Saturday, January 30, 2016

TOGO::La qualité du cacao togolais à l’honneur à Bruxelles


Le Togo est l’un invité d’honneur à la 3ème édition du salon du chocolat prévu du 05 au 07 Février 2016 à Bruxelles, en Belgique. L’information a été portée à la connaissance de l’opinion publique ce 29 janvier 2016 par le Centre togolais des expositions et foires (CETEF).
Kuéku Banka Johnson, directeur du CETEF, a tenu à indiquer que « le Togo a été retenu pour la qualité de son cacao dont la réputation n’a cessé de se répandre en Afrique et dans le monde ». La participation togolaise va s’appuyer sur le Comité de coordination des filières café et cacao (CCFCC), le Comité interprofessionnel des filières café et cacao au Togo (CICC-Togo) et de la coopérative de fabrication du chocolat (Choco Togo).
Le Togo se fait trop discret au niveau de sa production de cacao, a relevé Eric Agbokou (Photo), de Choco Togo, qui estime que le salon de Bruxelles est une occasion idéale pour le Togo non seulement d’exposer son chocolat mais aussi « de montrer la vie du cacaoculteur et le processus de transformation des fèves en chocolat de tout genre ».
Selon Anselme Gouthon, le secrétaire général du CCFCC, le cacao togolais veut rivaliser avec celui ivoirien, 1er producteur mondial, avec une production d’1 million de tonnes par mois.
En tant que 1er pays Africain invité d’honneur de ce salon,  le Togo est appelé à montrer aux organisateurs et au public belge que le cacao est un patrimoine du Togo avant d’étaler au grand jour  à travers un film documentaire les différentes étapes des fèves jusqu’au chocolat.
Africa rdv

Communiqué du VATICAN

Le Saint-Père a reçu ce matin le Président togolais M.Faure Essozimna Gnassingbé, qui s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat, accompagné par Mgr.Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les rapports avec les états.

Prenant acte de la qualité de leurs relations dans la perspective de les renforcer, les parties se sont penchées sur la participation des catholiques au progrès du pays comme du peuple togolais dans son ensemble, notamment en matière d'enseignement.

Il a ensuite été question de certains enjeux intéressant l'Afrique occidentale et subsaharienne, et d'un engagement commun en faveur de la sécurité et de la paix régionale.

FIN

Friday, January 29, 2016

TOGO :: Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA Le Togo élu pour un mandat de deux ans


Ils seront pour les trois prochaines années, 15 Etats africains, deux ans pour certains d’entre eux, à suivre les dossiers de crise de sécurité sur le continent africain. Parmi ces Etats élus hier jeudi au Conseil de paix et de sécurité (CPS), qui se veut l’une des institutions clés de l’Union africaine (UA), on retrouve le Togo, le Burundi, malgré ses divergences avec l’institution continentale et l’élection controversée de son président de la République, et deux pays de l’Afrique du Nord. Il s’agit de l’Egypte élu pour trois ans alors que l’Algérie est élue pour deux ans. Pour comprendre le choix de ces deux pays, l’on peut il faudra faire appelle à leur position stratégique dans le Nord du continent mais aussi le visage de poids lourds militaire qu’ils représentent aussi bien dans leur zone mis aussi et surtout sur le continent.
Dans une Afrique du Nord devenue une poudrière des groupes terroristes, ces deux pays, ensemble avec le Maroc, qui malheureusement n’est pas membre de l’UA, tiennent tant bien que mal à garder l’intégrité de leur territoire. Et cette élection est donc une invitation à en faire encore plus pour la sécurité afin d’aider à bouter hors de l’Afrique, ces groupes terroristes dont certains sont d’ailleurs issus d’autres continents.
T228 

TOGO :: 'Le vrai chef de file de l'opposition c'est le leader du CST, Me Zeus Ajavon', dixit Abass KABOUA

 Lundi dernier, le gouvernement a adopté au conseil des ministres un décret portant statut du chef de file de l’opposition. Une décision qui suscite des remous au sein de la classe de l’opposition. Dans le rang du Mouvement des Républicains Centristes (MRC) on a aussi son opinion sur la question. Abass KABOUA, Président national du MRC conteste ce titre au président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) Jean-Pierre. Selon lui ce titre doit revenir au leader du Collectif Sauvons le Togo, Me Zeus Ajavon.

Intervenant hier mercredi dans une émission sur une radio de place, le président du MRC n’a pas caché « en tant que responsable politique » son point de vue sur l’adoption de ce décret qu’il trouve au passage, comme une « prise de conscience » de la part du gouvernement sur la situation politique du pays.

Pour Abass Kaboua, même si l’adoption de ce décret « n’est pas une priorité », il faut quand même que l’on respecte la loi portant statut de l’opposition.

Puisque l’article 24 de cette loi stipule que : « le chef de file de l’opposition est le premier responsable du parti politique appartenant à l’opposition (…), ayant le plus grand nombre de députés à l’Assemblée Nationale. (…) Le chef de file n’est pas nécessairement membre du parlement ».

Et selon lui, bon nombre des députés des partis de l’opposition y compris l’ANC ont a été élus à l’Assemblée nationale sur la liste du Collectif Sauvons le Togo (CST) lors des législatives de 2013, et conformément à cette loi, c’est le leader de ce regroupement (CST) qui devrait être le chef de file de l’opposition.

Raison pour laquelle, il tire à boulet rouge sur le fait que c’est le candidat du CAP 2015 Jean-Pierre Fabre qui porte l’étiquette du chef de file de l’opposition au Togo.

« S’il y a chef de file de l’opposition aujourd’hui, c’est le leader du CST qui reste jusqu'à preuve du contraire Me Zeus Ata Mensa Ajavon », a-t-il martelé.

« Et poursuit-t-il, aucun texte ne dit que ce personnage doit être député, c’est faux! Hors de l’Assemblée ou dans l’Assemblée, le texte est resté flou là-dessus. C’est pour cela que le MRC va conduire directement les gens en justice », soutient-il.

Comme devait surement le souhaité, le parti au pouvoir l'adoption du statut de chef de file de l'opposition sème la pagaille au sein des leaders de l'opposition et c'est reparti pour un tour de joutes verbales et d'invectives par médias interposés. Pendant ce temps, les vrais questions de gouvernance sont occultées.

AKG ICILOME

TOGO :: AG du SYNJIT ce vendredi 29 janvier 2016

Le bureau syndical du Synjit, informe ses membres et ceux qui désirent y adhérer qu’une Assemblée générale d’information se tiendra le vendredi 29 janvier prochain à la Maison de la presse à 15 heures.
Le bureau tient d’abord à vous présenter ses excuses pour la non tenue de cette Assemblée générale dans la première semaine du mois comme convenu.

Il saisit cette occasion pour vous souhaiter une bonne et heureuse année 2016.

Ordre du jour:
• Discussions autour de la convention collective
• Préparatifs du congrès syndical
• La carte de presse
• Actualisation du registre syndical
• Divers

Compte tenu de l’importance de cette rencontre dans la vie de notre jeune syndicat, la présence de tous est vivement souhaitée.

Signé

Le Secrétaire Général

L'Alternative - N° 492


Liberté - N° 2120


Thursday, January 28, 2016

TOGO :: La lutte contre le blanchiment d’argent et le financement des capitaux pris en compte par un creuset : ARCOBEF

La lutte contre le blanchiment d’argent et le financement des capitaux pris en compte par un creuset : ARCOBEF
 La Cellule nationale de traitement des informations financières du Togo (CENTIF) a tenu ce jeudi à Lomé, une Assemblée générale constitutive couplé avec le lancement officiel des activités de l’Association des responsables conformité des banques et établissements financiers du Togo (ARCOBEF-Togo), a constaté sur place un reporter de l’Agence de presse Afreepress.

L’objectif visé par cette initiative est de créer un cadre de coopération actif pour des échanges d’informations et de partage d’expériences sur les questions de conformité, en particulier sur les typologies de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme en vue de renforcer la lutte contre la criminalité financière.

Selon Tchaa Bignossi Aquiteme, président du CENTIF, cette idée est nourrie par l’invitation pressante lancée en début de l’année 2014 par le Directeur général du Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (GIABA). « Les réactions, quelque peu mitigées au départ, ont par la suite été très positives. L’adhésion et le soutien que nous avons manifestés à cette idée portent ses fruits aujourd’hui avec cette cérémonie. C’est la preuve de l’intérêt que nous accordons à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme », a-t-il ajouté.

L’association qui vient d’être créée n’est pas une structure corporative pour défendre les intérêts d’un groupe, a-t-il rappelé  à l’ouverture des activités tout en précisant que « c’est plutôt un outil de travail qu’il faudrait avoir la sagesse d’exploiter, ce n’est qu’à cette condition qu’il donnera la pleine efficacité attendue ».

Cette idée de mettre ensemble les responsables des différentes structures bancaires, selon lui, est mue aussi par les attentats successifs de Paris, du Mali, du Nigeria, de la Somalie et du Burkina Faso. « La surveillance des opérations financières devrait être amplifiée afin de signaler à temps tout comportement de la clientèle ou toute transaction, de petite ou grande valeur, qui rentrerait dans un processus de financement du terrorisme. La solidarité financière, la paix sociale et d’une manière générale, notre sécurité en dépendent », a-t-il déclaré.

« Nous avons besoin d’échanger, de regarder nos expériences, de les partager, c’est ce travail que l’ARCOBEF sera chargée de faire », a relevé de son côté  le Directeur général  de la Banque Atlantique, Michel Kofi Dorkendo.

