Thursday, December 31, 2015

TOGO :: L’entrepreneuriat créé des emplois!

L’entrepreneuriat créé des emplois!
A Notsè, dans la préfecture de Haho, à 95km au nord de Lomé, le Ministre du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, Victoire Tomégah-Dogbé a visité ce lundi 28 décembre 2015, deux micro-entreprises financées par le Programme d’Appui au Développement à la Base (PRADEB), en vue de de se rendre compte de l’effectivité et de la pertinence des actions  menées par les bénéficiaires et aussi échanger eux.
L’engagement et le professionnalisme de ces différents  bénéficiaires  font la fierté du Gouvernement Togolais qui a mis en place plusieurs  mécanismes pour la promotion de l’emploi des jeunes.
Le premier entrepreneur visité est agronome de formation et applique ses connaissances acquises dans l’élevage de porcs. Le second est spécialisé dans la production de savon et de produits d’entretien.
Ils ont reçu respectivement un crédit de 2 500 000FCFA et 1 900 000FCFA chacun pour la mise en œuvre de leur projet. Avec cet appui financier du PRADEB, les deux micro-entreprises ont pu générer, au total,  douze (12) emplois dont trois (03) permanents et neuf (09) temporaires.
Selon la ministre chargée du développement à la base, le rôle du gouvernement togolais en mettant en place ces genres d’initiative, c’est de créer les conditions pour que les jeunes porteurs de projets puissent bénéficier du maximum d’opportunités afin d’améliorer leur condition de vie et celle des autres.
La visite a été effectuée en présence du préfet de Haho, des directeurs et coordonnateurs du ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse, et de l’emploi des jeunes et d’une représentante du PNUD.
La ministre s’est réjouie en constatant la joie que ces projets suscitent en ces jeunes entrepreneurs,  et les exhorte à poursuivre dans l’effort et à partager avec leurs jeunes frères les expériences ainsi que les vertus de leur réussite.
Elle a, en outre, apprécié tous ces jeunes togolais qui ont une forte volonté d’entreprendre et saisissent toutes les opportunités qui leurs sont  offertes par le Gouvernement.
La tournée  s’est poursuivie par la visite du site de construction de la maison de la femme de Notsè,  qui servira de cadre d’accès  aux informations utiles dans plusieurs domaines clés pour  l’autonomisation de la femme.
Pélagie Kanam, Lina Yedibahoma
MA NATION

TOGO: Pour l'année 2016, Agbéyomé KODJO rêve d’un Togo uni et prospère

Comme à l’accoutumée, la formation politique OBUTS (Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire) a adressé ses vœux de nouvel an au peuple togolais par son président national, Messan Agbéyomé KODJO. Dans un message de 5 pages dont Afreepress a reçu copie, l’ancien Premier ministre exprime ses plus profondes « pensées » à l’endroit des Togolais.

Agbéyomé Messan KODJO a « une pensée à l’endroit de nos forces de sécurité et de défense » qui sont en opération à l’extérieur du pays. « Je pense autant aux malades sur leur lit d’hôpital, aux personnes détenues dont j’imagine les conditions de vie carcérale, et à ceux qui sont sur les théâtres extérieurs de conflits, je veux parler de nos vaillantes  forces de sécurité et de défense, qui œuvrent pour la paix, là où elle est en péril, sans économie, pour les menaces qui pèsent sur leur vie, et sans doute habitées par la nostalgie du pays qui leur étreint le cœur en ce moment de partage et de joie. Je leur souhaite à tous, courage, bravoure, et les invite à demeurer dans l’Espérance », souligne M. KODJO dans son message qui accorde une importante place aux grands sujets ayant marqué l’année 2015, aussi bien sur le plan national qu’international.

Dans son message, le président national de la formation OBUTS fait un triste constat, celui de la faiblesse de l’opposition togolaise, dont lui-même est issu. Une opposition qu’il présente comme « divisée et désorganisée » et qui « paraît n’avoir pas été en capacité de tirer les leçons du passé ni de se rassembler sur l’essentiel ». Pour résoudre ce problème, il faudrait, recommande Agbéyomé Messan KODJO, de la tolérance, de l’objectivité, la reconnaissance du mérite de chacun et le respect de l’autre. « Nos différences ne sauraient être source de divisions et nos diversités source de discordes », martèle-t-il avec force et détermination.

Repenser l’aspect social

L’homme n’oublie pas les événements marquant de Mango ayant occasionné la mort de six personnes et fait des blessés graves en marge d’une manifestation de protestation d’une association contre l’instauration d’une aire protégée dans cette localité. Ces événements, constate Agbéyomé Messan KODJO, auraient pu être « évités » pour peu, insiste-il qu’un « constant souci d’écoute et de concertation constructive structure les relations entre les autorités locales et les populations concernées ». Pour éviter la répétition de ces événements, l’ancien homme de main de feu Général Gnassingbé Eyadema, préconise la « décentralisation  des compétences de l’État », afin, dit-il, de faire vivre les collectivités territoriales et de conférer au citoyen de base le statut d’acteur engagé, responsable du développement de son propre milieu.

Pour réussir dans cette mission, il recommande un « audit et/ou l’évaluation » des Délégations spéciale afin, pense-t-il, de les mettre en adéquation avec les attentes des usagers des services publics municipaux. « Notre démocratie en construction, doit promouvoir un dialogue social tripartite, constructif, et permanent entre les partenaires sociaux, les organisations professionnelles, et l’État en vue du  renforcement de la cohésion sociale et de l’état de droit », préconise le patron de OBUTS dans son message de fin d’année.

« Notre démocratie pour se consolider a besoin de se nourrir d’institutions fortes, garantissant les libertés individuelles et collectives, la paix et l’impartialité de l’État dans son mode de gouvernance. S’agissant du projet de réformes politiques institutionnelle et constitutionnelle, formellement acté par décret le 9 janvier 2015, en application à la huitième recommandation du Rapport de la CVJR, il nous paraît souhaitable  que la Commission de réflexion créée à cet effet, puisse diligemment entamer ses travaux », enchaîne Agbéyomé Messan KODJO qui profite de cette occasion pour condamner les « incivilités qui prospèrent » dans le pays, la « justice populaire qui se banalise », et la « propagation de l’insécurité due à la petite délinquance tant en milieux urbains, qu’en milieux ruraux ». Pour solutionner le problème, Agbéyomé pense qu’il faudrait « encourager les engagements civiques bénévoles », dont, affirme-t-il, le « rôle sera précisément de contribuer au renforcement de la confiance des citoyens vis-à-vis des autorités publiques et à promouvoir leurs devoirs, leurs droits et leurs intérêts de citoyens ».

L’analyse des avancées sur le plan international

Sur le plan international, le Vice-Président du -Bureau International du Forum Francophone des Affaires- salue les importants succès diplomatiques obtenus par la Communauté internationale sous l’égide des Nations Unies à la COP21 à Paris et se réjouit des termes de l’accord contraignant et solidaire adopté. Ce qui traduit selon lui, une prise de conscience universelle à l’inquiétante question  du réchauffement climatique et des effets particulièrement néfastes qui en résultent au détriment de l’humanité.

L’entrée en vigueur à partir de janvier prochain des Objectifs pour le développement durable (ODD), retient également l’attention du Président du Groupe Afrique  du Bureau International du Forum de la Francophonie. « C’est pourquoi, dans le concert des Nations, les dirigeants politiques aux affaires, ne sauraient mésestimer le programme porté par les -Objectifs du Développement Durable et l’après 2015- adoptés en Septembre 2015 à New York. Les Objectifs du Développement Durable visent de nombreuses problématiques : mettre fin à la pauvreté et à la faim, améliorer la santé et l’éducation, protéger les océans, et les forêts et réaliser l’égalité des genres et la prospérité pour tous à l’horizon 2030 », rappelle-t-il. « Sur le plan des grandes mutations en cours, à l’échelle mondiale,  constat est à relever de ce que de manière irréversible, la troisième révolution industrielle est en marche, celle de la combinaison de l’économie verte et de la dématérialisation des réseaux, dans un monde désormais globalisé. Face à ces mutations d’ampleur significative, les politiques publiques doivent placer au cœur de leurs préoccupations : l’éducation, l’apprentissage, et la formation professionnelle de la jeunesse, le tout porté par des thématiques axées sur l’entreprenariat, sur l’économie verte, sur les nouvelles technologies de communication numérique et sur l’accompagnement concret vers une activité génératrice de revenus décents et stables, car cette frange de notre société, (la jeunesse) est un facteur démographique de la vitalité nationale, de dynamisation de notre économie, et une chance pour la Nation », insiste le président de OBUTS.

Celui-ci n’est pas non plus passé sous silence les grandes activités réalisées par sa formation politique au cours de l’année écoulée. La première université politique de OBUTS placée sous le thème : « le rôle moteur de la décentralisation dans la consolidation de la démocratie, et du développement partagé », l’investiture d’Agbéyomé Messan KODJO à l’élection présidentielle du 25 avril 2015 qu’il a déclinée « afin de ne pas compliquer l’équation du choix d’un candidat unique de l’opposition », les activités de sensibilisation de ses militantes et militants, l’organisation de la convention des jeunes de ce parti et de celle des femmes, sont entre autres événements qui ont marqué l’année de OBUTS, a rappelé son président qui finit son message en souhaitant pour l’année 2016, la sécurité, la quiétude, la paix pour tous, et surtout « l’accomplissement individuel et collectif au Togo, en Afrique et partout ailleurs à travers le monde ».

