Saturday, February 28, 2015

Manifestation contre la présence de Faure Gnassingbé à Bruxelles mardi 3 mars

Dans le cadre de la manifestation organisée le mardi 3 mars 2015 à Bruxelles contre la dictature au Togo, le mouvement citoyen TOGO EN DANGER déclare ce qui suit : Le régime totalitaire de Faure Gnassingbé a érigé la corruption, la gabegie et l’impunité en mode de gouvernance au Togo, pays d’Afrique occidentale qu’il régente depuis des décennies grâce aux fraudes électorales, à la manipulation des consciences et à la confiscation du pouvoir politique et économique.
Cette confiscation du pouvoir politique et économique au mépris des aspirations profondes du peuple togolais constitue une violation de l’article 12 de la Déclaration universelle des droits de l’homme disposant que « La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s’exprimer par des élections honnêtes… ».
Le Togo est actuellement menacé d’implosion sociale du fait de l’entêtement du régime au pouvoir à vouloir organiser en avril 2015 une énième parodie électorale dont le coût est estimé à plus de 76 millions d’euro (50 milliards de F CFA) en lieu et place de la mise en œuvre effective et sincère des réformes démocratiques devant garantir la transparence, l’équité et la vérité des urnes.
Ces réformes réclamées par les ¾ de la population togolais découlent pourtant des engagements souscrits par les autorités publiques togolaises aux termes des discussions soutenues diplomatiquement et financièrement par l’Union européenne. Il s’agit en l’occurrence des 22 Engagements (Bruxelles, 11/2004), de l’APG (Ouagadougou, 08/2006) et de la CVJR (Lomé, 04/2012) dont les copies sont reprises en annexe.
Après plus de cinq décennies de lutte pacifique du peuple togolais pour ses droits fondamentaux et pour l’alternance politique, la frustration et le désespoir semblent avoir gagné le peuple. Acculée par une misère indicible et réduite à la mendicité, une frange grandissante de la population risque d’être contrainte à opter pour des formes plus radicales de lutte pouvant faire sombrer le Togo dans la violence, le chaos et la désolation.
Les tensions qui caractérisent actuellement le climat politique et social au Togo sont similaires à celles qui ont précédé les graves violences et violations des droits de l’homme survenues au Togo lors de l’élection présidentielle d’avril 2005 faisant des centaines de victimes selon un rapport de l’ONU dont copie figure également en annexe.
Par conséquent, TOGO EN DANDER lance un appel pressant à la communauté internationale pour prendre la juste mesure du péril qui plane sur le Togo.
TOGO EN DANDER demande à l’Union européenne et à ses pays membres d’user de toutes leurs influences pour contraindre le régime de Faure Gnassingbé à honorer ses engagements afin de ramener l’apaisement politique nécessaire à la paix civile, à la cohésion sociale et au développement économique du Togo.
TOGO EN DANGER invite la diaspora togolaise et tous les Hommes épris de paix et de justice à participer massivement à la manifestation de Bruxelles ce mardi 3 mars 2015 pour dénoncer avec force et vigueur les crimes politiques et économiques dont le régime de Faure Gnassingbé s’est rendu coupable.
La manifestation se déroulera de 10H à 14H devant le Palais Egmont (sis Place du Petit Sablon, 8 à 1000 Bruxelles) qui abritera le 3 mars 2015 une conférence internationale sur l’ébola en présence de Faure Gnassingbé.
Pour le Comité d’organisation
K. Philippe AMEDODJI.

Présidentielle Togo : et si l'opposition changeait de stratégie ?


Togo  - Investi par son parti pour la prochaine présidentielle, Faure Gnassingbé court vers un troisième mandat au Togo face à une opposition toujours plus divisée.

Si le projet de l'opposition au Togo, c'est de faire partir Faure Gnassingbé du pouvoir, elle ne s'y prend pas de la bonne manière. Porté au pouvoir par l'armée en 2005 à la mort de son père, le général Gnassingbé Eyadema, Faure Gnassingbé a été investi mercredi par son parti pour la prochaine élection présidentielle prévue le 15 avril. Et même si l'opposition et la société civile veulent l'empêcher de briguer un troisième mandat, elles n'arrivent pas à mettre toutes les chances de leur côté à ce scrutin à un seul tour.

"Présenter un candidat unique de l'opposition"

Tout le monde veut être président. Sur sa page Facebook, l'écrivain ivoirien André Silver Konan s'arrache presque les cheveux : "Bon sang, pourquoi les opposants togolais ne peuvent pas comprendre que la plus simple façon (alors vraiment très simple) de battre Faure Gnassingbé, dans un scrutin à un seul tour, est de présenter un candidat unique de l'opposition ?" Réponse d'Erick Sronkpo depuis le Togo : "Ils en sont conscients. Mais n'arrivent pas à s'accorder sur un nom. Alors ils tentent d'imposer des réformes qui vont modifier le mode de scrutin (pour adopter un scrutin à deux tours) et en même temps limiter le nombre de mandats. Le problème est que Faure est d'accord pour les réformes mais seulement après les élections. Du coup l'opposition togolaise, l'une des plus désorganisées d'Afrique, qui peine à mobiliser la population (pour imposer les réformes), se retrouve avec ''10 candidats uniques'' pour reprendre une expression prêtée à Faure Gnassingbé par un journal de la place..."

Pour l'instant, sept personnalités ont effectivement annoncé leur candidature. Parmi elles : Jean-Pierre Fabre, chef de l'opposition, Kofi Yamgnane, ancien secrétaire d'État français sous François Mitterrand, ainsi qu'Alberto Olympio, homme d'affaires et petit-neveu du premier président togolais Sylvanus Olympio, assassiné lors d'un coup d'État en 1963. Pour le président du Parti des Togolais, Alberto Olympio, il n'y aura "pas d'élection au Togo le 15 avril prochain si on ne s’est pas assuré qu’elles seront transparentes". Il s'était rendu dans la journée du 25 février 2015 au siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour exiger que le fichier électoral soit mis à la disposition des partis politiques. En vain !

Un tour d'avance sur ses adversaires

En attendant, Faure Gnassingbé a la loi pour lui et un tour d'avance sur ses adversaires. Car, juridiquement, le président sortant est dans son bon droit. Contrairement à ce que dit l'opposition et pense l'opposition, il peut être candidat à la présidentielle dans son pays autant de fois qu'il le souhaite. La Constitution togolaise le lui permet, car elle ne fixe plus aucune limitation des mandats présidentiels depuis que son père avait supprimé cette restriction en 2002. La Constitution togolaise du 14 octobre 1992 votée par référendum précisait en son article 59 que "le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats." En juillet 2001, le président Gnassingbé Eyadema, 66 ans, au pouvoir au Togo sans interruption depuis 1967, confirme son intention de quitter le pouvoir en 2003. Mais surprise ! En 2002, une révision constitutionnelle modifie l’article 59 qui devient "le président de la République est élu au suffrage universel direct et secret pour un mandat de cinq ans, il est rééligible. Le président de la République reste en fonction jusqu’à la prise de fonction effective de son successeur élu". L'Accord-cadre intertogolais de Lomé (ACL), destiné à mettre fin à dix ans de tensions politiques et signé en juillet 1999 par tous les partis de la mouvance du président Gnassingbé Eyadéma et de l'opposition, est foulé aux pieds. La promesse faite à Jacques Chirac de ne pas solliciter un autre mandat passe aux oubliettes.

Le même sort que Blaise Compaoré

L'opposition et la société civile ont bien tenté de battre Faure Gnassingbé sur le terrain juridique. En juin 2014, leur projet visant à limiter le nombre de mandats présidentiels a été rejeté par le Parlement, où le parti au pouvoir est majoritaire. Dans la foulée, un autre texte a été introduit mais n'a pu être voté, en raison de blocages dans les discussions depuis quelques semaines au Parlement. Reste donc la voie de la rue, car le scénario burkinabè donne des idées à certains opposants togolais qui prédisent au fils d'Eyadéma, le même sort que Blaise Compaoré,

chassé du pouvoir le 31 octobre 2014, au Burkina. Sauf que l'opposition togolaise est très divisée et le pouvoir politique solidement soutenu par l'armée et les forces de sécurité. En novembre et décembre 2014, l'opposition et la société civile avaient manifesté à plusieurs reprises à Lomé, mobilisant des milliers de personnes dans la rue pour exiger des réformes politiques instaurant la limitation des mandats présidentiels. Quatre mois après rien n’a bougé. Il serait peut-être temps pour l'opposition de changer son fusil d'épaule.

Par Alain Aka
Le point Afrique.

TOGO: Présidentielle 2015 Faure Gnassingbé, candidat UNIR


Faure Gnassingbé, candidat UNIR Crédit: Pa-lunion.com
La convention nationale du parti Union pour la République, UNIR, tenue ce mercredi 25 février a tenu toutes ses promesses : respect de la loi, analyse de la situation socio-politique et choix d’un candidat pour la présidentielle 2015 en occurence Faure Gnassingbé.

Les délégués à la convention du parti au pouvoir se sont-ils beaucoup peinés pour désigner leur candidat pour la présidentielle du 15 avril prochain ? Visiblement non ! Car, c’est celui qui est le plus soupçonné et dont le nom était sur toutes les lèvres est l’heureux élu. Faure Gnassingbé a été donc choisi avec une écrasante majorité des partisans et sympathisants de son parti créé sur les cendres du Rpt.

Le choix du candidat du parti était le point essentiel de cette convention axée sur trois points principaux. Ainsi, après une cérémonie d’ouverture marquée par deux discours à savoir celui de bienvenu aux délégués et invités lu par le 2ème vice-président M. Foli-Bazi Katari et celui de l’ouverture des travaux exécuté par le 1er vice-président, M Aïdam, les délégués se sont retrouvés à huis-clos pour les travaux.

A l’instar de tout parti politique légalement constitué conformément aux lois constitutionnelles, la présentation d’un candidat Unir à une élection présidentielle est soumise à une convention, sinon à une approbation des membres. Raison pour laquelle, Unir qui se veut un parti démocratique, se doit donc de se conformer à la loi. C’est en suspens un pan du discours de M. Aïdam.

Ce n’est pas tout. Après près de 10 ans de gestion des affaires du pays, il est impérieux pour le parti au pouvoir de faire le point de la situation socio-politique et économique de la vie nationale. Somme toute, il est besoin de faire une analyse minutieuse de l’ensemble des composantes de développement de notre pays.