« Le rôle de la conformité dans les banques, il est simple, c’est de s’assurer de l’application effective de toute la réglementation qui gouvernent l’exercice de la profession bancaire sur tous les aspects. Le responsable conformité dans ce sens, a intérêt à mettre en place un certain nombre de procédures,  de dispositifs pour pouvoir sécuriser l’activité de la banque qui doit se dérouler en toute transparence et éviter des sanctions de la part des autorités régulateurs pour la banque », a soulevé Tomety Adama, président du comité exécutif .

Les responsables seront à la tête de ladite association pour un mandat de deux (2) ans renouvelables une seule fois. Le Bureau est composé de sept (7) membres :

Président : Tomety Adama (BSIC-Togo)

Vice-president: Alapini Augustin

Secrétaire : Nunyakpen Emmanuel (ECOBANK)

Secrétaire général adjoint: Dogbé Massa (B.P.E.C)

Trésorier : Amah Atakoi (ORABANK)

Trésorier adjoint : Lawson Eustache (BTCI)

Conseiller : Ky Lebo (CORIS BANK)

Bernadette A.

TOGO :: Le ministère du commerce met la communication au-devant de ses prochaines activités

Le ministère du commerce met la communication au-devant de ses prochaines activités  
 Le Ministère du Commerce, de l’industrie, de la promotion du secteur privé et du tourisme, afin d’apporter une assistance technique au commerce de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à travers le programme de Cadre intégré et renforcé (CIR) au Togo a élaboré un plan stratégique de formation et du plan stratégique de communication.

C’est pour permettre une vulgarisation et une meilleure appropriation des contenus desdits documents que, le personnel dudit ministère prend part depuis ce mercredi à Kpalimé (environ 120 km de Lomé) à l’atelier de partage des résultats du plan stratégique de formation et du plan stratégique de communication.

Les travaux de cet atelier ont été officiellement lancés par la chef dudit département ministériel, Bernadette Legzim-Balouki en présence du Dr. Apedoe Otteko, préfet de Kloto, et de Talime Abe, point focal du Cadre intégré renforcé.

Il sera question durant ces trois (3) jours de formation, d’amener les différentes catégories de personnels du département à s’approprier les résultats et les recommandations des deux (02) études qui ont abouti aux documents de Plan stratégique de formation et de Stratégie de communication mais aussi à renforcer leurs capacités pour continuer à mettre en œuvre les différentes réformes en cours au sein du ministère afin d’accroître les performances du département.

A terme, l’atelier permettra aussi d’identifier les conditions de réussite, de risque ou d’obstacles éventuels afin de proposer des mesures préventives pour une mise en œuvre cohérente des missions et attributions du ministère.

« Après l’adoption par le gouvernement de la politique nationale de développement du commerce, il nous appartient de faire face à l’immensité des besoins et des limites, en matière de ressource de mieux structurer le capital humain afin de répondre aux attentes du secteur productif et commercial en matière d’accompagnement », a laissé entendre Legzim Bernadette Balouki.

Et pour atteindre les objectifs globaux assignés au ministère du commerce, préconise-t-elle, « les programmes, projets et activités du ministère doivent être exécuté de façon inclusive et participative avec un volet important centré sur une communication active. La stratégie de communication du département répond donc à ce souci de faire connaitre les activités du commerce, de l’industrie, de la promotion du secteur privé et du tourisme aux publics d’une façon générale de façon plus spécifique de susciter son adhésion et son implication dans leur mise en œuvre ».

Ces activités s’inscrivent dans la mise en œuvre des recommandations des audits organisationnels et stratégiques des départements ministériels dans le but d’asseoir une organisation compétente, compétitive et mieux orientée vers les besoins actuels des clients que sont les opérateurs économiques, les structures rattachées, les partenaires techniques et financiers, les consommateurs entre autres.

Modeste K.
Afreepress

Fait divers : Un homme tousse, vomit du sang et meurt sur le coup devant le CHR d’Atakpamé ce mercredi

Fait divers : Un homme tousse, vomit du sang et meurt sur le coup devant le CHR d’Atakpamé ce mercredi  
 Kossi Kéti, un homme âgé de 56 ans et patient en provenance de Gléi, hospitalisé depuis le 25 janvier dernier au Centre hospitalier régional (CHR) d’Atakpamé (167 km au nord de Lomé), a succombé ce mercredi aux environs de 15 heures devant ledit centre après une séance de toux suivie de vomissements.

Les témoins de cette situation tragique que sont les passants et ceux qui font leurs activités aux abords du centre hospitalier ont paniqué, croyant qu’il s’agit d’un cas de la maladie à virus Ebola.

Interpelé, le Directeur régional du CHR d’Atakpamé Hokamèto EDORH, a dû mettre les pendules à l’heure. Selon lui, l’homme en question souffrait de la tuberculose, une maladie infectieuse  depuis quatre (4) ans environ et non d’Ebola.

« Sa femme qui était avec lui s’était déplacée et le monsieur qui se sentait un peu mieux s’est déplacé pour aller payer les produits à la pharmacie juste en face du CHR et c’est  arriver au portail qu’il a commencé par tousser en vomissant du sang. Jusqu’à l’arrivée des médecins sur place, il a succombé », a-t-il indiqué.

Le premier responsable du CHR d’Atakpamé dit avoir pris d’autres  dispositions pour éviter la contamination. « Nous avons alerté la police qui est venue pour le constat et avisé sa famille pour que son enterrement se fasse par les agents de santé pour éviter la contamination puisque le décès était précédé de vomissement du sang après une toux chronique», a-t-il précisé.

Pour rappel, la maladie à virus Ebola a longuement dans trois (3) pays de l’Afrique de l’ouest, à savoir le Liberia, la Guinée et la Sierra Leone avec à la clé plus de 11.000 morts. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le virus a été maîtrisé.

Selon les autorités sanitaires du Togo, le pays n’a pas connu de cas avéré de cette maladie.

Yacoubou Le Roi TAIROU
Afreepress

Tuesday, January 26, 2016

Lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose, et le paludisme : le Fonds mondial octroie une enveloppe de 40 milliards de francs CFA au Togo

Depuis plusieurs années, le Togo avec l’appui des partenaires techniques et financiers, a engagé une riposte vigoureuse contre le VIH/Sida, la tuberculose, et le paludisme à travers des programmes bien spécifiés.

C’est ainsi que, pour la période 2015-2017, le gouvernement togolais a pu mobiliser auprès du Fonds mondial de lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme un montant record de plus de 60,7 millions de dollars US, soit environ 40 milliards de francs CFA pour la lutte contre ces trois (3)  maladies, à raison de 24 milliards de francs CFA pour le VIH/Sida et la tuberculose et 16 milliards de francs CFA pour le paludisme.

L’information a été portée à la connaissance du public par Kossi Assimaïdou, ministre de la Planification du développement lors de l’atelier de lancement des subventions du Fonds Mondial pour la lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose, et le paludisme.

C’est en présence de la Coordonnatrice régionale du Fonds mondial en Afrique centrale, Caty Fall Sow, de la Représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Togo, Khardiata Lo N’diaye,  de la Représentante résidente de l’Organisation mondiale pour la santé au Togo (OMS), Dr Lucile Imboua, et du Représentant résident de l’ONUSIDA au Togo, Christian Mouala.

L’objectif principal de cet atelier est de permettre entre autres aux différents acteurs d’avoir une compréhension commune des activités de trois (3) subventions, de clarifier les rôles et responsabilités des différents acteurs et d’analyser les principaux goulots d’étranglement afin d’en proposer des pistes de solution.

Prenant la parole au cours de cette cérémonie, la Représentante résidente du PNUD au Togo, Khardiata Lo N’diaye a reconnu que le Togo a fait des efforts considérables durant ces dernières années en matière de lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme malgré quelques défis à relever.

Pour le ministre de la Planification du développement, Kossi Assimaïdou, c’est la première fois que, trois (3) subventions de financement du Fonds mondial démarrent presque simultanément malgré la rareté des ressources au niveau mondial due à la persistance de la crise économique et financière internationale.

 « Ces maladies risquent de compromettre les efforts de développement du pays. L’objectif principal de cet atelier est de renforcer la capacité de mise en œuvre de ces projets de lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme. Le gouvernement togolais, en mettant au premier schéma de mise en œuvre des subventions du Fonds mondial, accompagnera de façon appropriée tous les acteurs pour que les objectifs assignés auxdites subventions  soient pleinement atteints », a promis Kossi Assimaïdou.

Selon ce dernier, des avancées notables ont été réalisés dans la lutte contre la tuberculose et le paludisme, surtout en matière de VIH/Sida où le taux de prévalence est passé de 3,4% en 2010 à 2,5% en 2014, soit une régression de 0,9% en 4 ans.

Pour clore ses propos, il a invité tous les acteurs à jouer pleinement leur partition avec responsabilité et dévouement car dit-il, « seule la bonne gestion de ces fonds est le gage d’une prise en charge d’un plus grand nombre de bénéficiaires et pour inciter d’autres partenaires à contribuer à la mobilisation de ressources substantielles en vue d’appuyer les efforts du Togo pour la période 2018-2021 ».

Pour mémoire, le gouvernement togolais bénéficie depuis 2002, d’importants financements du Fonds mondial en matière de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme.

Modeste K.


Afreepress

TOGO :: Conseil des ministres : les droits et devoirs du chef de file de l’opposition togolaise désormais connus

Réuni en conseil des ministres ce lundi à Kara (420 km au nord de Lomé) sous la direction du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, le gouvernement a pris un décret relatif aux modalités d’application de la loi n°2013-015 du 13 juin 2013 portant statut de l’opposition, surtout en ce qui concerne les droits et devoirs du  chef de file de l’opposition au Togo.

