Saturday, January 31, 2015

TOGO: Le Comité de suivi globalement satisfait malgré quelques dysfonctionnements constatés


 Rien n’arrêtera la machine de la révision des listes électorales qui aborde sa deuxième phase le 02 février prochain dans la zone II. Réunis hier vendredi à la primature togolaise, les membres du comité de suivi du processus électoral se sont dits globalement satisfaits du travail qui a été fait dans la zone I par les agents des listes et cartes commis par la CENI.
Si pour la majorité, tout se déroule dans de bonnes conditions, certaines voix, surtout celles des représentants de l’ANC (Alliance Nationale pour le Changement) tiennent à ce que l’on fasse un arrêt pour corriger les quelques dysfonctionnements qui ont été constatés ça et là.
Sans négliger totalement cette proposition d’Edem Atantsi, un des représentants de ce parti de l’opposition, le premier ministre, Arthème Ahoomey-Zunu a plutôt appelé les acteurs à plus de vigilance pour que ces aspects soulevés soient corrigés au fur et à mesure pour ne pas entacher le processus de révision des listes électorales et un peu plus tard tout le processus électoral.
La révision des listes électorales a pris fin dans la zone I mardi dernier, après une prolongation de 24 heures. Il reste alors les zone II et III dont les opérations ont lieu respectivement du 02 au 9 février et du 16 au 23 février 2015.
Il faut rappeler que cette révision des listes électorales se fait en prévision à la prochaine élection présidentielle qui pourrait se dérouler au plus tôt en mars et au plus tard au mois d’avril de cette année 2015.
Pacôme S. Lomé (Telegramme228)

Friday, January 30, 2015

TOGO:: L’oncologie pédiatrique bientôt développée au Togo

Le premier ministre, Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu a discuté vendredi à la Primature avec  une délégation du Groupe franco-africain d’oncologie pédiatrique (GFAOP) conduit par Dr Brigitte Meillon, présidente de l’Association Victoire, a appris l’Agence de presse Afreepress.

Au menu des  discussions,  les projets que ce groupe met en œuvre  au Togo. « Nous venons de rencontrer  le premier pour continuer le grand projet pour faire du Togo, une unité dans la région, une vitrine de cancérologie pédiatrique pour  continuer et confirmer le partenariat que nous avons tous ensemble », a laissé entendre Dr Brigitte Meillon au sortir de l’entretien.

Le GFAOP envisage de développer la coopération franco-africaine pour l’étude et le traitement des cancers de l’enfant en Afrique au sein de 12 unités pilotes à travers des méthodes modernes de traitement des cancers de l’enfant et avant tout la chimiothérapie qui ont fait leurs preuves dans les pays industrialisés.

Il s’agit de le faire rapidement, mais avec prudence, dans des conditions très différentes d’un pays à un autre, et avec des difficultés majeures de logistique, de financement, et d’encadrement des 12 Unités Pilotes.

Bernadette A. 
Afreepress

TOGO :: Ahmed Hamid rend compte à Ahoomey-Zunu



Les Accords de partenariat économique (APE) ont été au cœur des discussions entre le premier ministre, Séléagodji Ahoomey-Zunu et Hamid Ahmed, Commissaire commerce, douane et libre circulation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).

Hamid Ahmed a  conduit une mission de la CEDEAO sur les dossiers importants d’intégration de la CEDEAO entre les Etats de l’Afrique de l’Ouest et l’Union Européenne (UE).

« Je suis porteur d’une mission confié par le président de la Commission de la CEDEAO concernant le dossier d’intégration, les tarifs extérieurs communs et certains autres dossiers importants comme la libre circulation des personnes et des biens, la politique commerciale commune et la politique régionale du  tourisme », a déclaré le commissaire.

Il a tenu à rencontrer  le chef du gouvernement en personne pour lui rendre compte de ce que la mission a pu faire et solliciter l’appui des autorités togolaises pour consolider les acquis et franchir les étapes difficiles qui  restent.


Les APE sont des accords commerciaux visant à développer le libre-échange entre l’UE et les pays dits Afrique, Caraïbes, Pacifique (ACP), dont le Togo.