A.G.
Afreepress

TOGO :: Adoption du budget 2016: La ligne budgétaire de la santé inquiète Gerry Taama


La loi de finance exercice 2016 proposée par le gouvernement fait couler beaucoup d'encre et de salive qu'on l'imaginait. Le sujet intéresse aussi l’opposition extraparlementaire. Et apparemment, comme le Comité d’action pour le renouveau (CAR), le Nouvel Engagement Togolais (NET) met en cause l’enveloppe accordée à la santé.

Intervenant dans une émission ce matin à la radio zéphyr, Gerry Kondemandega Taama, présidant du Net et candidat malheureux lors de la dernière présidentielle, trouve inadmissible que la ligne budgétaire de la santé soit revue à la baisse.

« Nous soutenons entièrement la position du CAR. Aujourd’hui, nous disons tous que nos hôpitaux sont devenus des mouroirs et qu’il n’y a pas suffisamment de prise en charge des malades. Et donc découvrir qu’on a réduit le budget de la santé, est quelque chose que nous ne comprenons pas. Alors qu’au même moment, on a multiplié pratiquement par 2 le budget du ministère des postes et télécommunications. C’est inadmissible », a-t-il souligné.

Or, selon lui, malgré ces « financements impressionnants », ces sommes colossales que débloque l’Etat togolais «surtout au niveau du Togotélécom», le coût de communication ne connaît aucune amélioration, au contraire, il devient de plus en plus cher.

Le hic, c’est que le gouvernement, au nom du « mandat social », continue «d’investir autant dans le ministère du développement à la base alors qu’en 5 ans, le taux de pauvreté n’a baissé que 2% ».

« Quand vous regardez un tel projet dans un débat où on met le social en avant, puisqu’on parle de mandat sociale qui commence avec l’année 2016, alors que les dispositions du projet ne vont pas dans le sens du mandat social, c'est évident, nous ne pouvons que le contester », a-t-il dit

Grand banditisme au Togo : Escroquerie VIP par l’Ivoirien Jean-Claude Yao Yao. Arnaque et enlèvements à Lomé. Et beaucoup encore

L’escroc Ivoirien Jean-Claude Yao Yao écroué malgré ses réseaux à la présidence. Enlèvements et demandes de rançons. Prisons remplies de détenus militaires.
L'escroc Ivoirien Jean-Claude Yao YAO avec sa vraie fausse société Mines Afrique-Europe à Lomé avait bénéficié des largesses à la présidence de la république de Faure Gnassingbé | Photos : Mines Afrique
L’escroc Ivoirien Jean-Claude Yao YAO avec sa vraie fausse société Mines Afrique-Europe à Lomé avait bénéficié des largesses à la présidence de la république de Faure Gnassingbé | Photos : Mines Afrique
Faure Gnassingbé coupable…ou victime ?
Le Togo ne finit pas de surprendre. Chaque jour qui se lève affiche ses faces cachées. Le pays devient, à chaque instant, une terre d’accueil pour les escrocs de tout acabit avec la complicité active des fonctionnaires tapis à la présidence et dans d’autres sphères décisionnelles.
Il y a quelques jours, la Direction Centrale de la Police Judiciaire ( DCPJ ) mettait la main sur un escroc de classe exceptionnelle du nom de Jean-Claude Yao Yao. Cette scène scandaleuse est en train de passer par perte et profit. Mais si on se rappelle de comment le cas Bertin Sow Agba a été instrumentalisé au point de justifier la garde en détention des pontes du régime comme l’ex-ministre de l’Administration territorial Pascal Bodjona, nous estimons qu’il faut en faire cas.
Arrivé au Togo, le monsieur Jean-Claude Yao Yao se fait introduire par des entrées à la présidence. Très vite il se fait accorder un prêt bancaire par le truchement des mêmes appuis. Il installe le siège de son escroquerie « Mines Afrique-Europe, sarl » dans une villa en face de l’ancien immeuble Air Burkina sur le boulevard Jean Paul II. Le PDG de la sulfureuse société du nom de Mine- Afrique-Europe SARL, dit être spécialisé dans les mines.
Le siège de l'escroquerie de Jean-Claude Yao Yao dénomé Mines Afrique-Europe, Sarl | Photo : MAE
Le siège de l’escroquerie de Jean-Claude Yao Yao dénomé Mines Afrique-Europe, Sarl | Photo : MAE
L’homme commence tout-feu-tout flamme. Entre les rencontres de haut niveau ici et là, le monsieur était escorté par la police et le siège de son escroquerie hautement gardé jusqu’ici par des corps habillés armées jusqu’aux dents. Il avale tout ce qu’il rencontre sur son passage. C’est ainsi que, en escroc averti, même les meubles de son siège ont été le fruit d’une escroquerie dont la victime sera un pauvre tapissier du non de Julien que nous avons pu interroger à Adéwi.
Logeant ses supposés partenaires ici et là dans les hôtels de la capitale, Lomé, c’est quand le sieur Jean-Claude Yao Yao est déjà dans les nasses de la police que les différents prestataires de services qui l’ont aidé à s’installer ont commencé par se bousculer à sa porte pour réclamer chacun son dû. Nous avons pu rencontrer certains d’entre eux désemparés et surpris que le monsieur n’ait pas daigné payer leurs différents services malgré un gros prêt bancaire qui lui a permis de s’installer à grand bruit.
L'escroc Ivoirien, Escroc Jean-Claude Yao Yao, PDG de Mines Afrique-Europe, Sarl, Lomé-Togo | Photo : MAE
L’escroc Ivoirien, Escroc Jean-Claude Yao Yao, PDG de Mines Afrique-Europe, Sarl, Lomé-Togo | Photo : MAE
L’escroc Jean-Claude Yao Yao filme l’immeuble de la LONATO en chantier à Kodjoviakopé qu’il envoie à des partenaires pour leur faire croire que son siège régional est en construction au pays de Faure Gnassingbé. Entre rendez-vous avec officiers et grandes autorités, à peine arrivé le monsieur et sa société sont respectés. Dès qu’il a commencé par faire tomber les victimes, il « tape un canadien au dos », c’est-à-dire, il escroque un Canadien en lui proposant du faux or. Ce dernier se plaint à l’ambassade des États-Unis d’Amérique au Togo, qui « représente » les intérêts canadiens dans ce pays; la plus proche ambassade du Canada ayant compétence sur le Togo se trouvant à Accra au Ghana.
Après la plainte, l’ambassade des USA fait bouger les lignes et la police met la main sur le Kidam qui loge depuis quelques semaines à la prison civile de Lomé, malgré la farouche opposition de ses réseaux. La tâche n’a pas été facile pour la police, tant l’homme avait des appuis ici et là surtout à la présidence, sa porte d’entrée. Il a fallu des réseaux parallèles puissants pour convaincre le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, que le monsieur Jean-Claude Yao Yao n’est qu’un vulgaire escroc. Le PR tape la main sur la table et les agents ont eu les coudées franches pour mettre le grappin sur celui qui se réclamait d’Henry Konan Bédié.
Faure Gnassingbé, un président adepte de la mauvaise gouvernance et ayant la main dans presque tous les trafics sur le sol togolais | Infog : Republicoftogo
Faure Gnassingbé, un président adepte de la mauvaise gouvernance et ayant la main lui et son cercle dans presque tous les trafics sur le sol togolais.  | Infog : Republicoftogo
De sources renseignées, Faure Gnassingbé a dû même couper, à un moment donné, ses communications pour esquiver les nombreux coups de fils de ceux qui étaient prêts à tout donner pour éviter la prison à Jean-Claude Yao Yao. C’est à cela que se réduit désormais la « très renseignée » République togolaise qui devient une porte d’entrée VIP pour scorpions cafards et chauves souris. Si un escroc de ce genre était rentré au pays par le canal d’un pauvre journal comme « Le Rendez-vous », on peut comprendre car nos moyens sont limités pour suivre la traçabilité des éventuels partenaires et savoir qui ressemble à quoi. Mais ici, le crime rentre au pays par la grande porte, la Présidence de la République qui est supposée disposer du capital humain et matériel assez sophistiqués pour savoir qui fait quoi.
Il vous souvient aussi que lors du scandale des tilapias, c’est aussi de la présidence que des agents ont envoyé des coups de fils, d’abord pour libérer les deux Chinois et ensuite pour demander à ce que leurs marchandises empoisonnées leur soient restituer. Il a fallu la résistance du ministre de l’agriculture, le colonel Ouro-Koura Agadazi, pour tenir tête aux intimidations.
La Présidence du Togo | Archives
La Présidence du Togo | Archives
Quelle est cette race de fonctionnaires tapis dans les couloirs de la présidence pour étaler le tapis rouge aux escrocs ? Nous laissons la réponse au temps. A moins que lui-même sache comment s’installent ces escrocs dans son pays, si le locataire du palais de la marina, Faure Essozimna Gnassingbé, ne prend garde en faisant le ménage, c’est son image déjà pas très jolie, qui prend un coup.
Pour un pays qui négocie difficilement une image très peux élogieuse, quand une ambassade comme celle des USA se plaint d’escroquerie, ce n’est pas une bonne publicité pour la politique. A moins que cela aussi fasse parti des promesses électoralistes de l’esprit nouveau, c’est-à-dire, ouvrir le pays à toutes les dérives au nom de la libre circulation des hommes et des biens et de la globalisation !