Le décret pris lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement, détermine les avantages et privilèges du chef de file de l’opposition pour la durée de la législature. Conformément au protocole d’Etat, il est le président de l’opposition et dispose des avantages pécuniaires et matériels.

Cette personnalité n’a pas que des avantages, il a aussi des devoirs à remplir, des devoirs dus à son titre.

« Au titre de ses obligations, le chef de file de l’opposition doit veiller entre autres à préserver l’intérêt supérieur de la nation dans le cadre de ses activités et de celles de l’opposition en général à se conformer aux devoirs citoyens et républicains et participer aux manifestations publiques officielles auxquelles il est invité », indique le communiqué.

Pour rappel, aujourd’hui, le chef de file de l’opposition au Togo est Jean-Pierre Fabre, le leader de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), candidat présenté par le Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015) à la dernière élection présidentielle.

Telli K.
Afreepress

Monday, January 25, 2016

TOGO :: Communiqué 12ème Foire internationale de Lomé « Jannonce », un magazine commercial vendu à zéro franc, mis sur le marché

« Jannonce », un magazine commercial vendu à zéro franc, mis sur le marché
Un  nouveau magazine commercial vient de voir le jour dans le monde de la communication.

Dénommé « Jannonce », ce magazine,  premier du genre spécialisé dans les communications commerciales publicitaires et promotionnelles au Togo, a été présenté aux professionnels des médias  ce lundi au cours  d’une conférence  de presse tenue au Centre communautaire de Tokoin à Lomé,  a constaté l’Agence de presse Afreepress.

A travers ce magazine,  les initiateurs veulent faire connaître Jannonce au public togolais et en particulier les grandes entreprises et les opérateurs économiques pour la promotion de leurs produits et services.

Mis au point par l’Agence de communication Jannonce Sarl, ce magazine, à en croire  les responsables,   permettra aux entreprises d’avoir une  visibilité et d’accroître leurs chiffres d’affaires.

« Nous voulons informer le grand public de la sortie du magazine Jannonce et également faire un appel aux grandes entreprises pour qu’elles s’insèrent dans ce magazine qui leur permettra de se faire connaître, de se faire une rentabilité, d’accroître leur chiffre d’affaires et d’atteindre un grand nombre de cibles », a déclaré Patrick Houmenou,  responsable commercial du magazine Jannonce.

Ce magazine dont le premier numéro est déjà dans les kiosques depuis le 22 janvier dernier, publie des encarts publicitaires relatifs à la pénétration du marché, au lancement de nouveaux produits, aux nouveaux arrivages de tout genre, aux promotions soldes de fin d’année et à la conquête de nouvelles parts de marché et offre des pages entières et des doubles pages pour les annonces.

Jannonce est disponible dans les supermarchés, des Shell shops, dans les pharmacies, dans les banques, dans les compagnies d’assurances et dans les agences de voyages à un prix gratuit.

Le deuxième numéro va paraître le 22 février prochain.

Elisabeth S.
Afreepress

TOGO :: Grogne au Campus universitaire de Lomé Enlisement d’une crise préfigurée

Une fois encore, le Campus universitaire de Lomé a fait l’objet d’échauffourées entre étudiants et forces de l’ordre occasionnant la destruction de biens publics dont un véhicule de la Police brûlé.
A l’origine, les étudiants exigent la réouverture de la cité C et le maintien des prix des cités à 4000 FCFA au lieu de 12500, l’achat de nouveaux bus universitaires, la multiplication des artères de bus, l’organisation des devoirs et des reprogrammations, la délivrance rapide des relevés de notes et attestations, l’électrification du campus universitaire, entre autres.
En rappel, ces revendications étaient sur la table des négociations depuis l’année précédente, doléances dont le gouvernement avait promis trouver une issue. Ce 21 janvier, les choses ont tourné très mal. Les forces de l’ordre peinent à venir à bout des étudiants visiblement très remontés contre leur arrivée dans le temple du savoir. Conséquence : des blessés de par et d’autre ont été enregistrés avec une dizaine d’interpellation dont des civils.
Selon le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Nicoué Broohm, ces violences auraient pour auteurs des individus autres que les étudiants et que le Mouvement pour l’Epanouissement de l’Etudiant Togolais (MEET), auteur de la manifestation, est manipulé par des mains politiques.
D’autres estiment que le gouvernement pourrait prévoir cette situation s’il avait établi un dialogue franc et sincère avec les étudiants. Autrement, il aurait pu poser le problème en des termes clairs en prenant l’engagement par rapport aux moyens disponibles.
En attendant l’évolution des enquêtes, l’ambiance est morose sur le Campus.
Emergence Togo

Assurer la «protection et réhabilitation des jeunes vulnérables au Togo»

La protection et la réhabilitation des jeunes vulnérables au Togo préoccupe l’Union Chrétienne des Jeunes Gens/ Young Men Christian Association (UCJG/YMCA). Transformée en projet, l’initiative a été officialisée le 21 janvier à Kara.

Durant les quatre prochaines années YCARE International et Comic Relief du Royaume Uni accompagneront l’UCJG à Lomé, Atakpamé, Sokodé et Kara pour assurer la protection et la réhabilitation des jeunes en conflit avec la loi et à risque au Togo afin de faciliter l’intégration sociale et économique des ex-détenus et la sensibilisation des populations et les différents acteurs sur les droits des jeunes en conflit avec la loi pour leur accès à la justice.

Il formera 625 jeunes à risque à développer des capacités personnelles à se prendre en charge et s’assumer, 1270 autres à accéder à la justice et à un procès équitable mais aussi 285 jeunes qui pourront intégrer leur faille.

La stratégie procédera de l’éducation à l’engagement citoyen des jeunes, l’emploi et entreprenariat des jeunes, la santé des jeunes, la justice juvénile et le renforcement institutionnel à travers la formation professionnelle et entrepreneuriale des jeunes et des organisations de la société civile intervenant auprès des jeunes à risque, une installation professionnelle par des séminaires et campagnes de plaidoyer et de sensibilisation, des ateliers de formation et des accompagnements psycho social.

LE TEMPS

Sunday, January 24, 2016

L'Alternative - N° 491


Le Libéral - N° 238


L'Alternative - N° 491


TOGO : : Des circuits électroniques pour construire 'L'Eldorado' en exposition

Une exposition au Goethe Institut en plein cœur de la capitale togolaise suscite le débat. De nombreux visiteurs affluent pour voir cette exposition qui regroupe jusqu'au 5 février prochain, quinze tableaux
A travers cette exposition, l'artiste Kobla E. Wonanu, très connu sous le nom CHAM et pour ses œuvres numériques, fait parler de lui tantôt positivement pour ceux qui connaissent son univers artistique, et "maladroitement" par ceux qui viennent de découvrir ces œuvres.

De nombreux visiteurs se disent surpris et déroutés. L'exposition a démarré depuis le 20 janvier 2016, sous le titre très attirant ici à Lomé de "l'Eldorado". L'ambassadeur de l'union européenne, Berlanga Martinez était présent parmi les visiteurs.

Pour l'artiste, l'utilisation d'un matériau aussi inattendu que surprenant que sont les débris de circuits électroniques est un «challenge» qu'il s'est donné lui-même en tombant sur cet objet tout à fait banal et inutile, trainant çà et là par terre chez les dépanneurs des bidonvilles de Lomé.

Des objets vulgaires à travers lesquels l'artiste voit pourtant des individus, des couleurs et des émotions. La poussière qui recouvre parfois ces objets ne rebute guère. Il y voit au contraire la symbolique étonnante des routes poussiéreuses qui reflète une certaine réalité à Lomé, sa ville natale, ou ailleurs en Afrique.

Wonanu va plus loin en expliquant son choix: "Je suis attiré vers ces objets qui nous ressemble beaucoup. Je les questionne pour les confronter à cette réalité où il quitte la rue pour devenir des objets d'art. Ainsi exposés, ils nous confrontent et nous déroutent".

A ses yeux, tous les objets ont une valeur, y compris les plus banals. L'artiste africain, ajoute-t-il, se doit de constamment s'interroger toutes les réalités qui sont les nôtres sur le continent et dans le monde. Avant de définir son «eldorado», comme étant "le territoire dérisoire d'une richesse miroitée et l'espace fantasmé d'un désir de conquête".

Les tableaux, fabriqués à base des circuits de radios, de télévision ou d'ordinateurs, mettent en jeu avec force et insistance, l'imagination de tous ceux qui cherchent un mieux-être.

Première étape d'une recherche sur les représentations possibles de "l'Eldorado", l'artiste questionne les fantasmes et les convoitises des êtres humains en les mettant devant des œuvres qu'il leur tend comme un miroir.

"On peut faire beaucoup de choses avec ces objets et de manière illimitée. On peut les utiliser pour décrire une ville ou un quartier. On peut les utiliser pour aborder des sujets comme l'immigration en mettant ces objets de manière à composer un territoire isolé, occupé, un territoire qui se livre au fantasme de l'individu. A partir de cet objet tout à fait commun, on peut voyager et cela permet à celui qui voit les œuvres de s'interroger sur ce qu'il voit", dit-il avec fierté.

Réactions

Parmi les invités qui ont déjà visité plusieurs expositions de Kobla Wonanu, figure Kangni Alem, écrivain togolais de renom. Mais à l'exposition " l'Eldorado", il n'a pas caché sa surprise. "J'ai l'habitude de collectionner les œuvres de cet artiste, pourtant ce que j'ai vu à cette exposition n'a rien à voir avec les tableaux que j'ai vus de cette même personne il y a 4 mois".