Ils prévoient la suppression des droits de douane sur les produits originaires des pays signataires entrant sur le territoire de l’UE, et la suppression progressive des droits de douane sur les produits originaires de l’UE vers les pays signataires.

C’est la nouvelle phase de relation économique en passe d’exister entre l’UE et les pays ACP après la Convention de Lomé de 1975 et l’Accord de Cotonou de 2000.

Bernadette A.
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TOGO:: Fulbert Attisso demande à Alberto Olympio de ne pas s’enfermer dans les revendications de l’opposition « perdante »

Selon le principal initiateur de l’Appel des patriotes, Fulbert Attisso, le vrai problème pour la prochaine élection présidentielle, c’est celui du rassemblement de l’opposition et non de l’assainissement du fichier électoral dans lequel s’est engagé le candidat investi par le Parti des Togolais, Alberto Olympio.

« Je m’étonne qu’Alberto Olympio qui a créé un parti qui porte  l’espoir pour son travail sur le terrain, entre dans la revendication classique de cette opposition perdante. La revendication sur l’assainissement du fichier électoral est légitime, elle date d’au moins 15 ans. A la veille de chaque élection depuis 2003 l’opposition porte cette revendication, à savoir que le fichier électoral est émaillé d’imperfections, il faut le nettoyer », a-t-il déclaré ce vendredi dans l’émission « club de la presse » de la radio Kanal FM.

Pour lui, le même fichier a servi à l’élection présidentielle de  2003 et aux élections législatives de 2007. Suite aux élections législatives, le RPT a eu 50 députés pour 900 000 voix et l’UFC, le CAR et les autres partis de l’opposition ont rassemblé plus de voix que le RPT, a-t-il relevé.

« C’est le même fichier émaillé d’imperfections qui a servi pour les élections législatives de 2013. Pour l’UNIR, on avait 62 députés pour  800 000 voix, le CST avait 500 000 voix, le CAR 200 000 et ADDI a 150 000 voix, les voix de l’opposition ont dépassé encore une fois celles du parti au pouvoir », a poursuivi le défenseur de l’union de l’opposition.

Pour rendre possible l’alternance en 2015 lors d’un scrutin à un seul tour, la panacée réside selon lui dans la désignation par les partis de l’opposition d’un seul candidat face à celui du pouvoir.

Telli K.
Afreepress 

Wednesday, January 28, 2015

TOGO 2015: Gilchrist Olympio, les derniers secrets d’un gourou sans héritiers. Jan 24 2015