En 2015, l’ONG AIMES Afrique a couvert le territoire togolais : 2.743 patient ont été opérés

L’Association internationale des médecins pour la promotion de l’éducation et de la santé en Afrique (AIMES AFRIQUE), face à la presse ce mercredi à son siège à Lomé, a présenté  son rapport d’activités de l’année 2015 ainsi que les perspectives pour les années à venir, un rapport qui est « très satisfaisant », selon les responsables de l’association, a constaté l’Agence de presse Afreepress.

Au titre des résultats atteints au cours de l’année, l’ONG a réalisé trente mille cinq cent quatre-vingt-deux(30582) consultations médicales spécialisées et soins médicaux et deux mille sept quarante-trois (2743) patients opérés avec succès en chirurgie générale (hernies, fibromes, goitres, lipomes, tumeurs) et en ophtalmologies (cataractes, ptérygions) dans les milieux ruraux et dans les centres de détention des cinq(5) régions du Togo.

Elle a également sensibilisé environ 1 650 000 personnes et dépisté gratuitement 3 560 patients du VIH /SIDA, formé 163 agents de santé sur toute l’étendue du territoire sur des thématiques telles que la médecine humanitaire, la prise en charge des plaies opératoires, et effectué 120 heures de sensibilisation sur les média nationaux.

« On peut dire globalement que AIMES-AFRIQUE pour l’année 2015 a réalisé des activités dans les différents axes stratégiques  contenu dans notre programme d’action, nous avons travaillé beaucoup   sur les missions médico-chirurgicales et c’est la toute première fois que nous avons fait les cinq (5) régions du Togo et pour la région centrale,  nous avons opéré plus de 1047 patients et à coté plus de 30 000 patients ont été soignés et  ont bénéficié des produits gratuits de AIMES AFRIQUE. Nous avons aussi formé du personnel local sur la médecine humanitaire parce que la plupart des médecins qui sont là n’aiment pas aller en milieu rural ; c’est pourquoi il faut encourager ceux qui  sont là à persévérer afin d’aider les personnes rurales », a déclaré le président de l’ONG AIMES Afrique, Michel Kodom.

Il faut noter qu’au plan des perspectives pour l’année 2016, AIMES-Afrique  compte poursuivre ses activités et ambitionne d’atteindre plus de bénéficiaires à travers ses programmes.

« Pour les perspectives, nous allons toujours sur nos six axes stratégiques  à savoir les missions médecines chirurgicales, la formation, la recherche médicale, nous allons continuer aussi la sensibilisation, la lutte contre les maladies transmissibles et nous allons terminer par la mobilisation des ressources pour pouvoir travailler dans les villages jusqu’à ce que les questions d’assainissement dans ces localités soit résolues », a-t-il souligné.

L’ONG AIMES-Afrique est présente au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Mali, au Niger, au Sénégal et au Togo.

Elisabeth S.
Afreepress

Wednesday, December 30, 2015

Ascension/Robert Dussey fait son entrée dans le cercle fermé des 100 Africains les plus influents

Le Chef de l’Etat Togolais ne s’était sans doute pas trompé en 2013 lorsqu’il portait Robert Dussey à la tête du ministère stratégique et de souveraineté qu’est celui des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine. Cette cheville ouvrière d’une diplomatie qui gagne, s’est illustrée positivement en redorant le blason de la diplomatie togolaise. Il est sur tous les fronts et ne laisse aucune occasion pour vanter et vendre le Togo à l’extérieur. Son dévouement à la tâche lui a valu la reconnaissance de la version française du Magazine New African, qui dans son édition de janvier 2016 l’a élu parmi les 100 Africains les plus influents de l’année, une première dans l’histoire du Togo.


En effet, influent, ce jeune homme de 43 ans, né en Centrafrique, écrivain et ancien Conseiller diplomatique de Faure Gnassingbe l’a toujours été. Il a fait de l’amélioration de l’image du Togo à l’extérieur son cheval de bataille. Rigoureux et très méticuleux, il est arrivé à changer du fond en comble la conception qu’on a toujours eue du Togo à l’étranger. Il a très habilement associé la diaspora togolaise forte de 2 millions d’individus à la croissance de l’économie togolaise.
Il a su impulser un nouveau dynamisme à la diplomatie togolaise à travers l’ouverture de nouvelles ambassades et l’établissement de nouvelles relations diplomatiques. Il s’est fait remarquer au sein des grandes organisations internationales et régionales (ONU, Union africaine, Cédéao, Francophonie) en prenant des initiatives louables en faveur de son pays.


Ancien franciscain et ancien moine, cet acteur chevronné de la diplomatie togolaise ne s’est pas limité à l’ouverture des Ambassades du Togo à l’étranger. Il s’est aussi investi dans l’essor économique du Togo en allant à la conquête de nouveaux marchés et à la recherche d’investisseurs pour permettre au Togo d’assurer sa croissance et de lutter contre le chômage et la pauvreté.
Voici ce que retient de lui le Magazine New African, “Chef de la Diplomatie togolaise depuis septembre 2013, Robert Dussey, 43 ans, conserve la discrétion qui a caractérisé son passage au poste de Conseiller diplomatique de l’actuel Président togolais.

Ecrivain, ancien franciscain et ancien moine, né en Centrafrique, ses proches collaborateurs le décrivent comme un politique rigoureux, féru des nouvelles technologies. Depuis près de trois ans, ce Professeur d’Université de Philosophie politique a servi dans deux équipes gouvernementales différentes. Robert Dussey marque son passage à la tête de la diplomatie togolaise par la promotion auprès du gouvernement des talents de deux millions de Togolais expatriés et surtout par son engagement à mettre en valeur la diplomatie économique. Dans chacun de ses déplacements à l’étranger, il vante et vend les mérites économiques du Togo. La réflexion reste au centre de sa démarche. Il est l’auteur de plusieurs livres sur la géopolitique et les relations internationales”.
Il faut noter qu’il est l’un des rares membres du gouvernements à faire l’unanimité au sein de l’opinion togolaise.
Kiwi A-W
T228

Liberté - N° 2100


Liberté - N° 2099


TOGO : : Préparatifs du sommet de l’UA sur la sécurité maritime : l’UNREC joue sa partition

Le Togo accueille dans le courant du premier trimestre de l’année 2016, le sommet de l’Union africaine (UA) sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique. Les préparatifs vont bon train.

Pour jouer sa partition dans les préparatifs de cette rencontre internationale à laquelle prendront part plusieurs chefs d’Etats et participer à sa réussite, le Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC), dont le siège est à Lomé, va organiser à Lomé en début du mois de février une table-ronde des pays du Golfe de Guinée.

L’annonce a été faite ce mardi par Ige Olatokunbo, la Directrice générale de ce centre au sortir d’un entretien avec le Premier ministre, Komi Sélom Klassou.

« La mer est l’un des biens que Dieu nous a donné pour faciliter le développement mais nous voyons que ceux qui pratiquent le trafic des armes utilisent aujourd’hui le même moyen pour atteindre leurs objectifs. C’est une réunion technique des experts de ces pays pour faire l’état des lieux de la circulation des armes par la mer, comment lutter contre les trafics illicites des armes légères et des petits calibres passant par la mer », a déclaré le premier responsable de l’UNREC.  

La question de la sécurité maritime est l’une des préoccupations sur lesquelles travaille l’UNREC avec tous les Etats membres de l’UA.

Initialement prévu pour se dérouler du 4 au 8 novembre 2015, le sommet de l’Union africaine (UA) sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique a été reporté à cause des travaux de réhabilitation de l’hôtel 2 février qui va accueillir une importante partie des travaux de ce sommet.

Telli K.
Afreepress

Tuesday, December 29, 2015

6ème édition Miss Radio Mokpokpo Adolé Améyo Moèvi couronnée Miss !