Est-ce que c'est ce à quoi vous attendez voir ? Kangni Alem répond par la négative.

"Je crois qu'il y a quelque chose qui se trame dans sa tête. Il y a des nouveautés, de nouvelles préoccupations en terme de techniques et de problématique chez l'artiste qu'il faudra suivre à l'avenir", explique notre interlocuteur.

Kangni Alem poursuit : "quand tu ouvres la radio, la télévision, ce qu'on attend de l'eldorado, ce n'est pas du tout encourageant: l'eldorado, c'est la mort, la perte des illusions. L'eldorado, c'est les bateaux qui chavirent avec plein de migrants. Et là, avec les tableaux avec des transistors de radio, le nouvel eldorado n'est pas réjouissant que cela. Je crois que notre artiste tente de nous dire ici de ne plus rêver à l'eldorado mais de penser autrement".

Diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, Kobla E. Wonanu, dit Cham, est rentré dans son pays, le Togo, en 2005. Il a ramené avec lui un savoir-faire artistique qui combine arts visuels et nouvelles technologies.

D'ailleurs, il est l'un des premiers et rares peintres africains à fonder son travail sur le numérique. Jusqu'ici, il focalisait son travail sur le visage, la scène des émotions explicites ou implicites, le lieu de relations complexes entre le dedans et le dehors. Ses œuvres dévoilaient des visages saisissants où le doute, la joie, l'angoisse, la tristesse, la jeunesse, le vieillissement... définissaient la vie et le monde dans lequel nous vivons.

Ses œuvres ont fait l'objet de plusieurs expositions collectives et individuelles, au Togo et ailleurs. Elles figurent dans de prestigieuses collections nationales et internationales, dont celle du Président de la République togolaise, Faure Gnassingbé.

L A T  ICILOMRE

Saturday, January 23, 2016

TOGO :: Défaillance dans les prestations des institutions financières: La Lct fait des propositions

 La ligue des consommateurs du Togo (Lct) a publié vendredi 22 janvier le résumé relatif aux institutions de microfinance et bancaires au Togo, dans lequel elle a relevé les insuffisances constatées dans leur prestation de services. Elle n’a pas manqué de faire des propositions pour y palier.

En effet, Le Togo regorge d’une pléiade d’institutions financières. Mais force est de constater que les difficultés auxquelles sont confrontés les clients de ces institutions financières (les banques et les établissements de micros finances) sont légion.

D’après la Lct, les informations ont été recueillies à l’issue d’une enquête réalisée dans Lomé Commune, dans la préfecture du Golfe et dans certaines institutions à l’intérieur du pays (Notamment à Kpalimé, Atakpamé, Sokodé, Tsévié, Notsé et Aného).

Elle a porté sur les banques et institutions de microfinances en l’occurrence l’Union Togolaise de banque(UTB), Banque Togolaise du commerce et de l’industrie (BTCI),ORABANK, ECOBANK,BANQUE ATLANTIQUE, Banque Internationale pour l’Afrique au Togo (BIA-TOGO) et sur les micros finances suivantes : FUCEC-TOGO, CECA, WAGES et MUDECK.

A l’en croire, l’objectif est de non seulement de permettre la jouissance par les consommateurs de leurs droits mais aussi d’amener les institutions financières à améliorer leurs prestations.

D’entrée les enquêtes ont révélé que les consommateurs ne sont pas satisfaits de la prestation des banques et des microfinances.

En outre elles ont fait observer que les conditions de vie déplorables des togolais ont conduit à la création des coopératives d’épargnes et de crédits communément appelées micros finances. Mais les consommateurs ne sont nullement protégés et les responsables ne sont jamais véritablement sanctionnés. Pour la Lct, ces derniers bénéficient de fait d’un droit à l’incompétence et à l’ignorance. Elle en tient pour preuve les crises de certaines microfinances à savoir l’Idh, Wages, Mudeck et autres.

Fort des résultats de ces enquêtes, la Lct a pour sa part fait des propositions au ministère de l’Économie et des finances ainsi qu’aux institutions financières elles-mêmes (banques et microfinances) pour améliorer les prestations.

S’adressant au ministère de l’Économie et des finances, la Lct l’a convié à éviter son mutisme dans les cas de détournement au sein des institutions financières en appliquant le principe de la rigueur de la loi, de cesser de prendre des frais de timbre fiscal en cas « Dépôt d’espèces dans la banque « , d’initier des actions de sensibilisation et d’éducation des consommateurs financiers en collaboration avec les associations de consommateurs et faire appliquer les sanctions qu’encourent les institutions en faillite vis-à-vis des consommateurs (cas d’IDH).

Quant aux institutions financières, la Ligue exige d’elles, le respect et l’application des conditions générales des banques, l’organisation de conférences et de forums d’information sur les produits et services offerts afin de mieux informer les clients, la formation de leurs agents sur le bien-fondé d’un accueil convivial.

En plus, elle leur propose la création de plus de guichets ou caisses afin de réduire le temps d’attente évitant ainsi le clientélisme, une révision et adaptation des conditions de prêt par rapport aux réalités du vécu des clients et une harmonisation de canevas de présentation des conditions générales de banques afin de les rendre facile à comprendre par les consommateurs.

icilome

Friday, January 22, 2016

TOGO :: Habitat social et la lutte contre l’habitat insalubre : des accords en vue entre le Maroc et le Togo

Habitat social et la lutte contre l’habitat insalubre : des accords en vue entre le Maroc et le Togo  
 Les relations bilatérales entre le Togo et le Maroc vont bon train, en témoigne dans les prochains jours la mise en œuvre des accords de financement de l’habitat social et de la lutte contre l’habitat insalubre.

L’annonce a été faite par Mohammed Nabil Ben Abdallah, ministre marocain de l’Habitat et de la politique de la ville à son collègue Togolais,  Fiatuwo Kwadjo Séssénou de  l’Urbanisme, de l’Habitat et du Cadre de vie en visite au Maroc.

Et même pour joindre l’acte à la parole, un protocole d’accord entre les deux (2) pays a été signé dans les domaines de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et de l’architecture par les deux (2) ministres.

Il faut rappeler que, lors de son séjour « fructueux », le ministre Togolais de l’urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie, Fiatuwo Kwadjo Séssénou a également pris part au festival national de l’architecture.

Il est même attendu dans la capitale togolaise, Lomé dans les jours à venir, une mission composée, d’experts marocains dans les domaines de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et de l’architecture.

Modeste K.
 Afreepress

Thursday, January 21, 2016

TOGO :: Le PASCRENA offre des matériels informatiques pour l’opérationnalisation et la dynamisation des cellules du RELUTET

Les membres du Réseau de lutte contre la traite des enfants au Togo (RELUTET), notamment les Cellules régionales de relais (CCR) ont bénéficié d’un don de matériel informatique ce jeudi à leur siège à Djidjolé (banlieue nord de Lomé).

D’une valeur de 6.999.661 francs CFA, le matériel est composé des ordinateurs de bureau, des imprimantes laser HP intégré de scanner, des disques dur externe 500 Go, des clés de connexion internet Togo Telecom avec connexion mensuelle pour trois (3), des clés USB et des Antivirus.

Ce don a été financé par le Projet d’appui à la société civile et à la réconciliation nationale (PACRENA), dans le cadre de la mise en œuvre  du projet « Opérationnalisation etdynamisation des cellules Régionales de Relais du RELUTET et développement de leur capacité de gestion et de sauvegarde des données numériques et informatiques » qui va durer trois (3) mois.

Ce joyau qui sera installé dans les cinq (5) régions économiques du pays, vise à renforcer les capacités des cellules régionales de relais pour une optimisation des interventions au niveau régional.

« Le Projet PASCRENA est venus à point nommé pour apporter ce matériel à nos cellules régionales pour une optimisation de leurs activités. Ce matériel va servir non seulement à la collecte des données mais aussi à leur compilation et à leur dissémination, d’abord au niveau région et ensuite centrale pour que RELUTET ait une base de donnée sur la traite des enfants au Togo », a laissé entendre, Kodjo Edouard Gbodjo, président du RELUTET.
Selon le Chef de projet du PASCRENA, Antoine Viart, le PASCRENA finance à la demande d’un projet d’offre qui répond à la demande des Organisations non gouvernementales (ONG) ou des associations. Et pour mieux répondre à la demande précise-t-il, « il y a un outil qui s’appelle l’appel à proposition qui permet aux Organisations de la société civile (OSC) à s’intéresser et à faire des propositions créatives et qui répond à peu près à leur besoin ».

« Nous sommes sur deux (2) lots c’est-à-dire, nous avons un lot sur la communication et puis un autre lot sur la professionnalisation des réseaux. RELUTET à remporter deux (2) lots qui lui ont permis de réunir une somme assez raisonnable de 15 millions de francs CFA », a-t-il indiqué.

Le porte parole des Cellules régionales de relais (CCR)/points focaux, Françoise Gnofam, a pour sa part souligné que « ces matériels informatiques ont été bénéficié dans le cadre de leurs activités avec le RELUTET afin de mieux collecter les données sur le terrain, les informations, organiser les réunions avec les autres membres et de mieux communiquer avec la coordination nationale en impact avec les membres ».

« Nous allons nous engagé vraiment à utiliser ce matériel et à faire en sorte que d’ici trois (3), quatre (4), cinq (5) ans ce matériel soit encore là et qu’ils servent pour les activités du réseau afin que nous obtenons vraiment les résultats au niveau de chaque région pour le bonheur des enfants du Togo », a-t-elle martelé.

