Saturday, October 31, 2015

Une quarantaine de candidats du BAC II épinglés et sanctionnés



En conseil des ministres mercredi, le gouvernement togolais est revenu sur les cas de fraude qui ont été commis lors de la dernière édition de l’examen de BAC II. Au cours de cette session de Baccalauréat, un quarantaine de candidats ont été épinglés pour « fraudes ». Et d’après le communiqué du Conseil des ministres, ils seront « sanctionnés ».
Il ressort d’après le même communiqué que ces cas de fraude ont survenu au Collège Saint Joseph et au Lycée technique d’Adidogomé, deux centres d’examen de Lomé et ont mis en cause, 38 candidats venus de 7 établissements scolaires et deux candidats libres. Aussi, indique-t-on que ces « fraudes constatées ont trait à des échanges d’épreuves, à la possession de documents compromettants ou de téléphones portables pendant les épreuves ».
Il est aussi révélé par le ministre Guy Madjé Lorenzo de la Communication de la culture, des arts, des sports et de la formation civique, porte-parole du gouvernement, qui faisait le compte rendu des travaux, qu’ « après délibérations, le Conseil de discipline qui s’est réuni le 17 septembre 2015 a proposé contre les fautifs, diverses sanctions qui vont de l’annulation pure et simple du BAC II pour certains candidats à l’annulation avec suspension de un à trois ans pour d’autres de passer ledit examen ».
Des propositions de sanctions qui ont été finalement « entérinées » par le Conseil de discipline le 8 octobre dernier.
C’est en tout cas une vigilance du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et une « rigueur » du Conseil de discipline qui ont permis d’en arriver là. Les aptitudes de ces deux entités ont été saluées par le Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé.
A noter qu’au cours des mêmes travaux, l’exécutif a adopté un décret relatif à l’ouverture très prochaine d’un Faculté des sciences de la santé à l’université de Kara. Cette mesure est justifiée par une volonté de répondre au besoin croissant en personnel de santé de haut niveau ressenti par les populations togolaises et qui exige un cadre de formation adéquat dans le domaine de la santé. Une fois ouverte, cette faculté de l’université de Kara contribuera au décongestionnement de celle de Lomé et devra répondre aux demandes de formation qui croissent année après année.
G.K

Une frégate de la reine dans les eaux togolaises

Une frégate de la reine dans les eaux togolaises  
 La Grande Bretagne, 5eme puissance économique mondiale entend préserver ses intérêts et pacifier les routes commerciales à travers le monde. L’Angleterre est aujourd’hui très impliquée dans la lutte contre la piraterie en mer.

Le 2 novembre prochain, l’un des prestigieux bâtiments de la Marine anglaise accostera  sur les côtes togolaises. Durant leur séjour au Togo, l’équipage se chargera de former la marine togolais sur les dernières techniques de lutte contre la piraterie maritime, en vogue dans les eaux africaines.

Le HMS Lancaster, dont le port d’attache est Portsmouth, est commandé par le capitaine de frégate Peter Laughton et comprend 185 marins qui mènent dans l’Océan Atlantique et dans les Caraïbes, plusieurs missions de surveillance et de protection des navires marchands.

HMS Lancaster a été construit en 1992 et fait partie d’une flotte de 23 bâtiments du même type. Ce navire polyvalent multi-rôle peut être déployé partout à travers le monde. Il est plus présent dans les Caraïbes ou l'Est de Suez où il assure des patrouilles de sécurité maritime.

A.G.

Afreepress

Le Togo gagne deux places dans le Doing Business 2016

Le Togo a gagné deux places dans le 13e rapport "Doing Business 2016", en passant de la 152e à 150e place sur 189 économies engagées dans ce classement de la Banque mondiale, selon un récent communiqué de la Banque mondiale.

"Le Togo a enregistré cette année trois réformes sur les indicateurs création d'entreprise, accès à l'électricité et commerce transfrontalier", a expliqué le communiqué..

D'après ce communiqué, le Togo a facilité la création d'entreprise, en réduisant les coûts de création par la suppression de la redevance perçue par l'Office Togolaise des Recettes (OTR), un organe créé pour fusionner les services des douanes et des impôts dans ce pays.

Le pays a aussi réduit la durée et le nombre de procédures nécessaires pour accéder à l'électricité, notamment par la création d'un guichet unique permettant de regrouper tous les paiements en un seul, a-t-il souligné.

Selon la Banque mondiale, le Togo a facilité le commerce transfrontalier, en créant une plateforme électronique qui interconnecte plusieurs agences aussi bien pour les procédures d'importation que pour les paiements y afférents, avec pour conséquence la réduction du temps nécessaire pour les opérations d'importation.

Les efforts du Togo interviennent dans un contexte où en Afrique Sub-saharienne les réformes mises en place représentent environ 30 % des 231 réformes mondiales mises en place au cours de l'année précédente.