A la suite de cette étape, un bureau de la convention a été élu et dirigé par l’ancien premier ministre Komlan Mally. Son rôle a été de restituer les conclusions des travaux, de préparer la déclaration finale, de faire la présentation du candidat choisi et de faire la lecture des résolutions.

Ceci étant, le candidat du parti Unir, Faure Gnassingbé a répondu par un « OUI » nourri d’applaudissement. « J’accepte cette candidature par devoir envers le peuple togolais. » a-t-il dit.

Désormais investi, Faure Gnassingbé devra affronter près d’une dizaine de candidats dont le plus sérieux est celui de CAP 2015, M. Jean-Pierre Fabre, même s’il ne fait plus l’unanimité au sein de sa famille politique.

TOGO: 5ème réunion du comité de suivi : le processus électoral a le vent en poupe

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le gouvernement ont fait le point vendredi à la Primature de l’évolution du processus électoral en cours en vue de l’élection présidentielle du 15 avril 2015, au  comité de suivi des élections présidé par le premier ministre, Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu, a appris l’Agence de presse Afreepress.

A l’issue  de cette 5ème réunion, les membres dudit  comité ont noté le bon déroulement des activités du processus électoral.

« Les candidats ont déjà envoyé leurs représentants retirer les dossiers, les services de l’Etat qui sont concernés par cette activité sont à disposition, notamment la Cour constitutionnelle, les services du ministère de la Justice, les médecins qui doivent consulter les candidats et le trésor public pour le paiement de la caution et bien sûr la CENI qui reste toujours ouverte de 7h à 18 heures 30 et le dernier jour, le dimanche 1er mars, de 7 heures à minuit », a énuméré le président  de la CENI, Taffa Issifou Tabiou.

Pour le ministre en charge de l’Administration territoriale, « dans un  souci de consacrer davantage l’équité du processus électoral, le gouvernement a décidé de poursuivre l’expérience entamée en 2013 à l’occasion des élections législatives en décidant le déblocage de 600 millions de francs CFA comme contribution publique au financement de la campagne électorale ».

Au titre de ce financement public, le décret pris par le gouvernement indique que ce montant sera réparti en deux tranches. « Une tranche de 60% de ce montant qui sera réparti à égalité entre tous les candidats avant le démarrage de la campagne électorale et une deuxième tranche de 40% qui sera répartie proportionnellement au suffrage obtenu par chacun des candidats à l’issue du scrutin, pour les candidats qui auront obtenu au moins 10% », a précisé le ministre.

Autrement dit, les candidats dont les dossiers seront retenus par la Cour constitutionnelle auront à se partager équitablement avant le début de la camapgane360 millions de francs CFA. Au lendemain de la proclamation des résultats, les candidats qui auront rassemblé au 10% des suffrages exprimés se partageront le reste, c’est-à-dire, les 240 millions de francs CFA.

Sont membres du comité de suivi des élections, les partis politiques représentés à la CENI, certains membres du gouvernement, les organisations de la société civile et les partenaires techniques et financiers qui accompagnent le processus.

Telli K.
Afreepress

Friday, February 27, 2015

TOGO : Alberto Olympio ne sera pas candidat


Nous l’avons appris de l’état-major du Parti des Togolais hier nuit. Albert Olympio ne sera pas candidat à la prochaine présidentielle.

Alberto Olympio ne déposera pas son dossier, du moins si le délai de dépôt de candidature est toujours maintenu au 28 février et si les conditions dans lesquelles l’élection s’organise actuellement n’ont pas changé.
Suite au Conseil des ministres qui a fixé la date de l’élection au 15 avril, le Parti des Togolais a publié un communiqué mardi dans lequel il mettait en garde le gouvernement contre tout ce qui pourrait advenir d’un processus électoral bâclé.
« Ce décret expéditif se faisant fi des diverses mises en garde et protestations émises par la classe politique, les organisations de la société civile, les autorités religieuses et les partenaires internationaux, n’est qu’une provocation de plus dans un climat socio politique au bord de l’explosion et montre le peu d’importance qu’accorde l’exécutif Togolais à la préservation de la paix civile dans notre pays », lisait-on dans le communiqué.
Le président du parti a ensuite invité les Togolais de tout bord et de la diaspora à « se mobiliser et à faire valoir dans un vaste mouvement citoyen son droit de regard sur l’organisation des échéances électorales à venir ».
Il a ajouté : « Alors que partout autour de nous, la fraude et les magouilles électorales reculent sous la pression populaire, le Togo ne sera plus montré du doigt, une fois encore, comme le mauvais exemple de la sous-région ».
Et sur sa page facebook, Alberto Olympio a déclaré hier soir : « Beaucoup de personnes me demandent « Président c’est quoi la prochaine étape ? Ma réponse est simple chers amis. La prochaine étape est de gagner la première bataille et la seconde sera de gagner la seconde bataille ainsi de suite jusqu’à la victoire finale. Nous avons réclamé que le fichier soit audité et nous n’avons pas de prochaine étape tant que nous n’aurons pas obtenu satisfaction, nous ne nous plierons à la pression d’aucune date, nous ne trahirons pas la confiance que nos militants, sympathisants, et une partie du peuple togolais ont placé en nous, nous ne nous laisserons pas acheter par 600 millions de subvention en cautionnant la farce actuelle ».
Que se passera-t-il si le gouvernement maintient la date de 28 février comme délai de dépôt de candidature et que le fichier électoral n’est pas audité ? Se retirerait-il vraiment de la course ?
ICILOME

TOGO:: Dr Sambiani Jimongou :« Gilchrist est devenu un véritable virus Ebola pour l’ANC »

L’information avait fait la Une des réseaux sociaux, comme « Une pluie de pierres sur Gilchrist Olympio à Bè-Kondjindji ». Le président national de l’Union des forces de changement (Ufc), Gilchrist Olympio aurait au cours d’un meeting le 15 février 2015 sur le terrain de Kondindji, reçu des pierres venant des jeunes survoltés et que le dispositif sécuritaire de son parti à dû l’exfiltrer en catastrophe pour lui éviter le pire. Approché par la rédaction horizon news pour mieux comprendre ce qui s’était réellement passé, le Secrétaire général du parti Dr Sambiani Jimongou infirme ces allégations et parle plutôt d’un complot. Il doigte les militants des anciens lieutenants de l’UFC, le parti de Jean Pierre Fabre, président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC). « Ce qui s’est passé à Kodjindji est le résultat d’une machination de certains hommes politiques qui veulent empêcher l’UFC de s’exprimer. Le comportement de leurs militants à Kondjindji montre que les responsables de l’ANC ne connaissent que le langage de la violence et de la provocation », a-t-il laissé entendre dans cet entretien.