Le Réseau de lutte contre la traite des enfants au Togo (RELUTET) est un grand réseau qui  oeuvre dans la lutte contre la traite des enfants au Togo.

Bernadette A.
Afreepress

TOGO:: Contre la pauvreté des sols et les changements climatiques

La GIFERC paraît la bonne pratique de gestion durable des terres. Une soixantaine de techniciens et producteurs agricoles conviennent de l’«appui aux organisations paysannes pour la vulgarisation de la Gestion Intégrée de la Fertilité, de l’Eau et des Ravageurs par les Champignons (GIFERC) » dans la région maritime. L’initiative entend restaurer la fertilité sur 500 hectares de terrains cultivables dégradés au profit de 1000 producteurs, en leur fournissant des moyens nécessaires pour utiliser la nouvelle approche innovante basée sur l’utilisation de bio fertilisants et de bio pesticides obtenus à partir des champignons. Au cours des douze prochains mois les bénéficiaires pourront ainsi doubler ou tripler leur production de maïs qui est l’aliment de base de la zone d’exécution du projet. Ceux-ci auront des rudiments préalables sur la pratique et les rendements de GIFERC dans le respect de l’environnement.
Le Togo fait face à de nombreux défis dont l’appauvrissement des sols et les changements climatiques. La technique GIFERC peut être d’un apport dans les solutions à ces défis et accroître la production agricole. Les feux de brousse et l’utilisation des fongicides et pesticides chimiques détruisent des micro- organismes de fertilisation des sols que sont les champignons. La GIFERC permet de restaurer la fertilité des sols pour de meilleurs rendements agricoles.
LE TEMPS

Wednesday, January 20, 2016

Liberté - N° 2114


TOGO :: Mauvaise gestion à la CEET. Le coût refilé aux clients, via une hausse du prix du kWh?

Depuis quelques jours des rumeurs incessantes font état d’une augmentation prochaine du prix du kilowattheure. Aujourd’hui les choses se précisent. Le risque d’endettement de la Compagnie d’Energie Électrique du Togo ( CEET ) constitue la probable cause de cette augmentation. La question est de savoir l’opportunité de cette augmentation du prix, si l’on sait que les clients de la CEET déjà dépassés par l’actuel prix supporteraient très mal cette augmentation.
Lors du vote du budget de l’année 2016 par les députés de l’UNIR, les débats ont tourné autour de l’état des finances de certaines sociétés d’Etat dont la CEET, cette société qui a le monopole de la commercialisation de l’énergie électrique au Togo. Selon le commissaire du gouvernement, la compagnie a une dette de 38 milliards de francs CFA envers ses fournisseurs. Il poursuit en affirmant à base des documents à l’appui, que la CEET a perdu, en 2015, sept milliards de FCFA et selon les résultats prévisionnels déficitaires en 2016, elle ne pourra pas apporter sa contribution au budget de l’Etat au titre des prévisions de dividendes
Il faut reconnaître que le problème de la Compagnie d’Energie Électrique du Togo est né à partir de la signature du contrat la liant à la société Contour Global. La prise en charge de cette société par la CEET revient cher. Rappelons que Contour Global fournit à la CEET un complément en énergie nécessaire. A part l’achat des combustibles, la Compagnie d’Energie Électrique du Togo prend en charge les charges fixes relatives à l’énergie garantie par la Centrale estimée à hauteur de 16 voire 17 milliards de FCFA par an.
Aussi le kilowattheure acheté à Contour Global à 250 FCFA est revendu à 140 FCFA par la CEET. Une contribution énorme qui alourdit les dépenses de la société. Le comble, c’est que les avantages fiscaux et douaniers liés aux investissements dont bénéficie Contour Global et devraient revenir de droit à la CEET ne lui sont pas concédés. Une situation qui alourdit les dépenses de la CEET vis-à-vis de celle-ci.
Par ailleurs, au 30 septembre 2015 à la dette de l’administration envers la CEET qui s’élève à 16, 9 milliards de FCFA dont 16,1 milliards de FCFA de factures impayées d’énergie et de travaux.
Devant cette situation, la Compagnie d’Energie Électrique du Togo envisage une augmentation du prix de kilowattheure d’énergie. Une solution si elle venait à être mise à exécution, pénaliserait les clients qui, franchement, n’en sont pour rien dans l’endettement de la société. Si le Ministre Adji Otèth Ayassor déclarait que « pour des raisons sociales, les prix du kilowattheure facturé par la CEET est fixé par le gouvernement et que cette situation ne permet pas à la CEET de couvrir ses charges », il est évident que la compagnie enregistre des résultats déficitaires, parce que les factures impayées enregistrées au niveau des administrations publiques et certaines résidences officielles sont nombreuses.
Gnande Djétéli, le DG de la CEET | Photo : RT
Gnande Djétéli, le DG de la CEET | Photo : RT
On ne comprend pas pourquoi c’est la population qui doit faire les frais de cet endettement par une augmentation du prix du kilowattheure. N’est-ce pas une injustice criarde à l’égard des pauvres consommateurs qui, déjà tirent le diable par la queue? Le mandat social de Faure Gnassingbé doit également être ressenti dans l’accessibilité de l’énergie à moindre coût par la population. L’énergie est à la base de tout développement. Et l’accès à l’énergie électrique demeure une source importante pour le fonctionnement des usines.
Aux dernières nouvelles, nous apprenons que la CEET lorgne les emprunts qui s’élèvent ce jour à 65 milliards de FCFA et dont le remboursement se fera par les revenus des consommateurs d’énergie électrique, des nouveaux abonnés. Et par quelle alchimie, si ce n’est par l’augmentation du prix du kilowattheure qui risque de produire un mécontentement au sein de la clientèle ?
 Angelo G., Corps Diplomatic Togo via 27 avril

TOGO :: Les forces vives de la nation togolaise frottent avec l’Agenda 2063 de l’UA

L’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA) adopté le 31 janvier 2015 à Addis-Abeba en Ethiopie, une vision et plan d’action pour faire de l’Afrique à l’horizon 2063 un continent prospère et pacifique, fait l’objet de vulgarisation ce mercredi à Lomé, a appris l’Agence de presse Afreepress.

Prennent part à cette rencontre les représentants des institutions de la République, du secteur privé,  de la société civile et des médias qui, à terme, vont élaborer des recommandations en vue d’une meilleure mise en œuvre de cet agenda.

« Aujourd’hui, on va encore entrer en détail par rapport aux exigences de nos chefs d’Etat qui ont demandé de mettre en place un plan d’exécution de cet agenda  en les saucissonnant dans différentes périodes. C’est comme ça qu’on a essayé de mettre en place le premier plan décennal de mise en œuvre de cet agenda qui  montre à partir des aspirations, les objectifs poursuivis ainsi que les indicateurs de performance, pour que d’ici 10 ans on puisse  arriver à une réalisation concrète », a déclaré le chef de la Délégation de la Commission de  l’UA au Togo.

Pour rappel, c’est en mai 2013 à Addis-Abeba que la Commission de l'UA avait établi des priorités de cette vision pour une Afrique « forte, solidaire, prospère et pacifique ».

Les axes de cette vision globale sont le panafricanisme, le sens de l'unité, l’autonomie, le commerce intra-africain florissant, la démocratie et la parité, l'intégration, la solidarité des peuples africains et le développement durable.

Telli K.
Afreepress

Tuesday, January 19, 2016

Préparation du sommet de l’UA sur la sécurité maritime : Les experts français à Lomé

Le sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique que le Togo abrite dans quelques semaines, selon les propos du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, approche à grands pas.

Pour s’enquérir des préparatifs, trois (3) experts français de la question de la sécurité maritime ont tenu ce lundi à la Primature une réunion avec la commission de supervision présidée par le Premier ministre, Komi Sélom Klassou.

« Nous sommes venus pour essayer de voir comment nous la France, nous pouvons modestement apporter notre concours et notre expertise à la préparation de ce sommet très important pour l’Afrique et le Togo. Nous allons continuer à travailler avec la partie togolaise dans la continuité pour que le Togo soit prêt et que le succès soit partagé », a déclaré à la fin de la réunion le Vice-amiral d’Escadre du Ché.

La dernière venue des experts français au Togo dans le cadre de la préparation de ce sommet remonte au 20 novembre 2015.

Initialement prévu pour se tenir du 4 au 8 novembre 2015, le sommet de l’UA a été reporté pour cause de retard des travaux de rénovation de l’hôtel 2 février. Selon les premières autorités togolaises, ce sommet  doit se tenir en mars prochain.

Telli K.
Afreepress

TOGO :: Entretien avec la sœur d’ALMEIDA Evelyne : « De nos jours, les chrétiens lisent moins, mais écoutent plus la musique »

Entretien avec la sœur d’ALMEIDA Evelyne : « De nos jours, les chrétiens lisent moins, mais écoutent plus la musique » D'Almeida Evelyne n’est pas seulement une sœur Catholique. Au-delà de cet appel divin, elle possède en elle d'autres talents cachés. Et c'est ce qu'elle vient d'exposer au grand public. Son tout premier album intitulé " « Jésus, mon amour » vient de sortir dans les bacs. A travers cet opus, la sœur d'Almeida Evelyne veut utiliser sa voix pour évangéliser. Composé de h45t (8) titres comme Kyrie, Gloria, Sanctus, Agnus Dei, Jésus, mon Amour, Jésus, tu es le plus beau, Jésus, tu es l'Amour et Jésus etc, nous lui avons tendu notre micro. Lecture.