Xinhua

Implication présumée du Président Faure Gnassingbé dans le coup d’état au Burkina/«La vérité finit par triompher !!!»

Contrairement aux allégations malintentionnées d’une certaine presse sur la récente crise au Burkina, il n’est question, à aucun moment dans le récit du magazine Jeune Afrique dans son numéro 2859, d’une quelconque implication du Président Faure Gnassingbé dans le putsch manqué.
Bien au contraire le magazine rapporte étape après étape, la disponibilité dont le Président de la République togolaise a fait preuve pour aider les burkinabè à éviter le pire.

Voici en intégralité le récit de Jeune Afrique publié dans sa parution N° 2859 du 18 au 24 octobre 2015.

Burkina : Le putsch en quatre coups de fil

C'est une histoire en quatre actes - ou plutôt quatre coups de téléphone - qui résume l'épilogue du coup d'État manqué au Burkina et la chute du couple Diendéré.

Acte 1. Le 27 septembre, quarante-huit heures avant l’assaut des forces armées contre Naaba Koom, dernier bastion des putschistes. Dans une ultime tentative pour empêcher un combat fratricide, Faure Gnassingbé, le président togolais, appelle Gilbert Diendéré et lui propose de l’exfiltrer vers le Togo en compagnie de son bras droit, le colonel-major Boureima Kéré. Refus catégorique.

Acte 2. Le 30 septembre, au lendemain de l’assaut victorieux et alors que Diendéré s’est réfugié chez le nonce apostolique, c’est cette fois Michel Kafando, le président de la transition, qui appelle Faure Gnassingbé : « Seriez-vous prêt à accueillir l’épouse et le fils de Diendéré ? » Les médiateurs chargés de maintenir le lien entre Diendéré et les autorités et de négocier sa reddition lui ont soufflé cette idée afin de « rassurer » le général. Au même moment, Fatou Diendéré se terre quelque part dans un quartier de Ouagadougou…

Le Premier ministre s’oppose à l’exfiltration de Fatou, qu’il croit mouillée jusqu’au cou dans le putsch
Acte 3. Le lendemain, le 1er octobre. Faure fait savoir qu’un avion est prêt à décoller pour Ouaga. Kafando lui répond que ce n’est plus nécessaire. Entre-temps, le président burkinabè a discuté avec Isaac Zida, et il apparaît que le Premier ministre s’oppose à l’exfiltration de Fatou, qu’il croit mouillée jusqu’au cou dans le putsch.

Acte 4. Même jour, en début d’après-midi. Diendéré, qui a obtenu des assurances pour sa sécurité, se rend aux autorités sous l’œil des médiateurs, parmi lesquels Tulinabo Mushingi, l’ambassadeur des États-Unis. Ce dernier reçoit un appel de Fatou : « Où emmène-t-on mon époux ? » Fatou fond en larmes.

Rideau.

TOGO :: Robert Dussey a participé au sommet Inde-Afrique

Le ministre togolais des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, Robert Dussey a participé au 3e sommet Inde-Afrique qui prend fin ce jeudi 29 octobre.


Placée sous le thème : « Partenaires de progrès vers la réalisation d'un agenda de développement dynamique et transformatif », ce sommet a été l’occasion d’adoption d’un nouveau cadre de coopération stratégique Afrique-Inde.

En effet, la Conférence ministérielle a permis d’examiner la coopération positive précédente entre l’Inde et l’Afrique dans divers domaines d'intérêt commun. Le nouveau cadre de coopération renforce ce partenariat avec plus de substance, sur la base des aspirations de l'Afrique et du peuple indien en vue de réaliser le développement, l'intégration et la prospérité conformément à l'Agenda 2063 de l'Union africaine. Ce renforcement promeut également le premier Plan décennal de mise en œuvre ainsi que les objectifs de développement durable dans le cadre de l'Agenda 2030 pour le développement durable et les priorités du Gouvernement de l'Inde.

Les domaines de coopération adoptés par l'Afrique et l'Inde concernent l'égalité entre les hommes et les femmes aux fins de progrès et le développement durable. Il est aussi question d'éradication de la pauvreté, la protection et la promotion des droits de l'homme et l'édification d'un plus grand nombre de sociétés non violentes.

Ce partenariat porte sur l’octroi de bourses, de formations, de renforcement des capacités, d'aide financière sous forme de subventions et de crédits concessionnels pour mettre en œuvre divers projets pour l'éducation, la santé et l'infrastructure, les préférences commerciales, les collaborations technologiques, l'assistance financière et humanitaire et l'aide en nature dans les situations d'urgence, le déploiement de troupes de maintien de la paix, les négociations collectives par voie multilatérale à des causes et préoccupations communes.

L’Inde et l’Afrique entretiennent de bonnes relations commerciales Ce commerce a presque doublé au cours des cinq dernières années, pour atteindre environ 72 milliards $EU en 2014-2015. L’Afrique demande des facilités pour augmenter ses exportations vers l’Inde.

