Thursday, April 30, 2015

Présidentielle: Difficile à l’opposition de prouver les fraudes

Hier 29 Avril, l’opposition de CAP 2015 et son candidat Jean Pierre Fabre ont rejeté les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 25 Avril et accusé le pouvoir UNIR de “coup de force électoral”. En réaction, le gouvernement aurait demandé à ses adversaires de prouver leur accusation. Là commence un nouveau chemin de croix pour ces opposants.

Jean-Pierre Fabre n’a pas l’intention de saisir la Cour constitutionnelle, parce ce qu’il ne ferait pas confiance à cette institution. La même qui avait quand même reçu et validé les candidatures à ce scrutin. Mais selon des observateurs, cette opposition ne détiendrait aucune preuve convaincante à brandir devant la haute juridiction.
Les irrégularités en question

Selon CAP 2015, les fraudes commises par UNIR sont de plusieurs ordres. Elle fait cas d’incohérence des résultats contenus dans les procès-verbaux de certaines CELI. Dans une déclaration publiée le 28 Avril, CAP 2015 écrit:

    Dans la Binah, à la clôture du scrutin, ordre a été donné aux représentants d’UNIR de remplir l’urne en votant en lieu et place des électeurs qui ne se sont pas présentés. Les urnes ont été ainsi bourrées au-delà du nombre d’inscrits.
    Nous constatons les mêmes irrégularités à Tône, Cinkassé, Kozah, Bassar, Tchamba, Blitta, Sotouboua et Plaine de Mô avec toujours le nombre de votants supérieur au nombre d’inscrits.
    A Dankpen, ces irrégularités de bourrages d’urnes ont été commises même avec des spécimens de bulletins de vote.

Mais comment démontrer que ces fraudes ont été effectivement commises? CAP 2015 semble se baser sur les témoignages de ses représentants dans lesdites locales, lesquels n’ont pu faire consigner les irrégularités constatées sur les procès verbaux.

Faute de preuve, Jean-Pierre Fabre aurait du mal à convaincre. Aujourd’hui, en plus du Comité d’accompagnement, ce sont les propres militants de l’oppositions qui demandent à voir clair dans les allégations de leur leader.

UNIR a visiblement bien préparé son affaire. Il est manifeste que le scrutin a été manipulé dans le nord du pays, par des mécanismes assez maîtrisés: achats de conscience, votes multiples, procurations illégales, etc… Le drame pour l’opposition, c’est qu’elle n’a pris aucune disposition pour prévenir ses pratiques qui étaient déjà usitées lors de la présidentielle de 2010.

Joséphine Bawa

TOGO : : Crise électorale: Fabre appelle à la mobilisation

mobilisation

Cet énième coup de force électoral ne passera pas. C’est pour nous tous un devoir impératif, un devoir sacré, un devoir constitutionnel de nous mobiliser résolument et massivement pour faire échec à ce crime contre la souveraineté nationale.
Il appartient à chaque peuple d’écrire son histoire sans compter sur d’autres. Le peuple togolais se doit d’écrire la sienne en prenant courageusement son destin en main.
Ainsi s’exprimait Jean-Pierre Fabre dans sa “déclaration solennelle” rendue publique aujourd’hui à Lomé. Le candidat de CAP 2015 lance ainsi un appel au peuple pour la mobilisation en vue de contrecarrer ce qu’il appelle “le coup de force électoral de Faure Gnassingbé”.

Réaction légitime

Plusieurs signes montrent que le parti UNIR a truqué l’élection présidentielle, ce qui du reste est une tradition dans ce pays. Le RPT avait presque toujours perdu les élections, mais trouvait les moyens de se maintenir au pouvoir. Jean-Pierre Fabre au vu de sa popularité à Lomé, s’attendait à livrer un vrai combat face à Faure Gnassingbé. Il croyait pouvoir le battre à la régulière, sans compter avec la capacité de nuisance de l’appareil d’Etat qui soutient son adversaire.

L’histoire se répète

En 2010, il en fut ainsi. Pendant la dernière campagne présidentielle, le candidat d’UNIR s’est permis de se moquer de Fabre, à propos des marches que ce dernier organisait contre la victoire qui lui a été volé. Et comme les choses se passent de la même façon, le pouvoir a donc prévu que la réaction ne serait pas différente.
La grande inconnue, comment la population va-t-elle répondre à cet appel?
le temps

Togo: La CEDEAO valide les irrégularités du scrutin présidentiel

En se rendant à Lomé le 28 Avril, John Mahama et Alassane Ouattara avaient pour mission d’éviter pour le Togo et la sous-région des troubles consécutifs à l’élection présidentielle du 25 Avril. Les présidents ghanéen et ivoirien agissaient au nom de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dont le Togo fait partie. Les solutions qu’ils ont proposées sont pourtant loin de résoudre durablement la crise politique au Togo.

L’opposition togolaise déboutée

C’est le refus par les représentants de l’opposition de laisser la CENI proclamer les résultats litigieux qui a amené la CEDEAO à réagir. Le candidat de CAP 2015 exigeait que la CENI vide les contestations relatives à une dizaine de CELI avant de rendre publics les résultats les concernant. Le pouvoir quant à lui encourageait la CENI à proclamer tels quels les résultats transmis, et laisser le choix à la cour constitutionnelle d’examiner les cas de fraude alléguées par les opposants. Après avoir écouté les uns et les autres, Mahama et Ouattara ont tranché dans le sens de la volonté du pouvoir togolais. Le président de la CENI a précipitamment proclamé les résultats provisoires, au grand dam des représentants de l’opposition et du Comité d’accompagnement, tous mis devant le fait accompli.

Au nom de la paix

Si l’opposition togolaise refusait à laisser la Cour constitutionnelle connaitre des anomalies de la présidentielle 2015, c’est qu’elle n’a aucune confiance en cette institution dont tous les membres ont été nommés par le pouvoir. Mais pour la CEDEAO, il était question d’éviter une instabilité et des violences qui seraient occasionnées par la contestation du vote. Les dirigeants de la CEDEAO n’ont reçu de CAP 2015 aucun document qui détaille les irrégularités en question. Fait-elle foi aux prétentions du candidat de l’opposition? Rien n’est moins sûr. Et il est possible que CAP 2015 ne saisisse par la haute juridiction…
De l’avis de plusieurs observateurs, il y avait de sérieux doutes sur les résultats des localités du Nord Togo qui étaient contestés par les opposants. Les accusations de bourrages d’urnes et de manipulation de procès verbaux seraient vraisemblables mais difficiles à prouver.

CAP 2015 joue et perd

Les responsables de cette coalition de l’opposition connaissaient bien le régime et ses pratiques. Ils n’ont misé que sur la contestation populaire et leur prétendue popularité pour se présenter à cette élection dont les dés étaient pipés d’avance. Or, la communauté internationale a réussi à acculer le candidat Jean-Pierre Fabre, lui intimant l’ordre de rester dans les rangs. Comme un enfant de chœur, le chef de file de l’opposition togolaise se rend à l’évidence du réalisme politique. Il serait hasardeux que Fabre appelle ses militants à contester cette élection dans la rue.
Des bruits courent sur d’hypothétiques arrangements pour permettre à l’opposant arrivé deuxième selon les chiffres de la CENI de sauver la face. Mais la nature de cet arrangement n’est pas encore dévoilée et on se demande quel deal Fabre serait prêt à accepter.
le temps

TOGO :: « Il ne valait pas la peine de prendre part à une élection boudée par un Togolais sur 2 », selon le CAR

« Il ne valait pas la peine de prendre part à une élection boudée par un Togolais sur 2 », selon le CAR Les réactions des candidats à l’élection présidentielle du 25 avril 2015 et des partis politiques qui n’ont pas pris part à l’élection vont bon train depuis la proclamation des résultats par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

La dernière en date est celle du Comité d’action pour le renouveau (CAR) qui, dans un communiqué dont copie est parvenue à l’Agence de presse Afreepress, indique qu’au vu des résultats proclamés par la CENI, un électeur sur 2 a boudé le scrutin.

Selon le parti dirigé par Me Dodzi Apévon qui a multiplié à la veille du scrutin présidentiel, les sorties sur les médias pour appeler les quatre (4) candidats de l’opposition, à se retirer du processus pour donner une chance aux réformes de se faire avant toute élection,   « les Togolais ont laissé entendre sur l’ensemble du territoire que sans les réformes, les résultats des élections sont connus d’avance et qu’il ne valait pas la peine d’y prendre part ».

« Si l’opposition était soudée pour obtenir les réformes, notamment les deux tours de scrutin, la limitation des mandats présidentiels et la recomposition de la Cour constitutionnelle, il n’y a nul doute que l’alternance serait aujourd’hui en train d’être réalisée », souligne le communiqué.

Le Comité d’action pour le renouveau (CAR) se prononcera beaucoup plus largement sur cette élection à la fin du processus.

Telli K.
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Wednesday, April 29, 2015

TOGO : Cet homme est faux!

