement secouée par des comportements incongrus et irresponsables. Mais faut-il vivre continuellement dans cet esprit de haine viscérale que les opposants ont les uns envers les autres ? Une attitude qui n’encourage pas les populations, décrédibilise l’opposition elle-même dans son ensemble et affaiblit de plus en plus la lutte. Le peuple ne veut plus vivre ces situations qui n’augurent pas un lendemain meilleur.
Mais le peuple veut compter sur des hommes et femmes mûrs, pétris d’une sagesse légendaire et rompus à la tâche. Des gens qui ont à cœur les aspirations du peuple et qui se battent pour les accomplir loyalement et non des gens qui passent tout leur temps à se donner des coups. Ce sont des attitudes qui ont affaibli et continuent dangereusement d’affaiblir la lutte et l’effort consenti par le peuple togolais vers une alternance politique.
Il est donc temps que les acteurs de la classe politique de l’opposition taisent leurs querelles de chapelle. Il est temps qu’ils mettent au devant l’intérêt du peuple et non leurs intérêts propres et prennent leurs responsabilités vis-à-vis du peuple togolais car l’urgence, ce n’est pas de se lancer des diatribes ni de s’adonner aux attaques verbales et dérives langagières mais de penser aux voies et moyens adéquates qui pourront baliser la voie à une alternance en aidant le peuple à se libérer du joug de la dictature implacable de cette oligarchie archi-corrompue qui l’a pris en otage. Opposant togolais, ressaisis-toi car il est encore temps pour que tu mettes fin à tes gamineries qui ne t’honorent pas pour être utile et efficace au peuple togolais épris de justice, de paix et d’alternance. La Nation te sera gré.
 Idelphonse Akpaki,  
La Gazette du Togo
VIA 27 Avril

Togo : Lydia Ludic vole au secours de l’école des Sourds Vivenda avec des vivres

M. Hervé Beauquesne (DG Lydia Ludic) et Kokouvi Etiko, directeur de l'école Vivenda 
  M. Hervé Beauquesne (DG Lydia Ludic) et Kokouvi Etiko, directeur de l'école Vivenda

Fidèle à sa politique de soutien aux couches les plus démunies de la société, Lydia Ludic, une société de jeux et de loisirs filiale du Groupe PEFACO était jeudi à l’école des Sourds Vivenda de Lomé, un établissement situé au quartier Bè Souza. La délégation était conduite par le nouveau Directeur général de Lydia Ludic, M. Hervé Beauquesne, assisté pour l'occasion des cadres de sa société dont Francis Nikabou MATCHAMEM, Directeur des ressources humaines et Edouard N’Diaye, responsable à la communication de Lydia Ludic Togo.

Cette délégation avait les mains pleines de vivres destinés à venir en aide à l’école des Sourds Vivenda, un établissement d’enseignement spécialisé dans l’éducation des enfants malentendants. Le geste de Lydia Ludic est consécutif à un appel lancé par la direction de l’école aux « bonnes volontés » pour venir en aide à sa cantine menacée de fermeture faute de moyens.

« Ce geste vient à point nommé car il va alimenter la cantine de l’école qui depuis un certain moment, peine à assurer le déjeuner des enfants parce que certains de nos partenaires nous ont un peu lâchés », a confié M. Kokouvi Etiko, Directeur de l’école.

M. Hervé Beauquesne a quant à lui, rassuré les bénéficiaires du soutien de son institution et a réaffirmé son engagement à poursuivre ses actions sociales au Togo, une politique inscrite dans l’ADN de la société depuis sa création en 1995. « Notre action s’inscrit dans une démarche d’accompagnement de l’éducation au Togo. Nous avons toujours appuyé les couches les plus défavorisées et nous poursuivons cette mission avec ce don à l’école Vivenda. L’équipe enseignante de cette école fait un travail remarquable et nous ne manquerons pas de les accompagner », a-t-il indiqué en substance.

Les bénéficiaires n’ont pas tari d’éloges et de remerciement à l’endroit de Lydia Ludic. Ils ont promis faire un bon usage des dons qui leur on été accordés et ont réaffirmé leur appel à d’autres donateurs.

Lydia Ludic, une filiale de Grupo PEFACO a vu le jour en 1995. Installée au Togo et dans plusieurs autres pays d’Afrique, Lydia Ludic emploie plus de 3.000 personnes.