De même la collaboration dans les technologies appropriées et rentables sera renforcée.

Sur le plan sécuritaire, l’Afrique et l’Inde s’engagent à renforcer la collaboration. L’inde va appuyer la structure de paix et de sécurité de l’Union Africaine.

Quant à la coopération agricole, elle met l’accent sur l'amélioration de la productivité agricole. Il s’agira de promouvoir les techniques agricoles, le partage d'expérience, la formation, etc.

Le nouveau cadre de coopération met également l’accent sur la sante, l’emploi et les affaires sociales. Il comprend également une coopération sur les plans commercial et industriel, sur les plans de l’éducation et développement des compétences.

En ce qui concerne la Coopération sur l’économie bleu, l’Inde et l’Afrique mettent l’accent sur le renforcement des capacités et les projets conjoints par la mise en place des systèmes de pêches durables, de connectivité maritime, de gestion des ressources marines, d'exploration des ressources non marins, de promotion de l'éco-tourisme, de développement des énergies renouvelables et de réduction des risques de catastrophe.

Togo Breaking news

Liberté - N° 2060


Friday, October 30, 2015

TOGO :: Pascal Bodjona, ce prisonnier encombrant

D’aucuns croiraient qu’il est devenu le prisonnier encombrant de part sa forme ("ministre grand format", comme on l'appelait). Loin de là. Pascal Bodjona, l’ancien ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, détenu à la prison civile de Tsévié dans une rocambolesque affaire d’escroquerie internationale, devient une arrête dans la gorge de ses détracteurs, à cause des procédures judiciaires alambiquées qui l’ont conduit à la prison.



La semaine dernière, Amnesty International a publié un document dans lequel il demande sa libération ou alors que la justice togolaise organise son procès. Du coup, cette demande de cette Ong international très connu dans le monde semble provoquer du remue-ménage dans certains milieux où on ne jure que par le maintien de l’ancien collaborateur de Faure Gnassingbé en prison.


 

C’est ainsi que des mains tapies dans l’ombre dans ces milieux distillent dans l’opinion l’information selon laquelle Pascal Bodjona, depuis sa cellule, se prépare à porter sur les fonts baptismaux un nouveau parti politique. "De l’hérésie", a fait remarquer Cyr Adomayakpor, puisque selon ces informations, c’est ce dernier qui piloterait provisoirement le nouveau parti de Pascal Bodjona.

Du montage, des manœuvres, de la manipulation et du dilatoire, on a tout connu dans ce petit rectangle de pays. Chez nos confrères de radio Fréquence 1, Cyr Adomayakpor a vigoureusement démenti cette information. Certes, ce dernier, se sentant porteur d’un idéal pour le Togo, est animé par la création d’un parti pour mieux véhiculer ses idéaux. Mais ses déplacements pour aller voir un vieil ami détenu à la prison de Tsévié ne voudra pas dire que c’est Bodjona qui lui crée cette formation politique.

Cette fois-ci, les gens ont bien compris la manœuvre qui consisterait à distiller dans l’opinion la création d’un parti politique par l’ancien ministre pour encore s’acharner contre lui, même en prison. Il est vrai que Pascal Bodjona avait dit que personne ne l’empêchera de faire de la politique. Mais ce n’est quand même pas en étant en prison (dans la gueule de ceux qui pourront être tôt ou tard ses adversaires) qu’il va créer un parti politique.

Il nous souvient encore que dans un passé récent, cette même personnalité a été accusé de soutenir le Collectif « Sauvons le Togo » (CST), une organisation des partis politiques de l'opposition et des associations de défense des droits de l'Homme qui a fait tant peur au régime RPT/UNIR, le mouvement Appel des Patriote de Fulbert Attisso et d’autres, alors même qu’il était encore au gouvernement.

Aujourd’hui, toutes ces agitations après la sortie de Amnesty International montrent que ceux qui, par des contorsions juridiques, ont mis l’ancien Directeur de cabinet de Faure Gnassingbé en prison, se reprochent quelque chose et ont du mal à reposer leur tête. Pascal Bodjona est devenu un prisonnier encombrant.

ICILOME

TOGO :: Lomé en préparation de la Conférence de Paris sur le climat en décembre prochain

Les acteurs impliqués dans la lutte pour le changement climatique et les enseignants chercheurs de l’Université de Lomé prennent part ce vendredi à un  colloque  sur la préparation de Lomé de la Conférence de Paris sur le climat, a constaté un reporter de l’Agence de presse Afreepress.

Placés  sous le thème « politique, droit et climat : quelles stratégies en vue de la COP21 ? », les travaux de cette rencontre ont été ouverts par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Octave Nicoué Broohm, en présence de son collègue de l’Environnement et des ressources forestières, André Johnson et  de plusieurs personnalités.