Mlle Adolé Améyo Germaine Moèvi est la Miss Radio Mokpokpo 2016, élue au cours d’une soirée organisée le samedi 27 décembre dernier. Elle a su épater le public dès sa première sortie sur scène par sa démarche rythmée avec un sourire ravageur et captivant. Avec un verbe facile, habile dans le parlé et déterminée, elle s’est montrée apte, prête à faire corps avec la Radio dans sa lutte contre la pauvreté dans la couche féminine.
Lancé au début du mois de septembre 2015 à la place des fêtes de Radio Mokpokpo à Afagnan (à 80 km au Nord-Est de Lomé, dans la préfecture de Bas-Mono), elles ont été au total dix (10) candidates, sur la ligne de départ pour la conquête de la couronne, la moto, la bourse et les autres prix mis en jeu par la direction de la Radio Mokpokpo et ses partenaires. Elles ont subi ensemble trois épreuves à savoir la séance de démarche, la danse traditionnelle et la séance des questionnaires et c’est à ce stade que Mlle Adolé Améyo est arrivée à convaincre la masse et attirée toute l’attention du jury sur elle.
Au finish, Mlle Adolé Améyo Moèvi, 1 mètre 70 pour 55 kg, âgé de 24 ans, étudiante en Master I Gestion de projet à ISM Adonaï à Lomé survolera ses concurrentes pour s’adjuger la couronne. Il faut reconnaitre que ce fut un choix difficile à faire pour les membres du jury de cinq (5) personnes présidé par Mme Latré Lawson. D’après la délibération de ce jury, outre Adolé Moèvi, la Miss de ce concours de beauté, le trio est complété par Gabine Akouélé Têko-Agbo, 22 ans, 1ère année d’art dramatique option comédie (1ère dauphine) et Victoire Kpétoga Djagba, 1 mètre 66 pour 54 kg, 20 ans, Semestre III Anglais à l’Université de Lomé (2ème dauphine).
Mlle Adolé Moèvi est repartie avec la moto d’une somme de 500.000 F Cfa, une bourse d’étude de 1.000.000 F Cfa offert par l’ISJ, une bonbonne de gaz butane, des lots de pagne et d’autres prix offerts par les partenaires comme la Société des Postes, Victoria House, Midnight Sun, Afrika Inter et autres. Quant aux deux dauphines, elles ont empoché chacune une bourse d’étude de 500.000 de F Cfa à l’ISJ, des lots de pagne et autres prix de consolation.
« Je suis très heureuse de porter cette couronne. Ce ne serait pas orgueilleux de ma part de vous dire que j’ai été toujours confiante depuis le début. Arrivé à un moment, j’ai failli démissionner mais en face du jury, le charmant public qui criait quand je prends le micro, je me suis donnée le courage et ça a produit ce que vous voyez, je suis élue la sixième Miss Radio Mokpokpo », a laissé entendre Mlle Adolé Améyo Germaine Moèvi, Miss Radio Mokpokpo.
Pour le Président Directeur Général du groupe Mokpokpo, Victor Anani Djogbessi, promoteur de l’évènement concours Miss radio Mokpokpo, c’est un défi à relever toutes les années dans le but de promouvoir l’éducation de la jeune fille et permettre l’autonomisation de la femme qui est souvent frappée par la dépendance et la pauvreté, car pour lui, la pauvreté n’est pas une fatalité. A noter que cette 6ème édition de Miss Radio Mokpokpo a eu pour thème : « Scolarisation de la jeune fille, autonomisation de la femme ». Rendez-vous donc l’année prochaine pour le septième anniversaire du concours Miss Radio Mokpokpo.
Hervé H.P, Bas-Mono (T228)

TOGO : La pauvreté en recul au Togo, selon une enquête de l’INSEED

La pauvreté en recul au Togo, selon une enquête de l’INSEED
 Les indicateurs de la pauvreté et des inégalités se sont améliorés sur l’ensemble du territoire togolais. C’est ce que relève une étude réalisée par l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED). Selon une partie des résultats de ladite enquête rendue publique par le Conseil des ministres ce lundi, le taux de pauvreté au Togo est passée de 58,7% en 2011 à 55,1% en 2015 soit 3,7 points consolidant ainsi la baisse constatée entre 2006 et de 2011 qui était de 3 points, se félicite le gouvernement.

Le Conseil des ministres rapporte en outre que la tendance d’autres indicateurs sont à la hausse. «Le chômage dans notre pays a connu également une baisse de 3,1 points, malheureusement le taux de sous-emploi a augmenté sur la même période de 2,1 points(...) En ce qui concerne l’accès aux services sociaux de base, il ressort de l’enquête que la proportion des ménages utilisant l’électricité comme principal mode d’éclairage est passée de 39,2% en 2011 à 48,3% », indique le communiqué sanctionnant le Conseil des ministres dont Afreepress a reçu copie.

De même, l’enquête souligne que le nombre des Togolais ayant accès à l’eau potable est passé de 55,9% en 2011 à 61,8% en 2015. En matière de sécurité alimentaire, la proportion des ménages ayant eu des difficultés à subvenir aux besoins alimentaires est passée de 49,5% en 2011 à 33,9% en 2015.

Les résultats complets de l’enquête seront rendus publics lors d’un atelier de présentation qui sera organisé très prochainement, a promis le ministre Guy Madjé Lorenzo, ministre de la Communication. Cette enquête selon lui, est basée sur l’expression des ménages togolais.

Lire l’intégralité du communiqué

Au titre des communications, le conseil a suivi un premier exposé consacré aux résultats de l’enquête sur le questionnaire unifié des indicateurs de  base du bien-être  et du profil de pauvreté au Togo pour 2015.

Réalisée par l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED), cette enquête, basée sur l’expression des ménages togolais, fait ressortir de fortes tendances traduisant l’amélioration des conditions de vie des populations togolaises,  comparativement aux données recueillies dans le cadre de l’enquête précédente, réalisée en 2011.

Plusieurs améliorations significatives ont ainsi été enregistrées pour l’accès aux services sociaux de base, en matière de sécurité alimentaire, de santé, d’éducation et d’alphabétisation, et d’emplois. Il ressort également de l’étude que les indicateurs de pauvreté et des inégalités se sont nettement améliorés au cours des quatre dernières années.

Les résultats complets de l’enquête seront rendus publics lors d’un atelier de présentation qui sera organisé très prochainement. Quelques points saillants méritent d’ores et déjà d’être soulignés.

Les indicateurs de la pauvreté et les inégalités se sont améliorés dans l’ensemble du pays. L’enquête révèle que l’incidence  de pauvreté est passé de 58,7% en 2011 à 55,1% en 2015 soit 3,7 points consolidant ainsi la baisse constatée entre 2006 et de 2011 qui était de 3 points.

En ce qui concerne l’accès aux services sociaux de base, il ressort de l’enquête que la proportion des ménages  utilisant l’électricité comme principal mode d’éclairage est passée de 39,2% en 2011 à 48,3%.

S’agissant du taux d’utilisation d’eau potable, il  est passé de 55,9% en 2011 à 61,8% en 2015 et dans le domaine de la sécurité alimentaire, la proportion des ménages ayant eu des difficultés à subvenir aux besoins alimentaires est passée de 49,5% en 2011 à 33,9% en 2015.

Selon les résultats de l’enquête réalisée par l’INSEED, le taux de chômage dans notre pays a connu également une baisse de 3,1 points, malheureusement le taux de sous-emploi a augmenté sur la même période de 2,1 points.

L’enquête de l’INSEED n’occulte pas les défis qui restent à relever.

Le conseil des ministres a pris acte des résultats de cette étude qui viennent confirmer les efforts du gouvernement en faveur de l’amélioration du bien-être des populations.  Des instructions ont été données par le Chef de l’Etat afin que ces efforts soient poursuivis et intensifiés pour améliorer davantage les indices actuels.

La deuxième communication présentée au cours des travaux du conseil des ministres de ce jour est relative au renforcement du dispositif de la planification et de suivi-évaluation au sein des ministères.

En dépit des nombreux progrès qu’il a enregistrés, notre pays fait face à un problème de capacités en matière de planification et de suivi-évaluation. Les efforts déployés par les différents ministères pour y remédier nécessitent un accompagnement,  à travers la création et le renforcement des structures de planification et de suivi évaluation pour leur permettre de développer des visions à long terme et d’intégrer les priorités contenues dans le programme social du Président de la République ainsi que les objectifs de développement durable auxquels notre pays a souscrits.

Le ministère de l’économie, des finances et de la planification du développement procédera à une évaluation des missions et des besoins des structures chargées de la planification afin  d’adopter les mesures qui s’imposent pour le renforcement des capacités.

Fait à Lomé le 28 décembre 2015

Le Conseil des ministres
Afreepress

Monday, December 28, 2015

TOGO:: Le taux de chômage connaît une baisse de 3,1 points au Togo

Le taux de chômage connaît une baisse de 3,1 points au Togo
Réuni en conseil des ministres ce lundi sous la direction du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, le gouvernement a suivi le premier exposé des résultats du questionnaire unifié des indicateurs de base du bien-être et du profil de pauvreté au Togo pour 2015 réalisé par l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED).

Selon  cette enquête basée sur l’expression des ménages togolais, plusieurs améliorations significatives ont été révélées.

L’enquête révèle que l’indice de pauvreté est passé de 58,7% en 2011 à 55,1% en 2015, soit 3,7 points, consolidant ainsi la baisse constatée entre 2006 et 2011 qui était de 3 points. En ce qui concerne l’accès aux services sociaux de base, il ressort de l’enquête que la proportion des ménages utilisant l’électricité comme principal mode d’éclairage est passé de 39,2% en 2011 à 48,3%. Le taux d’utilisation d’eau potable est passé de 55,9% en 2011 à 61,8% en 2015, la proportion des ménages ayant eu des difficultés à subvenir aux besoins alimentaires est passée de 49,5% en 2011 à 33,9% en 2015.

Le taux de chômage a connu une baisse de 3,1 points, mais le taux de sous-emploi a augmenté sur la même période de 2,1 points.

« L’enquête de l’INSEED n’occulte pas les dédis qui restent à relever. Le conseil des ministres a pris acte des résultats de cette étude qui viennent confirmer les efforts du gouvernement en faveur de l’amélioration du bienêtre des populations. Des instructions ont été données par le chef de l’Etat afin que les efforts soient poursuivis et intensifiés pour améliorer davantage les indices actuels », indique le communiqué ayant sanctionné les travaux du conseil.

Les résultats de cette étude seront rendus publics dans les prochains jours.

Telli K.