Horizon News : L’UFC a organisé tout dernièrement un meeting qui s’est soldé, selon les informations sur les réseaux sociaux, par un soulèvement de jeunes qui auraient lapidé le président national. Pouvez-vous nous situer sur ce qui s’est réellement passé?
Dr Sambiani Jimongou: Merci pour l’occasion que vous nous donnez pour étayer les vraies informations à l’opinion publique sur ce qui s’est passé réellement à Kondjindji. Il faut noter que Kondjindji est le fief de l’UFC. Et ce parti ne s’est jamais interposé dans une rencontre entre un parti et les populations de cette partie de la ville ne serait-ce qu'à travers une perturbation d’un meeting puisque nous sommes un parti démocratique et la liberté d’expression et le droit de manifester sont des concepts importants de la démocratie. Ce qui s’est passé à Kodjindji est le résultat d’une machination de certains hommes politiques qui veulent empêcher l’UFC de s’exprimer. Nous avions entamé depuis quelques semaines une série de meetings dans le Grand-Lomé dont le premier eut lieu à Sagbado, le second meeting a eu lieu à Adamavo et le troisième à Kodjindji. Nous sommes partis expliquer aux populations la signification de l’accord RPT-UFC, les retombées de cet accord et la vision de l’UFC par rapport à notre pays. Nous faisions à Kondjindji dimanche un meeting spécial et symbolique.
Nous savons le lourd tribut que Bè a payé dans la marche de notre pays vers le multipartisme et la démocratie.Nous sommes donc partis rendre hommage à Bè et à ses populations. Les opposants, dans les périodes chaudes de la vie politique s’y réfugiaient. Ce quartier a été la principale cible de toutes les répressions. Nous sommes donc partis remercier les populations de Bè pour tous leurs soutiens à l’opposition, soutien qu’ils nous accordent toujours.Nous avons aussi profité de l’occasion pour parler à la jeunesse de Bè pour lui dire que c’est pour elle que le président de l’UFC a voulu signer cet accord avec le RPT parce que dans les répressions, c’est elle qui est victime des exactions de tout genre, bastonnade, gaz lacrymogène, emprisonnement, tuerie, exile etc… Nous sommes partis dire aussi aux femmes de Bè que c’est également dans leur intérêt que le président national a signé cet accord puisque ce sont leurs enfants et leurs maris qui subissent les exactions dont nous venons de parler lors des manifestations. Nous sommes partis expliquer à cette population que nous avions signé cet accord pour l’apaisement du climat socio-politique indispensable au développement économique et social de notre pays et l’ amélioration de leurs conditions de vie.
Nous étions contents du fait que le nombre de participants à ce meeting étaient assez élevé et que les chefs traditionnels étaient eux aussi venus écouter notre message. La présence des têtes couronnées prouve que quelque chose a changé dans notre pays. Tout se passait bien quand arrivèrent « des jaloux saboteurs aux yeux de crocodile ». Ils criaient, mais notre message passait. Les militants disciplinés de l’UFC acclamaient avec allégresse les différents intervenants au grand dam du groupuscule de crieurs. Le président national au cours de son intervention a dit :« nous nous sommes battus pour la liberté d’expression et donc on ne pouvait empêcher ceux-là d’exprimer leur mécontentement que ceux qui veulent chanter chantent, ceux qui veulent danser dansent, ceux qui veulent marcher marchent et ceux qui veulent crier aussi qu’ils crient ». Après cette phrase les crieurs se sont tuent. Je suis juste surpris que certains ont pu raconter que nous nous sommes fait tabasser. Il n’en est rien de cela. J’ai personnellement été en contact permanent avec le président du parti et jamais il n’y a eu de jet de pierre contre lui. Il est vrai qu’il y avait sur les lieux un groupuscule qui voulait sans doute nous empêcher de nous exprimer après les échos des deux premiers meetings, malheureusement ils ont échoué lamentablement. Nos partisans très disciplinés n’ont pas répondu aux provocations. Nous en avons eu 08 intervenants au cours du meeting et tous sont allés jusqu’au bout de leurs propos et aucun n’a été passé à tabac. Certains ont raconté que le président a reçu des jets de pierres sur le podium et pourtant le président n’est même pas monté sur le podium. En somme, il y a eu des contre-vérités qui avaient pour but de jeter un discrédit sur ce meeting qui a été, je rappelle, une réussite.Ils ont osé traiter le président national « Gilchrist d’Ebola », aujourd’hui nous n’hésiterons pas à les traiter de Boko Haram par rapport à leur pratique de violence insensée sur nos militants à plusieurs reprises depuis la rupture, ils ont même saccagé notre siège en 2012 et de façon générale ils sont devenus champions dans les agressions de responsables politiques et la destruction des biens publics. C’est triste et regrettable pour notre pays que des hommes qui aspirent le gouverner un jour instrumentalisent la jeunesse de cette manière. Quelle éducation donnent-ils à cette jeunesse ? Au fait en traitant Gilchrist d’Ebola les militants de l’ANC voient en la candidature de ce dernier le virus qui va faire ravage dans les rangs de l’ANC. A vrai dire, les dernières sorties de l’UFC, parti qu’ils croyaient mort,leur donnent des cauchemars.
HN :Vous traitez vos détracteurs de Boko haram, ce n’est pas trop fort vos propos?
Dr Sambiani Jimongou :Ce n’est pas moi qui le dit, c’est comme ça que certains togolais perçoivent l’ANC et je crois le mot n’est pas assez fort. Il faut abandonner la violence. Au meeting, le groupuscule traitait d’ « Ebola » le président national l’UFC. C’est assez « gentil » ? C’est pourquoi à notre tour nous avons voulu rendre la politesse en les appelant gentiment Boko Haram, puisque c’est comme ça que certains appellent désormais l’ANC. C’est la réponse du berger à la bergère.
HN : Selon vos enquêtes, il s'est avéré que ce sont vos anciens amis, aujourd’hui de l’ANC qui ont orchestré cet incident. Pourquoi n’avez-vous pas signifié au bureau national de l’ANC ce qui s’est passé à travers un courrier ?
Dr Sambiani Jimongou : Nous avions été déjà agressés à plusieurs reprises. Déjà le 27 Avril 2011, nos militants venant de Kévé ont été attaqués au niveau de l’hôtel Ibis. Nos militants ont été frappés, nos bus cassés. Le même évènement s’est reproduit le 27 Avril 2012 et en le 27 avril 2013. Le 12 Juin 2012, à la sortie du CST, notre siège a été saccagé. Tous ces évènement nous ont amené à leur adresser une lettre leur demandant de rappeler leurs militants à l’ordre, que nous restons frères même si nous appartenons désormais à des partis politiques différents mais en leur signifiant clairement que nul n’a le monopole de violence. Le comportement de leurs militants à Kondjindji montre que les responsables de l’ANC ne connaissent que le langage de la violence et de la provocation. Aujourd’hui nos jeunes disent en avoir assez et que désormais toute provocation recevra une réponse appropriée. A bon entendeur, demi - mot. Après la scission ils sont venus nuitamment emporter nos chaises, nos ordinateurs, nos registres. Le Président National avait mis à la disposition du parti 5 pick-up et deux bus. A la résidence du Président national à Protestant, il y avait plus de 200 bicyclettes et des motos une nuit en son absence ce dernier ayant voyagé. Après le congrès extraordinaire de l’UFC du 12 août 2010, une lettre leur a été envoyée pour faire la passation de service et restituer les biens du partis en leur possession car c'est ce que disent nos statuts. A ce jour nous n’avons reçu aucune réponse. Le président national ne voulait pas qu’on rentre en affrontement directe avec eux pour éviter de donner une mauvaise image de querelle fratricide au peuple togolais. Je vous avoue même ici que le président ne voulait pas que les neuf députés soient exclus de l’assemblée nationale. C’est le bureau directeur qui l’y a contraint.
HN : A cette allure ne craignez-vous pas que les violences entre vos deux partis, comme nous l’avions remarqué lors des campagnes électorales législatives, risquent de se répéter?
Dr Sambiani Jimongou : L’UFC a œuvré et continuera d’œuvrer pour l’apaisement du climat socio-politique. C’est pour cela que nous ne répondons pas aux provocations de l’ANC. Ça fait 5 ans que cela dure et cela ne peut plus continuer. Une réaction appropriée serait certainement une bonne méthode de dissuasion comme on l’a dit plus haut ils n’ont pas le monopole de la violence. Ils ne sont ni plus forts, ni nombreux que nous. Nous aimerions voir l’ANC aller seule à une élection pour connaître son poids réel. L’UFC a signé un accord avec le RPT au vu et au su du peuple togolais. Les retombées positives de cet accord pour le peuple togolais sont là, même si l’UFC n’en tire pas grand bénéfice. C’est ce qu’on appelle esprit de sacrifice. Le sacrifice que les autres savent faire c’est mentir au peuple. Par exemple : je vais chasser Faure Gnassingbé dans 2 semaines, dans 2 mois, dans 2 ans et 4 ans après on fait une demande d’audience. A qui ???…. L’autre exemple c’est : « pas de réformes pas d’élections » qu’est – ce qu’on voit aujourd’hui ???… Ceux qui envoient perturber nos meetings travaillent dans l’ombre avec le pouvoir. Et pourquoi dans l’ombre ? Ce qui est certain c’est que le peuple finira par le savoir car tout fini par se savoir… Alors là…. Quelle est cette opposition qui s’oppose à elle-même ? Pourquoi les militants de l’ANC n’ont jamais eu le courage d’aller perturber un meeting d’UNIR ? C’est l’UNIR qui a le pouvoir pas l’UFC. Depuis plus d’un an ce sont les partis politiques d’opposition qui s ‘entredéchirent. C’est à se demander si la classe politique actuelle de l’opposition veut vraiment conduire le peuple à l’alternance. L’alternance politique est devenue un slogan creux et avec ces querelles de leadership, elle est fortement compromise.
HN : Quelle est la suite de vos meetings?
Dr Sambiani Jimongou :Après les 3 meetings de proximité dans le Grand Lomé, l’UFC mettra le cap sur ses fédérations de l’intérieur du pays dans le cadre de la refondation du parti. Nous allons remobiliser notre base pour les prochaines consultations électorales. Nous allons faire comprendre au peuple togolais que la voie choisie par l’UFC et son Président National est la seule voie de salut pour le peuple togolais. Nous sommes convaincus que c’est par le dialogue et la concertation dans la tolérance que nous parviendrons à un consensus minimum national qui favorisera les réformes et une alternance politique pacifique.

Source : | Horizon news

TOGO: Le BAC croit toujours aux réformes et interpelle ses pairs de l’opposition

Publié le vendredi 27 février 2015

Avant ou après les élections présidentielles de 2015, peut-on se passer des réformes ? Non répondra le BAC (Bloc d’Action pour le Changement) de Thomas Nsoukpoé.
En conférence de presse hier jeudi à Lomé, cette formation politique se réclamant de s forces en lutte pour l’alternance au Togo, a martelé une nouvelle fois son accrochement aux réformes politiques, économiques et sociales. C’est donc cet attachement qui fait dire au parti que « l’heure est grave dans le sens que, nous n’avons pas pu obtenir les réformes avant d’aller aux élections de 2015 et nous savons que déjà certains disent que sans les réformes, ils peuvent gagner les élections. Mais en tant que jeune acteur sur la scène politique depuis 1990, et vu les différents échecs que les aînés ont eu, nous voulons déclarer devant la communauté nationale et internationale, que sans une candidature unique de l’opposition, l’opposition est partant à l’échec ». Toutefois, Thomas Nsoukpoé rassure ses pairs que tout n’est pas perdu, si jamais on faisait un sursaut d’orgueil. Ce sursaut, sauf à s’y méprendre, passera par une initiative de référendum dont le BAC se veut également porteur, après les initiatives du Mouvement Kékéli et du Comité de Résurgence de la Diaspora.
Comme pour redonner vie à cette initiative que ces deux structures ont fondé « sur l’article 4 de la constitution togolaise qui demande à ce que le peuple, si le chef de l’Etat ne veut pas de référendum, peut réunir 500.000 signatures et déposer sur la table de l’Assemblée nationale pour réclamer les réformes », le BAC appelle ses pairs de l’opposition à saisir cette unique alternative qui leur reste pour faire faire ces réformes, après les échecs essuyés par le projet de loi déposé par le gouvernement et après le projet de loi introduit par l’opposition. Il veut dès lors bien croire que le regret de n’avoir pas mis à profit leurs dernières tournées pour faire la promotion de la pétition en vue du référendum n’est qu’une étape de rater et non un virage fatal pour les acteurs politiques togolais.
Et même si Nsoukpoé voit mal comment l’opposition peut gagner ces élections sans les réformes, il se refuse de s’enfermer dans une contestation béate. « Il est de notre devoir si nous voulons gagner ces élections, de se retrouver pour avoir un programme commun, pour avoir une candidature commune parce que nous savons que sans les réformes, l’actuel chef de l’Etat va gagner haut les mains, ces élections présidentielles 2015. Mais si d’aventure il n’y a pas ces réformes, ceux qui comptent aller à ces élections, nous devons leur assigner une mission. Celle de tout faire pour que les réformes aient lieu même si c’est après les élections de 2015 », a-t-il conclu.
G.K

Dans la perspective de la Présidentielle Le NET en tournée pour éclairer la lanterne des populations