C’est une initiative du Centre de  Droit public de l’Université de Lomé avec l’appui technique et financier du service de coopération et d’action culturelle qui vise au final un aspect participatif de toutes les communautés.

« La présente rencontre sur la préparation de la prochaine Conférence de Paris sur les changements climatiques et les diverses thématiques qui les sous-tendent, traduisent des enjeux de taille qui, de toute évidence, sont des questions d’une responsabilité essentielle partagée. Ce sont des questions politiques, économiques, sociales, académiques de plein droit », a déclaré Octave Nicoué Broohm, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche.
Selon lui, il s’agit d’une question planétaire mais qui affecte tous les pays selon des particularités que la recherche scientifique, l’observation sur le terrain révèlent. « Les concentrations continues des gaz à effet de serre dans l’atmosphère en raison des activités anthropiques, le réchauffement de la surface terrestre et de l’atmosphère qui en résulte, ainsi que les changements corrélatifs du climat, et leurs effets néfastes sur les écosystèmes naturels, sont en effet un sujet majeur de préoccupation  pour l’humanité tout entière », a-t-il souligné.

Pour André Johnson, au niveau continental, au cours de la dernière décennie, près de 10% de la population ont été confrontées à plus de six (6) à dix (10) épisodes de sécheresse, couvrant près de 35% de la superficie des pays du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel, et plusieurs secteurs de l’économie, notamment l’agriculture, restent à la merci des aléas climatiques.

 Le Représentant de l’Ambassadeur de France au Togo, Gilles Petit De La Villeon, a pour sa part indiqué qu’ « il reste un (1) mois pour bâtir une alliance de Paris en décembre prochain ».

« Au niveau du texte, l’objectif  étant d’obtenir un accord contraignant et il faut s’interroger sur la manière dont il sera transcrit dans les législations nationales. Le colloque d’aujourd’hui est donc d’une actualité brûlante et s’inscrit pleinement dans l’Agenda des négociations », a-t-il ajouté.

La COP 21 dont tout le monde parle aujourd’hui,  va décider du sort de la planète Terre le 11 décembre prochain.

Bernadette A.

Afreepress

TOGO :: Elima outille des journalistes sur la photographie et la presse de la mode

Le festival Elima 2015 ouvert lundi n’est pas entrain de sourire uniquement aux acteurs de la mode. Cet événement qui célèbre la mode nationale et internationale a accordé du crédit aux professionnels des médias ce jeudi à qui il a offert une formation sur la presse de la mode et la photographie de la mode.

Parti d’un constat selon lequel, la mode au Togo est en manque de journalistes, l’idée que revêt cette formation est d’aiguillonnerr ceux-ci à se spécialiser dans ce domaine.

« Cette formation, c’est pour vous dire qu’on a besoin de vous pour la visibilité de nos activités », a souligné Linda Awoesso , promotrice du festival Elima 2015.

Ils sont au total plus d’une quarantaine de journalistes, venus de différents organes à bénéficier de cette formation. Pendant une journée, ils ont été outillés sur entre autres les concepts clés de la mode, l’utilité d’un journaliste de la mode et les dispositions à prendre pour bien photographier un défilé de mode.

La formation a été donnée par deux experts dans le domaine qui sont le Togolais Jean Luc Abalo, journaliste photographe de la mode, résidant au Canada et le Béninois Euloge Babatoundé Olou, Chef Programme Azaro Musik /ORTB TV, Consultant en Marketing de la Musique.

« Ce n’est pas sorcier pour un journaliste qui veut se spécialiser dans la mode. Comme dans tous les domaines, il suffit de s’adonner et de se dire vouloir, c’est pouvoir», a livré Euloge Babatoundé Olou.

Du côté des formés ils ont donné l’impression des gens sortis aguerris de cette formation et pour la plupart d’entre eux, l’envie de se spécialiser dans ledit domaine est plus grande.

« Je n’ai aucun prestige mais la providence a voulu que c’est moi qui sois invité à cette formation ; je ne peux que remercier en général celui qui m’a invité et en particulier la promotrice du festival Elima d’avoir pensé à nous les journalistes togolais. Après cette formation j’avoue que je suis très motivé à me faire très bientôt remarqué dans la mode », a laissé entendre Elom Kpogo, journaliste du site d’information afrikdépéche.

Le festival Elima 2015 se poursuit demain vendredi avec la journée de la femme africaine, le samedi 31 octobre avec la journée de l’intégration et prendra fin le dimanche 1er novembre.
TOGO BREAKING NEWS

Liberté - N° 2059


S’abstenir des pesticides


L’Association Togolaise des Consommateurs (ATC) a  organisé une table ronde d’information sur le thème :<< règlementation liée à la commercialisation des pesticides au Togo >>, le jeudi 29 octobre 2015 à Lomé.
Cet échange a permis de sensibiliser les consommateurs et de protéger la santé humaine et l’environnement contre les effets dangereux de ces pesticides a déclaré, EBEH kodjo, directeur exécutif de l’Alliance Nationale des Consommateurs et de l’Environnement.