Gilchrist et faureGilchrist et faureIl abandonne la lutte quand les Togolais s’y attendaient le moins. A la veille de la présidentielle 2010 et depuis, un nébuleux accord l’a uni à Faure Gnassingbé. Alors que la présidentielle de 2015 pointe à l’horizon, il lance, à travers ses acolytes des ballons d’essai pour tâter les pools en faisant circuler l’idée de soutenir le président sortant. A la veille de sa dernière bataille, Afrikaexpress s’intéresse à l’homme et livre ses secrets. Sans doute les derniers.
Gilchrist Olympio, les derniers secrets d’un gourou sans héritiers
Juillet 2009. A Kouméa. 460 km de Lomé, au domicile de Pascal Bodjona dans son fief princier. Autour du ministre, dans son salon, quelques journalistes béninois de la même rédaction. En marge des Evala (luttes traditionnelles initiatiques marquant la maturité chaque année chez les Kabyè du nord du Togo), le ministre souffle un champagne avec les journalistes et se laisse aller. Une confidence ? Le puissant ministre d’Etat sait très bien qu’on n’en fait pas à un journaliste. « Nous allons tout faire pour que Gilchrist participe au scrutin mais il n’y prendra pas part, je vous jure » blague de ministre fier de ses derniers exploits ? Il avait réussi, deux ans plus tôt les élections législatives qui ont donné son parti gagnant alors qu’il en était le secrétaire national aux affaires politiques. Six mois après, à l’occasion des festivités marquant les 5 ans du décès de Gnassingbé Eyadema, l’ex dictateur, les mêmes journalistes sont invités par le même ministre. Nanti d’une mémoire d’éléphant, Bodjona reprend les discussions là où il les a laissées. « Il n’y sera pas, je vous l’avais dit« . Quelques jours après, l’opposant historique est victime d’un mystérieux accident et ne soumet pas sa candidature. L’idée de cet accident imaginaire serait une esquive du ministre d’Etat. Quelques mois après le scrutin, en recevant à Lomé, l’auteur de ces lignes, le ministre insiste « je te l’avais dit, on a bien préparé le coup« . Quel coup ? Depuis, personne n’a jamais apporté la moindre information sur le deal qui rapproche Gilchrist Olympio de Faure Gnanssingbé, fils de celui qui est accablé d’avoir assassiné son père Sylvanus Olympio, le 1er président du Togo indépendant. Pour la présidentielle de 2015, le vieil opposant veut avoir son mot à dire, à la tête d’un parti qui n’a plus de fief qu’un rocher et dont la grandeur n’existe plus que dans les illusions séniles de son fondateur. Pourtant, il s’y accroche, menaçant d’empêcher Faure d’être élu en lui opposant un candidat. « Quel que soit le candidat de l’Ufc, il empêchera Faure de se faire élire » confie-t-il, éhonté. Ridicule présomption d’un homme qui fut, pendant un demi-siècle de lutte, à l’image de lui-même, gueux et chauvin.
Gilchrist et son accord
13 septembre 2013. Gilchrist Olympio vient de finir une longue réunion. Une réunion qui fut sans aucune aisance pour le gourou habitué à être vénéré et à ne jamais rencontrer de résistances. Ce soir-là, il fera face à la première résistance après le départ de Fabre et « des radicaux ». Il fera face à un autre « petit » qui vient de lui tenir tête. Oré Djimon. Modeste historien, cet enseignant fut l’un des piliers du parti pendant la longue traversée de désert. Il vient d’être élu député à l’Assemblée nationale et à la veille de la reconduite de l’accord qui unit son parti à celui au pouvoir, il repose la question de son utilité, allant jusqu’à demander une « rupture » dudit accord. Insoutenable pour Gil qui coupe court. « J’ai tranché » a-t-il lancé comme il aime à en répéter pour signifier sa suprématie sur tout le parti. Le lendemain, Jean Luc Homawoo l’informe de ce qu’il y a un communiqué de dissidents, mené par Oré, sur Radio Victoire Fm, station locale de Lomé. Christelle, sa secrétaire particulière de toujours l’approche avec une radio pour lui faire écouter le communiqué, Gilchrist la ramasse avec mépris et lui lance « fou moi le camp, n’importe quoi« . La colère du gourou est à son paroxysme. Il convoque un comité restreint qui tarde à se réunir, et en attendant, il accumule des bouteilles de vin. Le rouge ? Il en est un fou passionné. Parfois, pendant plusieurs heures, il vide des verres aussi facilement qu’on suce des oranges. Pas une autre boisson alcoolique, sinon rarement, mais le vin rouge. Toujours le vin et toujours le rouge. La réunion n’aura jamais lieu, le gourou était déjà dans un état second, ivresse aidant. Il s’est senti humilié mais sait qu’un autre