L’Ecole des Sourds Vivenda a été mise en place en 1995 et est aujourd’hui représentée dans plusieurs autres villes du Togo à savoir Kara, Atakpamé et Kpalimé. Elle a formé plusieurs générations de malentendants dont la plupart sont dans la vie active aujourd'hui.           
Fin
A.G.

Togo-budget : Les ministres et présidents d’institutions, bientôt des ordonnateurs principaux à part entière

Au Togo, le ministre des finances est le seul ordonnateur principal, c’est-à-dire le seul agent public de l’Etat qui prescrit l’exécution des recettes et des dépenses publiques. Bientôt, chaque ministre et chaque président d’institution sera l’ordonnateur principal du budget de son département.

En conseil des ministres ce jeudi, le gouvernement a eu à écouter une communication sur le budget programme et les réformes administratives à engager prochainement, conformément aux directives de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

En quoi consiste concrètement cette nouvelle réforme ? Selon le communiqué du conseil, la gestion du budget de l’Etat ne sera plus une affaire de vote par « service administratif » mais plutôt par « programme et par dotation ». Autant dire que les ministres et les présidents des institutions deviendront des « responsables de programmes », une sorte d’agents publics de l’Etat qui déterminent les objectifs spécifiques, affectent les moyens et contrôlent les résultats des services chargés de la mise en œuvre du programme, tout en s’assurant du respect des dispositifs de contrôle interne et de contrôle de gestion.

Dans la réalité, chaque institution et ministère fera élaborer et faire adopter deux (2) à six (6)  programmes au maximum.

« Le budget programme permet donc de rapprocher les ressources  sollicités des résultats à réaliser par chaque ministère ou institution et leur appréciation de dépenses publiques à budgétiser », relève ledit communiqué. Bref, le gouvernement veut assurer une pleine et entière gestion axée sur les résultats.

Déjà intégrée dans le corpus juridique national, la nouvelle réforme impose non seulement une nouvelle organisation des ministères et institutions, mais aussi la formation des personnes qui les animent. Le ministère de l’Economie et des finances a été chargé d’y réfléchir.

Pour rappel, l'ordonnateur est incompétent pour procéder au maniement des deniers publics. Ce travail est du ressort des comptables publics.

Telli K.
Afreepress

Wednesday, February 17, 2016

Togo : : Le Fonds mondial pour l’environnement fait son bilan


Togo-Climat : Le Fonds mondial pour l’environnement fait son bilan
Mis en place en 2012, le Fonds mondial pour l’environnement (FEM) a pour objectif le financement des projets innovants en matière de protection de l’environnement et de la préservation des ressources naturelles. Six ans après, les acteurs impliqués dans la mise en œuvre de ce mécanisme font le bilan à Lomé.

Pour cette 6e phase, Koffi Eli ATRI, coordonnateur national du FEM, indique que les financements des projets vont être revus à la baisse. « Nous sommes dans un contexte de rareté des ressources. Nous avons pris la décision de concentrer nos actions. Pour ce faire, les financements et les subventions ne se feront plus comme avant. Six ans après le démarrage des activités du Fonds mondial pour l’environnement (FEM) plusieurs actions ont été menées pour accompagner et appuyer les initiatives locales les plus innovantes », a-t-il précisé.

Plus de 73 projets ont été financés pour un montant total de deux millions trente-cinq mille cent quatre-treize dollars US. Soit plus d’un milliard de FCFA.

Le FEM a pour finalités de permettre aux populations de s’inscrire dans une logique de gestion durable des ressources naturelles.
Fin.

Elise S.