Absolument faux! Peut-être né du père Mensonge et de la mère Fourberie! Il a invité le peuple togolais à respecter le verdict des urnes! Qu'a-t-il jamais respecté, lui, depuis qu'il est né? Ni parole, ni verdict, ni peuple. C'est un hors-la loi hors pair qui ne mérite que le mépris de l'homme de bien, le mépris du peuple togolais. En tout cas, s'il s'arroge encore un troisième mandat frauduleusement et en instaurant la terreur comme il l'a toujours fait, il aura chaud. Et ce ne sont pas ces hommes et ces médias corrompus, payés pour assurer sa survie politique et la propagande au profit de son régime ou ses soutiens extérieurs qu’intéressent plus leurs propres intérêts que le sort du peuple togolais qui le sauveront, qui changeront quoi que ce soit au sort que lui réservent ce peuple et les évènements à venir. Il n'est pas seulement faux. Il est en plus ignorant, illettré, ne sachant pas lire dans le cours du temps et l'environnement, ne sachant pas que les fourberies datant de l'époque de son père sont dépassées, ne décelant pas dans la mobilisation importante du peuple togolais contre lui, la réalité des sentiments de ce peuple à son égard. Il est myope, ne voyant pas venir l'orage de la révolte du peuple togolais contre lui, croyant que si, hier il avait usé de violence, de fraudes et de menace de violence pour s'imposer, aujourd'hui les temps ont changé. Il n'est pas seulement myope, il est dangereux, respirant la menace, il fait planer la menace de tous les dangers sur le peuple togolais.

Ce n'est pas un homme à qui il faut écrire quoi que ce soit, sur quelque sujet que ce soit concernant la République, comme Fabre l’a fait à plusieurs reprises, avant de constater, peut-être aujourd’hui seulement qu’il perdait son temps, qu’il se liait lui-même par cette correspondance avec la fausseté personnifiée et que par-là, il amenait le peuple togolais pieds et poings liés dans le filet de la fausseté.

Ce n'est pas un homme avec qui il faut négocier quoi que ce soit, car par le passé, des hommes ont négocié avec lui pour n'obtenir que de la fumée.
Ce n'est pas un homme qu'une élection quelconque peut chasser du pouvoir ; il s'entêtera à y rester quel que soit le verdict des urnes.
Ce n'est pas un homme avec qui on peut partager le pouvoir. Il en a une notion spéciale, héritée de son père qui régnait sans partage.
Ce n'est pas un homme à qui il faut demander d'abandonner le pouvoir, il n'écoutera personne lui tenant un tel langage.
C'est un homme qu'il faut chasser du pouvoir par une révolution, un point, c'est tout.

J'ai vu les images du dernier meeting de Fabre au stade : la seule pensée que j'ai eue est de me demander si Fabre sait ou se souvient que les stades ( le stade municipal de Nyekonakpoe et le terrain d'Abloganmé, tout comme d’autres lieux publics sur tout le territoire) étaient plus remplis de monde que cela quand les Koffigoh, les Gnininvi, les Agboyibo et les Edem Kodjo y tenaient meetings dans les années 90. Et que dire de l'accueil triomphal régulièrement réservé à Gilchrist Olympio dans les mêmes années à Aflao? Tout cela s'est vite évanoui. Fabre a eu son heure de gloire. Rien de plus! Si toutes ces mobilisations monstres des années 90 n'ont pas eu raison du dictateur, ce n'est pas celle du CAP en 2015 qui impressionnera Gnassingbé et l'empêchera de faire ce qu'il veut. Il a déjà rejeté toute idée de réformes, coupant par cela toute voie de dialogue avec le peuple. Et dire avec cela, qu’il existe des Togolais qui rêvent en cachette (ou qui le proclament à qui veut les entendre) d’avoir eux aussi leur heure de gloire comme Fabre ! Il existe beaucoup de faux types dans notre pays, revêtus du manteau de leaders politiques. Ce n’est pas pour Fabre que nos concitoyens s’étaient mobilisés, mais contre la fausseté Gnassingbé, parce qu'ils vomissent la fausseté Gnassingbé, parce qu’ils croyaient que Fabre représentait, incarnait une nouvelle idée de la nation dont les filles et fils seraient désormais régis par les lois de la vérité.

L’homme Gnassingbé est faux. Tous ceux qui désormais voudront négocier quoi que ce soit avec lui, sur quelque terrain que ce soit, sont conscients qu’ils seront floués au bout du compte comme Fabre, si on veut le croire sincère, a été floué. Ils en sont conscients et doivent l’exprimer ou alors ils sont tous faux ! J’ai entendu, à quelques jours de la prétendue élection, des leaders, faux dans leur fond, qui appelaient à voter utile ! Qu’est-ce qui peut être utile quand on baigne en pleine fausseté ? La seule utilité pour le peuple qui risque de s’y trouver noyé, est de sortir de ce système basé sur la fausseté.

L’homme Gnassingbé est faux, les insignes de la République, quand il les arbore, sont entachés de fausseté, son système est faux, les institutions censés partager le pouvoir avec lui sont fausses, les hommes qui l’entourent sont des complices de la fausseté.
Faussement « réélu », que pensez-vous qu’il va faire ? Inventer, avec l’aide de ses soutiens d’autres idées, d’autres institutions, d’autres pièges de la fausseté : cela peut s’appeler Sénat, élections locales, de nouvelles législatives…d’autres discours de fausseté, d’autres moyens de corrompre de plus en plus de citoyens.
Tous ceux qui entreront dans son gouvernement sont faux ! Tous ceux qui sont dans les institutions en place sous son règne et qui ont contribué à sa fausse réélection sont faux ! Tous ceux qui émargent sur les budgets de l’assemblée dite nationale, soi-disant honorables députés ou sur ceux des autres institutions qui, pourtant instruits de cette supercherie énorme dont le peuple togolais vient d’être victime, vont continuer à y émarger, sont faux !

La seule solution, à mon humble avis, est une union sacrée de toute l'opposition, des vrais opposants, pour exiger et obtenir le départ de Gnassingbé. Mais une telle union sacrée est-elle possible avec nos petits égoïsmes que nous n’arrivons pas à dépasser ?Pour cette union sacrée, si nous voulons vraiment la démocratie pour notre pays et la dignité pour notre peuple, nous devons être tous prêts!
Je l'avais dit, je le répète : il n'y a aucune compromission, et même aucun compromis à faire avec ce système rodé depuis des décennies marqué par la fausseté.

N'ayons pas peur des mots : le peuple togolais a besoin d'une révolution et non d'une quelconque élection.

L'auteur
    Sénouvo Agbota ZINSOU

j ai plusieurs fois propose cette solution ouattara aux politiques togolais en vain.j en ai parle à lamouvance et à lopposition plusieurs fois.


La CEDEAO et les observateurs de la situation du TOGO ont compris. Les résultats partiels rendus publics par la CENI relèvent d’une plaisanterie de mauvais goût infligée aux électeurs togolais. Ils comportent une grande marge d’erreurs synonymes de fraudes dénoncées par le candidat du CAP 2015.



Le Togo avance inexorablement vers une crise électorale aux lendemains incertains qui risque de déstabiliser la sous région.
C’est pourquoi, le président en exercice de la CEDEAO, le Chef de l’Etat ghanéen John Mahama et son homologue ivoirien Alassane Dramane Ouatarra sont arrivés à Lomé depuis ce matin pour contribuer à gérer la crise politique naissante de l’élection présidentielle.
De source indiscrète proche d’Abidjan, les Chefs d’Etat viennent demander à leur homologue togolais, Faure Gnassingbé de faire profil bas face aux contestations légitimes de l’opposition dans la proclamation des résultats.
Ils auraient proposé aux deux challengers une solution à la Kenyane où Faure Gnassingbé restera le Chef de l’Etat d’une transition de 5 ans avec pour Premier Ministre Jean Pierre FABRE, le chef de file de l’opposition.
Du côté du pouvoir, on apprend que le Palais de la Marina pose des conditions pour cette solution alternative.
Du côté de l’opposition, on ne semble pas d’avis avec cette formule qui laisse, selon des responsables de l’ANC, un voile oopaque sur le vainqueur de l’élection présidentielle.
L’autre équation pour Fabre est de savoir, si à l’issue des 5 ans, Faure sera tenté une fois encore de se présenter.
Rien n’a finalement été conclu en attendant que les bases de chaque tendance réfléchissent pour aviser les chefs d’Etats.
C’est le scénario du Kenya, où après les violences électorales issues des résultats frauduleux de l’élection présidentielle, l’opposant politique, le vrai gagnant du scrutin, Raïla Ondinga a accepté le poste du Premier ministre de transition.
Les résultats de l’élection présidentielle du 25 avril dernier au Togo tombent à compte- gouttes dans un imbroglio sans pareil.
La CENI, dominée par les membres du parti au pouvoir a publié 20% de résultats erronés et émaillés de fraudes qui donnent gagnant Faure Gnassingbé le candidat du pouvoir.
Une stratégie communicationnelle organisée pour mettre le candidat en avance sur celui de l’opposition.
Les médias étrangers sont tombés dans ce piège à cons alors que les résultats de « grands électeurs » favorables à Jean Pierre Fabre, 80% de l’électorat restent dans en attente.
Au sein de l’opinion, c’est la grande amertume et la mobilisation face à une quelconque annonce de la victoire de Faure Gnassingbé.
En 2005 au Togo, la proclamation des résultats de l’élection ayant donné Faure Gnassingbé gagnant a levé le bouclier des violences électorales.
Plus de 500 morts selon le rapport de l’ONU, des dizaines de milliers d’exilés, des disparus, et des mutilés etc.
Le Togo risque encore une fois de basculer dans ce chaos si la transparence n’apparaît pas dans les résultats, selon un diplomate en poste au Togo.
Alfredo Philomena
Indépendant express

JOURNAL : independant Express.com



Elections et diplomatie : Faure Gnassingbé attendu au Ghana ce mercredi


L’information filtre de sources diplomatiques. Faure Gnassingbé, déclaré vainqueur de la présidentielle du 25 avril par les résultats globaux provisoires proclamés ce 28 avril, est attendu en République du Ghana ce mercredi. L’objet de ce déplacement présidentiel non annoncé au Togo est inconnu.