challenge l’attend, dispersé les pro-oré. Il réussira, ne serait-ce que pour le vieux Diabaté qui finit par se mettre à genoux pour lui demander pardon. Il en fera un ministre dans la foulée. On appelle cela la » récompense du mépris« . Pour Nicodème Habia, un député sortant, le vieux ne veut pas perdre son temps. « C’est un inculte qui traine des talismans, j’allais le laisser périr aux USA » s’amuse le lion qui a du mal à rugir. Quant au vieux Diabaté, il l’a vite pardonné, « c’est un villageois qui a été trompé par Oré. Je le pardonne cette-fois et s’il répète, je le punis comme un enfant. On verra s’il peut continuer à vivre à Lomé s’il nous quitte » mauvaise blague en petit comité. L’accord vient ainsi de prendre un autre tournant, sonnant ainsi le début de sa fin. Mais de quel accord s’agit-il exactement et comment en est-il arrivé là?
Début 2009, Faure comprend qu’à travers les discussions de Sant Egidio, censées ramener la paix sociale durable au Togo et qui se tiennent à Rome, il peut franchir un pas, avoir Gilchrist avec lui. L’idée vient de l’un de ses envoyés spéciaux. Il en parle avec Blaise Compaoré et demande son aide. Le président du Faso est partant et confie la mission à Alain Yoda, son « ministre des missions complexes ». Olympio et Yoda se rencontrent deux fois à Paris puis une fois à Ouagadougou. Pascal Bodjona est associé. Il a entamé depuis deux ans des relations presque amicales avec Gilchrist. Février 2009, la première proposition pratique est faite. 40 milliards de cfa, remise de dettes au Ghana et à Londres et plusieurs autres facilités. L’opposant encore « historique » hésite mais « jamais n’a pu dire non » selon l’un de ses anciens collaborateurs. Les discussions continuent, informelles. En octobre 2009, Gilchrist fait une blague avec Bodjona, « votre stupide proposition est-elle encore en jeu » fit-il semblant d’en rire, en éwé. « Bien sûr, à condition que tu ne sois pas candidat« , le ministre lui rend la politesse, avec sourire. Trois mois plus tard, après avoir consulté longuement ses deux enfants, sa fille (supposée unique) et son seul garçon (qu’il dit avoir adopté mais qui serait un enfant naturel), il demande à voir Blaise Compaoré. Rendez-vous en début d’année 2010. Le deal est conclu. Gilchrist demande 500 milliards. Pharaonique, s’exclame Yoda. Mais c’est à l’image du gourou. Finalement, la somme de 150 milliards, soit le tiers du budget de l’Etat togolais est réclamé. Compaoré, pour garder le ministère, demande à Faure de lui apporter ce qu’il a. Personne ne saura exactement combien le président togolais enverra, mais avec le complément burkinabé, le deal est conclu. Un assistant-conseiller financier est mis au service de Olympio pour disposer de son argent et le rendre rentable. Pourtant, au moment des candidatures, il tente encore d’être candidat, feignant d’oublier l’accord. Il embrouille les pistes et fait des confidences à Patrick Lawson qui alerte Fabre. Le Secrétaire général de l’Ufc annonce sa candidature, Gilchrist s’obstine à la colère mais il n’a rien à perdre, il a eu sa part. L’objectif pour Faure est de pouvoir rester éternellement au pouvoir en versant quelques milliards à l’opposant historique mais il n’aura plus que le gourou, sans ses héritiers, la branche dissidente suit Fabre, avec la grande majorité des militants. Aux législatives suivantes, en juillet 2013, l’Ufc du gourou n’aura que trois sièges. Une humiliation que Gilchrist Olympio n’a jamais fini de digérer.
Fabre et les anciens de l’Ufc ?
Un jour, alors que l’Ufc tenait une réunion importante, l’un des participants aperçoit chez le secrétaire du président un enregistreur et l’interpelle aussitôt. « C’est pour les archives du président » dit-elle et Olympio d’ajouter « cela me permet de suivre vos réflexions évoluées » quelle particularité ? Sauf qu’un mois plus tard, l’une des cassettes s’est retrouvée sur le bureau du président de la République. Désormais, Faure sait que Oré Djimon ne l’aime pas et se méfie de lui et le critique à la limite de l’injure, selon Faure, lors des réunions de l’Ufc. Ainsi, pendant ses années au gouvernement, l’ex ministre de la communication n’a vu le président que très protocolairement, trois fois en trois ans, pour des seul à seul.