Dans la perspective des échéances électorales à venir, le Nouvel Engagement Togolais (NET) dont le président national, Gerry Taama, est candidat à la présidentielle du 15 avril prochain, après la région des Savanes, il y a quelques semaines, est en tournée de sensibilisation dans la région Centrale depuis quelques jours.
Cette tournée a commencé avec l’étape de Tchamba, le mercredi 25 février 2015. La délégation du parti a sillonné les cantons de la préfecture de Tchamba. Dans chacun de ces cantons, la délégation a rencontré les populations pour faire connaître le parti et ouvrir le débat avec ces dernières sur plusieurs sujets aussi bien politiques que sociaux, qu’économiques. Ce fut l’occasion pour ladite délégation de toucher du doigt les réalités que vivent les populations, leurs besoins et les difficultés des populations qu’elles quotidiennement.
Une oreille attentive a été prêtée au message de la délégation du NET. Pour le parti NET, « c’est aussi une occasion de donner à ces populations, les dernières informations sur les enjeux politiques du pays, la nécessité de la décentralisation et l’importance de la culture de la citoyenneté ». La délégation du parti a demandé aux populations de cultiver entre elles la paix, la non violence, et surtout sortir massivement le 15 avril prochain pour voter l’alternance afin d’instaurer un changement radical.
En retour, les populations, du moins celles rencontrées, ont promis soutenir Gerry Taama dans la course à la présidence de la République. Elles ont exhorté le parti à une abnégation totale afin d’apporter le changement au Togo.
La délégation a continué sa sensibilisation ce 26 février dans les préfectures de Sotouboua et de Blitta. La tournée se poursuit ce vendredi et demain samedi avec les étapes de la plaine du Mô et les cantons de la préfecture de Tchaoudjo.
V.G. (Telegramme228)

Lutte contre les armes à feu dans la CEDEAO L’indispensable coopération de la société civile


Délégués à l'atelier sur les armes légères dans la CEDEAO à Lomé (Togo)
L’Afrique de l’Ouest et la région du Sahel demeurent aujourd’hui, le marché le plus profitable aux trafiquants d’armes et enregistrent le plus grand nombre de victimes. Face à cette situation, la maitrise de la prolifération des armes à feu est une condition indispensable à la stabilité des Etats, à la prévention des conflits et au succès des processus de consolidation de la paix et de sécurité humaine durable.
Dans cette optique, un atelier de deux jours est ouvert ce 26 février 2015 à Lomé pour amener les délégués des organisations de la société civile ouest africaine à coopérer davantage avec les institutions nationales et internationales œuvrant pour la sécurité humaine.
« Les délégués des OSC vont servir de relais auprès des populations à qui elles devront expliquer par exemple les avantages du marquage des armes, les conséquences néfastes des armes sur la vie humaine et la société », a précisé le Col. Ali Nadjombé, Président de la Commission Nationale de lutte contre la circulation et la prolifération des armes légères et de petit calibre.
Au terme des deux jours de travaux, , sur financement de l’Union Européenne, les thèmes qui seront abordés et les échanges doivent renforcer les connaissances et pratiques dans la mise en œuvre des programmes de lutte contre la fabrication et le trafic illicites des armes à feu avec les standards internationaux en la matière.

Thursday, February 26, 2015

La 12ème foire internationale de Lomé aura lieu du 20 novembre au 7 décembre 2015

La 12ème foire internationale de Lomé, reportée le 28 octobre 2014 par le gouvernement togolais pour cause de risque de propagation de la maladie à virus Ebola dans la sous-région ouest africaine, aura finalement lieu du 20 novembre au 7 décembre 2015.
L’annonce a été faite ce mercredi par le ministère du Commerce et de la promotion du secteur privé au travers d’un communiqué.
Le gouvernement avait, dans le communiqué de report, promis de reproposer une autre date le moment venu. Quatre (4) mois après, cela est fait.
La 12ème foire sera placée sous le thème : « la promotion des énergies propres est un pilier non négligeable dans la lutte contre les changements climatiques ».
Elle aura lieu, comme d’habitude au Centre togolais des expositions et foires de Lomé (CETEF).
Telli K.
afreepress

TOGO : Les zèles d’un ministre impoli de la République

'TOGO : Les zèles d’un ministre impoli de la République

Au Togo, une fois que un imbécile a une portion d’autorité, il se croit le tout puissant et faire ce que bon lui semble.
Le cas de la vache qui rit, qui se permet comme si le pays est pour ses parents de Siou. Il y a une semaine de cela, ce ministre zélé et impoli de la République fait fermer arbitrairement et abusivement un atelier à Tokoin Ramco (Lomé). Peut-il aller aussi fermer le salon de coiffure de sa petite sœur qui se trouve à Adéwui  comme ça?
  La clique de Faure Gnassingbé, pense qu’il n’y aura pas une fin de leurs dérives et abus dans le pays.

Nous rappelons à Gilbert Bawara, de bien savoir qu’avant lui dans ce pays, d’autres ont fait plus que lui. Mais hélas ! On a tous bien vu leur fin. A savoir Kpotivi Djidjogbé Laclé et autres. Qui vivra, verra.
La Nouvelle'
Au Togo, une fois que un imbécile a une portion d’autorité, il se croit le tout puissant et faire ce que bon lui semble.
Le cas de la vache qui rit, qui se permet comme si le pays est pour ses parents de Siou. Il y a une semaine de cela, ce ministre zélé et impoli de la République fait fermer arbitrairement et abusivement un atelier à Tokoin Ramco (Lomé). Peut-il aller aussi fermer le salon de coiffure de sa petite sœur q...ui se trouve à Adéwui comme ça?
La clique de Faure Gnassingbé, pense qu’il n’y aura pas une fin de leurs dérives et abus dans le pays.
Nous rappelons à Gilbert Bawara, de bien savoir qu’avant lui dans ce pays, d’autres ont fait plus que lui. Mais hélas ! On a tous bien vu leur fin. A savoir Kpotivi Djidjogbé Laclé et autres. Qui vivra, verra.
La Nouvelle

TOGO : Harcèlements, menaces et mensonges des ministres voyous



Le gouvernement après plusieurs tentatives sans succès d'arrestation des membres et responsables de la Synergie des Travailleurs du Togo (STT), change de fusil d'épaule. Selon des sources que nous avons approchées ce lundi 25 février 2015, depuis le rejet de relevé de conclusions par la base de la STT des ministres du gouvernement dont nous taisons les noms pour le moment, ne cessent de harceler la coordinatrice générale de la STT Mme Nadou Lawson-Oloukounlé sur son téléphone en lui faisant comprendre avec insistance que Drs Atchi Walla et Gilbert Tsolényanu sont des opposants et roulent pour les partis politiques et ajouté qu'ils ont des preuves de leurs "allégations".

 L'objectif de ces ministres aux idées obscures est d'opposer Nadou aux deux bouillants syndicalistes qui ne donnent pas de répit au gouvernement. Mais à la coordination on dit être plus serein et solidaire pousser le gouvernement jusqu'au dernier retranchement.
 Pierre-Claver Kuvo

TOGO : Un pays où on fait tout de travers

On vient de désigner trois médecins pour l’évaluation de l'état physique et mentale des candidats aux élections présidentielle au Togo. Dont voici les noms : Pr MIJIHAWA (rhumatologue) Pr GOE-AKUE (cardiologue) Pr BALOGOU (neurologue). Au Togo c'est la pagaille au niveau de la cours suprême car un neurologue n'est pas habilité à donner l’état mentale des candidats (des personnes). Ceci doit être fait par un psychiatre comme cela se fait dans les autres pays. Le choix de ces professionnels a été fait sans que le bureau du conseil de l'ordre de médecin présidé par Pr AMEDEGNATO. Celui ci affirme par téléphone n'avons pas été contacté. De plus ces Professeurs ne sont pas à jour de leur cotisation au niveau de l'ordre des médecins. Pire aucun d'entre eux n'est inscrit sur la liste des experts de la Cours d'Appel de Lomé. Autrement dit personne ne peut certifier si ces trois professeurs sont d'une stabilité mentale eux même avant d'évaluer les candidats présidentiables car pour s'inscrire sur cette liste il faut un certificat médico-psychologique (psychiatrique) attestant de votre intégrité mentale. Comme cela se fait dans les autres pays ce certificat est délivré par les psychiatres aux Togo. Ceci prouve qu'il y a cette compétence au Togo aussi. De source très sûre la liste des Professeurs qui feront l'évaluation a été faite par un d'entre eux. Cela signifie non seulement l’amateurisme mais aussi et surtout un copinage au haut sommet de l ' hiérarchie médico-légale au Togo. Reste à savoir celui qui fait le choix l'a fait en tant que qui et sur quels critères il s'est basé. Il se décrédibilise lui même, dé crédibilise l'ordre des médecins et jette un regard douteux sur les institutions de la république. Dans cette situation qu'est qui prouve l’impartialité de ces professeurs non sélectionnés sur la compétence mais sur autres choses? Patriotes Togolais soyez vigilants faites honneurs à votre pays pour que les autres ne pensent pas qu'il n'a pas d'intellectuelles au Togo. Le génie Togolais est fort ne l’étouffer pas. Ainsi va le Togo. Tout est fait à l’envers D.B Share

Wednesday, February 25, 2015

Les Togolais aux urnes le 15 avril 2015 !

Réuni à Pya, une localité de la région de la Kara (420 km au nord de Lomé), le conseil des ministres a décidé de convoquer le corps électoral en vue de l’élection présidentielle de 2015, le mercredi 15 avril 2015. Ce sera six (6) jours avant la date du 21 avril proposée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Pour être candidat, tout Togolais remplissant les conditions d’éligibilité doit déposer un cautionnement de 20 millions de francs CFA. Au titre du financement public des partis politiques, le conseil des ministres a décidé mettre à la disposition des formations politiques qui le méritent, une enveloppe financière de 600 millions de francs CFA. Depuis la sortie récente de la Cour constitutionnelle il y a quelques jours, certains partis politiques ou regroupement de partis politiques, notamment le Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015) qui a estimé que le Togo se trouve hors délai constitutionnel et il faut que les acteurs politiques se retrouvent autour d’une table pour prendre une date « consensuelle » de la présidentielle de 2015. Telli K. AFREEPRESS

Date de la présidentielle de 2015 : Jean Kissi y voit un « coup de force électoral »