Président en exercice de la CEDEAO, John Mahama Dramani, Président du Ghana, aura intervenu à trois reprises (via trois visites) dans le processus électoral qui a abouti ce 28 avril à la réélection du président Gnassingbé.

Une réélection que rejette en bloc CAP 2015 (collectif de partis qui ont présenté Jean-Pierre Fabre à la présidentielle d’avril 2015).

Lomé et Accra, durant de longues années sous les présidents Eyadèma Gnassingbé et Jerry John Rawlings se sont regardés en chiens de faïence. Les relations entre les deux pays se sont normalisées à l’aube de l’an 2000. C’est à la faveur d’une visite officielle d’Etat en République du Ghana du 24 au 27 novembre 2014 que Faure Gnassingbé a publiquement déclaré qu’il n’allait pas opérer les réformes constitutionnelles qui devaient l’empêcher de briguer à un 3ème mandat, après deux quinquennats de 2005 à 2015.

Edem Gadegbeku

PRESIDENTIELLE 2015 AU TOGO : PROBLEME...

Les candidats à la présidentielle du 25 avril ont 48h pour introduire un recours, après les résultats provisoires (Cour Constitutionnelle).
CAP 2015 dénonce un nouveau hold-up électoral et appelle les Togolais à rester mobilisés pour défendre leur victoire électorale.

TOGO : Au Togo, Jean-Pierre Fabre rejette les résultats de la présidentielle donnant le président Faure Gnassingbé vainqueur

Arrivé en deuxième position, l’opposant Jean-Pierre Fabre dénonce les résultats rendus publics mardi soir par la Commission électorale. Selon les premiers chiffres publiés, le président sortant a obtenu 58,75% des suffrages contre près de 34,95% pour Jean-Pierre Fabre.

Tuesday, April 28, 2015

Faure Gnassingbé remporte le scrutin du 25 avril dernier avec 58,75%

Le chef de l’Etat sortant, Faure Gnassingbé a remporté l’élection présidentielle du 25 avril 2015 avec 58,75% des suffrages exprimés, soit 1.214.267 voix obtenues sur plus de 2,6 millions de suffrages exprimés au total.

L’annonce a été faite ce mardi à 21 heures 39 minutes par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Jean-Pierre Fabre, le candidat du Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015) occupe la 2ème place avec 34,95%, soit 722.386 voix.

La troisième place est occupée par Aimé Tchabouré Gogué, le candidat de l’Alliance des démocrates pour  le développement intégral (ADDI) qui a obtenu 3,08% avec 63.678 voix.

Gerry Taama du Nouvel engagement togolais (NET) vient en 4ème position avec 1,06% et le candidat du Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement (MCD) termine avec 0,99%.

Ces résultats seront transmis à la Cour constitutionnelle.

Au pouvoir depuis 2005, Faure Gnassingbé vient de se voir accorder par les Togolais un troisième mandat de cinq (5) ans, sous réserve de la décision de la cour constitutionnelle.

TOGO : Jean-Pierre Fabre a fait part des 7 CELI « à problème » à John Dramani Mahama et Alassane Ouattara Spécial

A Lomé depuis ce mardi matin,  les présidents ghanéen, John Dramani Mahama et ivoirien, Alassane Ouattara, ont discuté avec une délégation du Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015), conduite par le candidat, Jean-Pierre Fabre à la Villa des Hôtes à la cité OUA.

Au sortir de cet entretien avec les deux (2) chefs d’Etat, Jean-Pierre Fabre a fait savoir que les présidents de la République estiment que le rythme des travaux de compilation des résultats de l’élection présidentielle du 25 avril 2015 par  la Commission électorale nationale indépendante (CENI) est lent.

Pour rectifier le tir et permettre à la CENI de compiler rapidement les résultats, de les vérifier et de proclamer dans le temps requis,  les résultats provisoires de cette élection, l’institution organisatrice des élections va laisser de côté les Commissions électorales locales indépendantes (CELI) à problème et en finir avec celles qui ne font l’objet de contestation avant d’y revenir.  

« Nous avons dénombré sept (7) CELI à problèmes dont Dankpen, Kozah, Binah et qui sont répertoriées dans la déclaration que nous avons rendue publique hier », a déclaré le candidat.

Pour rendre transparents les résultats des CELI « à problème », le CAP 2015 propose, suivant les dispositions de l’article 102 du code électoral, que la CENI reprenne en compte les bulletins de vote et les procès-verbaux issus des  bureaux de vote.

A la suite de la délégation du CAP 2015 composée, outre Jean-Pierre Fabre, de Brigitte Adjamagbo-Johnson de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), d’Abi Tchesa du Pacte socialiste pour le renouveau (PSR), de Patrick Lawson et de Me Doe Bruce de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), les deux (2) chefs d’Etat vont rencontrer une délégation de la CENI conduite par son président, Issifou Taffa Tabiou.

 Ce lundi, le président de la CENI a publié les résultats de 6 CELI mais les représentants du CAP 2015 ont estimé que ces résultats doivent être retirés. Pour eux, certaines CELI comportent des milliers d’électeurs « fictifs ».

TOGO : Resultat global de l’élection sera annoncé ce soir avant le départ des deux président Ouattara et Mahama


Les résultats globaux provisoire de l’élection doivent être annoncés ce soir avant le départ des président John Mahama du Ghana et Alassane dramane Ouattara de Côte d’ivoire.
C’est une exigence des deux présidents qui sont actuellement en conférence de presse à Lomé II.
Alassane Dramane Ouattara et John Maham ont rencontré depuis leur arrivée à lomé ce mardi les deux camps en conflit à savoir UNIR et CAP 2015.

Togo‬/ Présidentielles 2015: Mise en place pour une conférence de presse des PR J. Mahama et A. Ouattara à la nouvelle présidence


Photo de Le Togolais Révolté.
Photo de Le Togolais Révolté.
Photo de Le Togolais Révolté.
Photo de Le Togolais Révolté.

Une proposition a été faite par les presidents pour une periode transitoire de 2 ans

Alerte info un complot se trame contre le peuple togolais.
Une proposition a été faite par les presidents pr une periode transitoire de 2 ans
Et pour les résultats actuels ils ont suggéré aussi annulation du scrutin comme l’a proposée Jean Pierre Fabre lui même dans un de ses communiques
Au bout de laquelle Faure GNASSINGBE ne se represente plus
Peuple togolais il y a un truc bizarre qui se passe, les deux présidents sont actuellement à la présidence avec Faure GNASSINGBE
Nous venons d’apprendre du camp de Jean Pierre Fabre que CAP2015 va refuser ces propositions.
Jean Fabre va publier les chiffres en sa possession qui lui donne 59 %. Donc vainqueur . Il formera son gouvernement.
Restons mobiliser pour arracher le pouvoir.

Photo de Daniel Badagbon-Zogbe.

Le NET recadre Republicoftogo dans un communiqué relatif à la situation politique du Togo aux lendemains du scrutin présidentiel


Aux lendemains du scrutin présidentiel du 25 avril 2015, le NET exprime toute sa gratitude au peuple togolais qui a fait preuve d’une maturité exemplaire tant pendant les deux semaines de campagne que le jour du vote. Le NET voudrait particulièrement remercier ses militants et sympathisants qui, dans des conditions difficiles, sont restés disponibles et ont permis au parti de participer pleinement au processus.

Cependant, le NET tient à préciser que 72 heures après la fin du scrutin, la CENI est toujours incapable de consolider les résultats des CELI qui lui sont parvenus. Sur les 11 CELI dont les résultats ont été rendus publics à ce jour, aucun ne présente des chiffres concordants. Les anomalies relevées recoupent ainsi les observations faites par les militants du NET sur toute l’étendue du territoire. Ces observations font état d’usage immodéré de procurations, d’achat de conscience, d’utilisation de ressources publiques, de pression de toutes sortes, de bourrage des urnes….

Au vu des seules irrégularités constatées dans le dépouillement des résultats des CELI, le NET appelle tous les protagonistes à faire preuve de retenue et à prendre le temps nécessaire à la manifestation de la vérité des urnes. Le prochain président du Togo devrait être élu par le peuple togolais, et pour ce faire, toute la transparence devrait être faite sur les résultats, afin que la paix sociale soit préservée à tout prix.
Le NET réitère toute sa confiance au comité d’accompagnement à qui revient la lourde responsabilité de confirmer d’une part la vérité des urnes, mais aussi de réconcilier les Togolais.
Le NET tient enfin à dénoncer la désinformation odieuse faite par le site republicoftogo, qui essaye vainement d’opposer son candidat aux autres de l’opposition. Le candidat Gerry Taama a publié ceci le 26 avril sur sa page facebook : "Attendons les proclamations des résultats par la CENI, seule habilitée. Nous avons les nôtres. Évitons les tendances, protégeons la paix sociale" A aucun moment, notre candidat ne s’en est pris aux autres candidats ou ne s’est opposé à la contestation électorale.