Afreepress.info: En tant que sœur catholique, pourquoi vous avez décidé de faire la musique?

Sœur Evelyne: Un grand merci pour votre question. Je tiens à dire un grand merci à tous ceux qui m'ont appris à faire le premier pas dans le showbiz, surtout tous ceux qui m'ont aidé d'une manière ou d'une autre. En tant que religieuse catholique, j'ai décidé de faire la musique parce que je veux évangéliser le monde d'une autre manière avec ma voix et mes danses comme David, le Grand Roi dans les Saintes Ecritures (II Samuel vs 6 et 5). A ce passage de la Bible, il est écrit que David et toute la maison d'Israël dansaient devant le Seigneur au son de tous les instruments en bois de cyprès, des cithares, des harpes, des tambourins, des sistres et cymbales. Et Saint Augustin, l'un des Pères de l'Eglise avoue : chanter bien c’est prier deux fois. Voilà ce qui m’a motivé à accorder ma voix pour évangéliser.

Ceci nous aide à chanter les Psaumes qui sont nos prières quotidiennes: cela veut dire que dans la formation pouvant nous permettre de devenir sœurs, les cours de musique font partie de modules de formation. En effet, avant la fin de la formation, j'ai choisi d'être un artiste gospel. C'est une autre vocation dans la vocation religieuse.

Chanter le gospel pour vous c'est louer Dieu?

Sœur Evelyne: Bien sûr, chanter le gospel pour moi c'est louer Dieu, évangéliser et ramener les âmes égarées à Dieu à travers des chants. Il est à noter que de nos jours, les chrétiens lisent moins, mais écoutent plus la musique. Donc chanter les valeurs de Dieu et ses recommandations m’aide beaucoup pour l’évangélisation.

Quel sont les titre qu'on peut découvrir sur votre album composé de  8 titres?

Sur l’album que j’ai nommé « JESUS, mon amour », j’ai voulu faire plus de titres mais les moyens m’ont limitée qu’à 8 titres. Sur ces 8 titres,  vous pouvez découvrir : Kyrie, Gloria, Sanctus, Agnus Dei, Jésus, mon Amour, Jésus, tu es le plus beau, Jésus, tu es l'Amour, Jésus, merci.

Quel accueil le public chrétien a réservé à votre album?

Le public chrétien a accueilli mon album avec joie et enthousiasme. Cette satisfaction a été témoignée lors de mes prestations que j’ai eues à faire dans les paroisses. Le public s'émerveille en voyant une religieuse chanter et danser le Zouk car le rythme aussi compte pour le public. Sur l'album nous avons, le slow, le zouk compas, zouk salsa, zouk love.

Quels sont les messages que véhicule votre album?

Les messages que véhicule mon album sont : la relation intime entre Dieu et  sa créature, surtout dans les moments difficiles. Sur cet album, j’invite les chrétiens à être amoureux de Dieu. Dieu nous aime malgré nos maladresses, donc il faut que nous lui témoignions aussi notre amour.

Est-ce que selon vous toutes les religions peuvent écouter votre album?

Pourquoi pas ? Toutes les religions peuvent écouter mon album car il n’y a qu’un seul Dieu pour toutes les religions. L'Eglise est universelle, elle accueille tout le monde sans distinction aucune.

Avez-vous  reçu l'aval de vos supérieurs avant de vous lancer dans le showbiz?

Oui, j'ai reçu l'aval et la bénédiction de la Sœur Catherine Agnès MOBU, Supérieure générale de l'Institut des Sœurs de Notre Dame de l'Eglise avant de me lancer dans le showbiz. Je tiens à leur dire un grand merci pour tous les soutiens que toutes ces personnes m’apportent pour la réussite de mes œuvres.

Comment comptez-vous faire en sorte que l’album soit accessible?

Pour rendre l’album accessible au plus grand nombre, nous pensons créer des points de vente dans les quartiers et villes de l’intérieur du pays.

Est-ce qu'il y a des concerts en vue pour le lancement officiel de votre album?

Oui, il y aura un concert cette année 2016 pour le lancement officiel de mon album. Avec toute mon équipe, nous sommes en train de réfléchir à cette option et au moment venu,  le public sera informé de la date et du lieu.

Propos recueillis par la Rédaction
Afreepress

Monday, January 18, 2016

Le Togo, 3ème pays performant de l’UEMOA, en matière d’efficacité des investissements, selon la BCEAO

Selon une étude réalisée par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), sur l’« efficacité des investissements dans l'UEMOA », le Togo  est placé dans le rang du  groupe des pays les plus performants en la matière à côté du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire.

Autant dire que le Togo fait partie des trois (3) premiers pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) dans lesquels  les investissements sont orientés vers les secteurs  porteurs de croissance économique.

Dans cette étude, l'indicateur du Rapport  entre les investissements de l'année T et la variation du produit  intérieur brut (ICOR) pour ces trois pays est inférieur à 3, sur la période allant de 2004 à 2011.

Dans ces premiers pays,  l'investissement est relativement plus efficace que dans les pays du  deuxième groupe constitué de la Guinée-Bissau (9,7), du Bénin, du Mali, du  Niger et du Sénégal, selon l’Institut d’émission commun aux Etats membres de l'UEMOA.

Ce travail scientifique réalisée par la Direction des études et de la recherche de la  BCEAO, souligne qu'un ICOR élevé correspond à une utilisation inefficace des  ressources en capital comparativement à un Icor faible. La moyenne de  cet indice au niveau de l’UEMOA est de 4,6 alors que le niveau moyen des  pays de référence  (Botswana ; Ethiopie ; Ile Maurice ; Mozambique ;  Rwanda ; Tanzanie et  Ouganda)  est de 2,8.

Au titre de recommandations, l’étude interpelle tous les pays de l’UEMOA sur la nécessité  d’augmenter le niveau d'investissement dans l'éducation et la formation  professionnelle afin, souligne-t-elle,  « d'améliorer qualitativement et quantitativement le  capital humain dans l'Union ».


Bernadette A.
Afreepress

Accord de siège entre le Togo et la communauté Sant’Egidio: les actions seront intensifiées

L’attentat perpétré par les terroristes au Burkina-Faso vendredi dernier est l’un des principaux sujets qui défraient la chronique dans les colonnes des journaux parus ce lundi 18 janvier 2016 en kiosque.

« Terrorisme en Afrique, les terroristes frappent au Burkina, des raisons de s’inquiéter au Togo », titre Liberté.

Le journal fait état de 29 morts, et une trentaine de blessés dans cet attentat revendiqué par AQMI.

« Avec la survenue de cet attentat dans la capitale burkinabè et la menace réelle au Bénin voisin, c’est dire que les terroristes sont manifestement aux portes du Togo », écrit le journal tout en se demandant, « quelle réelle fierté, les terroristes éprouveraient-ils en frappant un pays comme le Togo ».

Forum de la semaine pour sa part se demande s’il n’y a pas nécessité de faire l’audit sécuritaire des infrastructures hôtelières face aux attaques des jihadistes.

« Attentats terroristes au Burkina et menaces si loin si proche du Togo, un peulh nigérian enlevé à Avétonou, les ravisseurs réclament 10 millions de FCFA », annonce Le Correcteur.

Au journal de dire que, la citation populaire du philosophe français, Jean Paul Sartre selon laquelle « l’enfer c’est les autres » ne semble plus être d’actualité en matière de terrorisme au Togo après les évènements de Ouagadougou.

« Quelles sont les réelles motivations de ces ravisseurs ? », se demande le bihebdomadaire.

De son côté, Le Combat du peuple lui en fait un éditorial titré, « Attention ! Le péril djihadistes est à nos portes », éditorial dans lequel le journal se demande, « face à ce terrible constat, pouvons-nous, devons-nous, nous comporter comme si nous sommes à l’abri ? ».

Le même journal va jusqu’à annoncer comme dans beaucoup de pays de la sous-région, la présence des réseaux de terroristes dormants au Togo.

Justice, Liberté écrit avec en photo le ministre Pius Agbétomey, « Togo : Etat voyou ?, une victime de torture toujours portée disparue ».

Le journal trouve bizarre cette disparition d’autant plus que, la femme de la victime de torture est aussi introuvable.

« Qui a intérêts à ce que la vérité ne soit pas faite dans cette affaire où la gendarmerie et l’armée sont citées ? », s’interroge le journal.

Sur le même sujet, Le Correcteur se demande s’il s’agit d’un kidnapping ou d’une simple disparition.

En rubrique Sport, Forum de la semaine rapporte, « Congrès statutaire de la FTF du mercredi prochain, un choix cornélien entre maintenir la date et violer les statuts ou reporter pour se conformer aux exigences du congrès précédent ».

Pour une sortie de cet imbroglio qui respecterait les statuts de la FTF, le journal préconise un report d’un mois au moins du Congrès d’adoption des nouveaux textes.

« Vers un congrès statutaire plus ou moins consensuel à la FTF, Antoine Folly, la vermine qui a plombé une année du football togolais », peut-on lire à la page 5 du journal Le Correcteur.