Le Comité d’action pour le renouveau (CAR) n’a pas du tout apprécié les décrets pris ce mardi par le gouvernement en conseil des ministres à Pya pour fixer la date de l’élection présidentielle de 2015 au 15 avril. Le parti de Me Dodzi Apévon l’a fait savoir ce mercredi sur la radio Victoire FM à travers son secrétaire national, Jean Kissi qui n’a pas tardé à qualifier cette décision du gouvernement de « coup de force électoral ». « Avec les décrets qui sont pris hier soir, il n’y a plus d’élections démocratiques au Togo mais qu’il y a un coup de force électoral », a déclaré M. Kissi. Selon le responsable du CAR, l'un des partis qui soutiennent que les réformes doivent précéder l’élection présidentielle, la décision prise par le gouvernement est contraire aux dispositions électorales et prouve que c’est le gouvernement qui a choisi la date des élections à la place de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). « On dit que le corps électoral doit être convoqué 60 jours avant la tenue des élections. Du 24 février où la décision est prise jusqu’au 15 avril qui est fixé, on n’est pas dans les 60 jours. La CENI est l’institution organisatrice des élections et qui à partir de son chronogramme, propose la date des élections confirmée par décret. Rien ne dit dans le texte que la CENI va proposer une date et que le gouvernement va passer outre sans le consentement de la CENI et du comité de suivi », a-t-il relevé. Pour étayer sa position, le secrétaire national du CAR a estimé que la CENI est aux ordres du gouvernement. « A la première réunion du comité de suivi, le président de la CENI a dit qu’il n’était pas en mesure de tenir les élections dans le délai constitutionnel. Le premier ministre l’a rappelé en même temps pour lui dire qu’ils peuvent. Le président de la CENI a changé en disant que si le premier ministre dit qu’on peut, alors on peut. Cela prouve à suffisance qu’à la manœuvre, c’est le gouvernement qui guide tout », a-t-il soutenu. C’est la première réaction politique après le conseil des ministres extraordinaire du mardi 24 avril. Pour rappel, les partis regroupés au sein du Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015) ont déjà fait savoir il y a plusieurs jours que la CENI ne peut tenir l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel (60 jours au plus tard et 75 jours au plus tôt). Il revient alors aux acteurs politiques de se retrouver autour d’une table pour décider une date « consensuelle », avaient-ils proposé. Telli K. Afreepress

Tuesday, February 24, 2015

Du 23 au 26 février 2015 / Première revue des marchés publics de l’ARMP

L’Autorité de réglementation des marchés publics (Armp) organise la première revue des marchés publics du 23 au 26 février à Lomé. L’organisation de cette première revue des marchés publics rassemble toutes les autorités contractantes comme la quasi-totalité des acteurs de l’administration qui interviennent dans la chaine de passation des marchés publics. Cet atelier est également l’aboutissement d’un processus inclusif qui a démarré en mars avec un atelier sur la gestion des informations liées aux marchés publics. Pour le Directeur général de l’Armp : ‘’Cet atelier nous offre l(occasion de tester le dispositif des points focaux mis en place au sein de toutes les autorités contractantes pour être les interfaces entre leurs structures et l’ARMP et la DNCMP’’, a déclaré le Directeur géneral, M. Kossi Théophille Kapou. Cet atelier rassemble tous les autorités contractantes, les délégations des services publics et les ministères comme le ministère de l’agriculture, des travaux publics, de la santé, de l’équipement et des enseignements primaires et secondaires. PA LUNION

CEET / Une trêve jusqu’au 02 mars

« Nous allons suspendre notre mouvement de grève jusqu’au 02 mars 2015, pour donner une chance aux négociations », a annoncé les responsables syndicales de la CEET, au cours d’un point de presse ce lundi 23 février 2015. Les activités à la Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET), vont reprendre normalement cette semaine après quinze jours de débrayage. Cette décision des syndicats vise à donner une chance aux travaux du Conseil de Surveillance qui se tiendra le 25 février prochain. Les agents de la CEET demandent la diminution du tarif agent qui est passé de 14fcfa à 25fcfa/kw. Entre autres revendications et surtout la révision du contrat de Contour Global. Selon les responsables syndicales la CEET paie environ 1,7 milliard de FCFA par mois à Contour Global soit plus de 17 milliards par an. En 2014, la CEET a obtenu un déficit d’environ 08 milliards à cause des charges financières de Contour Global, qui fourni l’électricité à la CEET à 276FCFA le Km/h qui à son tour revend le Kw/h à ses clients à 115FCFA. « En plus, la CEET doit à ce jour à la CEB son principal fournisseur (70% d’électricité) près de 30 milliards de FCFA », s’offusque M. Agba Kondji, Secrétaire Général par intérim du syndicat des producteurs et distributeurs de l’électricité au Togo (Synprodet). Avant de préciser qu’ « il faut qu’avant le 02 mars nous ayons des suites favorables à nos revendications sinon le secteur de l’électricité risque d’être paralysé sur toute l’étendue du territoire ». En effet, les agents de la CEET ne supportent plus la division par deux des pas d’avancement depuis 2007, la perte de près de 20% des traitements et réclament les mêmes avantages que leurs collègues de Contour Global ou de l’Autorité de réglementation du Secteur de l’électricité et de l’Eau (ARSE). pa lunion

TOGO: Audit du fichier électoral : Alberto Olympio ne lâchera pas prise

Alberto Olympio, le candidat déclaré par le Parti des Togolais à l’élection présidentielle de 2015 est définitivement devenu un pou dans la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), sur la question de l’audit du fichier électoral. En réponse à la crainte exprimée par ladite commission sur les risques que la mise à la disposition de la base de données du fichier électoral comporte, l’ingénieur informaticien a déclaré lundi sur les ondes de la radio Victoire FM, que la CENI n’a rien à craindre. "Je suis le champion de la transparence, je veux aller travailler directement à la CENI dans ses bureaux sur le fichier original devant les caméras, les responsables de la CENI et les responsables des autres partis politiques qui y ont droit aussi", a clarifié le premier candidat déclaré à cette échéance électorale. L’homme qui se dit confiant de battre dans les urnes Faure Gnassingbé si les conditions de transparence sont réunies pour cette élection, a tenu également à rappeler à l’institution qui organise et supervise les élections que les partis politiques, sur la foi de l’article 60 du code électoral, sont "une institution de l’Etat qui ont droit d’aller voir dans ce fichier". Et de préciser que lorsque des "irrégularités" seront constatées, il n’appartient pas aux partis politiques de les corriger mais à la CENI de le faire. "Nous devons absolument, pour la vie des Togolais et des Togolaises, faire l’audit transparent de ce fichier", a-t-il conclu. Telli K. Afreepress

Que pensent les jeunes Togolais de la masturbation ?

La masturbation est définie comme la manipulation manuelle des organes génitaux jusqu'à l’atteinte de l’orgasme. Comme la plupart des sujets portant sur le sexe, la masturbation, au Togo, est souvent un sujet tabou. Et pourtant, selon une étude, plus de 70% des jeunes filles et garçons s’y adonnent régulièrement. Mais la plupart le gardent secret par peur de jugement. Beaucoup rechignent à en parler ou à avouer s’y adonner. Néanmoins, c’est un sujet qui intéresse plus d’un. L’Agence de presse Afreepress a réussi à rencontrer des jeunes qui ont bien voulu donner leur avis.

Selon Matéo, tous les jeunes qui ont une vie sexuelle se masturbent. « Moi-même, je le fais au moins une ou deux fois par mois .Quel mal y a-t-il à se donner du plaisir ? En plus, c’est plus facile que quand on est avec une vraie femme », a-t-il confié.

Dans la même optique que le premier intervenant, Cynthia pense que c’est un bon moyen de rester fidèle à son compagnon. « Mon gars est à l’étranger depuis deux ans. Si je veux rester fidèle, il faut bien que je me masturbe. Et c’est pour cela que j’ai opté », a-t-elle avoué.

« C’est un bon moyen de déstresser, dira de son côté Elom. Pour lui, les femmes sont trop difficiles à gérer, « alors que seul dans ma chambre avec juste du savon de 100 francs, je règle le problème. Le savon est le meilleur ami de l’homme. Mes amis qui savent, m’ont surnommé PALMSAVON », a-t-il soutenu.

Pour toutes ces personnes qui pratiquent la masturbation, ce sont les revues, les films pornographiques ou encore l’imagination qui les aident à avoir l’érection et à se donner ensuite du plaisir.

La masturbation n’est pas une bonne chose pour tout le monde, pensent certains jeunes. Elle est « destructive » a affirmé Mawupé une chrétienne. Selon elle toujours, se masturber éloigne de Dieu. « C’est interdit par la religion », a-t-elle conclu.

Pour Mourtala qui a déjà fait l’expérience mais qui a arrêté, c’est mauvais de se masturber. « En plus, on se sent vide et frustré après.Ca peut provoquer des dérèglements mentaux, on devient comme un attardé mental ».

Dans certains cas, a estimé Prospère, la masturbation peut rendre asocial et compliquer les relations avec le sexe opposé. « Avant, j’avais une copine mais j’étais tellement accroc et habitué à me satisfaire tout seul qu’elle ne trouvait pas sa place et elle m’a laissé. J’ai dû aller chez le prêtre pour m’aider à me détacher de cet esprit », a-t-il expliqué.

Pour certains encore, la masturbation aurait un côté spirituel. Elle peut provoquer, selon certains médecins, des affections cutanées ou dans certains cas rares, des défaillances de l’appareil génital ou des faiblesses sexuelles.

Selon des études, la masturbation est utilisée au titre de certains traitements thérapeutiques pour soigner l’éjaculation précoce ou la frigidité chez les femmes. D’autres études soutiennent également que les hommes se masturbent beaucoup plus et fréquemment que les femmes parce plus facile pour eux.

La plupart du temps, les jeunes hommes se servent le plus souvent de leurs mains et les femmes de leurs doigts ou d’objets qui ont la forme de l’appareil génital masculin pour se masturber. On cite à cet effet le cas des vibromasseurs.

Solange A.
Afreepress

Monday, February 23, 2015

TOGO : Pr Aimé Gogué explose ! Aucun député n’a accès au salaire mensuel de Faure.