TOGO :: Toussaint Akoété remporte pour la 3ème fois d’affilée le Karaté Challenge

 karaté Challenge : Toussaint Akoété remporte pour la 3ème fois d'affilée le titre | Photo : AfreePress
karaté Challenge : Toussaint Akoété remporte pour la 3ème fois
La 3ème édition du tournoi de karaté Challenge s’est déroulée ce dimanche au terrain de basketball du stade omnisport de Lomé avec à l’affiche une centaine d’athlètes de quatre (4) catégories féminines et masculines, à savoir, les pupilles, les benjamins, les cadets et les séniors, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Organisée par le club Bassaï Ruy, cette compétition de Shotokan, art martial japonais qui fait partie du karaté-do, a dévoilé les meilleurs karatékas au kumité (combat) et en démonstration de katas qui sont des mouvements codifiés à partir de l’expérience de combattants, devenus des outils de transmission de techniques et des principes de combat.
Chez les séniors hommes, Toussaint Akoété l’emporte pour la 3ème fois consécutive au kumité tandis que chez les filles, ce sont Chrystelle et Cinthia Agon, deux (2) filles sœurs qui se sont illustrées respectivement en kata et en kumité.
Pour le champion chez les séniors hommes,  ce qui paye dans ce sport, c’est avant tout le travail.
« Je ne cesse de travailler et durant les trois ans qui viennent de passer, je me suis toujours amélioré et cette compétition me permet de me mettre en valeur et c’est le couronnement de toutes ces années d’efforts. Mais j’avoue que cette 3ème édition a été beaucoup plus difficile que les deux premières éditions. Cependant, pour la 4ème édition, je vais essayer de surclasser tout le monde », a déclaré à la fin de la cérémonie de couronnement, a-t-il précisé.
Ce n’est pas Chrystelle Agon qui dira le contraire. « Le travail, plus de puissance et de vitesse, de l’amour pour ce sport et aussi la chance est de mon côté. Mais je remarque que nous avons à faire faire à plusieurs adversaires qui se sont améliorées », a-t-elle déclaré.
Pour la prochaine édition, a-t-elle poursuivi, « je ferai tout pour être championne mais je compte aussi porter haut les couleurs nationales ».
Me Koko Dzoka, avocat de son état et pratiquant de ce sport n’a pas manqué d’inviter la population à adhérer au sport pour ses bienfaits.
« En tant que karatéka, il est de mon devoir d’appeler les uns et les autres à la pratique du karaté parce que c’est une discipline qui forme. J’invite tout le monde à le pratiquer, surtout les plus jeunes qui y ont leur place. Nous disons que plus on commence tôt, mieux cela vaut », a-t-il indiqué.
Source : AfreePress

Sunday, December 27, 2015

TOGO : Le guide juridique d’orientation du citoyen enfin disponible

Le ministre en charge de la Justice, Pius Agbétomey a réceptionné le 11 décembre un guide juridique d’orientation du citoyen élaboré avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Cet ouvrage de 220 pages évoque dans une première partie le droit et les institutions constitutionnelles du Togo. Ensuite une seconde partie informant sur le ministère de la justice, l’organisation judicaire, les corps de justice, les instances judiciaires, les procédures et démarches ponctuelles auprès des services de l’Etat, en fin la dernière partie traite des conditions internationales pertinentes relatives aux droits de l’homme.
Le document mentionne la liste des notaires, avocats, commissaires-priseurs et huissiers de justice ainsi que les contacts des juridictions. Il va permettre à chaque citoyen de mieux connaître le fonctionnement de la justice et servira d’outil de travail aux juristes.
Le ministre de la justice rappelle que les bureaux d’orientation des justiciables seront opérationnels dès mi-décembre dans les tribunaux et cours d’appel. En prévision des nouveaux textes relatifs au fonctionnement de la justice, il est prévu que ce guide sera actualisé selon des réformes pour préserver sa fiabilité.

Barrage d’Adjarala : Faure Gnassingbé et Yayi Boni ont donné le premier coup de pioche

Le projet de construction du barrage électrique d’Adjarala sur le fleuve Mono, a été lancé ce samedi à Aplahoé au Bénin par les chefs d’Etat togolais et béninois, Faure Gnassingbé et Thomas Boni Yayi, en présence de l’Ambassadeur de Chine au Bénin a appris l’Agence de presse Afreepress.

D’un montant total de 312 milliards de francs CFA financés par l’Exim Bank de la Chine, le projet démarre en mars prochain pour prendre fin dans les quatre (4) prochaines années.

Piloté par la Communauté électrique du Bénin (CEB), l’ouvrage une fois construit, sera composé de trois (3) blocs de 49 mégawatts chacun, soit un total de 147 mégawatts.

Pour le ministre togolais en charge de l’énergie, Marc Dèdèriwè Ably-Bidamon, il permettra  aux populations des deux pays d’avoir accès à l’énergie électrique à moindre coût.

« Cet important ouvrage arrive à point nommé pour renforcer l’autonomie de nos deux Etats en matière d’énergie électrique et favoriser pour les populations un meilleur accès et à moindre coût à une énergie respectueuse de l’environnement. A l’heure où les Etats du monde entier s’engagent sur leurs émissions de gaz à effet de serre, dans le prolongement de la conférence de Paris sur le climat, un tel projet traduit la volonté des gouvernements du Togo et du Bénin de concilier les exigences du développement socio-économique avec le devoir des Etats à la protection de l’environnement », a-t-il souligné.

Le projet de construction du barrage d’Adjarala fait partie d’un vaste programme commun d’amélioration de l’approvisionnement en énergie électrique et du renforcement de l’autonomie énergétique dans les deux Etats.

Il viendra combler un tant soi peu le gap en énergie au Togo. D’ici 2017, les perspectives prévoient que le Togo aura besoin d’une puissance de 250 à 300 mégawatts pour faire face à la demande.

Déjà, le gouvernement s’active  pour la construction d’une centrale à charbon de 300 mégawatts, une centrale éolienne dans le Grand nord, une centrale solaire à Davié (10 mégawatts), à Atakpamé (7 mégawatts), à Sokodé (7 mégawatts), à Kara et à Dapaong.

Telli K.


 Afreepress

Saturday, December 26, 2015

Au Togo, le Père noël est pompiste !

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Friday, December 25, 2015

TOGO : La Plateforme du Secteur Privé de la Santé au Togo portée sur les fonts baptismaux à Lomé



« Aucun sacrifice n’est trop grand quand il s’agit de la santé des populations togolaise », diront certains. En tout cas, c’est en s’appropriant cette assertion que les acteurs du secteur privé de la santé au Togo ont, samedi dernier à Lomé, au terme d’une journée marathon de travail, mis sur pied une plateforme pour coordonner leurs activités et servir d’interlocuteur crédible vis-à-vis de l’Etat togolais et de ses partenaires.
Du nom de Plateforme du Secteur Privé de la Santé au Togo (PSPS-Togo), cette plateforme est dirigée par un bureau de neuf membres présidé par Dr Moïse Fiadjoé, et dont le mandat est de deux ans. Premier président donc de cette plateforme, l’heureux élu semble déjà avoir une idée précise de l’ampleur des tâches qui les attendent. « La création de cette plateforme se justifie par le fait que la plupart des patients dans nos pays sont vus en priorité par les acteurs du secteur privé, mais malheureusement, les activités de ce personnel de la santé ne sont pas reconnues et ne sont pas très connues. Et même les indicateurs de la santé de nos pays ne reflètent pas les activités de ce pan du secteur de la santé. Donc il était très important que tous acteurs du secteur de la santé de nos pays se regroupent de façon à pouvoir se faire connaitre et à être une force de proposition et une force de concertation. Ainsi, ces acteurs du secteur privé de la santé peuvent être de vrais partenaires de l’Etat et pour que, le dialogue entre l’Etat et les autres partenaires, puisse se mettre en place », a-t-il déclaré avant de poursuivre que son « bureau se mettra très rapidement au travail. D’abord pour formaliser l’adhésion de toutes les associations au niveau de la plate forme, faire reconnaitre la plateforme par les autorités, faire connaitre les objectifs de la plateforme, et commencer à entreprendre un dialogue public-privé ».
Plaçant le PSPS Togo dans son contexte, Dr Fiadjoé a expliqué qu’il s’agit d’une plateforme qui « est à la fois un organe de concertation, un organe de proposition pour que le dialogue constitue un élément de base pour le partenariat public-privé. Notre bureau va très rapidement se mettre au travail pour que les différents éléments qui composent la plateforme puissent se connaitre, connaissent les besoins des uns et des autres de façon à pouvoir mettre en place un véritable mouvement pour le développement de la santé dans notre pays ».
Etant donné qu’aucune activité ne peut-être faite sans penser aux bénéficiaires des prestations de ces acteurs de la santé, le président de la PSPS-Togo a confié à la presse que, « les intérêts de la mise en place de cette plateforme pour les patients sont énormes ». Il a cité en exemple le fait que « lors que la plateforme va se mettre en place et va discuter sur le financement de la santé et le coût des actes de santé, ce serait pour améliorer l’accessibilité de nos populations à une certaine médecine de qualité. Donc, les patients bénéficient forcément de la mise en commun de tous les efforts des acteurs du secteur de la santé pour que nos populations se portent mieux ». Représenté à la cérémonie de clôture des travaux par un des collaborateurs du ministre de la Santé, le ministère de tutelle a souhaité voir cette plateforme aller de l’avant en se positionnant en un véritable interlocuteur de ce département de l’exécutif togolais.
Au cours des travaux qui ont abouti à l’élection du bureau exécutif de la PSPS, les responsables des différentes structures membres se sont imprégnées du rapport d’activités de la Cellule de coordination qui ont menées les actions jusqu’à cette assemblée générale constitutive, et ont étudié et adopté les statuts, le Règlement intérieur et des droits d’inscription et cotisation et la résolution créant les commissions permanentes .
G.K

AJSEF : Seulement 10.000 jeunes touchés en 2015

Lancé le 09 mars dernier à Lomé,  l’Accès des jeunes aux services financiers (AJSEF), l’un des deux (2) derniers produits du Fonds national de la finance inclusive (FNFI) va toucher d’ici la fin de  cette année 10.000 jeunes porteurs de projets sur toute l’étendue du territoire national.