Le NET, depuis sa création, a toujours fait preuve d’une grande liberté d’action, et insiste qu’il revient à la CENI seule de proclamer les résultats provisoires, sous la supervision du comité d’accompagnement mis en place par les 5 candidats et la communauté internationale. Le NET se prononcera uniquement après proclamation des résultats provisoires de la CENI.
Les jours à venir sont cruciaux pour la consolidation de la démocratie, l’Etat de droit et la justice dans notre pays. Tous les protagonistes devraient jouer leur partition pour la sauvegarde de la paix sociale et de l’unité nationale.


Le Président National

Gerry Taama

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Gerry TAAMA

Le Togo célèbre sa fête de l’indépendance en attendant les résultats du scrutin présidentiel

Le Togo a célébré lundi le 55ème anniversaire de son accession à l’indépendance, en attentant les résultats du scrutin présidentiel du 25 avril.

Le président sortant Faure Gnassingbé, qui brigue un troisième mandat de cinq ans, a présidé la célébration de lundi.

Faure Gnassingbé s’est félicité de l’organisation du scrutin dans un "climat serein et apaisé", avant de féliciter le peuple togolais pour ce succès qui "témoigne sa maturité politique".

Cette année, le 27 avril a été célébré dans la sobriété avec le seul défilé militaire sans les forces aériennes, contrairement aux manifestations fastes des années d’avant.

Dans son discours, Faure Gnassingbé a affirmé que "notre devoir, en ce jour du souvenir, est de prendre la mesure de notre responsabilité collective en nous montrant dignes de leur héritage et en poursuivant inlassablement les luttes qu’ils ont engagées pour un Togo libre, uni et prospère".

C’est pourquoi cette commémoration "doit nous rappeler sans fin la force des liens qui nous unissent quelles que soient les circonstances et les enjeux du moment", aa-t-il relevé.

La veille, il a procédé à la ranimation de la flamme de l’ indépendance en présence des invités divers dont Gilchrist Olympio, opposant historique et leader de l’Union des forces de changement, fils du premier chef de l’Etat togolais Sylvanus Olympio assassiné le 13 janvier 1963.

facebook indisponible depuis hier nuit.




Depuis hier nuit facebook est inaccessible jusqu'à ce matin. Il est 5h17 au Togo. Les réseaux sociaux sont de plus en plus perturbés ces derniers jours au Togo. On se demande pourquoi ces coupures. Depuis hier nuit et jusqu'à ce matin ou ça continue beaucoup de togolais n'ont pas accès à facebook.

Le Général Siaka Sangaré a passé quelques heures à l’hôpital hier

S’agissait-il d’un malaise sur lequel on doit sérieusement se pencher, d’une simple fatigue à cause de la tension qui prévaut à la CENI ou d'une simple intoxication alimentaire ?

Une lueur d’inquiétude a plané hier dans le ciel de la Céni . Le Coordonnateur du Comité d’accompagnement de la Céni, le Général Siaka Sangaré a passé quelques heures à un hôpital.

Selon nos sources, il était sorti à midi pour aller prendre son déjeuner, après une dure matinée de compilation des résultats faite de débats houleux sur la CELI de la Binah.

Après son repas, il s’est retrouvé dans un hôpital pour des soins. Finalement plus de peur que de mal. Il a rejoins le groupe un peu plus tard dans l’après-midi pour reprendre son travail.

Monday, April 27, 2015

TOGO : Le peuple est déterminé ce qui explique la prise d'assaut du QG de CAP 2015

Jean-Pierre FABRE demande aux populations d’être vigilantes. "Merci pour votre mobilisation"

TOGO : Les résultats provisoires proclamés tôt ce matin sur les 6 CELI ne sont pas juste

Taffa tabiou est un bandit, il risque de compromettre sa vie dans cette histoire. Hier en pleine plénière, il a été unanimement décidé de ne pas proclamé les résultats de la Binah tant que les anomalies et le contentieux sur les 1200 votants de plus ne sont pas regler, mais une fois devant la presse taffa tabiou est passé outre et à annoncer les résultats de la binah. Ce matin ça a proprement chauffé à la ceni et le général Sangare à été obligé de remonter les bretelles à Taffa en lui disant que l institution ne peux fonctionner ainsi.
Le comité de veille et l'OIF vient de retoquer à Taffa Tabiou le président de la CENI la publication des résultats de certains CELI en l'occurrence celle de la Binah. Ils demandent qu'une mise au point soit faite par l'intéressé lors de son prochain point de presse.
Conclusion: les résultats provisoires proclamés tôt ce matin sur les 6 CELI ne sont pas juste.
Les confrontations pv contre pv ont repris il y a quelques minutes der cela.

Faure Gnassingbé a ranimé la flamme de l’indépendance

La commémoration du 55ème anniversaire de la fête de l’indépendance nationale a démarré ce dimanche soir avec la réanimation de la flamme de l’indépendance par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, a appris l’Agence de presse Afreepress.

Toutes les personnalités du Togo ont fait le déplacement de ce lieu, notamment le premier vministre, Arthème séléagodji Ahoomey-Zunu, le président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani, l’ancien premier ministre, nJoseph Kokou Koffigoh et  plusieurs ministres.

Le chef de l’Etat avait également à ses côtés l’ancien opposant charismatique, Gilchrist Olympio, président national de l’Union des forces de Changement (UFC).

les festivités se poursuivent ce lundi avec un défilé civil et militaire à la Place des Fêtes, non loin de la Nouvelle Présidence à Lomé.

Le Togo a accédé à l’indépendance le 27 avril 1960.

Telli K.
Afreepress

Election présidentielle du 25 avril 2015 : CAP 2015 et ADDI montent au créneau

Sans attendre la Commission électorale nationale indépendante (CENI), seul organe habileté à donner les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 25 avril 2015, le Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015), dans un communiqué rendu public ce dimanche,  parle d’ « une avance décisive » de son candidat sur les autres.

« La compilation des résultats du scrutin présidentiel du 25 avril 2015 est toujours en cours, mais d’ores et déjà, nos estimations à partir des procès-verbaux des bureaux de vote permettent à notre candidat de conserver une avance décisive dont nous attendons confirmation par la CENI », indique le communiqué.

L’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) d’Aimé Tchabouré Gogué  a également produit un communiqué dans lequel le parti  félicite le candidat de CAP 2015 « pour les performances réalisées ».

La coalition  de cinq (5) partis politiques de l’opposition (CAP 2015) dans son document, a  dénoncé dans  de « nombreuses irrégularités » et des « manquements » et appelé les institutions chargées de l’organisation du scrutin et de la validation des résultats  à faire leur travail « avec rigueur » et « sans aucune pression », de manière à proclamer le verdict des urnes, « manifestement favorable à CAP 2015 », proclame-t-on au CAP 2015.

A en croire le CAP 2015, il y a eu « de nombreux cas de vote sans cartes d’électeurs, de vote par usage abusif de procurations, de convoyages d’étrangers, de distribution de prébendes, d’expulsion des délégués de l’opposition, de bastonnade de militants de CAP 2015, d’enlèvements et de bourrages d’urnes, de substitutions de procès-verbaux, d’intimidations, de harcèlements dans la sous-préfecture de la Plaine de Mô, dans les préfectures de la Kozah, Tône, Danpken, Bassar, Binah, Sotouboua ».

Le CAP 2015 pointe aussi du doigt le fait que des « milliers » d’électeurs en possession de leurs cartes d’électeurs n’aient pas pu voter à cause de l’absence de leurs noms sur les listes électorales. « Des exactions sont exercées sur les populations par des éléments de la garde présidentielle, notamment dans la commune de Lomé et dans les préfectures du Golfe et de l’Avé », indique le communiqué signé par Patrick Lawson, premier vice-président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC.

L’ADDI relève des « fraudes largement mis en œuvre par le parti au pouvoir », notamment l’achat de conscience, l’utilisation des ressources publiques, la délivrance de procurations non conformes aux dispositions du code électoral, les intimidations et le bourrage des urnes.

 « Des observateurs ont été témoins de ces manœuvres », ajoute le patri du candidat Aimé Tchabouré Gogué.

Néanmoins, depuis ce dimanche, plusieurs missions d’observation électorale ont rendu public leur rapport et presque toutes n’ont pas fait de ces points soulevés. Face à la presse ce dimanche, la mission d’observation électorale de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a indiqué que d’ans l’ensemble, le scrutin s’est déroulé de manière « ordonnée, transparente et professionnelle », avec à la clé la garantie du secret de vote.

Telli K.

TOGO : Actuellement, le régime fait sortir bérets rouges pour quadriller la ville de Lomé

TOGO: LA BATAILLE FINALE

Photo de James T Guerrier.