L’essentiel pour l’opposition est de savoir trouver à l’instant T, l’arme fatale
En toute franchise, nos rapports actuels avec l’ANC sont des rapports de jeunes divorcés qui évitent de trop parler de leur passé commun
Député de votre état, vous êtes intéressant pour nous. Les Togolais sont curieux et voudraient connaître le salaire mensuel de leur président, donc de Faure Gnassingbé...
A ma connaissance, aucun député n’a accès à une telle information. Elle ne figure pas in extenso dans les lois de finance 2014 et 2015 que l’Assemblée a adoptées sans ma voix.
Je me rappelle que le Gouvernement de transition auquel j’appartenais avait proposé en 1992 un projet de loi fixant les émoluments et autres avantages des chefs d’institutions y compris le Président de la République. Malheureusement les conseillers du Président GNASSINGBE Eyadéma n’avaient pas approuvé une telle initiative : selon eux c’était un moyen d’établir une relation entre la rémunération du Président et ce qu’il possédait comme richesse.
Il est important de rappeler que pour un Président de la République, ce n’est pas seulement son salaire qui est intéressant à connaître ; il y a également le montant de ce que l’on dénomme communément sa caisse noire. Il n’est pas aussi inutile de rappeler les dotations réservées pour ses voyages officiels peuvent souvent être utilisées de manière discrétionnaire. Lors de la Conférence nationale souveraine, alors que j’étais président de la sous-commission des finances publiques, le gel de ces deux rubriques avait permis au gouvernement de transition d’avoir des ressources pour faire face aux dépenses consécutives à la création de nouvelles institutions telles que la Primature et le Haut conseil de la république (HCR). Il faut noter que les députés les membres du HCR remplaçaient, percevaient des indemnités insignifiantes.
Pour beaucoup de Togolais, Faure Gnassingbé s’ennuie au sommet de l’Etat par manque d’une opposition cohérente et responsable en face de lui…
Vous savez que les responsabilités d’un Chef d’Etat ne se limitent pas à gérer les relations entre l’opposition et le Gouvernement. Se préoccuper de la pauvreté endémique dans laquelle vit la population, initier des solutions aux problèmes de santé, etc. constituent l’une de ses préoccupations. Vous aviez certainement vu les images de l’état de dégradation avancée des infrastructures sanitaires du pays. Les agents de l’administration publique, notamment ceux de l’enseignement sont constamment en grève : quel sera le niveau de l’éducation des élèves dans les écoles, collèges et lycées en fin d’année. Ceci ne devrait pas laisser indifférent un Chef d’Etat responsable, etc. Nous avons été témoin de la légitime grogne des élèves revendiquant les prestations de leurs enseignants. Enfin comme on a l’habitude de le dire, le Chef de l’Etat doit être au-dessus de la mêlée.
Quant à l’incohérence de l’opposition, c’est une autre chose. L’essentiel pour l’opposition est de savoir trouver à l’instant T, l’arme fatale. Il n’est pas impossible que l’opposition la trouve et alors ce sera malheur à celui qui s’ennuie.
Finalement, le drame actuel du Togo ne se résume pas aux accords de l’APG qui ne sont jamais devenu réalité ? Comment expliquez-vous que tout réussisse à Faure Gnassingbé et rien à l’opposition ?
Avec la grogne sociale que connaît le pays, je crois qu’il est difficile de dire que tout réussit à Faure Gnassingbé. Dans des pays aussi fragile comme le nôtre tout peut basculer du jour au lendemain : tout semblait réussir merveilleusement bien à Blaise Compaoré jusqu’au 23 octobre 2014. Il faut donc se méfier de l’apparence.
Lynx.info : Hier alliés, quels sont les rapports que vous avez aujourd’hui avec l’ANC de Jean-Pierre Fabre ? Pourquoi les opposants dans leur ensemble refusent de reconnaître à Jean-Pierre Fabre et à son parti sa popularité ?
En toute franchise, nos rapports actuels avec l’ANC sont des rapports de jeunes divorcés qui évitent de trop parler de leur passé commun. Les divergences entre l’ANC et ADDI ne sont pas liées à la personne de Jean Pierre Fabre ou à la popularité de l’ANC ou de Jean Pierre Fabre. Pour nous de l’ADDI, le nombre de députés obtenu par l’ANC lors de l’élection législatives de juillet 2013, indique que ce parti est le parti le plus important de l’opposition ; l’ANC est également le parti le mieux implanté.
Mais pour nous de l’ADDI le choix d’un candidat ne se réduit pas au choix d’un parti. La popularité ou l’implantation du parti de la personne ne devrait donc pas être le seul critère. Il n’y a donc pas de relation entre la popularité de l’ANC et le fait que son leader soit le candidat unique indiqué de l’opposition. En outre, la popularité ou l’implantation d’un parti n’est pas un phénomène statique : elle est plutôt dynamique et évolue donc avec le temps et les stratégies mises en œuvre par les partis politiques notamment.
Enfin, comme vous le savez d’ailleurs, ADDI n’est pas convaincue que la candidature unique soit la meilleure stratégie pour gagner l’élection présidentielle même dans le cas d’un mode de scrutin à un tour.
Pour Zeus Ajavon : « Aucun parti politique responsable et sérieux ne peut aller à ces élections dans les conditions actuelles ». Quelles garanties de transparences le pouvoir de Faure Gnassingbé vous donne pour lui faire confiance ?
Quels sont les critères sur lesquels Me Zeus Ajavon se base pour attribuer aux partis politiques des étiquettes de sérieux ou de responsable ? Pour l’instant tous les partis sont d’accord sur une chose : battons nous pour avoir les réformes et la transparence des élections avant d’aller aux élections. Pour ADDI, c’est avoir un langage défaitiste que d’envisager déjà qu’on n’aura pas ces réformes et cela divise inutilement. ADDI propose qu’on prenne le temps de relancer les discussions sur les réformes pour les avoir avant l’organisation du scrutin.
Vous êtes allé plus loin Pr Aimé Gogué à vouloir un troisième mandat de Faure en échange des réformes. Ce que vous demandez n’est pas aussi trop lourd pour un peuple qui ne connait que la famille Gnassingbé depuis cinquante ans ?
Je n’ai jamais voulu ni demander un troisième mandat pour Faure en échange des réformes. Il est regrettable que malgré les explications, des gens persistent à vouloir déformer l’information pour je ne sais qu’elle raison. Je trouve cette affirmation très incongrue et incohérente : comment vouloir accorder un troisième mandat à Faure et vouloir être candidat ! ADDI affirme qu’il serait d’avis, qu’en échange des réformes qui nous octroierait un scrutin à deux tours, que l’on autorise Faure à être candidat en 2015. Etre candidat ne veut pas dire être élu. Si dans une élection à deux tours l’opposition n’est pas capable de s’organiser pour battre Faure, cela ne vaut pas la peine de se proclamer opposant. J’espère que cela sera désormais clair pour les électeurs. ADDI n’a jamais demandé que l’on octroie un 3ème mandat à Faure.
Le CAR tient à dénoncer la duplicité de certains acteurs politiques qui tout en soutenant que les réformes doivent être faite avant les élections s’emploient à inviter les populations à y prendre part, on ne sait à quelle fin ». Beaucoup de Togolais citent votre parti (ADDI) dans ce jeu…
Chaque parti est libre de ses opinions et nous respectons la position du CAR qui a été co initiateur avec nous de la proposition de loi. A ADDI nous avons délibérément choisi de ne nous en prendre qu’à notre adversaire commun à tous qui est UNIR. Je n’ai entendu, à part votre question qui le stipule quels togolais qui nous attribuent un jeu. Notre langage est bien distinct et bien précis. Vous savez, ADDI continue à sensibiliser ses membres pour se préparer à une mobilisation en vue pour les réformes.
Pour Agbeyomé Kodjo (OBUTS) « Il y a 80% de chance que Faure Gnassingbé gagne les élections présidentielles si l’opposition est divisée ». Comment expliquez-vous cet aveu d’impuissance de tous les leaders politiques au Togo ?
Une telle attitude suggère qu’il croit à la stratégie de la candidature unique, ce à quoi nous de l’ADDI nous ne croyons pas. En outre si on croit à ces statistiques, en cas de désunion nous avons 20% de chance de gagner les élections ce qui est loin de 0%. A ma connaissance, il n’y a pas de sondage politique au Togo. ADDI ne s’inscrit pas dans un aveu quelconque d’impuissance et continuera à se battre corps et âme afin qu’ensemble, nous réalisons l’alternance démocratique en 2015.
Lynx.info : Je vous remercie Pr Aimé Gogué
Interview réalisée par Camus Ali Lynx.info

Sunday, February 22, 2015

Préparation de la Journée internationale de la femme Option pour l’autonomisation des femmes togolaises


Le 8 mars de chaque année, la communauté internationale célèbre la journée internationale de la femme. En prélude à cette journée, le ministère togolais de la promotion de la femme a organisé, en collaboration avec ses partenaires, une réunion préparatoire à l’intention de tous les acteurs œuvrant dans la promotion, l’éducation et le bien-être de la femme le vendredi 20 février dernier à la salle CEDEAO à Lomé. L’objectif visé est de mobiliser tous les acteurs pour une célébration réussie de la journée mais aussi de partager des informations sur le thème national et international, de faire connaitre le programme du gouvernement en matière de la promotion de la femme et d’échanger avec les acteurs et partenaires en développement sur les activités prévues dans le cadre de cette journée pour une meilleure synergie.
En effet, la journée de 8 mars tire son origine dans les mouvements ouvriers du tournant du XXème siècle en Amérique du nord et dans toute l’Europe. Depuis lors, elle a pris une nouvelle dimension mondiale pour les femmes des pays développés, comme pour celles des pays en développement.
Ainsi pour cette année, le thème choisi à l’échelle internationale est : « Autonomisation des femmes, autonomisation de l’humanité : imagine ! ». Le Togo a retenu pour sa célébration « Autonomisation des femmes pour la prospérité du Togo ». Un thème qui, a en croire le ministre de la promotion de la femme, Dédé Ekoué, vient en soutien aux axes prioritaires nationales retenues dans la Stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi (SCAPE) et la politique nationale de l’équité genre.
« Le choix porté sur ce thème est davantage justifié par deux principaux faits. D’abords, il s’accorde avec les objectifs de la stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi (SCAPE) qui reste une voie tracée par le gouvernement vers l’épanouissement des Togolais et des Togolaises. Ensuite le thème est opportun pour catalyser la mobilisation de tous les acteurs, de tous les secteurs et horizons pour qu’ensemble nous libérons et faisons croitre le potentiel physique, intellectuel, social, politique, professionnel et économique des femmes », a indiqué la ministre Dédé Ahoéfa Ekoué.
En rappel, plusieurs activités sont prévues par le ministère en charge de la Promotion de la Femme. Entre autres, un message radiotélévisé de la ministre de la Promotion de la Femme, le lancement de la journée le 3 mars prochain à Atakpamé et l’apothéose le 6 mars au Palais des congrès de Lomé avec d’autres activités prévues au plan régional et préfectoral.
Charles D., Lomé (Telegra