Ecobank jette l’éponge face à Thierry Tanoh

L’affaire Tanoh-Ecobank en passe de connaitre son épilogue. C’est ce que l’on peut être tenté de dire à lire hier lundi un article de nos confrères de Jeune Afrique sur ce dossier qui a secoué la banque panafricaine depuis le limogeage, jugé à tort ou à raison comme peu orthodoxe, de son ancien directeur général, Thierry Tanoh en 2014.
Thierry Tanoh, ex-DG d'Ecobank | Archives
Thierry Tanoh, ex-DG d’Ecobank | Archives
Comme nous l’annoncions déjà an janvier dernier, dans l’optique d’un règlement à l’amiable, la banque panafricaine dont le siège est à Lomé, perdante de tous les procès (Lomé, Abidjan et Londres), pourrait verser à l’ancien fonctionnaire de la SFI (Groupe Banque mondiale) et actuel Secrétaire général adjoint de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, entre 12 (7,872 milliards de F cfa) et 15 millions d’euros (9,840 milliards de F cfa) pour solder le différend qui les oppose. C’est une façon pour la banque de siffler la fin de ce différend qui visiblement ne lui fait pas bonne publicité.
Comparativement à la somme de 13 milliards de F cfa qu’il devrait payer à Thierry Tanoh, si on faisait l’addition de la somme des deux condamnations essuyées dans cette affaire, on peut se dire que ce règlement peut aider la banque à sauver avec un peu plus de chance plus de 5 milliards de F cfa et avec moins de chance plus de 3 milliards de F cfa.
Récit de la procédure
Ejecté de son poste de directeur général en mars 2014, l’Ivoirien Thierry Tanoh a aussitôt engagé des procédures judiciaires, et a obtenu depuis la condamnation en janvier 2015 par le tribunal de commerce d’Abidjan de son ex-employeur (conjointement avec son actionnaire sud-africain PIC et Daniel Matjila) à lui verser 7,5 milliards de F CFA (11,4 millions d’euros). Une condamnation pour sanctionner une « diffamation, atteinte à la réputation, à la crédibilité et à l’honneur ». Le mois qui a suivi, c’est le tribunal du travail de Lomé (siège d’Ecobank), également saisi par M. Tanoh qui condamnera le groupe panafricain à lui verser 5,77 milliards de F CFA (8,7 millions d’euros) pour licenciement abusif. Mais au lieu de se plier à la condamnation, ou de privilégier au maximum le règlement à l’amiable, Ecobank, a cru devoir devancer les évènements en s’appuyant, fin 2014 sur une clause du contrat de travail de Thierry Tanoh, pour entamer une procédure d’arbitrage internationale, procédure qui, semble-t-il serait toujours en cours. Et parallèlement à cette procédure, la banque obtiendra le 17 avril de cette année devant la justice britannique une injonction intérimaire suspendant l’exécution des condamnations ivoiriennes et togolaises. Une injonction qui ne sera pas renouvelée le 3 juillet. A noter qu’avec la décision de la Cour d’Appel de Londres le 17 décembre dernier, c’est la 4ème décision de justice rendue dans cette affaire en faveur de Thierry Tanoh. Les décisions des tribunaux ivoirien et togolais sont désormais exécutoires.
Selon certaines sources proches de l’actuel secrétaire général adjoint à la Présidence ivoirienne, sitôt connue la décision du 17 décembre, ses avocats ont relancé la procédure de saisie des biens de la banque panafricaine en Côte d’Ivoire. Une saisie qui viserait notamment la Société ivoirienne de raffinage (SIR) qui doit des sommes importantes à Ecobank Côte d’Ivoire : 60 milliards de F CFA en crédits court-terme, 72,18 millions de dollars et 37,27 millions d’euros en garanties bancaires (lettres de crédit).
T228

Togo:: Accès à l’eau potable : Difficile dans les zones rurales. Comme à Sévagan.

Les derniers chiffres des organisations internationales, en l’occurrence du Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (Unicef) rendus publics sur le taux en eau potable au Togo sont clairs et édifiants. Cinquante sept pourcent (57%) de la population rurale togolaise n’a pas accès à une source d’eau améliorée comme c’est le cas dans milieu urbain où ce taux n’avoisine que les 10%. Sévagan, une localité située à quelques kilomètres de la capitale, Lomé en est une preuve. L’eau, source de vie est devenue une denrée rare sinon source de maladie du fait de sa qualité.
Bidons jaunes à la tête ou attachés aux porte-bagages des vélos ou encore entassés devant la seule fontaine publique qui desservie trois villages. Des femmes et jeunes filles en petits groupes discutent ou papotent, attendant leur tour pour s’approvisionner en eau potable. Voilà brièvement l’image qu’offre Sévagan, une localité située dans la préfecture de Vo. Une image qui montre à suffisance le manque cruel en eau potable dans ladite localité. Une situation dangereuse qui expose les populations aux maladies et aux épidémies liées à l’eau non potable quand on sait que cette eau que vont chercher les femmes et jeunes filles, bref les habitants n’est pas en somme une eau potable du fait de sa qualité, son odeur et de sa couleur. L’eau, source de vie est devenue une denrée rare à Sévagan qui compte plus de mille âmes.
Les témoignages des femmes et jeunes filles de Sévagan
Adjo, native de la localité, vit depuis sa naissance à Sévagan. Chaque matin, elle doit comme toutes les autres femmes du village, aller à la principale fontaine de son village, aligner ces bidons d’eau en attendant de s’approvisionner en eau. Sept (7) bidons au total pour s’approvisionner. Cheveux en bataille, le pagne noué autour de la poitrine, Adjo attend très calmement parmi tant d’autres femmes son tour. « J’ai déposé mes bidons que voici liés avec une corde depuis quatre (4) heures du matin. Il faudrait que j’attende jusqu’ à 11heures voir 12heures au moins pour pouvoir recueillir l’eau et repartir chez moi »