Actuellement, le régime RPT-UNIR fait sortir des bérets rouges pour quadriller la ville de Lomé. Mais c’est une peine perdue. Si la rue a pu chasser Blaise Compaoré, ce n’est pas Faure Gnassingbé que lui résisterait. D’ailleurs Fadel Barro a dit: « Un peuple qui se lève est comme un volcan en éruption. Personne ne tient devant lui ». Cette fois-ci nous avons les moyens pour prouver la victoire de Jean-Pierre Fabre. Il faut aussi se rappeler qu’une grande partie des Forces Armées est avec le peuple. Si Faure Gnassingbé veut faire le forcing, il finira dans les tout prochains jours comme Samuel Doe. La patrie ou la mort, nous vaincrons!!!
J T Guerrier

TOGO : Alors, appelez-les et encouragez-les poliment à se soumettre à la volonté du peuple

Les urnes ont parlé leur langue. Elle est claire et limpide: Jean-Pierre FABRE est élu président du Togo. Mais les personnes suivantes sont dans une situation très difficile. Alors, appelez-les et encouragez-les poliment à se soumettre à la volonté du peuple exprimé le samedi 25 avril 2015 en faveur de Jean-Pierre Fabre. Faites ce travail surtout pour l’avenir de nos enfants. La nuit fut longue, mais le jour est là
Ahoomey-Zunu Kwesi: 22890051900
Bawara Gilbert : 22890015449
Yark Damehane: 22890048537
Massina Yotrofei: 22890048173
Abdou Assouma: 22890110493
N’dakena : 22890044578
Cina Lawson: 22890778080
Victoire Dogbe Tomegah : 22890047014
Gl Gnofame: 22890056059
Cl Gnama Latta: 22890043839/99443839
Cap Yanani: 22890060842
Cap Akakpo: 22890127111
Faure GNASSINGBE: swinigah8@yahoo.fr
Via Peuple observateur 

Sunday, April 26, 2015

Présidentielle Togo 2015: Si l’UNIR perdait le Nord

D’après les recoupements faits sur une quinzaine de préfectures dans les régions Centrale, Kara et Savanes, le candidat de la coalition CAP 2015 maintiendrait une sérieuse avance, à partir des résultats individuels des bureaux de vote. Ces résultats sont en train d’être compilés, non seulement par la CENI, mais aussi par les partis en lice et la Concertation Nationale de la Société civile (CNSC Togo).
Contrairement aux scrutins passés où le RPT ancien parti unique faisait le plein des voix dans le grand Nord, les candidats de l’opposition auraient déjoué le jeu. Alors qu’ils étaient partis en voies dispersées à l’élection sans stratégie unitaire.

Feux croisés de l’opposition

Le régime en place au Togo est très minoritaire au sein de l’opinion publique nationale. Il s’est conservé depuis longtemps, en jouant sur les institutions chargées de la gestion du processus électoral: l’administration territorial, la commission électorale et la cour constitutionnelle. Or, en défiant le pouvoir dans tout le pays, les candidats de l’opposition, principalement Fabre (chef de file de l’opposition), Gogué (ADDI) et Tchassona (MCD) ont réussi à faire sortir UNIR de sa tanière. Faure Gnassingbé a été contraint de mener une campagne normale. Il l’a placée sous le signe du changement, histoire de rassurer ses compatriotes sur sa sensibilité avec cette soif que nourrit la majorité des Togolais.
Jean Pierre Fabre a été en mesure de battre campagne dans les villes considérées comme fiefs du régime, comme Atakpamé, Sokodé, Blitta, Bafilo, Sotouboua, Mango et Dapaong. Il en a été de même des candidats d’ADDI et du MCD, et dans une moindre mesure, celui du NET dont les positions politiques sont plutôt ambiguës.
Le TEMPS

Le scrutin présidentiel du 25 avril 2015 dans le collimateur de 43 observateurs de l’UA

Le scrutin présidentiel du 25 avril 2015 dans le collimateur de 43 observateurs de l’UA   
 Conduite par Kabiné Komara, la Mission d’observation électorale déployée par l’Union africaine est composée de 43 observateurs. Ils sont répartis en seize (16) équipes et déployées dans l’ensemble des cinq (5)  régions administratives du Togo, à savoir la Région  Maritime, les Plateaux, la Centrale, les Savanes et Kara.

Pour assurer convenablement leur mission qui est de suivre et rendre compte du scrutin présidentiel du 25 Avril au Togo, ces 43 observateurs venus de plusieurs pays d’Afrique, ont suivi une formation de deux (2) jours, les 21 et 22 avril 2015 à Lomé.

La formation avait pour objectif de munir les observateurs  des outils et directives nécessaires pour une meilleure intelligence du  contexte politique au Togo et de la méthodologie d’observation électorale de l’Union Africaine, « ceci dans l’optique de garantir une observation professionnelle et indépendante », indique un communiqué de la Direction de l’Information et de la Communication de l’UA.

Plusieurs thématiques ont été abordées, à savoir le cadre légal régissant l’élection présidentielle au Togo, la méthodologie d’observation de l’UA, la couverture médiatique du processus  électoral, et une présentation des programmes des différents candidats à cette élection.

Joseph A.
Afreepress

Présidentielle togolaise: la Commission Électorale sous pression

Les électeurs ont fini d’accomplir leur devoir de citoyen. Les agents électoraux ont rempli leur mission en administrant les opérations de vote. Les procès verbaux ont été affiché devant les bureaux de vote comme la loi électorale l’exige. D’autres copies ont été expédiées par diverses voies vers la CENI et la Cour Constitutionnelle. Là commence le plus dur, dans l’organisation des élections au Togo, paradoxalement.

La gestion des résultats du vote


Il revient à la CENI de compiler, centraliser et traiter les résultats issus des bureaux de vote, afin de proclamer les résultats provisoires de l’élection. Si la Commission est bien équipée et s’il n’y a aucune immixtion, c’est un travail facile, qui peut se terminer en moins de 24. Vers 17 heures, ce 25 Avril, les électeurs étaient au courant des résultats du vote dans les centres où ils ont voté.

C’est dans le but de compiler, centraliser et traiter les résultats du scrutin que la CENI a fait appel à un fournisseur pour acheter ensuite le logiciel SUCCES. La classe politique n’a pu s’accorder sur la fiabilité de ce logiciel. L’opposition pense qu’il est programmé pour favoriser le candidat du pouvoir. Elle a donc proclamé qu’elle n’accepterai aucun résultat issu de l’utilisation de ce programme informatique. La médiation de la communauté internationale n’a pas permis de colmater les brèches. Il faut donc attendre que l’ensemble des procès verbaux du vote parviennent à la CENI et soient validés par ses commissaires avant que les résultats ne soient proclamés.

Le i de CENI

Pour la CENI, la CENI est tout sauf “indépendante”. Même si elle y a ses représentant, l’opposition du CAP 2015 rejointe depuis vendredi par l’ADDI et le MCD se dit que la CENI dont le premier responsable est un militant du parti au pouvoir n’est pas libre de ses décisions. Elle ne devrait pas avoir tort, si on en juge par les gesticulations de Gilbert Bawara le ministre de l’administration territoriale. Ce dernier a pris fait et cause pour la CENI et pour la solution SUCCES, outrepassant même son rôle dans l’organisation des élections. En effet c’est la CENI qui organise et supervise toutes les opérations. Le gouvernement par le ministère de l’administration territoriale ne faisait que procurer les moyens.

Il est clair que c’est au niveau de la CENI que tout va se jouer. Pour une fois, l’opposition semble l’avoir compris. L’ANC et ses alliés y ont désigné des personnes visiblement intègres et capables de se battre pour les intérêts de cette famille politique. La preuve, le poste de vice-président de la CENI qui devrait revenir à l’opposition n’a été pourvu que le 23 Avril, soit 48 heures du scrutin. Il revient à notre ancien confrère Francis Pedro Amuzun

TOGO : Le dispositif SUCCES utilisé malgré l’accord de vendredi soir


Guerre psychologique entre le pouvoir et CAP 2015. Alors qu’un accord parrainé par la CEDEAO et l’OIF privilégie les procès-verbaux pour la compilation, la centralisation et la publication des résultats, le pouvoir UNIR et le président de la CENI viennent de décider qu’il en sera autrement.

Et l’accord de vendredi soir stipule clairement :

A cet effet, les acteurs conviennent que seuls procès-verbaux des bureaux de vote, dûment vérifiés par la CENI, en présence du Comité d’accompagnement font foi pour le traitement et la publication des résultats, soulignent le communiqué signé par les représentants des candidats et les missions déployées pour appuyer les Togolais.


Les missions d’observation et d’information électorale internationales (UA, Cédéao, Uemoa, OIF, Institut de Gorée et Censad) ont parrainé et signé cet accord avec les représentants des cinq candidats et le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Gilbert Bawara.

Ce dernier vient de réitérer à la télévision nationale en direct pendant l’émission nuit électorale, que M. Fabre a signé cet accord et qu’il n’est écrit nulle part que SUCCES est annulé. Le candidat du CAP 2015 a effectivement assisté personnellement à la signature de cet accord tenant au rejet du dispositif électronique SUCCES.

Mais il n’est écrit nulle part que SUCCES est annulé, a soutenu le ministre en réaction à une déclaration du candidat du CAP 2015 en ce qui concerne l’accord du vendredi soir.

Il s’agit d’une guerre psychologique entre les deux camps. Les résultats provisoires ne sont pas encore disponibles mais les chiffres des centres de vote de Lomé et de certaines localités de l’intérieur ne sont pas du tout favorables au pouvoir en place.

Partout sur le territoire, l’abstention est remarquable, approchant les 40% voire les 50%, notamment à Lomé et à Kara. Alors que l’on craignait que l’abstention serait défavorable au candidat Fabre, il semble que les conséquences soient partagées.

Dans le Grand-Lomé, Jean-Pierre Fabre est largement en avance selon les chiffres des centres de vote, mais Faure Gnassingbé, le président sortant fait une percée dans le nord de la ville, surtout à Agoè, battant même dans plusieurs centres de vote le candidat du CAP 2015.