TOGO :: Du rififi autour des résultats de l’examen du permis de conduire

Les résultats définitifs de l’examen du permis de conduire sont connus depuis jeudi. Surprise ! Il y a eu des candidats qui ont échoué. Ce qui n’est pas encore arrivé avant l’introduction de la nouvelle formule dans cet examen.

Seulement, on note des grincements de dents chez ceux qui ont été recalés au cours de cet examen. En effet, les candidats malheureux ont été priés de reconstituer leurs dossiers.

Ceux qui ont échoué en conduite doivent payer 15 000 FCFA et les recalés en code, 25 000 FCFA à 30 000 FCFA. Or, ils avaient payé ces quittances avant de passer cet examen il y a quelques semaines.

Cette mesure est jugée injuste par les candidats qui ont besoin de ce précieux sésame pour compléter des dossiers importants dans leur vie professionnelle.

« Ils pourraient au moins nous demander de verser la moitié de ces sommes pour repasser l’examen. Il y a à peine quelques semaines, on a payé ces quittances et voilà qu’on nous demande d’apporter encore cet argent. Tout le monde sait comment on se débrouille pour manger dans ce pays », nous confie un candidat malheureux.

Il faut reconnaître, au-delà de tout, le mérite à cette nouvelle formule de l’examen du permis de conduire qui, entre-temps, était la vache à lait pour certains agents véreux de la direction des transports, en complicité avec des responsables d’auto-écoles.

Toutefois, la question qui doit se poser demeure la gestion qui est faite des ressources engrangées par cette direction.

ICILOME

Le groupe d’amitié des parlementaires allemands et togolais renaît

Le groupe d’amitié des parlementaires allemands et togolais renaît  
 Le président de l’Assemblée nationale togolaise, Dama Dramani a reçu ce mercredi à Lomé, une délégation des parlementaires allemands en visite de travail en terre togolaise.

Conduite par Uwe Kekeritz, cette délégation parlementaire allemande  a fait le déplacement en terre togolaise pour faire le point sur l’excellente relation de coopération entre le Togo et l’Allemagne  et  l’étroite collaboration entre le groupe d’amitié germano-togolais et surtout pour s’informer du rôle des femmes et des partis politiques de l’opposition à l’Assemblée nationale togolaise, a appris l’Agence de presse Afreepress.

Évoquant les bonnes relations entre les deux (2) parlements, Dama Dramani s’est dit heureux d’accueillir pour la deuxième fois une délégation allemande a4 T6g6 et a émis le vœu de voir les parlementaires allemands programmer une visite de travail au Togo dans le but de renforcer davantage la  coopération entre le Togo et l’Allemagne.

«Après nous0 une délégation formelle des parlementaires allemands sera au Togo. Il s’agit de mieux nous  connaître entre nous et de développer la coopération dans les domaines de la décentralisation et de l’énergie », a laissé entendre le chef de la délégation allemande, Uwe Kekeritz, à la sortie de l’audience.

Pour les élus togolais, cette rencontre est une occasion de relancer les sujets de discussion dans les domaines de coopération jugés prioritaires en l’occurrence  le renforcement des capacités.

« Nous sommes une législature jeune, nous avons besoin de nous inspirer de certaines expériences que nos collègues  allemands ont, ainsi nous avons échangé avec eux sur les mesures à prendre afin de ressusciter la formation duale et voir dans quelle mesure les parlementaires togolais pourront bénéficier d’appuis techniques voir matériels », a affirmé de son côté le 4ième vice-président de l’Assemblée togolaise,  Etienne Baritsè.    

Mathurin A.
Afreepress

Thursday, October 29, 2015

TOGO :: Faure Gnassingbé rattache les droits de l’Homme au ministère de la Justice

A la suite de la formation du gouvernement Sélom Klassou, les défenseurs des droits de l'homme n'ont pas vu d'un bon oeil, l'absence du portefeuille des droits de l'homme. Dans le même temps, le bureau Togo du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme fermait ses portes. Les organisations de défense des droits de l'homme ont exprimé leur crainte quant à la protection des droits de l'homme.

Le gouvernement togolais tente de corriger le tir. En conseil des ministre mercredi, un décret a été pris confiant le département des droits de l'homme au garde des sceaux, ministre de la justice chargé des relations avec les institutions de la République.

"Au terme du présent décret, le ministre assure la garde des sceaux, la justice, les relations avec les institutions de la République ainsi que la promotion et la protection des droits de l’homme", explique le Communiqué du Conseil dont Togo Breaking News a reçu copie. Voici son intégralité.