Afreepress

Sunday, January 17, 2016

TOGO :: COMMUNIQUE SANCTIONNANT LE CONSEIL DES MINISTRES DU VENDREDI 15 JANVIER 2016

Le Président de la République, son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, a présidé vendredi 15 janvier 2015, la réunion du conseil des ministres qui s’est tenue au Palais de la Présidence de la République.
Au cours de ses travaux, le conseil  a adopté deux (02) projets de lois, un (01) décret et écouté une (01) communication.
Le premier projet de loi adopté par le conseil porte règlement du budget de l’Etat, gestion 2014.
L’objectif de cette loi de règlement est de rendre compte de l’exécution de la loi de finances 2014, en montrant comment l’Etat a financé son activité et le contexte dans lequel les crédits alloués ont été utilisés.
Ce projet de loi de règlement établit, pour 2014, un résultat global déficitaire de 20, 664 milliards de FCFA qui est inscrit au compte de découvert permanent du Trésor
L’exécution de la loi de finances exercice 2014 a été axée sur la poursuite de la dynamique de consolidation d’une croissance économique inclusive et génératrice d’emplois, conformément aux axes définis par la Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE). Au cours de l’exercice 2014, le cadre  macro-économique s’est stabilisé davantage et le rythme des réformes s’est accéléré dans la plupart des secteurs liés aux différents axes de la SCAPE.
Il est à noter que par rapport aux prévisions budgétaires exercice 2014, il a été constaté une baisse inattendue des recettes douanières ainsi qu’un faible niveau de mobilisation des recettes extraordinaires. Ceci  ajouté au recours à un emprunt obligataire additionnel ainsi que la prise en compte de certaines dépenses liées à la construction des infrastructures routières ont rendu nécessaire l’adoption d’une loi des finances rectificative au cours de l’exercice 2014.
Le second projet de loi adopté par le conseil autorise la ratification du protocole à l’acte constitutif de l’Union Africaine relatif au parlement africain, adopté à Malabo le 27 juin 2014.
Ce nouveau protocole, qui révise et corrige les insuffisances du protocole signé à Syrte en mars 2011, a pour but d’offrir une plate-forme commune qui favorisera une plus grande implication des peuples africains aux discussions et à la prise de décision sur les défis qui se posent au continent, notamment dans le domaine du développement et de l’intégration économique.
La ratification de ce protocole permettra au Togo de participer plus activement au processus de développement et d’intégration en cours sur le continent africain. Elle permettra également à notre pays de jouer pleinement son rôle concernant la promotion des principes démocratiques et la participation populaire s’agissant de la consolidation des institutions et la bonne gouvernance en Afrique.
La ratification conduira en outre notre parlement à renforcer sa coopération avec le parlement panafricain, notamment à travers des forums consultatifs sur des questions d’intérêt commun.
Le décret adopté par le conseil fixe les attributions du ministre des mines et de l’énergie et porte organisation dudit ministère.
Ce décret restructure et organise le ministère autour de ses trois principales missions que sont : la « recherche géologique », l’ « exploration, contrôle et développement minier », ainsi que la « recherche et le développement énergétiques ».
Il renforce la cohérence dans la coordination des interventions du ministère et prend en compte les conclusions de l’audit stratégique et organisationnel réalisé dans ledit ministère en décembre 2013 dans le cadre du programme de réforme et de modernisation de l’administration publique initiée par le gouvernement.
Le conseil a enfin suivi une communication relative à l’attribution du passeport diplomatique.
Cette communication a mis en exergue l’inadéquation entre le décret de 1991 définissant les conditions d’accès au passeport diplomatique et les réalités du nouveau paysage institutionnel national issu de la constitution d’octobre 1992 qui prévoit la mise en place de nouvelles institutions, dans le cadre de la IVe République.
Trois principales innovations sont à signaler. Il s’agit de l’intégration des dignitaires des confessions religieuses à la liste des détenteurs du passeport diplomatique, l’annulation systématique du passeport diplomatique dès que prennent fin les fonctions ayant donné droit à son octroi ou pour des raisons d’Etat, et l’adoption des sanctions contre les tentatives de contrefaçons.
Cette démarche vise à repréciser les personnes bénéficiaires, les conditions dans lesquelles le passeport diplomatique est délivré ainsi que son utilisation afin d’éviter les mauvaises usages qu’il a été donné de constater.
Fait à Lomé, le 15 janvier 2016
Le Conseil des ministres

EDUCATION SENSIBLE AU GENRE ET SANS VIOLENCE

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La Coalition Nationale Togolaise pour l’Education Pour Tous (CNT/EPT) a organisé un atelier de validation du rapport d’étude de base du projet « Education sensible au genre et sans violence » le vendredi 15 janvier 2015 à Lomé. Dans ce rapport, il ressort que les violences faites aux enfants au cours de leur éducation à l’école comme à la maison persistent dans les zones d’intervention de Plan international Togo.
Ceci est dû au fait que les parents et les élèves ont une faible connaissance des dispositions juridiques internationales et nationales qui protègent les élèves contre les violences dans le cadre de leur éducation.
Cette étude sur la violence faite aux enfants a été menée par le cabinet CRISTO et concerne six préfectures du Togo notamment les préfectures de l’Est Mono, du Moyen Mono, de Blitta, de Sotouboua, de Tchaoudjo et de Tchamba.
Selon Olivier BADJALA, coordonnateur du projet, cette rencontre va permettre aux enfants de jouir d’une éducation plus participative, sensible au genre et non violente dans les écoles et familles des zones concernées.
Rdio lome

Saturday, January 16, 2016

TOGO :: Contribution de plus de 350 millions de dollars

Les transferts de fonds de la Diaspora vers le Togo ont atteint plus de 350 millions de dollars en 2015, un peu mieux que l’année précédente (348 millions).

Cette montant représente plus de 7,8% du PIB national.

La Diaspora togolaise fait mieux que celle du Ghana et du Bénin

Selon une étude réalisée en 2012 par la Banque africaine de développement, les transferts de fonds provenant des ressources épargnées par les Togolais de l'extérieur, sont à 90% affectés à des dépenses courantes des familles (alimentations, santé, éducation). Toutefois, cette compensation à la faible capacité d'épargne interne constitue un levier direct pour le développement de la consommation et indirectement pour la production intérieure au Togo.


Environ deux millions de Togolais vivent à l’étranger, dont une écrasante majorité en Afrique. Ils sont 500.000 à résider ailleurs dans le monde (Etats-Unis, Cananda, Australie, Europe). La France reste le principal pays de résidence avec 10.000 ressortissants.

IDH-microfinance / Les victimes de Kwassi Klutsè veulent leurs sous


IDH-microfinance, l’établissement financier crée par l’ancien Premier ministre Kxassi Klutsè est déclaré en faillite en 2008 et placée sous administration provisoire. Ses épargnants dont les avoirs sont estimés 25 milliards F CFA reviennent à la charge et veulent rentrer dans leurs fonds. « C’était depuis 2009 que la microfinance est en faillite. Nous avons notre argent là-bas. On a demandé à ce qu’on nous le redonne, mais nous n’avons rien reçu. Donc nous avons dû convoquer une assemblée et c’était en novembre 2014. Il y a des gens qui ont leur argent là-bas mais ne sont plus dans ce monde aujourd’hui. Tout cela a une répercussion donc nous avons fait appel aux autres pour qu’on sache quoi faire. Nous avons été plusieurs fois chez Mr Klutsè (Ndlr : qui a créé l’IDH-microfinance du Togo) mais il nous a toujours amadoués. Maintenant nous voyons qu’il nous a trahis et continue par nous mentir. Nous voulons à tout prix récupérer notre argent mais par quel moyen ? Nous voulons maintenant faire une marche pacifique. Nous tenons à voir le gouvernement à plus forte raison notre président et nous allons demander une audience pour cela », Mme Stella Kéglo, Secrétaire du Collectif des victimes.
Dans la foulée, 34000 victimes annoncent une marche pacifique dans les jours à venir pour nous dit-on pousser l’ancien Premier ministre qui depuis a créé un autre IDH au Gabon à leur rembourser. Selon les experts de microfinance, « La seule solution, c’est la liquider. Il y a rien à faire ».
Emergence Togo

Friday, January 15, 2016

TOGO : : 1.166 jeunes déscolarisés prennent officiellement fonction ce vendredi devant Victoire Tomégah-Dogbè

1.166 jeunes déscolarisés prennent officiellement fonction ce vendredi devant Victoire Tomégah-Dogbè
Moins de deux (2) mois après la prestation de serment des volontaires de la phase pilote du projet « Jeunes déscolarisés , le 5 décembre dernier à l’occasion de la Journée internationale des volontaires,» 1.166 volontaires déscolarisés sont mobilisés et mis à la disposition de l’Agence nationale d’appui au développement à la base pour des Travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO).

Ce vendredi sur le terrain de football « Haoussa Zongo » à Agoè (banlieue au nord de Lomé), la ministre du Développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Victoire Tomégah-Dogbè a officiellement lancé les travaux de la mission de 1.166 volontaires dans le cadre du projet jeunes déscolarisés pour le volontariat, couplée de la remise des kits de travail.

C’est en présence de Khardiata Lo N’diaye, Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement au Togo (PNUD).

C’est une initiative de l’Agence nationale du volontariat au Togo (ANVT) et l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB), financée par le gouvernement togolais et le PNUD à hauteur de 45 millions de francs CFA.

Ils auront pendant quatre (4) mois à exécuter différents travaux d’intérêt public au sein de leurs communautés respectives et seront formés aux valeurs citoyens, au respect du bien public, au travail bien fait, à l’éducation financière et bénéficieront d’un accompagnement pour planifier leur insertion socio-économique.

« Aujourd’hui, le volontariat national au Togo est une évidence et tous les volontaires mobilisés et déployés à ce jour démontrent quotidiennement la contribution considérable qu’ils apportent au processus de développement du pays », a déclaré la ministre.