Présidentielle togolaise: la CENI s’attelle pour les premiers résultats dimanche

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) au Togo est à pied d'œuvre pour l'annonce, dimanche, des premiers résultats du scrutin du 25 avril qui a mis le président sortant Faure Gnassingbé face à quatre candidats de l'opposition, d'après Taffa Tabiou, président de l'organe chargé de l'organisation de l'élection.

La CENI est accompagnée, dans cette démarche, par un comité constitué des représentants de six missions d'observation (Union africaine, Uemoa, CEN-SAD, OIF, CEDEAO et Institut Gorée) et des représentants des cinq candidats en lice.

"Il est question de suivre de façon très précise ce que la CENI va proposer pour que lorsque ce sera annoncé, que ça ne suscite pas des réserves et, pire, des contestations", a expliqué M. Tabiou lors de la nuit électorale organisée par la télévision nationale TVT.

Les opérations de vote se sont déroulées sans incidence et ont pris fin à 16 heures avec le démarrage, aussitôt, des dépouillements.

"En ce moment la centralisation est en cours mais pour ce qui est du taux de participation, il doit tourner probablement au tour de 53 à 55%, selon les dernières estimations que j'ai obtenues et c'est à confirmer", a précisé le président de la CENI.

Alors que les premières tendances étaient attendues quelques heures après la clôture du scrutin, M. Taffa Tabiou a expliqué que cela ne pouvait pas l'être au cours de la nuit électorale.

Ceci, "pour la simple raison que nous avons le devoir de comparer ce que nous recevons de plusieurs sources avant d'être sûrs que ce que nous allons publier reflète la réalité", a-t-il souligné.

Quelques 3,509 millions d'électeurs ont été annoncés à ce scrutin pour lequel un système sécuritaire de 8 000 policiers et gendarmes a été mis en place.

En tout 2 506 observateurs sont mobilisés dont 490 provenant de l'Union africaine, de la Cedeao, de l'Uemoa et de l'Institut Gorée. Quant à la société civile togolaise, elle a déployé 1 216 observateurs appuyés par le bureau du Haut commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH) avec 800 observateurs des droits de l'Homme pour servir de système d'alerte précoce aux violences avant, pendant et après le scrutin.

Faure Gnassingbé, candidat favori du scrutin, fait face à quatre candidats de l'opposition dont le principal rival Jean-Pierre Fabre qu'il avait battu avec 60,89% des voix contre 33,94% à la présidentielle de mars 2010.

Faure Gnssingbé a accédé au pouvoir en avril 2005 à la faveur d'une élection présidentielle anticipée, suite au décès le 5 février 2005 de son père le général Gnassingbé Eyadèma qui a régné sur le Togo de 1967 à 2005, soit 38 ans.

Présidentielle au Togo: "53 à 55%" de participation, selon la commission électorale

Le taux de participation de l'élection présidentielle de samedi au Togo avoisine les "53 à 55%", une mobilisation a priori bien inférieure à celle de la présidentielle de 2010, a annoncé le président de la commission électorale.

"Le taux de participation va tourner probablement autour de 53 à 55%, selon
les dernières estimations", a déclaré Taffa Tabiou, le président de la
Commission électorale nationale indépendante (Céni) qui s'exprimait à la
télévision nationale dans la nuit de samedi à dimanche.

Lors du scrutin de 2010, qui avait vu la réélection de Faure Gnassingbé, le
taux de participation s'était élevé à 64,68%. Le président sortant, héritier
d'une famille au pouvoir depuis 48 ans, brigue à présent un troisième mandat
et fait figure de favori face à une opposition divisée, dont le principal
candidat est Jean-Pierre Fabre, du CAP 2015 (Combat pour l'alternance
politique).

La Concertation nationale de la société civile (CNSC), une ONG ayant
déployé le plus gros contingent d'observateurs électoraux dans le pays, avait
constaté une mobilisation "très faible" des électeurs à la mi-journée samedi.
"Dans l'ensemble, les élections se sont déroulées dans la sérénité et dans
le calme. Le seul constat fait, c'est qu'il y a moins d'affluence par rapport
au scrutin précédent", a estimé pour sa part le ministre de l'Administration
territoriale, Gilbert Bawara, toujours à la télévision nationale.

M. Faure avait déclaré à la presse samedi que "quelques tendances"
devraient être publiées dans la nuit de samedi à dimanche, mais selon M.
Tabiou, la Céni est encore en train de "comparer" les résultats obtenus "de
plusieurs sources" afin de s'assurer que les estimations publiées "reflètent
la réalité".
La Céni a six jours pour donner les résultats définitifs.
Le logiciel de compilation des résultats "Succes", contesté par
l'opposition, "n'a pas été abandonné", contrairement aux déclarations de M.
Fabre samedi, a précisé M. Bawara.

Mais un "comité d'accompagnement", composé de représentants des cinq
candidats et des représentants des missions d'observation et d'information
internationale, a été mis en place vendredi, avec pour "mandat de suivre de
façon pointue et soutenue toutes les opérations de remontée, de traitement et
de publication des résultats", a toutefois précisé le ministre.

M. Fabre avait estimé samedi que "les risques de fraude" étaient "réduits"
pour cette élection, une première dans un pays où l'opposition a contesté les
résultats de tous les récents scrutins, dont ceux des présidentielles de 2005
et 2010, remportées par M. Gnassingbé.

Celui-ci avait été porté au pouvoir par l'armée en 2005 à la mort de son
père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui a régné d'une main de fer sur le pays
pendant 38 ans.

AFP

Saturday, April 25, 2015

TOGO : jeunes aspirant au changement regroupés pour escorter le bus qui fait le tour centres de vote pour ramasser urnes



Photo de Togovisions.
Photo de Togovisions.
Photo de Togovisions.

Le scrutin présidentiel du 25 avril 2015 dans le collimateur de 43 observateurs de l’UA

Le scrutin présidentiel du 25 avril 2015 dans le collimateur de 43 observateurs de l’UA  
 Conduite par Kabiné Komara, la Mission d’observation électorale déployée par l’Union africaine est composée de 43 observateurs. Ils sont répartis en seize (16) équipes et déployées dans l’ensemble des cinq (5)  régions administratives du Togo, à savoir la Région  Maritime, les Plateaux, la Centrale, les Savanes et Kara.

Pour assurer convenablement leur mission qui est de suivre et rendre compte du scrutin présidentiel du 25 Avril au Togo, ces 43 observateurs venus de plusieurs pays d’Afrique, ont suivi une formation de deux (2) jours, les 21 et 22 avril 2015 à Lomé.

La formation avait pour objectif de munir les observateurs  des outils et directives nécessaires pour une meilleure intelligence du  contexte politique au Togo et de la méthodologie d’observation électorale de l’Union Africaine, « ceci dans l’optique de garantir une observation professionnelle et indépendante », indique un communiqué de la Direction de l’Information et de la Communication de l’UA.

Plusieurs thématiques ont été abordées, à savoir le cadre légal régissant l’élection présidentielle au Togo, la méthodologie d’observation de l’UA, la couverture médiatique du processus  électoral, et une présentation des programmes des différents candidats à cette élection.

Election présidentielle du 25 avril 2015 : Jean-Pierre Fabre: « l’alternance est là sous les yeux cette année et aucun Togolais ne doit pas être en marge de ce changement »

Election présidentielle du 25 avril 2015 : Jean-Pierre Fabre:  « l’alternance est là sous les yeux cette année et aucun Togolais ne doit pas être en marge de ce changement »  
 Le candidat du Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP-2015), Jean-Pierre Fabre a accompli son devoir civique ce samedi au lycée Kodjoviakopé (quartier de Lomé) à 9h 40 minutes, a constaté sur place un reporter de l’Agence de presse Afreepress.

Pour ce candidat du regroupement de cinq (5) partis politiques, l’alternance  est là sous les yeux et donc il faut que tous les Togolais participent à cette « victoire » qui s’approche.

« J’appelle tous les Togolais de tout bord à aller voter massivement aujourd’hui pour le changement parce que l’alternance de cette année est là sous les yeux  et aucun Togolais ne doit pas être en marge de ce changement », a-t-il déclaré au sortir du bureau de vote.

Le principal challenger du chef de l’Etat sortant, selon ses collaborateurs,  se  dit « très confiant et sûr » qu’il va remporter cette élection haut les mains  « grâce à l’accord trouvé hier nuit sur le système SUCCES qui selon lui a été finalement exclu,  y compris le mode de transmission des résultats par voix orale. Seuls les procès-verbaux issus des bureaux de vote sont « acceptables », s’est-il réjoui.

« Pour moi, la Commission électorale nationale indépendante ne travaille pas bien et ne suit pas la loi juste pour avoir tenté de nous imposer ce système. Mais nous sommes extrêmement vigilants vis-à-vis de cette organisation », a-t-il indiqué.

Joseph A.

Présidentielle du 25 avril : Le candidat Tchassona-Traoré a accompli son devoir civique à Sokodé

Présidentielle du 25 avril : Le candidat Tchassona-Traoré a accompli son devoir civique à Sokodé  
 Me Mouhamed Tchassona-Traoré du Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement (MCD) a accompli son devoir citoyen dans son fief de Sokodé (420 km au Nord de Lomé) peu avant 11 heures ce 25 avril, jour de l’élection présidentielle. Le candidat du MCD à la magistrature suprême, a fait son entrée dans la cour de l’école primaire de Dindaoré accompagné de ses proches collaborateurs qui ont également accompli leur devoir.