COMMUNIQUE SANCTIONNANT LE CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 28 OCTOBRE 2015

Le Conseil des ministres a tenu sa réunion hebdomadaire, ce mercredi 28 octobre 2015 au palais de la Présidence de la République, sous la conduite du Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé.

Au cours de ses travaux, le Conseil a adopté trois décrets et a écouté deux communications.

Le premier décret adopté par le Conseil des ministres porte création et fonctionnement du Centre national de recherche et de soins aux drépanocytaires (CNRSD).

En créant ce centre de référence pour la lutte contre la drépanocytose, le Gouvernement entend renforcer l’action qu’il mène depuis plusieurs années dans ce domaine, notamment à travers le programme national de lutte contre la drépanocytose lancé en 2006.

A l’instar des autres pays d’Afrique subsaharienne, la drépanocytose pose un problème de santé au Togo où on compte près de 250,000 patients drépanocytaires. Le CNRSD permettra ainsi d’assurer une prise en charge adéquate pour les personnes souffrant de cette maladie en leur offrant des soins spécialisés de qualité. Il permettra également de renforcer le dépistage de cette maladie, de faire de la sensibilisation et servira également de support à la recherche clinique et fondamentale.

Le deuxième décret adopté par le Conseil des ministres, porte création de la Faculté des sciences de la santé à l’université de Kara.

Ce décret vise à répondre au besoin croissant en personnel de santé de haut niveau ressenti par les populations togolaises et qui exige un cadre de formation adéquat dans le domaine de la santé.

La création d’une autre faculté des sciences de la santé à l’université de Kara permettra ainsi de décongestionner celle de Lomé et de répondre aux demandes de formation en sciences de la santé qui augmentent chaque année. Sa mise en service aidera le Gouvernement à offrir de meilleures prestations aux populations dans le domaine de la santé.

Le troisième décret adopté ce jour par le Conseil des ministres, fixe les attributions du ministre de la justice et des relations avec les institutions de la République et porte organisation et fonctionnement dudit ministère.

Au terme du présent décret, le ministre assure la garde des sceaux, la justice, les relations avec les institutions de la République ainsi que la promotion et la protection des droits de l’homme.

En ce qui concerne l’organisation du département ministériel, elle prend essentiellement en compte les recommandations de l’audit stratégique et organisationnel du ministère ainsi que les principes généraux posés par le décret du 7 décembre 2011.

Au titre des communications, le Conseil a suivi un premier exposé relatif à l’organisation du 17e concours d’agrégation des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion qui se déroulera au Togo du 9 au 20 novembre 2015 sous l’égide du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES).

148 candidats dont huit (08) togolais sont inscrits à cette session du Concours d’agrégation du CAMES dont l’encadrement sera assuré par des personnalités, représentant le monde scientifique, les membres du jury ainsi que le secrétariat général du CAMES.

La tenue de la 17e session du concours d’agrégation des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion au Togo contribuera à renforcer le rayonnement de nos universités publiques et à affirmer leur ancrage international.

La deuxième communication présentée au Conseil est relative aux fraudes enregistrées à l’examen du BAC-II 2015.

Il ressort de cet exposé que des fraudes ont été signalées dans deux centres d’examen de Lomé, à savoir le Collège Saint Joseph et le Lycée technique d’Adidogomé. Les fraudes constatées ont trait à des échanges d’épreuves, à la possession de documents compromettants ou de téléphones portables pendant les épreuves. Au total 38 candidats provenant de 7 établissements scolaires et deux candidats libres ont été mis en cause.

Après délibérations, le Conseil de discipline qui s’est réuni le 17 septembre 2015 a proposé contre les fautifs, diverses sanctions qui vont de l’annulation pure et simple du BAC II pour certains candidats à l’annulation avec suspension de un à trois ans pour d’autres de passer ledit examen. Ces sanctions ont été entérinées par le Conseil de discipline le 8 octobre 2015.

Le Président de la République a saisi l’occasion pour féliciter le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche pour sa vigilance et a salué la rigueur dont a fait preuve le Conseil de discipline.

Fait à Lomé le 28 octobre 2015

Le Conseil des ministres
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L'Alternative - N° 469


Liberté - N° 2058


Wednesday, October 28, 2015

Rencontre entre Robert Dussey et Sushma Swaraj

En marge du 3ème sommet Inde-Afrique débuté depuis mardi dernier à New Delhi en Inde, le ministre togolais  des Affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, Robert Dussey s’est entretenu ce mercredi avec son homologue indien, Sushma Swaraj, a appris l’Agence de presse Afreepress.

Les discussions entre les deux (2) chefs de la diplomatie ont essentiellement porté sur des questions d’actualité, notamment la lutte contre le terrorisme et la sécurité en Afrique.

« L’ambition de l’Inde est de parvenir à un développement partagé avec le Togo et avec l’Afrique. Nous allons tout mettre en œuvre pour y parvenir et le sommet qui s’ouvre jeudi en est l’illustration », a déclaré Mme. Swaraj,  tout en souhaitant que les relations entre Lomé et New Delhi perdurent.