L’annonce a été faite par  la ministre en charge du Développement à la base, Victoire Tomégah-Dogbè lors de la rencontre d’échanges avec les jeunes bénéficiaires de la région de la Kara (environ 420 Km) et des Plateaux.

Selon elle, quelques mois seulement après son lancement, l’AJSEF a déjà permis de toucher pour le compte de la région de la Kara, plus de 3.000 jeunes et plus d’une centaine dans les Plateaux.

Equivalent à un crédit de 300.000 francs CFA à octroyer à tout jeune d’âge compris entre 18 et 40 ans en fin d’apprentissage ou diplômé sans emploi, l’AJSEF, selon les objectifs fixés par le gouvernement, devrait toucher 20.000 avant la fin de cette année 2015.

Il a été lancé au même moment que l’Accès des agriculteurs aux services financiers (AGRISEF), un crédit de 100. 000 francs destiné à renforcer le dispositif national de financement des activités agricoles en développant des mécanismes appropriés et durable afin de permettre à un grand nombre d’exploitants d’accéder aux produits répondant à  leurs besoins.

Sont bénéficiaires,  les petits acteurs du monde agricole, dont 60. 000 devraient être touchés en 2015.

D’ici cinq (5) ans, au moins 2 millions de jeunes et agriculteurs seront atteints par ces deux (2) produits, suivant les objectifs fixés.

Modeste K.
 Afreepress

Noël : Lydia Ludic-Togo et FONDAVO donnent du sourire aux enfants orphelins âgés d’un à 10 ans

Noël : Lydia Ludic-Togo et FONDAVO donnent du sourire aux enfants orphelins âgés d’un à 10 ans
Comme à l’accoutumée, l’ONG Fonds d’aide aux veuves et orphelins (FONDAVO) et la société de jeux et de loisirs Lydia Ludic-Togo ont encore respecté la tradition en cette fin d’année en offrant ce jeudi à Agoè (banlieue au nord de Lomé) des cadeaux à deux cents (200) orphelins d’âge compris entre 1 et 10 ans, au nombre desquels on compte les enfants des orphelinats « ASI-Togo », « CRIPS » et la Pouponnière Sainte Claire, a constaté l’Agence de presse Afreepress.

D’une valeur d’un (1) million de francs CFA, les cadeaux de ce jour, selon les donateurs, vont permettre aux enfants bénéficiaires, privés par la vie de leurs parents, de fêter comme leurs semblables sans discrimination la fête de Noël.

« L’enfant une fois l’un de ses parents trépassé, se retrouve confronter à un certain nombre de problèmes liés notamment à son épanouissement dans la vie. Les orphelins nécessiteux sont souvent affectés, émotionnellement autant qu’économiquement. Ces enfants vivent dans un environnement hostile, où ils sont délaissés », a indiqué Charles Birrégah, Président fondateur de FONDAVO.

Selon lui, d‘autres enfants sont réduits à la servitude, privés d’éducation ou deviennent des cibles privilégiés de trafiquants d’être humains. Cette action, selon lui, vient les mettre à l’abri de ces vicissitudes et  donner de l’amour aux orphelins pour leur dire que Dieu est toujours avec eux.

 « Moult, parmi eux, en raison de la situation financière précaire de leur famille, n’arrivent pas à fêter la Noël comme les autres enfants. Sur ce, je souhaite un joyeux Noël à nos entrepreneurs de FONDAVO et des associations sœurs et nous remercions la société Lydia Ludic-Togo  pour son appui financier. Nous souhaiterons que tout le monde fasse de même en ce jour de la nativité de notre Seigneur Jésus », a-t-il laissé entendre.

Pour le Directeur de la communication de Lydia Ludic-Togo, Jean-Edouard N’Diaye, cet accompagnement de FONDAVO dans ses actions caritatives se justifie par la volonté d’aider les enfants orphelins à s’épanouir.

« Je suis très heureuse, contente et émue pour les cadeaux que l’Association FONDAVO et la Société Lydia Ludic-Togo m’ont offerts parce que j’ai perdu mes parents. Ces cadeaux de Noël me renforcent et m’encouragent. Je les remercie et que Dieu le leur rende au centuple. Merci beaucoup », a déclaré Géraldine, une bénéficiaire.

Depuis vingt (20) ans, l’Association Fonds d’aide aux veuves et orphelins (FONDAVO)  œuvre dans le domaine social et se fait accompagner ces dernières années par la Société Lydia Ludic-Togo, une filiale du Groupe espagnol Pefaco.

Bernadette A.
Afreepress

Thursday, December 24, 2015

Secteur hôtelier du Togo/Lettre ouverte des employés de l’hôtel de la paix à Faure Gnassingbé

Lomé, le 22 décembre 2015

Objet : Demande du payement des droits des employés

Excellence Monsieur le Président de la République,

Nous venons par la présente, très respectueusement et, une fois encore, porter à votre aimable attention, la situation critique et délétère dans laquelle l’ensemble du personnel de l’Hôtel de la paix végète et vous en remercions par avance.


En effet, l’Hôtel de la Paix, le luxueux hôtel, classé quatre (04) étoiles, pour rappel, fut l’un des fleurons de l’économie togolaise à son époque. Inauguré le 10 janvier 1975 par votre père, feu Président Etienne GNASSINGBE Eyadema (paix à son âme), il n’est aujourd’hui qu’un plan de mur décoloré, dressé en plein cœur de la capitale, au bord du boulevard du mono, en face de l’Océan Atlantique.


Ironie du sort et, tout comme l’Hôtel en état de délabrement, ses employés également, abandonnés à leur triste sort croupissent dans la misère ambiante sans émouvoir les autorités malgré les diverses démarches, sans cesse croissantes effectuées et les multiples promesses données.
Quels ne furent notre joie et soulagement, après votre accession à la magistrature suprême du pays en 2005, dès que ce dossier a été porté à votre connaissance, de nous rassurer des efforts que vous-même et vos départements concernés mettront en œuvre pour un meilleur aboutissement dudit dossier.


Mais, force est de constater, une fois encore et, avec amertume et regret que depuis plus de dix (10) ans, le problème demeure entier et pis encore, plus crucial à nos jours, malgré vos engagements pris, recommandations et promesses fermes tenues biens que les états financiers définitifs établis et arrêté en collaboration avec les représentants du personnel de l’Hôtel et les responsables de vos divers départements concernés vous soient transmis depuis belles lurettes ;En l’occurrence :le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Tourisme et le Ministère du Travail et des Lois Sociales.


Nous ne perdons pas non plus de vue, nos divers démarches effectuées, toujours dans le même sens, auprès de l’Assemblée Nationale où siègent nos députés élus parmi lesquels notre ancien Ministre de tutelle Monsieur Christophe TCHAO et l’Honorable Selom KLASSOU (actuel Premier Ministre) nous disait à l’époque en 2008 ceci : « votre problème est sérieux. Il faut avoir un cœur de pierre pour ne pas se sentir concerné. » Et pourtant rien n’y fit jusqu’à ce jour.

De même, nos divers cris de détresse et de désespoir n’ont rien changé quand une partie du terrain de l’hôtel de la Paix a été vendue au « groupe ONOMO » pour ériger un complexe hôtelier à côté de l’hôtel de la Paix ; cet hôtel qui sera inauguré et verra certainement ses portes s’ouvrir dans les mois à venir vu l’état d’avancement des travaux.

Vulnérables, impuissants et face à nos misères quotidiennes et au coût sans cesse élevé de la vie et du pouvoir d’achat dans le pays où ceux qui ont un grain arrivent à joindre difficilement les deux bouts avec la crise qui sévit et la flambée du prix du bol de maïs, aliment de base des pauvres que nous sommes.
Souffrez donc un tant soit peu, Excellence Monsieur le Président de la République, que nos cris d’angoisse et de ras-le-bol, venant jusqu’aux tréfonds de nous, parviennent à vous et touchent votre cœur pour qu’enfin vous nous soulagiez, et que ce refus, de votre part, de nous rencontrer, ne signifie pas que ce dossier est définitivement classé en pertes et profits.


En portant votre assistance aux personnes en danger que nous sommes, sachez, Excellence Monsieur le Président de la République, que ce sont des pertes en vies humaines que vous épargnez, car vous n’êtes pas sans savoir que de zéro (0) mort tout au début du problème nous comptabilisons déjà cinquante-cinq (55) décès dans nos rangs avec un grand regret. Nous ne perdons pas de vue, pour autant, les soixante-dix (70) retraités qui ne touchent que de nos jours une maigre partie de leur pension de retraite en attendant le versement des cotisations à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et le reste du personnel composé d’actifs, d’extras et de fonctionnaires détachés dont la plupart malades et invalides attendent patiemment votre soutien pour rentrer dans leur droit de recevoir enfin leur lettre de licenciement.