TOGO/CVU : Il faut laisser Faure Gnassingbé aller seul aux élections présidentielles


faure vote
Si le peuple togolais choisit de vendre son droit à l’autodétermination pour en contrepartie manger du « riz Faure », il risque rapidement …
FAURE GNASSINGBÉ DOIT ALLER SEUL AUX ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES : L’absence d’unité des forces de l’alternance est une trahison du peuple
Faure Gnassingbé, est le Président sortant du Togo, qui finit d’exécuter son deuxième mandat de cinq ans selon les termes d’une contrevérité des urnes avalisée par des militaires non républicains et certaines puissances occidentales et africaines. Sa famille est à la tête du Togo depuis 1967 et lui-même depuis 2005. Selon la Constitution de 1992 adoptée par référendum, il doit partir en mars 2015. Mais selon les multiples amendements que sa famille politique RPT/UNIR a apportés à la Constitution de 1992, il s’est octroyé – sans l’aval du peuple togolais, la possibilité, par la force et l’usurpation -, le droit de ne pas faire d’élections communales, d’empêcher le droit de vote de la Diaspora, et de considérer que les 10 ans passés à la tête du Togo comptent pour du beurre de karité, puisqu’il estime qu’il a le droit de se représenter pour au moins 10 nouvelles années. Ceci, sur la base d’élections à un tour dont la proclamation des résultats, organisée de manière unilatérale, dépend entièrement de lui et de ses affidés militaires, juges et médias non républicains.
  1. UN BLANC TRITURE LA CONSTITUTION TOGOLAISE
    Normalement, avec la transparence des élections, des fichiers électoraux et procédures électorales non entachées de fraudes, un comptage direct au niveau des bureaux de votes et des annonces indépendantes de l’Etat, la sortie de Faure Gnassingbé aurait dû avoir lieu dès 2005. En 2015, cette sortie risque d’être entachée de violences, et, ce qu’il ne faut pas souhaiter, de morts de Togolais et Togolaises qui se battent pour la démocratie fondée sur la vérité des urnes. Pas la démocratie qui arrange les autocrates et les démocraties occidentales complaisantes, usant et abusant de sorciers blancs que la justice française laisse se promener au Togo. 1
Le plus emblématique de ces sorciers blancs est un professeur de Droit constitutionnel devenu Doyen, puis conseiller du Président français Giscard d’Estaing avant de conseiller Etienne Gnassingbé Eyadéma, puis son fils, et de se faire appeler Koffi Souza avec un passeport diplomatique togolais. Il devient conseiller juridique et politique avec rang de ministre. Ce titre lui permet d’échapper à sa peine de prison ferme de 2 ans en France avec un an ferme pour vol et détournement de fonds 2. Ainsi, il ne peut donc être expulsé en attendant une hypothétique amnistie. Aussi, toute alternance politique au Togo pourrait le ramener en prison en France. Le Togo devient le havre de paix pour tous ceux qui sont poursuivis en France et acceptent de servir le régime autocratique du Togo. Il faut s’étonner que personne ne se soucie de ce personnage qui influence profondément sur le destin du Togo et par son soutien inconditionnel à la dictature et l’autocratie n’est pas si innocent dans la mort de citoyens togolais qui luttent pour le respect de la Constitution de 1992 adoptée par référendum.
  1. UN FACILITATEUR EN CAVALE
    La fin de mandat de Faure Gnassingbé aurait pu se dérouler sans violence, sans heurts, sans abus de tous ordres. Malheureusement, ce n’est pas ce que l’histoire de ce Monsieur, né le 6/6/66, a offert au Togo. En mettant la superstition de côté, il faut bien constater que les passations de pouvoir au Togo ont été accompagnées trop régulièrement du versement du sang des citoyens togolais, sans compter les nombreuses désinformations et abus des droits humains. Malgré un accord politique global entre opposition et mouvance présidentielle le 20 août 2006, 3 il faut bien constater qu’en 2015, la mise en œuvre des décisions issues de ce dialogue inter-togolais relève du mirage.
Comme il n’y a aucune sanction, il est difficile aujourd’hui de faire appel à un facilitateur qui agissait comme un pompier pyromane distributeur d’argent, ce qui a certainement permis de dribbler certains responsables politiques dits de l’opposition et membres du parti togolais de l’opportunisme. Ce facilitateur, ex-Président du Burkina-Faso, Blaise Compaoré, n’a en fait pas pu faciliter le dialogue inter-Burkina-Faso et s’est fait kidnapper pour des « raisons humanitaires », laissant le pays des hommes intègres retrouver leur intégrité. Il navigue ces temps-ci entre la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Togo et de nouveau la Côte d’Ivoire… avec moins de facilités…
  1. L’EMERGENCE DE LA VERITE DES URNES : EST-CE UN TABOU VRAIMENT INVIOLABLE ?
Il suffisait pourtant depuis 2010 de procéder, dans la transparence, à des réformes constitutionnelles et institutionnelles afin de donner une chance à la vérité des urnes d’émerger au Togo. Ce concept d’émergence apparaît régulièrement dans la bouche de ceux qui sont au pouvoir sauf qu’il ne s’applique pas à la démocratie.
Kofi Yamgnane, Président de Sursaut Togo et empêché de se présenter aux dernières élections présidentielles, en a fait l’amère expérience au point de constater par écrit « l’introuvable démocratie 4 » au Togo. Au Togo, comme d’ailleurs dans de nombreux pays africains, l’émergence de la vérité des urnes est devenue un tabou inviolable. Aussi, il faut revenir à l’essentiel. C’est l’ensemble du peuple togolais qui doit exiger l’émergence de la vérité des urnes. Pour une fois, la conjoncture est favorable mais les responsables politiques de l’opposition n’y sont pas favorables car empêtrés dans leur lutte d’égos au lieu de servir le peuple togolais en lui offrant l’unité des forces tranquilles de l’alternance politique. Aussi, c’est donc bien la voie pacifique qui doit être privilégiée. Il suffirait, si l’unité des responsables de l’opposition redevenait une réalité, – un véritable sursaut aurait dit Kofi Yamgnane -, de décider collectivement et avec l’assentiment du peuple togolais de ne pas aller aux élections présidentielles à venir du fait de l’absence de réformes institutionnelles et constitutionnelles. Cela ne peut se faire dans la précipitation.
Il faudrait au moins 12-18 mois de transition. C’est donc à un report des élections présidentielles et législatives que propose CVU-Togo-Diaspora. Entre temps, il suffit de laisser le temps au temps pour que le mandat officiel de Faure Gnassingbé se termine. Faure Gnassingbé deviendra un citoyen togolais et le peuple devra alors convoquer une sorte de « Constituante » avec des personnalités éthiques pour une transition qui aura pour objet de redonner de l’autorité au peuple togolais grâce au retour en grâce des militaires républicains et des pays occidentaux moins enclins à défendre leur intérêt aux dépens de la vérité des urnes au Togo.
La démocratie togolaise ne peut être violée par des non-Républicains de tous poils (militaires, juristes, financiers, affairistes, etc.) conseillés de surcroît par des repris de justice non-togolais. Maintenant, ceux qui veulent passer en force et aller aux élections sans avoir au préalable respecté leur propre parole, à savoir « pas d’élections sans réformes constitutionnelles et institutionnelles » devraient s’interroger sur la crédibilité de leur acte, de leur parole au cours de la période post-électorale dès lors que la contrevérité des urnes aura repris ses droits au Togo, avec au passage un nombre encore incalculable de morts, de blessés, de handicapés et de prisonniers politiques, sans compter la désinformation et le coût budgétaire pour les comptes de la Nation.
  1. NE PAS S’UNIR POUR REPOUSSER LES ELECTIONS, C’EST TRAHIR LE PEUPLE TOGOLAIS
Malgré les nombreuses expériences fournies par l’histoire politique du Togo, l’opposition a choisi de ne pas écouter les populations togolaises et s’enferre dans la désunion, tout en proclamant abusivement qu’elle peut gagner une élection qui va se dérouler avec des fichiers électoraux non vérifiés, des cartes d’électeurs et un processus d’enregistrement de vote et de comptage des voix qui ne permet aucun contrôle a priori, et élimine de facto la possibilité de fournir à postériori des preuves évidentes de contrevérités des urnes.
Il semble hélas que cela fasse partie de son ADN, car historiquement, certains des dits « opposants » ont été de grands défenseurs et acteurs directs de l’ordre autocratique et dictatorial. Une fois qu’ils ont subi et ne peuvent plus faire subir le peuple togolais, ils ont rejoint le camp de l’opposition. Pourtant à l’approche des élections, les mêmes, rapidement, se retrouvent à participer, de jour comme de nuit, à l’organisation de lendemains d’élections où la contrevérité des urnes semble assurée de triompher.
D’autres dits « opposants » ont choisi aussi de faire des « deals » secrets, voire ésotériques, avec le pouvoir en place afin de profiter au maximum d’une redistribution qui ne touche jamais le Togolais et la Togolaise lambda.
D’autres encore considèrent qu’il s’agit d’une fatalité à laquelle il faudra s’habituer, puisque les superstitieux croient que l’on ne lutte pas contre les gens nés le 6/6/66…
Il y a enfin, ceux qui pensent que l’opposition comme le pouvoir ont un mépris profond du petit peuple et qu’à ce titre, il vaut mieux vaquer à ses occupations journalières consistant pour l’essentiel à assurer le « manger », le « circuler » et éventuellement le « dormir »… Tout le reste pourtant fondamental est devenu une priorité seconde puisque sans la paix sous une autocratie oligarchique fondée sur des affidés ayant trahi le peuple togolais, la vie peut continuer dès lors que l’on trouve à manger quelque chose.
Le Togolais et la Togolaise doivent choisir entre « manger » un moment et défendre sa liberté et son droit à l’autodétermination, qui peuvent aider à se nourrir normalement. Si le peuple togolais choisit de vendre son droit à l’autodétermination pour en contrepartie manger du « riz Faure », il risque rapidement de se retrouver à manger ce riz sans cuisson et sans sauce ni condiment, surtout le piment. Cette forme de servitude volontaire d’une partie importante du peuple togolais est un frein à l’unité des dirigeants des forces de l’alternance politique. Faure Gnassingbé en sait quelque chose et s’est dépêché de donner à manger à tous ceux qui peuvent de près constater que le problème du Togo est Faure Gnassingbé et non la faim ou la pauvreté. En fait, sans Faure Gnassingbé, peut-être même que le niveau de la pauvreté et de la faim, et assurément de la servitude volontaire et de la peur serait insignifiante. Paradoxalement, le niveau de la corruption et de l’évasion fiscale suit une courbe exponentielle qui permet à Swissleaks de trouver plus de 41 personnalités togolaises ayant transféré de l’argent mal acquis en Suisse.