Au sortir des bureaux de vote, le candidat a confié sa joie d’avoir pu exercer son droit de vote et ses attentes à l’issue de ces élections, qu’il espère pouvoir remporter. « Les choses se déroulent normalement ce matin. Mais nous avons été alertés par quelques incidents. Des électeurs munis de cartes, n’ont pas pu accomplir leur devoir civique dans certaines localités. Nous avons envoyé nos membres pour voir ce qui ne va pas en ces lieux », a confié à Afreepress, le président du MCD.

Il faut rappeler que Me Mouhamed Tchassona-Traoré convoite le fauteuil présidentiel en compagnie de trois autres leaders de l’opposition dont Gerry Komandéga Taama du NET, Jean-Pierre Fabre de CAP 2015, Aimé Tchabouré Gogué de l’ADDI. Ces quatre personnes affrontent pour ces élections, le président sortant Faure Essozimna Gnassingbé de l’UNIR (parti au pouvoir).

Environ 3.509.258 électeurs répartis dans à peu près 8.994 bureaux de vote sont conviés aux urnes pour élire le prochain président de la République togolaise.

A.G.

Centre de Vote à Lom-Nava


Photo de Daniel Badagbon-Zogbe.


TOGO JOUR D'ELECTION 2015

 
 
 
 

TOGO : Un accord vient d'être trouvé cette nuit. Exit SUCCES qui fait tant polémique.

Après une longue nuit de médiation et de négociation conduits par des diplomates un accord a finalement été trouvé pour les opération de collecte, de remontée, de traitement et de publication des résultats.

Finalement seuls les procès-verbaux de vote, dûment vérifiés
par la CENI, en présence du Comité d'accompagnement font foi pour le traitement et la publication des résultats"

Il faut rappeler que dans une émission sur la télévision VoxAfrica le ministre Gilbert Bawara avait aussi dit que seul le procès-verbal constituait l,élément de base pour la collecte et la centralisation des votes.

Finalement ce n,est qu'un dénouement heureux pour tout le monde.

Friday, April 24, 2015

Togo : des élections au goût de fraude

Les élections générales auront lieu demain au Togo. Elles offrent la possibilité d’une alternance politique dans un pays dirigé par la même famille depuis 1967. Le résultat pourrait donc être significatif d’un tournant politique majeur pour les citoyens togolais. Après les vagues de manifestations contre son arrivée au pouvoir en 2005, Faure Gnassingbé, actuel président et candidat sortant, fait face à une controverse concernant le fichier électoral. De nombreux moyens ont été mis en place pour éradiquer tout problème de falsification.

Crédit Mustafa Yalcin
Crédit Mustafa Yalcin
Au Togo, les élections ont lieu tous les cinq ans. Le 25 avril, les électeurs se rendront aux urnes afin de voter pour les présidentielles, les législatives et les élections locales. Le président actuel, Faure Gnassingbé, a annoncé sa candidature pour un troisième mandat, un mois avant la date du scrutin. Le chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre, qui représente le parti Alliance nationale pour le changement, est son principal concurrent dans la course à la présidentielle.

Selon le collectif « Tournons la page », qui lutte pour la démocratie et l’alternance politique en Afrique, 88% des Togolais n’ont connu qu’une seule famille au pouvoir.« L’absence d’alternance  n’est pas une question de culture, comme voudraient le faire croire les dictateurs. Ce sont des systèmes politiques organisés autour de l’accaparement du pouvoir et des richesses. Dans ce système, qui profite aux dirigeants en place et à leur clientèle, mais aussi à bien des États et des investisseurs étrangers, la population est prise en otage. »

Père et fils Gnassingbé sont arrivés à la tête du pays grâce à des méthodes peu démocratiques. Gnassingbé Eyadéma est arrivé en 1967 suite à un coup d’État. En 2005, son fils Faure Gnassingbé est porté au pouvoir par l’armée après la mort de son prédécesseur. L’élection du nouveau chef d’État, non-conforme à la Constitution, a été vivement contestée par le pouvoir civil et les partis politiques.

En campagne électorale et en visite à Notsé le 14 avril dernier, le président sortant a évoqué les mouvements contestataires de 2005 : « Faisons en sorte que cette élection se déroule dans de bonnes conditions. Le gouvernement n’acceptera plus cette espèce de récréation d’après élections. Nous n’avons plus de temps à perdre ». 

DOUBLONS ET USURPATIONS D’IDENTITÉ

Crédit DR
Crédit DR
Entre le vol des urnes au Soudan et les élections nigérianes contestées en 2011, le Togo ne déroge pas à la règle des soupçons de fraudes et de perturbations électorales en Afrique. Initialement prévues pour le 15 avril, les élections générales togolaises ont été reportées de 10 jours pour cause de suspicion d’escroqueries dans le fichier électoral. Celui-ci comprend toutes les listes électorales, les lieux et bureaux de vote.

L’ONG Synergie Togo, qui défend les droits de l’Homme, mène une étude sur les listes électorales depuis 2003 et déclare y avoir trouvé 30 % d’électeurs fictifs. C’est l’analyse du fichier électoral des législatives de 2013 qui a éveillé les soupçons concernant les élections de cette année. L’opposition et la société civile ont demandé un contrôle du fichier. Il comprendrait des doublons et des personnes défuntes sur les listes.

Les experts du Combat pour l’Alternance Politique ont mené une enquête préliminaire. Ils ont examiné le nombre d’électeurs dans le fichier par rapport aux résultats de la Cour constitutionnelle pendant les législatives de 2013 et ont recherché des homonymes ainsi que des duplicatas de numéros de carte. Ces résultats ont démontré des fraudes dans le fichier. En 2013, la différence entre le nombre d’inscrits et les personnes déclarées dans le fichier était de 22 971 personnes.

D’après une autre étude de la CAP, il y aurait 3 321 doublons sur un total de 54 457 électeurs. Le communiqué de Synergie Togo contient également les photos de toutes les personnes en infraction. Les plus commises sont la présence multiple d’une personne sur les listes, les doublons de numéro de carte et l’usurpation d’identité. La CAP 2015 a demandé l’appui de plusieurs organisations et associations politico-économiques comme l’Organisation des Nations unies, l’Union européenne ou l’Union africaine.

Elle a obtenu gain de cause et l’Organisation Internationale de la Francophonie s’est chargée de la vérification du dossier. Après plusieurs jours d’analyse par des experts envoyés à Lomé, les représentants des partis politiques en course pour l’élection et la société civile ont approuvé la suppression de toutes les anomalies. Un soulagement pour l’ONG, qui a déclaré : « L’établissement d’une liste électorale fiable constitue un des facteurs indispensables pour l’organisation d’élections transparentes, démocratiques et apaisées ».

L’OPPOSITION APPELLE AU « VOTE UTILE »

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Jean-Pierre Fabre est perçu, depuis les législatives de 2013, comme le seul homme politique pouvant battre Gnassingbé. Pour ces élections présidentielles, il appelle les Togolais à voter utile, c’est à dire à ne pas voter selon leurs préférences politiques mais à voter en faveur d’une alternance politique. Depuis début avril, un dispositif  anti-fraude électorale a été mis en place. Il consiste essentiellement à utiliser des urnes transparentes et des timbres hologrammes sur les bulletins de vote « afin de certifier leur authenticité ». D’après Jean-Pierre Fabre, ces dispositions déboucheront sur des élections incorruptibles qui le mèneront à la victoire.

Afin de veiller au bon déroulement du scrutin, le gouvernement a choisi de mettre en place un comité de surveillance. Il est composé de différentes figures politiques togolaises comme le ministre de l’Administration territoriale de la décentralisation et des collectivités locales, ou encore le ministre des droits de l’Homme. Leur rôle sera de s’assurer que les élections se passent sans accrocs. Ils veilleront à ce qu’il n’y ait pas d’incident de sécurité, de violences entre les citoyens, de  problèmes de collage d’affiches ou de lieu de meeting.

LE BILAN GNASSINGBÉ

Après 10 ans à la tête du Togo, le président sortant se présente pour un nouveau mandat. Que ce soit en 2005 ou en 2010, son élection a été réfutée non seulement par l’opposition et par une partie de la société civile, mais aussi par les politiques étrangers. Ancien pays colonisateur, la France n’avait pas hésité à prendre parti lors des affrontements et des révoltes de 2005. Jacques Chirac, président français de l’époque, avait avoué ne pas avoir compris sa candidature. Après les résultats, Nicolas Sarkozy avait aussi qualifié cette arrivée au pouvoir de « mascarade ».

Pour le président du Togo, les réticences à sa réélection ne tiennent qu’à un problème de patronyme : « À bien y regarder, on ne me reproche qu’une seule chose : ma filiation. À cela, je réponds que je suis fier de mon père et de ce qu’il a réalisé. Même si je conçois que le fait d’être le fils de mon prédécesseur puisse poser problème à certains, c’est sur mon bilan que je demande à être jugé. Pour le reste, si l’on veut que je change de nom, c’est peine perdue. »

En deux mandats, Faure Gnassingbé a pourtant réussi à faire avancer l’économie du pays. La croissance a augmenté de 5 à 6 %, de nouvelles infrastructures ont été construites comme des routes ou des aéroports, et la pauvreté a reculé de 5 % en huit ans. En dépit de ces progrès sociaux, le Togo a encore du chemin à faire, notamment auprès des jeunes. Selon un rapport de la Banque africaine de développement et de l’organisation de coopération et de développement économique, « trois jeunes sur dix sont en situation de sous-emploi ou d’emploi précaire, et la pauvreté reste extrême en milieu rural ».