Robert Dussey a pour sa part rappelé à son homologue  les préparatifs de la conférence sur la sécurité maritime que le Togo organise courant le premier semestre de 2016.

Pour information, la coopération entre Lomé et New Delhi s’est développée ces dernières années. Les différents projets financés par l’Exim Bank de l’Inde dans les secteurs agricole et de l’énergie dépassent les 100 millions de dollars.

Joseph A.

TOGO :: Réélection d’Alassane Ouattara : « une reconnaissance du peuple ivoirien », selon Faure Gnassingbé

Dans un message lu au journal de 20 heures ce mercredi à la TVT, le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a adressé à son homologue ivoirien, Alassane Dramane Ouattara un courrier de félicitation pour la réélection de ce dernier à 83,66% des voix au premier tour de l’élection présidentielle du 25 octobre dernier.

« Ce choix est sans nul doute une reconnaissance du peuple ivoirien à votre endroit pour l’impulsion nouvelle que vous avez donnée au développement de la Côte d’Ivoire et pour les efforts que vous déployez dans la consolidation de la paix et la réconciliation entre frères ivoiriens », a indiqué le courrier.

Le chef de l’Etat togolais se dit fier de pouvoir continuer à fortifier une vision commune  au service de la sous-région avec le président réélu de la Côte d’Ivoire.

Pour rappel, Faure Gnassingbé a été réélu pour un troisième mandat de cinq (5) ans à la tête du Togo, à l’issue de l’élection présidentielle du 25 avril 2015.

Telli K.

TOGO :: Le Togolais Yao Metsoko expose à Paris et à Cotonou

L’artiste plasticien togolais, Yao Metsoko fait deux (2) expositions en France et au Bénin, respectivement du 22 au 31 décembre prochains à la Galerie Goldenberg dans le 8ème arrondissement à Paris et du 5 au 7 novembre au Novotel Ibis à Cotonou.

A Paris, ses œuvres seront accompagnées de celles de Balyc Shako. Au Bénin, il participera à la 4ème édition de Mode Is Art (MIA), un concept qui allie arts plastiques, mode et musique, avec deux (2) aspects de son travail, « les 7 états féminins » et « la danse des dieux ».

Fonctionnaire de son état à l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Yao Metsoko, selon les informations, est un « alchimiste » dont les œuvres sont une émanation des forces subtiles et par leurs traitements chromatiques, une célébration de la femme, de la terre mais également de la grâce et de l’élégance.

Telli K.
Afreepress

La lutte contre le VIH/Sida réunit 16 pays d’Afrique de l’ouest et du centre à Lomé

Le Togo, comme la majorité des pays d’Afrique subsaharienne, est confronté depuis plusieurs années  aux défis posés par l’épidémie du VIH/SIDA à cause de son impact important sur les communautés et sur les systèmes de santé.

Pour lutter  efficacement contre ce phénomène, cent quarante  (140) acteurs impliqués dans la lutte contre le VIH/SIDA, venues de seize (16) pays d’Afrique de l’ouest, du centre  et d’Amérique  prennent part depuis ce mardi à Lomé, à la 2ème réunion régionale pour les populations clés.

Placé sous le thème : « améliorer les interventions auprès des populations clés : bilan et perspectives », cette rencontre qui  s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de prévention et de prise en charge du VIH/SIDA en d’Afrique de l’ouest (PACTE-VIH), a concrètement pour objectif de réunir les experts en matière de programmation des interventions ciblant les populations clés pour faire le bilan des résultats obtenus depuis l’adoption des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en 2000 par l’ensemble de la communauté internationale et ensuite partager les expériences.

Selon Assetina Singo-Tokofai, représentant le ministre de la santé, depuis la mise en œuvre des OMD, il y a de cela quinze(15) ans, le Togo qui a considérablement pris part dans la lutte contre le sida, a enregistré des résultats encourageants en baissant de 50% le nombre des nouvelles infections et en mettant sous traitement antirétroviral (ARV) plus de 40.000 personnes vivant avec le VIH.

A en croire  le coordonnateur du Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le sida et les Infections sexuellement transmissibles (SP/CNLS-IST), Vincent Pitché, les populations  clés constituent depuis quelques années,  une priorité dans la réponse nationale,  c’est pourquoi, a-t-il, « nous devons adapter nos stratégies et réponses à la nouvelle donne en intensifiant les interventions à l’endroit des populations clés notamment les professionnelles de sexe et les hommes ayants des rapports sexuels avec d’autres hommes ».

Durant trois(3) jours, les participants auront à partager leurs différentes expériences et feront des visites de terrain pour toucher du doigt l’expérience des acteurs de mise en œuvre et leurs difficultés.