Des femmes de Sevagan autour d'une pompe d'eau | Photo : La Gazette du Togo
Des femmes de Sevagan autour d’une pompe d’eau | Photo : La Gazette du Togo
Comme elle, beaucoup d’autres n’ont pas souvent le temps d’attendre calmement leur tour parce que le besoin en eau potable se fait cruellement sentir, d’après nos indiscrétions. Alors pour avoir rapidement accès à l’eau, il faut parfois tricher. Interviennent alors les bagarres. « Les bidons que vous voyez là, sont disposés par ordre d’arrivée. C’est le principe acquis ici pour tous ceux et celles qui doivent s’approvisionner en eau. C’est un principe que nous avons mis en place pour éviter le désordre ici et les bagarres. Mais cela ne résout pas le problème puisqu’il y a certains qui n’aiment respecter les règles », a laissé entendre Da vodou, habitante du village de Sévagan (Tonou). La quarantaine révolue, elle veille au respect strict de l’ordre au point de vente d’eau à la fontaine publique. Assisse sur le flanc gauche du robinet public, sa chicote en main, elle supervise tout. « Ma maison est juste en face du robinet. Je suis constamment ici pour collecter l’argent et pour éviter qu’il n’y ait des bagarres entre les femmes. Les bagarres pour l’eau sont quasi permanentes ici. Alors, on joue la police pour éviter le pire. »
Des kilomètres à parcourir pour de l’eau potable.
Si l’affluence est au rendez-vous à ce point d’approvisionnement en eau, c’est juste parce que le besoin en eau potable est réel, a constaté avec amertume l’équipe de reportage de « La Gazette du Togo ». Mais il faut aussi, pour ces femmes et jeunes filles parcourir des kilomètres avant de s’approvisionner en eau potable.
Maman Akouvi est une femme au foyer. La soixantaine environ, elle est venue avec sa belle fille à la fontaine chercher de l’eau pour toute la famille. Assise sur l’un de ses nombreux bidons jaunes, maman Akouvi attend tranquillement son tour. Elle a fait plus d’un kilomètre de marche avant de trouver ce point de vente d’eau potable pour s’en approvisionner. « J’habite très loin d’ici. Dans mon quartier, il n’a pas d’eau potable ni une pompe publique comme celle-ci. Les puits que nous possédons sont très profonds et se sèchent. L’eau n’est pas d’une bonne qualité », a-t-elle confié toute inquiète. Maman Akouvi n’est pas la seule dans cette situation. Koffi, dans la douzaine d’âge et ses trois frères aussi se trouvent dans le même cas. Ce qui choque, ils sont pour la plupart des écoliers et doivent coûte que coûte s’approvisionner au risque de maquer d’eau dans les jours prochains pour se laver ou pour préparer à manger. Mais le hic est que ces écoliers doivent eux aussi parcourir le même trajet que maman Akouvi avant d’avoir accès à l’eau potable. A leurs dires, le week-end, ils font ce trajet au moins deux fois. Un lourd fardeau pour ces enfants qui n’ont plus le temps de jouer ou de réviser leurs cours comme leurs amis de la capitale.