Comme dirait l’autre : « Tant qu’il y a la vie, il y a de l’espoir ». Nous faisons donc nôtre cette vérité, nous qui sommes en vie.
En regardant nos familles brisées et disloquées, nos enfants déscolarisés et abandonnés d’une part et, la misère sans cesse croissante et insupportable dans laquelle se trouvent les orphelins et veufs laissés par les collègues décédés d’autre part, en tant que chrétiens et fervents croyants, nous ne pouvons qu’implorer sur vous, tout simplement, mais avec une ferme conviction la bénédiction et la grâce de notre seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu le Père et la communion du Saint-Esprit afin que votre oui soit oui et que votre parole donnée ne retourne point à vous, sans effet, sans avoir exécuté votre volonté et accompli vos desseins en tant que Chef de l’Etat de notre si beau pays où le volet social fait partie probablement des priorités de vos actions à mener au cours de ce nouveau et troisième quinquennat.


Aussi, au moment où nous vous adressons cette lettre ouverte pour la deuxième fois sans oublier les multiples démarches déjà entreprises , nous avons prévu ce mercredi 23 décembre une manifestation pacifique devant les locaux de l’hôtel de la paix pour faire entendre autrement nos voix .
Nous osons croire que vous ne ménagerez aucun effort pour une suite favorable à cette présente lettre ouverte.
Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Président de la République, l’expression de notre haute considération.

Que Dieu bénisse le Togo.

Les délégués du personnel de l’hôtel de la Paix

KPADE Kodjo
Cel : 92403565

AMEGANVI Massan
Cel : 90097967

DOUVON Dodji
Cel : 90129285

L'Alternative - N° 485

Agbéyomé Kodjo parle enfin du lien entre lui et Roch Marc Christian Kaboré

L’ancien Premier ministre Messan Agbéyomé Kodjo sort enfin de son silence pour faire son analyse de l’élection de Roch Marc Christian Kaboré au Burkina Faso et parler du lien que l’on tente de faire entre lui et M. Kaboré. « L’accession à la fonction présidentielle n’est pas toujours un concours qui donne ses chances à de hauts serviteurs de l’État. Si tel était le cas, en France des personnalités politiques de premier plan comme monsieur Michel ROCARD, monsieur Laurent Fabius, monsieur Dominique Strauss Khan y seraient parvenus », confie-t-il.

Sur un autre plan, Agbéyomé Kodjo décortique l’accord climatique intervenu le 12 décembre dernier à Paris dans le cadre du COP21. Lire l’intégralité de l’interview réalisée par l’Agence de presse Afreepress.

Bonjour Monsieur Agbéyomé Messan KODJO. Vous revenez de la COP21.  À quel titre y étiez-vous ?  Qu’est-ce que la COP21 ?
AGBEYOME Messan Kodjo : Comme vous le savez sans doute, j’assume  le mandat de Vice-Président du -Bureau International du Forum Francophone des Affaires-, et celui de Président du Groupe Afrique  de cet Organisme International de la Francophonie à vocation Économique.

C’est dans ce cadre que le -Forum Francophone des Affaires- organise au début du mois de décembre de chaque année, à l'abbaye de Royaumont, un ancien monastère cistercien situé dans le hameau de Baillon à Asnières-sur-Oise dans le Val-d'Oise, à environ trente kilomètres au nord de Paris, en collaboration avec monsieur Jérôme CHARTIER député du Val-d’Oise, les « Entretiens de Royaumont» que l’on peut valablement qualifier de remarquable forum de discussion, de partage d’informations, d’échange d’idées, de rencontre et de réflexion sur la politique, l’économie, et sur la marche du monde.

D’éminentes personnalités ainsi que des orateurs de bon niveau, issus du monde politique, économique, culturel, et social, ainsi que des Chefs d’entreprise y prennent part.

C’est ainsi que la session de cette année 2015 a accueilli le Président du Sénat du Nigéria, le Ministre de l’Environnement de Mongolie et fut attentive aux interventions d’orateurs prestigieux tels que monsieur Jacques ATTALI, Ancien Conseiller Spécial du Président François MITTERRAND, monsieur Alain Juppé Maire de Bordeaux, Ancien Premier Ministre, de Chefs d’Entreprise comme, le Président Directeur Général du Groupe AXA, monsieur Henri de CASTRIES, le Président du Directoire du Groupe Clarins, monsieur Olivier COURTINS-CLARINS, le Chef Créateur gastronomique, monsieur Alain DUCASSE, le Directeur Général Délégué d’Airbus, monsieur Marwan LAHOUD, et monsieur Lionel Zinsou, Premier Ministre du Bénin et Candidat à l’élection présidentielle dans son pays, pour ne citer que ces personnalités au nombre de tant d’autres.

La thématique retenue cette année, et intitulée : « Et vous comment êtes-vous green ? » fut bien entendu empreinte de l’événement planétaire que constitua la Conférence de Paris sur le climat la dite COP 21, reprenant en creux les préoccupations relatives à la préservation de la nature et du climat.

C’est à la croisée de ces deux évènements, d’estimable portée que je me suis retrouvé à Paris  et ai saisi en opportunité, l’occasion d’accompagner la délégation togolaise pendant trois journées aux travaux de la COP 21, puis de me replier par suite, dans le Val-d’Oise  à l’Abbaye de Royaumont pour les distingués travaux de notre  Forum annuel.

L’on peut dès lors, considérer qu’à Paris, j’ai pris part à deux événements majeurs ayant la même thématique, la même préoccupation, les mêmes objectifs : le réchauffement climatique et comment y remédier.

S’agissant de la Conférence de Paris sur le climat dite COP 21, les termes de l’accord qui clôturera cette 21e conférence des parties à la Convention-cadre des Nations-unies sur les changements climatiques devront revêtir un caractère universels, contraignants et significativement solidaires à l’égard des pays émergents ainsi que des pays en développement,  en vue d’assurer à ce bloc de pays, une transition énergétique qualitative et afin que soient scrupuleusement contenus les ravages du réchauffement climatique.
Du point de vue logistique, de l’organisation et de la gestion par la France  de la COP 21, et ce, en dépit de la barbarie inhumaine et aveugle qui a endeuillée la ville de Paris, ce fut un véritable succès qui mérite d’être salué comme tel. 

Je ne doute pas un seul instant qu’il ne vous a pas échappé que chez nous  au Togo, le réchauffement climatique provoque des dégâts énormes, notamment, la sécheresse, la montée de l’océan, l’érosion des côtes maritimes, le déplacement de la façade maritime qui je le rappelle, a déjà "avalé" deux tronçons de nos infrastructures routières. Il s’agit là de réelles menaces d’ensevelissement de nos villes côtières !

Le doute n’est plus permis : Le  réchauffement climatique, assèche nos lacs, aride les espaces cultivables, menace les productions agricoles et les espèces animales.  De ce saisissant constat qui résulte incontestablement de désordres climatiques, l’appauvrissement des populations est patente, la famine sévit, et les mouvements migratoires prospèrent.

Des mesures contraignantes destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre dues à la combustion de charbon, de pétrole et de gaz adossées à une forte incitation à privilégier le recours aux énergies renouvelables au détriment des énergies fossiles responsables de la dégradation de l’environnement devront, me semble-t-il, être érigées en règle commune.

Enfin, pour clore mon propos sur ce chapitre, ma présence au rang de la délégation togolaise à la COP 21, fut une heureuse occasion de côtoyer et d’échanger avec des responsables politiques de haut niveau, tels que la plupart des  Chefs d’États Africains, des Présidents des puissances Occidentales, et l’Ancien Vice-Président des Etats-Unis d’Amérique, Monsieur AL Gore qui fut un précurseur en matière de défense de l’environnement. J’avoue que  ce fut très enrichissant et fructueux pour l’esprit.

S’agissant du contenu des « Entretiens de Royaumont »,  j’en ai retenu qu’être « green » c’est d’abord défendre une certaine vision de l’homme et de sa place sur Terre, c’est prendre conscience de ce que l’homme moderne gaspille les ressources naturelles et se considère à tort, comme une force extérieure à la nature qu’il cherche à dominer et à conquérir.


Comment avez-vous accueilli l’annonce de l’accord de Paris sur le climat ? Avec beaucoup d’optimisme ou de pessimisme après plusieurs jours d’âpres négociations?

AMK : ce fut un grand soulagement car les négociations furent âpres et les pays pollueurs rechignaient à s’engager financièrement pour soutenir les pays émergents et les pays en développement.

Sur le plan purement politique, croyez-vous qu’il y a matière à comparaison entre vous et le tout-nouveau président élu du Burkina-Faso ?

AMK : Je salue l’élection de Monsieur Rock Kaboré à la magistrature suprême du pays frère du Burkina, et lui souhaite toutes les réussites dans sa nouvelle haute fonction.

S’il est tentant de percevoir quelque similarité dans nos parcours politiques respectifs,   pour autant, je dois admettre que les contextes politiques de nos deux pays ne sont pas les mêmes.  

Peut-on dire que vous et Roch-Marc Christian Kaboré avez eu la même communauté de destin sauf que lui a su marquer son essai et vous non ?

AMK : L’accession à la fonction présidentielle n’est pas toujours un concours qui donne ses chances à de hauts serviteurs de l’État. Si tel était le cas, en France des personnalités politiques de premier plan comme monsieur Michel ROCARD, monsieur Laurent Fabius, monsieur Dominique Strauss Khan y seraient parvenus. N’est-ce pas cher ami ?

Comment appréciez-vous les propositions du gouvernement togolais de mettre en place une CENI technique en lieu et place d’une CENI politique ?