Cette deuxième rencontre régionale a été organisée  par le CNLS-IST Togo, la section  Afrique de l’ouest de l’Agence américaine pour le  développement (USAID) FHI 360, l’ONUSIDA, et le Fonds mondial.

Elisabeth S.
Afreepress

Rentrée académique 2015-2016 : L’ESAM organise quatre conférences de haut niveau à l’attention de ses étudiants et du public

Dans le cadre de sa rentrée académique 2015-2016, l’Ecole supérieure d’audit et de management (Esam), un établissement d’enseignement privé au Togo, organise à partir du jeudi 29 octobre prochain, des conférences de rentrée qui s’adressent aussi bien aux membres du gouvernement, qu’aux dirigeants d’entreprises, responsables d’universités et d’écoles, étudiants, parents d’élèves.

Plusieurs thèmes d’importance vont meubler ces conférences qui s’étalent sur deux semaines. Ce jeudi déjà, les choses sérieuses vont démarrer avec un exposé présenté par le professeur de Droit des Affaires, Akuété Pédro SANTOS, ancien Doyen de la Faculté de Droit de l’Université de Lomé. Il entretiendra l’assistance sur le thème : « Evolution du droit des sociétés dans l’espace OHADA ».

François Xavier FOURNERYRON, chargé de mission budgétaire dans une communauté d’agglomération de Paris, abordera pour sa part, la question de la décentralisation. « La décentralisation peut-elle être une source d’optimisation de l’action publique ?». Voilà la question à laquelle il tentera de répondre en s’inspirant de l’expérience de la décentralisation faite par la France il y a de 30 ans pour ressortir les difficultés et les avantages de ce système de gouvernance.

Le professeur émérite Alain BURLAUD, un autre expert de renommée, parlera à partir du mardi 10 novembre, de la réforme du SYSCOHADA.

Rappelons que l’Esam est un établissement d’enseignement privé qui prépare ses étudiants aux métiers d’audit, du management, de la comptabilité, du contrôle de gestion, de la finance et de la fiscalité. Il délivre également des cours en matière de gestion des systèmes d’information, d’animation des projets de développement, de marketing, de communication et de ressources humaines. Elle propose des formations diplômantes débouchant sur des diplômes français en partenariat avec l’INTEC-CNAM mais également un cursus de formation.

Toutes les conférences débuteront à partir de 18 heures GMT.

Olivier A.
Afreepress

Tuesday, October 27, 2015

TOGO :: La jeunesse togolaise répond à Nicolas Lawson : «La jeunesse s’est investie pour la libération de notre pays, mais nos opposants et organisations de la société civile étaient au même moment à leur calculette»

La semaine dernière, à travers une lettre dont nous avions fait échos, le président du PRR (Parti pour le Renouveau et la Rédemption), Nicolas Lawson, reprochait à la jeunesse une inaction, et dit l’assigner à la justice de l’histoire du Togo.


Plusieurs jours après cette sortie, c’est la jeunesse togolaise qui a tenu à donner son point de vue. Réponse du berger à la bergère, c’est également par une lettre que la jeunesse togolaise, par le biais du mouvement estudiantin, « Flambeau citoyen », a tenu à renvoyer la balle dans le camp des politiques.


En parcourant le courrier de ce mouvement, on constate aisément qu’il taxe l’opposition togolaise d’« incohérente » et d’« inconséquente » depuis 2005 et à la suite du décès de Gnassingbé Eyadéma et la prise de pouvoir de son fils, Faure. Pour ce mouvement dont Benjamin Amouzouvi, se veut le coordonnateur, c’est une opposition qui s’est illustré en sacrifiant la jeunesse sur l’autel de ses intérêts particuliers.

« Entre 2010 et 2015, plusieurs regroupements dont le Front républicain pour l’alternance et le changement (FRAC), le Collectif sauvons le Togo (CST), la Coalition Arc-en-ciel sans citer les mouvements universitaires par lesquels la jeunesse s’est investie pour la libération de notre pays, mais nos opposants et organisations de la société civile étaient au même moment à leur calculette. Malheureusement, à ce jour les calculettes ne sont toujours pas tombées des mains des uns, d’autres pensant être plus rusés ont caché les leurs dans leur poche transparente », accuse «Flambeau citoyen ».

Benjamin Amouzouvi et ses pairs de ce mouvement citoyen a relevé que le silence de la jeunesse togolaise face à l’impasse actuelle ne saurait être en aucun moment être pris pour un refus de jouer son rôle mais plutôt une attitude dans laquelle l’opposition togolaise doit lire de « nouvelles stratégies pour réorienter la lutte politique ».

Pour rappel, Benjamin Amouzouvi n’est que le président de l’Association des étudiants togolais (ASET), un des mouvements estudiantins qui ont pris souvent une part active à la lutte des étudiants en vue de l’obtention de leurs droits, ces dernières années.


G.K

T228