Scènes autour d'un puits à Sévagan | Photo : La Gazette du Golfe
Scènes autour d’un puits à Sévagan | Photo : La Gazette du Golfe
La qualité de l’eau
Elle est appelée eau potable mais la qualité de cette eau laisse à désirer. Pour avoir accès à cette source de vie à Sévagan (Tonou), c’est la croix et la bannière parce que les populations vivent au rythme des coupures d’eau. « Depuis deux jours, nous n’avons d’eau potable. La régie des eaux l’a coupée sans qu’on ne sache les raisons de cette coupure qui a plongé les populations dans l’amertume. À chaque fois qu’il a la redonne, l’eau devient jaunâtre », a laissé entendre Mathieu, un jeune agriculteur du village, venu chercher l’eau pour sa femme qui vient d’accoucher.
D’après nos investigations, l’eau qui sort du robinet à Sévagan (Tonou) n’est toujours pas identique à celle de Lomé du point de vue qualité. C’est-à-dire que l’eau de Sévagan (Tonou) n’est pas claire. Face à cette situation et pour éviter les maladies et les épidémies, les populations sont obligées de procéder à la filtration de l’eau en y ajoutant de la cendre ou « Alam » avant toute consommation. Malgré la qualité de l’eau, celle-ci est destinée à la vente. Et comme la demande se fait sentir, nombreux sont les villageois qui accourent même des villages voisins pour s’en approvisionner. Ainsi, pour trois (3) bidons jaunes de 25 litres, il faut débourser la modique somme de 25 FCFA. Malgré le coût en baisse et vue surtout la qualité de cette eau du robinet, certains préfèrent s’approvisionner aux puits du village qu’ils passent à la filtration traditionnelle comme l’eau du robinet.
Que dire du lac Togo ?
Le village de Sévagan partage le lac Togo avec beaucoup d’autres villages environnants. Beaucoup sont ces villageois pour la plupart jeunes qui se baignent là dedans. Julienne huit (8) ans et sa petite sœur Adjovi savonnent leurs éponges. « Chaque matin et soir, c’est ici que nous venons nous doucher », a indiqué l’aîné Julienne. Aux dires de cette adolescente, c’est pour éviter à leur mère de gaspiller l’eau du robinet qu’elle va chercher sur des kilomètres qu’elles ont préféré se baigner dans le lac. D’ailleurs, elles ne sont pas les seuls adolescents rencontrés par l’équipe de « La Gazette du Togo » qui a fait le tour du village. Plus loin l’équipe aperçoit quelques personnes âgées, venues aussi se doucher dans le lac mais qui n’ont pas tenu à s’exprimer sur le sujet.

Des jeunes se lavent dans le Lac Togo à Sévagan | Photo : La Gazette du Golfe
Des jeunes se lavent dans le Lac Togo à Sévagan | Photo : La Gazette du Golfe
L’eau du lac est-elle essentiellement destinée à la douche ? Voilà la question qui trottinait les esprits des « Gazetiers » quand un véhicule a bondi de vive allure dans le lac. A son bord, de jeunes filles qui sortaient dudit véhicule des bidons. Que se passe-t-il ? Cette eau dans laquelle se baignent les habitants de la localité est-elle aussi destinée à la consommation ? Approchées, aucune d’entre elles et même le chauffeur du véhicule n’ont pas voulu répondre à l’équipe du reportage. « C’est toujours vous les journalistes qui veulent tout savoir », a rétorqué le chauffeur d’un air méchant puisqu’il s’est aperçu qu’il avait en face de lui des hommes qui tenaient des appareils photos et une caméra. Qu’elle soit destinée à la consommation, l’eau du lac est identique à celle qui sort des puits et robinets publics visités, qui elle, semble se différencier un tout petit peu si elle doit servir à la consommation.
Tout compte fait, le problème d’accès en eau potable dans cette localité, demeure crucial et se pose avec acuité. Les populations de ce petit village de pêcheurs et d’agriculteurs poussent des cris de détresse en interpellant les pouvoirs publics à leur venir en aide pour qu’une solution définitive soit trouvée à ce problème d’accès en eau potable, c’est-à-dire d’une bonne qualité : limpide, claire et inodore. Les pouvoirs publics ont-ils soucis de mettre les populations à l’abri des maladies et surtout épidémies liées à l’eau non potable ? Vivement que l’eau qui est source de vie ne devienne pas source de maladie et de mort pour les habitants de Sévagan (Tonou) et pour les populations du Togo en général.
La Gazette du Golfe

Tuesday, February 16, 2016

Politique togolaise/La CDPA réclame avec énergie une date pour les locales

Alors que le gouvernement entend décliner au cours de cette nouvelle année 2016, la feuille de route d’une commission technique mise en place depuis 2013 et qu’aucune ligne n’est inscrite dans la loi des Finances de cette année, les concernant, la CDPA est bien catégorique et réclame avec véhémence la tenue des élections locales avant la fin de cette année.