Aussi, quelles que soient les raisons invoquées par les différents responsables des partis politiques de l’opposition qui souhaitent réellement l’alternance politique au Togo mais refusent de s’organiser collectivement pour repousser les élections à venir à une date ultérieure, ils doivent savoir qu’ils porteront la responsabilité devant le peuple togolais si leur participation aux élections se termine par une nouvelle victoire de la contrevérité des urnes et surtout des morts. De fait, l’absence d’unité des forces de l’alternance est une trahison du peuple togolais.
  1. ORGANISER LA FORCE TRANQUILLE DE L’ALTERNANCE AU TOGO
Mais est-ce qu’il existe même une véritable force tranquille au Togo ? En réalité, non ! Chacun veut en découdre et on verra bien ce qu’il conviendra de faire en cas d’usurpation et de falsification des résultats des élections présidentielles et législatives à venir. Pourtant il y a une solution qui peut éviter le bain de sang, le coup d’Etat militaire, le désordre et les bastonnades suivant les périodes post-électorales au Togo. Cette solution est pacifique et demande une prise de conscience citoyenne de chacun des citoyens togolais qui souhaitent l’alternance politique.
Pour faire une élection, il faut des candidats. Mais si parmi les partis togolais les plus représentatifs, une coalition finit par comprendre qu’une confrontation directe avec un régime au passé sanguinaire ayant des armes, des munitions anti-manifestations et des images satellitaires fournies par l’étranger ne peut donner rien d’autre que l’escalade de la violence, alors peut-être que nous tous avons tous « tout faux » ! Ce que le pouvoir de l’arbitraire et de la force brute souhaite, quitte à l’obtenir par la falsification et l’usurpation des urnes ou les deux, c’est justifier aux yeux des Occidentaux dits de la « communauté internationale », que les élections de la contrevérité se sont déroulées « globalement correctement ». Il faut donc empêcher cela en expliquant au peuple togolais qu’il suffit qu’il reste à la maison le jour de l’élection et qu’auparavant tous les partis de l’alternance lancent un mot d’ordre collectif pour demander le report des élections après la date d’expiration du second mandat de de Faure Gnassingbé.
Ce ne sont pas les opérations orchestrées de la Commission électorale nationale « dite » indépendante (CENI) ou la Cour Constitutionnelle qui viendront modifier le rouleau compresseur de la contrevérité des urnes au Togo. C’est le peuple togolais qui peut le faire. Le peuple doit convaincre les dirigeants de tous les partis de l’alternance ainsi que tous les mouvements citoyens et associations luttant pour le retour de la démocratie au Togo de ne pas aller aux vrais fausses élections présidentielles à venir. Faure Gnassingbé doit aller seul aux élections présidentielles.
La force tranquille du peuple togolais, ce n’est pas uniquement sa capacité à s’inscrire sur des listes électorales ou d’aller voter le jour J qui d’ailleurs est devenu illégal dès lors que le Gouvernement de Faure Gnassingbé n’a pas respecté l’article 61 de la Constitution togolaise. Le scrutin électoral doit être ouvert entre 75 jours maximum et 60 jours minimum avant la fin du mandat en cours de Faure Gnassingbé. Les élections auraient donc dû se dérouler entre le 17 février 2015 et le 5 mars 2015. Le vote des Togolais et Togolaises, le dépouillement, l’affichage des résultats bureau de vote par bureau de vote et la proclamation des résultats doivent avoir lieu entre ces deux dates. Par ailleurs, sans un fichier électoral fiable et accepté par tous, on se demande bien qui le Gouvernement va convoquer pour aller voter, ou plutôt qui le Gouvernement va oublier de convoquer comme par exemple la Diaspora ou les citoyens des régions d’où est originaire Abass Kaboua, le Président national Mouvement des républicains Centristes (MRC) par exemple. Il faut donc rester vigilant sur la capacité de manipulation des consciences et des bulletins électoraux que l’histoire togolaise offre au monde.
En définitive, il y a manifestement un vice de procédure car les candidatures doivent être déposées à la CENI au moins 45 jours avant la date du scrutin selon l’article 153 du Code électoral. Ce délai est largement dépassé et rien n’autorise le Gouvernement à changer de manière unilatéralement les dates. Mais ce Gouvernement n’est plus à un abus de droit près. C’est donc pour protester contre tous ces abus qu’il est demandé au peuple togolais de faire pression sur les dirigeants de l’opposition pour qu’ils fassent l’unité entre eux afin de prendre la décision historique de laisser Faure Gnassingbé aller seul aux élections, ce en toute illégalité pour vice de procédure.
  1. RESPECTER LE PEUPLE TOGOLAIS D’ABORD
Pour organiser la force tranquille de l’alternance au Togo, il faut avant tout respecter le Peuple togolais. Malheureusement, ni les partis d’opposition, ni les partis de la mouvance présidentielle ne respectent véritablement la volonté du Peuple togolais. Sa soif d’autodétermination et de liberté, usurpées par un clan depuis plus de 53 ans, ne trouve pas de solutions et cela pourrait offrir des espaces à des dérives, voire faire entrer le Togo dans le terrorisme des nihilistes.
Alors, il faut faire un peu d’introspection :
Les dirigeants des partis politiques de l’opposition se contentent d’utiliser une partie de cette population pour éveiller les consciences mais oublient singulièrement de mettre en place des programmes politiques d’adhésion fondant d’ailleurs les bases d’une confiance retrouvée entre les dirigeants de l’opposition et le peuple. C’est le retour de cette confiance entre le peuple et les partis de l’alternance unifiée qui peut balayer toutes les forces de répression du pouvoir de Faure Gnassingbé ;
Les dirigeants des partis de la mouvance présidentielle au Togo ont compris qu’il faut jouer et abuser de la pauvreté, de la peur et distribuer aux affidés de quoi manger sous toutes les formes y compris notamment en donnant du travail ou en empêchant ceux de l’opposition ou les indépendants de travailler ou d’entreprendre au Togo. La distribution du riz qui ne tardera pas à venir, en provenance du nouveau régime militaire autocratique de la Thaïlande où le Togo s’est empressé d’aller chercher du soutien. Mais avec la vigilance des forces de l’unité de l’alternance, les efforts pour une succession dynastique avec Faure Gnassingbé pourraient être stoppés net. S’éterniser au pouvoir n’est pas de nature à changer la volonté des Togolais et togolaises à opter pour l’alternance.
Lorsque la Thaïlande était démocratique, il y a encore 10 mois de cela, personne au Togo ne s’y intéressait. Donc ce n’est que quelques semaines avant des élections de tous les dangers au Togo que l’on cherche à faire quelques affaires avec la Thaïlande ? Est-ce du troc du style Riz thaïlandais contre quelques mines ou espaces agricoles au Togo ? Robert Dussey en charge des affaires étrangères n’en fera pas la confession sauf à qui de droit. Mais, le riz thaïlandais ne suffira certainement pas cette fois-ci à empêcher la grogne sociale d’exploser. Les signes avant-coureurs sont manifestes avec la grève des acteurs sociaux sur l’ensemble du territoire national. Il est d’ailleurs étonnant qu’entre 2013 et 2015, aucune des principales revendications sociales, ni des promesses faites par le gouvernement au plan social n’ont vu le jour.
Mais comme chaque Togolais ou Togolaise a choisi d’espérer, de donner une chance, puis une seconde chance, puis une troisième chance à ceux qui promettent souvent du vent au peuple, il n’est pas étonnant qu’il y ait quelques réactions épidermiques. Même Gilchrist Olympio s’est vu « canardé » de pierres lors d’un meeting électoral dans le quartier de Bè à Lomé. 6Comment peut-on choisir la mouvance présidentielle et continuer à vouloir faire croire à une quelconque alternance ? Alors en mettant tout ceci en perspective et contrairement à ceux qui croient que le peuple togolais est constitué de peureux, le ras-le-bol social, politique et économique risque de se manifester en direct. Comme ce n’est pas possible par la vérité des urnes, il faut donc choisir alors le report des élections présidentielles et législatives après la date d’expiration du 2e mandat de Faure Gnassingbé. Alors, Faure Gnassingbé n’aura plus de cadre légal, ni de Constitution pour lui conférer un titre usurpé de Président de la République du Togo. Aussi, il n’est pas conseillé de « participer à cette présidentielle de la contrevérité des urnes. »
  1. RECOMMANDATIONS DE CVU-TOGO-DIASPORA
Personne, – ni les militaires non-républicains, ni les juges de la Cour constitutionnelle, ni le Gouvernement togolais, ni les députés – n’aura de légitimité après l’expiration des 10 ans au pouvoir de Faure Gnassingbé. Personne ne pourra rallonger la durée de vie de Faure Gnassingbé comme Président du Togo. La période de sa présidence devra s’éteindre naturellement car il y a non-respect des termes d’une Constitution que son clan a modifiée sans l’aval du Peuple Togolais. Il a été incapable de répondre aux attentes sociales, aux attentes économiques et surtout aux attentes politiques du peuple togolais. Bref, il ne respecte rien sauf ceux qui sont ses maîtres et pour lesquels il travaille inlassablement pour plumer le Togo à leur profit, avec au passage quelques pourcentages pour ses affidés de plus en plus gourmands et sans état d’âme sur le sort du peuple togolais.
Aussi, CVU-TOGO-DIASPORA recommande au citoyen togolais de :
convaincre les dirigeants des forces de l’alternance – les vrais -, de s’unir pour ne pas aller aux élections de la contrevérité des urnes ;
prendre la communauté africaine et internationale à témoin que les délais constitutionnels pour organiser, réaliser le vote et dépouiller et afficher les résultats (entre le 17 février 2015 et le 5 mars 2015) ne sont pas susceptibles de report sans l’aval du Peuple togolais et qu’à ce titre, le terme de la Présidence de Faure Gnassingbé doit se terminer normalement sans qu’aucun renouvellement ne soit à l’ordre du jour ; Si cela devait ne pas être respecté, d’utiliser tous les moyens juridiques y compris jusqu’à la cour de justice de la CEDEAO (communauté économique et de développement des Etats d’Afrique de l’Ouest) pour faire invalider la contrevérité des urnes qui se profile à l’horizon ;
s’organiser pour reporter les élections fondées sur des bases crédibles et de vérité des urnes à 12 ou 18 mois pour permettre une période transition avec des acteurs issus d’une Constituante que les militaires républicains pourraient aider structurer ; et enfin
d’avoir la conviction que la constitution d’une force tranquille de l’alternance politique au Togo ne relève pas de la fatalité mais bien du courage et des actes citoyens de chaque togolais et togolaise.Dr Yves Ekoué AMAÏZO
Coordonnateur général
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