Le problème de la corruption est un enjeu majeur de ces élections. Tous les candidats prévoient de l’exclure du système politique dans leur programme. « Seulement 5 % des Togolais pensent que les juges et les magistrats ne sont pas impliqués dans des affaires de corruption, contre 44 % des Togolais qui estiment que la plupart des juges et magistrats sont corrompus. En ce qui concerne la police, c’est 42 % des Togolais qui pensent que la plupart des agents seraient impliqués dans des affaires de corruption », a déclaré le Centre de recherche et de sondage d’opinion.

Le bilan de ces années présidentielles est donc très mitigé. De nombreux enjeux politiques et économiques restent encore à exploiter. Le Togo souhaite s’ouvrir aux échanges, Faure Gnassingbé a déjà commencé : présence d’entreprises françaises dans le port de Lomé, échanges avec la Chine, etc… Le Togo figure parmi « les 20 économies au monde qui ont le plus réformé la réglementation des affaires » selon Doing Business, un groupe de la Banque mondiale.

Plus de 3,5 millions d’électeurs se rendront aux urnes. Ils n’auront qu’un tour pour décider de leur nouveau chef d’État. Selon un sondage réalisé par le site Lomé Infos, Jean-Pierre Fabre est en tête avec 54 % des voix, suivi du président Faure Gnassingbé avec 30 % des voix. Le gouvernement, quant à lui, voit déjà son président sortant comme le grand gagnant de la présidentielle.

Togo : des élections au goût de fraude

Encore un cinglant désaveux pour l’Etat togolais dans le dossier Pascal BODJONA

La Cour de justice de la CEDEAO vient de statuer en ce jour, 24 avril 2015 et a rendu son verdict dans le dossier de l’ancien Directeur de cabinet du chef de l’Etat, Pascal Akoussoulèlou BODJONA.

La Cour a ainsi reconnu que tous les droits de l’ancien ministre de l’Administration Pascal Akoussoulèlou BODJONA ont été violés et de ce fait ordonne purement et simplement la libération immédiate de ce dernier, étant entendu que l’Etat du Togo n’est pas en mesure de le juger en l’état actuel du dossier.

Il est à rappeler que l’arrestation de l’ancien Directeur de cabinet du chef de l’Etat togolais Pascal Akoussoulèlou BODJONA fait suite à une affaire rocambolesque montée de toutes pièces par le pouvoir en place et décrié partout. Lors de la dernière comparution de monsieur BODJONA devant la Cour suprême du Togo, cette Cour aussi a reconnu que de "graves erreurs" ont entaché la décision antérieure qui ont conduit l’ancien ministre en prison mais à la surprise générale, les magistrats siégeant ce jour, ont refusé de faire réparation à ce dernier pour qu’il recouvre sa liberté.

Un cinglant désaveux vient d’être ainsi infligé à la justice togolaise dont les juges, dans ces genres de dossier aux allures politiques opposant un tiers à l’Etat togolais refusent de dire le droit.

Cinglant désaveux également pour l’Etat togolais qui vient une fois encore d’être honteusement condamné.

Togovision

CENI : Francis Pedro Amuzu occupe la Vice-présidence dans une vive tension ce matin


  L’octroie du poste de la vice-présidence à l’opposition et la centralisation des résultats par le système « SUCCES », voilà deux sujets qui ont transformé la Commission électorale nationale indépendante (Céni) en un pugilat depuis quelques semaines, où représentants du pouvoir et de l’opposition se mesurent par la grosseur de leurs muscles.
Après une conférence de presse houleuse hier au siège de la Céni, les membres de l’institution se sont encore réunis ce matin, surtout pour régler ce problème du poste de vice-président. Selon les informations qui viennent de nous parvenir tout à l’heure, la tension a encore été vive ce matin à la Céni. C’était une dispute générale au siège de cet organe.

Il est à signaler que ce poste doit revenir d’office à l’opposition, c’est-à-dire à un délégué du CAP 2015 à la Céni. Puisque selon les règles de l’Institution, il est dit que la présidence doit aller à la mouvance présidentielle et la vice-présidence à l’opposition. Mais force est de constater que depuis, le poste est resté vacant, les membres de UNIR oppose le refus de voir un membre de CAP 2015 l'occuper.

Ce matin, le débat est encore revenu à l’ordre du jour et a provoqué un méli mélo à la Céni. Il a fallu l’intervention urgente du général Siaka Sangaré, chef de la délégation de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) au sein de la Céni pour que ce problème soit définitivement résolu.

Et donc, selon nos sources, c’est Francis Pedro Amuzu du CAP 2015 qui a été choisi pour occuper le poste de vice-président.

Pour ce qui concerne la centralisation des résultats par « SUCCES », on promet que ce volet aussi sera réglé. « On s'en occupe. Tout ira pour le mieux », nous révèle notre source.

I.K.

Recommandations en vue de l’élection du 25 avril (23/04/2015)



L’élection présidentielle togolaise aura lieu samedi 25 avril. Les bureaux de vote seront ouverts de 7h00 à 16h00.
Les frontières terrestres du pays devraient être fermées le vendredi 24 en début de soirée pour 24h.
L’ambassade recommande à tous une grande vigilance à partir de cette journée du 25, notamment au moment de la proclamation des résultats dont la date n’est pas encore connue.
Il convient de rester informé.
L’ambassade rappelle les consignes de sécurité habituelles et recommande plus particulièrement, dans ce contexte, d’éviter tout rassemblement à caractère politique.

TOGO KARIM WADE, INGRID AWADE A LA CASE PRISON…

QUI PARLE D’INDIVIDUS VILS ET ACCULTURES ?

C’est Ingrid Ataféine AWADE aujourd’hui milliardaire au Togo qui a utilisé son réseau militaire pour monter ce coup d’attentat contre la sûreté de l’Etat afin de diviser la famille Gnassingbé pour mieux mettre sa main sur le patrimoine public. Elle a également utilisé le même réseau pour mettre feu aux marchés de Kara et de Lomé.

Pour rappel, Karim WADE a fait plus qu’Ingrid au Sénégal, et aujourd’hui il est en prison ! La fortune de Karim Wade, évaluée à 700 milliards de francs CFA, intrigue la justice sénégalaise. Mis en demeure le 15 mars 2013, après une audition par la commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), de justifier dans un délai d’un mois de ses avoirs ainsi que de ses biens (voitures, propriétés immobilières) et de comptes bancaires, il est inculpé d’« enrichissement illicite », et écroué avec sept autres personnes le mercredi 18 avril à la prison de Rebeuss, dans le centre de Dakar.

Si on doit parler d’individus sans honte et acculturé, c’est Ingrid Ataféine AWADE qui fut copine de Kpatcha. Elle était mariée à un certain monsieur NANA ; et avait quitté son foyer pour Faure avec l’espoir d’être la première dame. Depuis un temps, elle détient les fonds de l’Etat pour faire des chantages à Faure avec la complicité du ministre de l’économie et des finances Adji Otéh AYASSOR et que ce dernier appelle affectueusement « Maman ». Elle dispose d’un groupe de miliciens très nuisibles. Elle a la mainmise sur certains officiers de l’armée togolaise qui lui obéissent comme un chien obéit à son maitre. Elle s’est permis de gifler à la nouvelle présidence le Commandant TCHAKPELE responsable du service d’écoute téléphonique des citoyens. Faure Gnassingbé doit savoir que prochainement c’est lui-même que Ingrid AWADE giflera en publique de même que le général Atcha Titikpina et le Lt- Colonel Yotroféi Massina.

Ingrid Ataféine AWADE est une pute qui n’a pas d’enfants et n’a pas de cœur. L’année 2011 avait pris fin au sein de l’administration des impôts sur une note de grincements de dents dans les rangs des agents d’appui. Et pour cause, ces derniers ont vu leurs maigres soldes amputés de 2000 à 20000 F CFA. Un chauffeur qui était à 30000 F avait vu son émolument dégringoler pour se retrouver à 28000, soit 2000 F de diminution dans un pays où le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) est ramené à 35000 F. Les autres agents d’appui nantis d’une maîtrise ou du BTS et dont les émoluments étaient à 90000 F, se sont contentés dorénavant de 70000 F soit 20000 F amputés. Ingrid Awadé, la directrice générale en a voulu ainsi pour punir ceux-ci d’avoir divulgué des informations sur leur cas à la presse. Ils sont environ 700 agents d’appui à subir les foudres de celle qui se prend déjà pour la première dame du Togo. Ces agents d’appui des impôts qui fournissent le gros du travail et qui ne sont dûment engagés comme fonctionnaires n’ont que leurs beaux yeux pour pleurer au moment où la patronne Ingrid Awadé et son homme de main Noël De Poukn, le chef du service du matériel des impôts se la coulent douce.

Cette fois ci, le chien aboie et la caravane est mise en demeure. C’est dire que les jours d’Ingrid Awadé en tant qu’incendiaire, diviseur de la famille Gnassingbé et pyromane attitrée sont comptés.