AMK : Les structures quelque qu’elles fussent sont à l’image des hommes et des femmes qui les animent. Le constat est partagé de ce qu’une CENI politique engendre des rivalités entre les acteurs politiques qui tous recherchent la victoire de leurs camps aux différents scrutins.

Une CENI Technique peut être une solution intermédiaire, en attendant de confier la responsabilité de la gestion des scrutins électoraux au Ministère de l’Administration Territoriale, pour peu que toutes les balises assurant l’intégrité des suffrages exprimés et la vérité des urnes, soient garanties.

Propos recueillis par Olivier A.
Afreepress

Wednesday, December 23, 2015

Noelie Elykem en concert les 25 et 27 décembre prochains

Le vendredi 25 décembre 2015, l’artiste de la chanson Gospel Noelie Elykem, de son vrai nom Noëlie Ekouwonou va souffler une bougie de plus. Et pour célébrer son « spécial » anniversaire, elle offre un concert gratuit le même jour à la place Anani-Santos (Ex Fréau Jardin) à Lomé au public togolais.

Plusieurs artistes, une trentaine environ dont  Sandra Mbuyi de la Belgique seront à ses côtés pour chanter, louer et glorifier « l’Eternel des armées » pour ses bienfaits dans la vie de tout chacun.

Ce n’est pas tout, deux (2) jours plus tard, c’est-à-dire le 27 décembre, Noelie va lancer officiellement sa fondation « Fondation Elykem » au Grand Rex de Lomé lors d’un concert VIP pour aider les jeunes à se relever financièrement, moralement, matériellement et spirituellement.

Cette fois-ci, l’entrée n’est plus libre et gratuite mais à 2.500 FCFA et 5.000 FCFA avec pour réservation 10.000FCFA. Plusieurs artistes sont également annoncés.

« La fondation Elykem est un programme social que le Seigneur nous met à cœur où les jeunes peuvent venir se confier et faire leur demande et selon la capacité que Dieu nous donnera, nous allons les aider. Il s’agit pour nous de relever une jeunesse chaude, déterminée qui malgré les situations difficiles décident de suivre le Seigneur », a-t-elle expliqué à sa descente d’avion ce lundi à l’aéroport international Gnassingbé Eyadema accompagnée de Sandra Mbuyi.

Pour l’invitée, Sandra Mbuyi, tous ceux qui feront le déplacement sur les deux lieux ne repartiront pas comme ils étaient venus. Dieu fera un miracle dans leur vie. « Notre objectif est que le nom du Seigneur soit glorifié parce que nous, nous ne sommes que des instruments entre ses mains et il nous utilise comme, quand et il veut. Et ce jour-là, nous allons nous laisser conduire par son esprit saint », a-t-elle dit.

Pour information, l’artiste chanteur Noelie a à son compteur quatre (4) albums à savoir In my Lord, Apé, Elikem et Nouvelles choses.

Joseph A.

La microfinance devrait croître de 15 à 20% en Afrique subsaharienne en 2016, selon ResponsAbility

Le secteur de la microfinance devrait croître de 15 à 20% en Afrique subsaharienne en 2016, selon un récent rapport publié par le groupe suisse ResponsAbility, qui est le plus grand investisseur privé du monde dans la microfinance.

L’Afrique subsaharienne arrive ainsi juste derrière la région Asie-Pacifique, où la croissance de la microfinance devrait culminer à 30% l’an prochain, grâce au dynamisme hors pair des marchés indien et cambodgien. La région Caucase et Asie centrale ne devrait cependant enregistrer qu’une progression de 0-10%, en raison notamment du ralentissement de l’économie russe. En Amérique latine, les institutions de microfinance devraient croître de 5-10% contre 10% en Europe de l’Est et 10-15% en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.

A l’échelle mondiale, la croissance de la microfinance devrait s’établir à 10-15% en 2016, contre 12% en 2015.

Pour réaliser ces projections, ResponsAbility, qui revendique 18% de tous les investissements privés en microfinance dans le monde, a interrogé un échantillon représentatif d’experts d’agences de notations, d’institutions de microfinance (IMF), des investisseurs et des conseillers.

40% des personnes sondées estiment que le contexte de réglementation saine et prudente est un catalyseur du développement de la branche.

71% des professionnels et des experts pensent que la technologie est très importante pour le développement de la microfinance dans la mesure où elle permet d’accéder à des micro-entrepreneurs dans des zones isolées et de mettre en place des outils puissants d’évaluation des risques. «L’argent mobile et la banque sans guichet permettent à la microfinance de sauter les étapes», déclare le directeur de ResponsAbility (photo), Rochus Mommartz au journal suisse Le Temps

Liberté - N° 2097


Tuesday, December 22, 2015

TOGO :: 3ème conférence en Equateur en 2016 sur le logement : le Togo y sera avec un rapport pertinent

3ème conférence en Equateur en 2016 sur le logement : le Togo y sera avec un rapport pertinent
 En 2016 se tiendra à Quito en Equateur, la 3ème conférence des Nations Unies sur le logement et le développement urbain durable (Habitat 3) sous le thème : «  le développement urbain durable : l’avenir de l’urbanisation ».

Il sera question de redynamiser l’engagement mondial en faveur du développement en se centrant sur la mise en ouvre du nouvel agenda pour les 20 prochaines années à venir. A cette conférence, tous les pays africains sont invités à produire un rapport national qui répond aux choix et aspirations des populations pour une position commune liée au développement urbain durable.

Pour assurer une bonne participation à cette 3ème conférence, le gouvernement togolais a mis en place en 2014 un comité national habitat 3 pour la préparation et le suivi du processus dans une approche participative.

Si en 2010, 37,7% de togolais vivaient en milieu urbain, les projections indiquent au regard du rythme actuel d’accroissement que 50% de la population togolaise résideront en milieu urbain en 2028.

Quel futur pour les villes togolaises pour les 20 prochaines années ? Comment faire pour que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables ?

Les réponses à ces différentes questions sont compilées dans un rapport enrichi et nuancé par les résultats des consultations locales et nationales, les travaux de la commission nationale ainsi que les partenaires pour l’habitat et les citoyens à travers les enquêtes.

Les membres de ce comité, journalistes et acteurs impliqués dans ce domaine ont validé ce mardi à Lomé le rapport national provisoire habitat 3. Au cours de cette rencontre, un consensus est dégagé sur les grandes lignes du rapport, l’état des lieux, les obstacles et les leçons apprises de chaque thématique sont analysées et les participants se sont accordés sur les défis et enjeux identifiés pour le nouvel agenda de développement urbain.

Les travaux de cette rencontre ont été ouverts par le ministre de l’Urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie, Fiatuwo Kwadjo Sessenou qui a passé en revue tout ce que le gouvernement fait dans ce domaine, notamment l’exécution de la phase pilote de construction de 540 logements sociaux, la mise en place des règles et procédures adéquates relative au sous-secteur du logement, la réduction substantielle de la durée et l’allègement des procédures d’obtention des permis de construire, la mise en œuvre de nombreux projets de développement dans les secteurs de l’agriculture, de l’eau, de l’assainissement et des infrastructures routières.

Tout récemment, le gouvernement  a adopté le projet de loi portant approbation des schémas directeurs d’aménagements et d’urbanisme des villes du Togo de répondre aux normes internationales.

Joseph A.
Afreepress

TOGO :: Victoire Tomegah-Dogbè dans la Kara pour toucher du doigts les réalisations du PRADEB et du FAIEJ

Victoire Tomegah-Dogbè dans la Kara pour toucher du doigts les réalisations du PRADEB et du FAIEJ  
 Démarrée il y a quelques  jours avec l’étape de la région maritime (Grand Lomé et la préfecture des Lacs), la tournée de supervision et de suivi des projets du ministère en charge du développement à la base continue son petit bonhomme de chemin.

Ce lundi, la ministre en charge du développement à la base, Victoire Tomegah-Dogbè a mis le cap sur la région de la Kara (environ 420 km de Lomé) où elle a encore rendu visite aux bénéficiaires du Programme d’appui du développement à la base (PRADEB) et du Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ), a constaté un reporter de l’Agence de presse Afreepress.

Objectif visé, se rendre compte de l’effectivité et de la pertinence des actions et aussi échanger avec les bénéficiaires du FAEIJ et du PRADEB.

Selon elle, le rôle du gouvernement togolais en mettant en place ces genres d’initiative, c’est de créer les conditions pour que les jeunes porteurs de projets puissent bénéficier du maximum d’opportunités afin d’améliorer leur condition de vie.

« Ces visites sur le terrain m’ont permis de voir qu’aujourd’hui les bénéficiaires avec peu de moyens financiers ont pu créer plusieurs emplois et réussissent à nourrir leur famille. Le second constat, c’est que ces jeunes remboursent déjà les prêts qui leur ont été fait. En global, les résultats sont satisfaisants vu l’engoulement que ces projets suscitent chez les jeunes », a laissé entendre Sidémého Victoire Tomégah-Dogbè, ministre du développement à la base.

Il faut rappeler qu’avant cette descente sur le terrain, la délégation est allée toucher du doigt l’état d’avancement des travaux de construction de la maison de la femme à Kara au quartier Adabaworé, d’un coût total de 51.647.908 francs CFA et du marché de Kétao estimé à 397.450.583 francs CFA dans le cadre de la mise en œuvre des projets de l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB).

La tournée de supervision et de suivi se poursuit ce mardi où la  délégation ministérielle se rendra dans les Plateaux.

Modeste K.
Afreepress