Reçu ce jour par nos confrères de Victoire fm, le chargé des questions politiques de cette formation politique en campagne de proximité dans les quartiers de Lomé et cantons de Togo, Pascal Adoko, fait constater dans la fuite en avant observée par les gouvernants et les responsables de UNIR, quand on aborde la question des locales, rien que du « dilatoire ».


C’est pourquoi après leur première saisine du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Payadowa Boukpessi, qui leur a répondu en réitérant la position du gouvernement, le parti de Brigitte Adjamagbo-Johnson, a décidé de réécrire une nouvelle fois u ministre. Et à en croire M. Adoko, ils ont dans ce second courrier marqué leur désapprobation et entendent mettre leurs compétences au service du gouvernement pour que le travail soit vite fait pour que les locales se tiennent avant la fin de 2016.

Refusant, que l’on ne vienne à les prendre au dépourvu par des élections locales surprises, il croit y voir dans le comportement du pouvoir en place des intentions de n’organiser les élections que lorsqu’on trouve qu’on a les moyens de les gagner. Il est temps d’après Pascal Adoko « qu’on ne se comporte plus comme un enfant à qui on veut retirer une sucette de la bouche » car pour lui, « le pouvoir d’Etat ne doit pas être considéré comme une sucette ».


On lie rapidement les locales aux taxes d’habitation. « Pas d’élections locales pas de taxes d’habitation », c’est désormais d’ailleurs le leitmotiv de la CDPA, qui a indiqué ne reprendre que la phrase d’un citoyen anonyme d’Agoè Kossigan, premier quartier de Lomé à accueillir la délégation d la CDPA pour sa campagne de proximité.

T228

Liberté - N°2133

Liberté - N°

Monday, February 15, 2016

TOGO : : Gestion du football togolais/Le ministre Lorenzo réclame du nouveau Comité exécutif élu, «un plan Marshall»

''Quelle émotion ! Nous venons de terminer le dernier acte de la normalisation. La voie de la sagesse l’a emporté et notre sport roi, le football vient de gagner sa finale.

Mesdames et messieurs les délégués, vous venez de faire votre choix, en votre âme et conscience et vous avez doté notre comité exécutif d’un nouveau bureau en toute transparence. Nous vous en remercions. Aux têtes de liste et aux listes qui n’ont pas été retenues, nous disons que l’essentiel est à venir. Conjuguez vos talents avec le nouvel exécutif de notre fédération pour qu’ensemble vous réinventiez notre football. Nous vous félicitons pour votre esprit de compétitivité et de fair-play.

C’est maintenant que le travail commence. Vous avez un programme que vous allez décliner tout au long de votre mandat. Nous serons attentifs pour qu’il soit scrupuleusement suivi.
A votre liste de tâches, nous en ajouterons deux supplémentaires. D’abord et tout de suite, tendez la main à vos frères et sœurs des autres listes, prenez exemple, soyez inspirés par le président de la République qui dit je cite : « La construction du Togo n’est pas l’affaire d’une seule personne, mais celle de toutes filles et les fils de notre pays le Togo ».

Nous vous disons la même chose ce 13 février 2016, qui sera gravé dans les annales de notre sport roi. La refondation du sport roi togolais n’est pas l’affaire d’une seule personne ou d’une seule liste mais de tous. Vous aurez la responsabilité de mettre en œuvre les textes que vous avez voté le 20 janvier 2016. Vous aurez aussi la responsabilité d’imprimer à notre fédération les règles de bonne gestion et de bonne gouvernance. Nous sommes intimement persuadés que la FIFA et la CAF ainsi que notre gouvernement auront à cœur que vous ne déviez de cette route.

Nous attendons de vous un véritable plan Marshall qui permettra au football togolais de marquer un essai lors de la CAN de 2017 et essai qui sera transformé incha’Allah lors de la Coupe du monde de 2022. Nous vous invitons à mobiliser notre équipe nationale sans exclure quiconque et lui redonner confiance et fierté de jouer pour notre drapeau.

Vous connaissiez la semaine des 35 heures, nous vous garantissons désormais une journée de 35 heures.

Tant les tâches sont immenses et ardues.

Notre ministère sera attentif à vos préoccupations pour vous apporter toute l’accompagnement nécessaire sans pour autant verser dans l’ingérence.
La nuit fut longue mais enfin le jour se lève sur notre football togolais.''


Propos recueillis et transcrits par M.G

T228