Cette œuvre, selon elle, constitue un acquis que le gouvernement a choisi de pérenniser à travers la création et l’opérationnalisation de l’Agence nationale de volontariat qui, au-delà de la poursuite du programme de promotion du volontariat, sera chargée de canaliser les contributions volontaires et l’engagement civique des jeunes femmes et hommes du pays.

« Ce qui nous rassemble aujourd’hui, matérialise la vision révolutionnaire que le gouvernement projette pour l’essor de notre pays, celle de faire du Togo un pays émergent dans lequel tout Togolais se reconnait et s’engage à y apporter sa contribution aussi modeste soit elle et quelle que soit son appartenance politique, religieuse ou ethnique », a-t-elle laissé entendre.

Le Directeur général de l’ANVT, M. Omar Gbangba, n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction au côté du gouvernement pour la réalisation de ce projet.

« Le volontariat des jeunes déscolarisés (JDS) a pour objectif de promouvoir l’engagement citoyen, la solidarité, l’inclusion sociale à l’endroit des jeunes déscolarisés en leur offrant l’opportunité de contribuer aux solutions de développement du pays en général et en particulier de leur communauté », a-t-il précisé.

 Le volontariat des jeunes déscolarisés (JDS) est le nouveau produit de l’Agence nationale du volontariat au Togo.

Bernadette A.

Afreepress

TOGO :: Interview de Pr Kodjo Agbossou : « C’est de l’expertise qu’il y a à l’extérieur et ce sont des Togolais qui commercent l’image et la réalité du pays »

Interview de Pr Kodjo Agbossou : « C’est de l’expertise qu’il y a à l’extérieur et ce sont des Togolais qui commercent l’image et la réalité du pays »
 Ils sont plus de deux (2) millions de Togolais à vivre  à l’étranger. Et si tous ses citoyens  apportent leur savoir-faire pour aider le pays dans sa démarche vers l’émergence ? Pour ce faire, une initiative est née du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, « Réussites Diaspora ».

Pour une première édition, sept (7) Togolais de l’extérieur  ont retenu l’attention des membres du jury.

L’un d’eux est Prof  Kodjo Agbossou, un enseignant d’université au Québec. Dans un entretien accordé à l’Agence de presse Afreepress, M. Agbossou qui a  fait ses études primaires et secondaires au Togo avant de s’envoler,  parle plus de son parcours et ce qu’il pense de l’initiative qui a levé le voile sur lui.

Lire plutôt interview

Afreepress : Bonjour Prof Kodjo Agbossou, présentez-vous à nos lecteurs ?

Prof Kodjo Agbossou : Bonjour monsieur, je suis Prof Kodjo Agbossou, enseignant togolais à l’université du Québec à Trois-Rivières ; je suis spécialisé dans l’éducation.

Afreepress : Dites-nous Prof, depuis quand avez-vous immigré au Canada ?

Prof Kodjo Agbossou : J’ai quitté le Togo en 2003 et j’ai immigré au Canada en 1993 donc j’ai fait à peu près plus de dix (10) ans en France après avoir passé mes études primaires dans une école publique et après, j’ai fait le collège Protestant de Lomé et juste après, je suis parti en France.

Afreepress : Quel regard portez-vous sur cette initiative « Réussites Diaspora » ?

Prof Kodjo Agbossou : J’ai été très content d’avoir été sélectionné pour cette distinction, surtout que le pays pense aux compétences des gens de l’extérieur et de reconnaître leur parcours donc je trouve que c’est une très bonne initiative.

C’est une bonne initiative que le gouvernement togolais a mis sur pied dans ce sens qu’elle crée un pont entre les Togolais de la Diaspora et des Togolais restés au pays. Au fait en court, on peut définir la diaspora de diverses manières, on peut aussi dire qu’il faut attendre que toutes les conditions soient là pour pouvoir participer à x ou y activité, moi je ne suis pas là techniquement. Il faudrait mettre un pont entre la diaspora et les Togolais du pays et également que, le pays aussi reconnaisse que les Togolais de l’étranger, peu importe le lieu de résidence, peuvent contribuer à la  construction du pays.  

Afreepress : Quel est le domaine dans lequel vous excellez le plus c’est-à-dire, votre domaine de prédilection ?

Prof Kodjo Agbossou : Je suis dans l’éducation donc en fait, je suis le lauréat dans la catégorie A. Et pour une histoire un peu courte, je suis Prof à l’université du Québec  à Trois Rivières (3351 boulevard des Forges) et je dirige une école d’ingénierie dans cette université-là et cette école comprend quatre (4) départements qui sont le génie électrique, le génie informatique, le génie industriel, le génie mécanique et le génie chimique donc œuvrant dans le domaine de l’éducation et mes parcours et mes réalisations et surtout les échanges que j’ai avec le Togo, je suppose que c’est ce qui a pesé dans la balance pour que je sois retenu.

Afreepress : Que pensez-vous que la diaspora peut apporter aujourd’hui au Togo au moment où on parle d’émergence ?

Prof Kodjo Agbossou : Je pense que la diaspora peut contribuer à beaucoup de choses, c’est de l’expertise qu’il y a à l’extérieur et ce sont des Togolais qui commercent l’image et la réalité du pays et donc ils peuvent contribuer et faciliter un certain nombre de choses pour que les choses se réalisent facilement et partir de là, il faut être capable de créer les conditions, les opportunités pour la réalisation de ces choses et trouver les moyens de faire les choses en dehors d’un certain nombre de cadres contraignants.

Moi personnellement, je contribue déjà en participant à des projets avec des collègues ici à l’université de Lomé et je continuerai par le faire et plus il y a d’autres choses que je peux faire dans le cadre de l’éducation, mon domaine de spécialisation, je pense que, ce serait avec plaisir et je n’hésiterai pas. Je crois que l’université dans laquelle je travaille au Québec a un volet très important consacré à l’international où on pense qu’on peut diversifier nos sources de formation à l’extérieur et donc je pense déjà que ce lien avec le Togo sera une bonne chose pour le pays. La formation, on en parlait tantôt dans une tribune, que la formation n’est pas forcément emplésentielle car il y a beaucoup de choses qui peuvent être faites en ligne et donc il y a un certain nombre de formations aussi qu’on peut développer en ligne et qui peuvent contribuer à cela. Donc  entre l’université du Québec à Trois Rivières et l’université locale ici, on peut créer ces genres de structures. En fait, c’est de continuer et vouloir faire de petites choses qui ne révolutionnent pas le monde mais qui apportent quelque chose.

Afreepress : Comprenez-vous ces Togolais qui hésitent à mettre leurs compétences à contribution? Que leur direz-vous ?

Prof Kodjo Agbossou : Oui, je les comprends très bien et ça se comprend très facilement. Cela s’explique par différents contextes notamment, le contexte sociopolitique qui fait en sorte qu’il y a un certain nombre de réticences, un certain nombre de façons de voir les choses, on peut être pour ou contre mais moi je pense que mon action personnelle ne s’inscrit pas dans ce cadre car je me dis souvent que pour faire des choses, on n’a pas besoin d’attendre des conditions idéales ou optimales pour le faire. Il s’agit tout simplement de poser les actes qui permettent de manière à ce que si aujourd’hui je me pose la question, si mes enfants sont dans une condition ou une autre est-ce-que je pourrai les aider peu importe la situation dans laquelle ils sont, et est-ce-que ce serait utile ? C’est dans ce sens que les actions se définissent.

Afreepress : Sur ce point, que pensez-vous aujourd’hui que les dirigeants togolais peuvent faire en ce sens pour élargir le cercle des Togolais de la diaspora?

Prof Kodjo Agbossou : Je crois que ces initiatives sous d’autres cieux ont réussi et d’autres pays qui ont pu intégrer efficacement les compétences, parce qu’il s’agit des compétences, est-ce-que c’est nécessaire d’aller prendre des experts d’un autre pays alors qu’au pays il y a des experts qui pourront faire la même chose ? En fait, la question se pose en ces termes là où je pense que les autorités ont tout intérêt à créer ce pont mais pour y arriver, il faut arriver à créer un climat de confiance, un climat d’échange et de respect mutuel qui permet et favorise ce développement.

Afreepress : Avez-vous des projets qui contribueront à l’amélioration et au renforcement du système de l’éducation au Togo ?

Prof Kodjo Agbossou : Je crois qu’il a des choses qui peuvent être faites mais aujourd’hui loin de moi, la personne revenue de l’étranger et qui veut dire aux gens c’est comme ça que vous devez faire les choses,  je dis non. Je contribue à ma façon à un certain nombre de choses ici à l’université de Lomé et s’il y a d’autres opportunités pour aider à faire des choses, oui je me porte volontiers à le faire avec grand plaisir et surtout parce que je suis un individu de l’extérieur mais je travaille dans une université et donc il y a les contextes de mon université et les choses que mon université aurait aimer développer dans les autres pays en particulier au Togo, là je pense que c’est avec le bureau de l’international qu’on peut le faire.

Afreepress : Un message à l’endroit des autres togolais de la diaspora qui hésitent toujours à revenir au bercail pour aider le pays 

Prof Kodjo Agbossou : Je pense que ce serait mal venu de ma part de devenir un moralisateur ou un quelqu’un qui veut envoyer un message aux autres. La seule chose qui m’a animé dans cette opération-là, c’est de se dire que le pays peu importe les situations reconnaît qu’il y a des compatriotes qui participent au développement et qui font des choses intéressantes et qui veulent le souligner. C’est dans ce sens que j’ai adhéré. Je ne me ferai en aucun cas donneur de leçon.

Propos recueillis par Modeste K.
Afreepress