La réincarnation du mépris devrait ressembler, comme deux gouttes d’eau à Gilchrist Olympio. Si on en croit ses collaborateurs de longues années. Tous ceux qui l’ont fréquenté en parlent, avec la même indignation et la même colère. Le plus virulent aujourd’hui, Oré Djimon. Hier c’était Jean Pierre Fabre. Aujourd’hui à la tête de l’entité la plus importante de l’opposition, l’héritier d’hier fait cavalier seul. Gilchrist dit souvent « avoir regretté le départ de Fabre, son fou à lui » mais celui dont le départ lui fait plus mal encore, c’est Patrick Lawson. Les deux hommes se connaissent dans les réseaux d’Aného depuis 32 ans. Olympio ne veut pas le lui pardonner et en privé, le maudit sans cesse. « Ses aïeux vont le punir, sans moi, il n’était rien » insiste-t-il quand la colère le prend. Quant à Isabelle Améganvi, c’est » la frivole sur laquelle il ne fallait jamais compter« . Les autres, il s’en moque, « s’ils ne s’accolent pas à Fabre, ils n’ont aucun avenir chez moi, je ne leur faisais pas la moindre confiance« . Et Georges, le vieux sage ? « Il a abandonné le préfet pour le chef canton, il s’est humilié« . Mais plusieurs proches de Gilchrist le disent, il n’a jamais accepté le départ de Fabre, même s’il ne veut pas trop le faire savoir.
2015, ses derniers fidèles et sa stratégie Olympio rencontre de temps en temps le Chef de l’Etat. Environ une dizaine de fois par an. A l’une de ses rencontres, Faure lui propose de venir avec une délégation de son parti, pour parler de l’avenir de l’accord. C’était dans la foulée de la disparition du Rpt (Rassemblement du peuple togolais), l’ex parti de Faure avec qui l’accord fut signé. Depuis Unir (Union pour la République) a remplacé le Rpt. Ce qui met naturellement mal à l’aise l’accord. Tenons-nous aux faits. Quelle ne fut pas la surprise de Faure Gnassingbé quand il aperçut son interlocuteur accompagné de deux femmes. Pour toute délégation, Gilchrist apparaît avec Dorian Olympio, sa cousine et puissante trésorière du parti, disons du maitre et de sa troupe et Chrystelle, son éternelle secrétaire particulière, plutôt sa nièce celle-là. Fille de Evelyne Olympio, une sœur lointaine du gourou. Belle délégation. Et comme pour s’en amuser, Faure se laisse, « je présume qu’il y a la secrétaire générale et la vice-présidente ??? » et le président sourit, les deux hommes éclatent de rire, « mieux vaut s’entourer de ses gens de confiance et je ne vous apprends rien » dixit Olympio. Depuis, Faure Gnassingbé est habitué à le voir avec l’une de ces deux « acolytesses ». Elles sont naturellement les fidèles des fidèles. Après, c’est Jean Luc Homawoo. Gil les appelle les Homawoo. « Celui de la Haac » et « Celui de la Ceni » et « le coadjuteur », l’agitateur disons, quand il veut donner une précision. Il y a trois Homawoo, Jean Luc, Jean Pierre et Jean Claude, tous à l’Ufc. L’un à la Ceni (Commission électorale nationale indépendante), l’autre à la Haac (Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication) et le troisième mène la jeunesse du parti. Pour Gilchrist, il y a « l’idiot » à la Haac, « le goujat » à la Ceni et « le borné » était au Conseil d’administration de la Régie des Eaux. Drôle manière de désigner ses collaborateurs.
C’est à Jean Luc qu’il a confié sa nouvelle stratégie. Tâter les pools. Depuis, « le borné » se borne à crier que le parti soutiendra Faure Gnassingbé à la présidentielle et malgré la colère des autres membres du bureau national, le président national se contente de dire, « laissez-le raconter sa vie » comme il l’a souvent fait quand il envoie l’un d’entre eux en mission. L’objectif de Gilchrist est de pouvoir monnayer là encore son soutien, contre quelques milliards, sa dernière bataille. Et quand les services de Faure lui font un compte rendu, il en sourit, « il vaut trois députés et trois députés ne font pas un président de la République« . Sauf que, fourvoyé sur la scène politique depuis la débâcle électorale de 2013, Gilchrist n’aura pas un autre choix, même s’il fait semblant de faire croire à Ohin qu’il sera le prochain candidat. Imaginez-vous qu’il a évoqué un jour la dissolution de l’Ufc en faveur de Unir, c’était à la veille de la création du parti présidentiel, ses lieutenants s’étaient farouchement opposés. Même ses derniers jours, il les passe dans le passe-passe comme si quand on est de là-bas, on ne peut qu’être « malin ». Regardez la direction de mon regard ! Sourire ? Non rire aux éclats.

MAX SAVI Carmel

TOGO:: Les correspondants locaux et le personnel du service de Monitoring de la HAAC à l’école du respect des normes professionnelles

Une vingtaine des correspondants locaux et du personnel du service de monitoring de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) sont en séminaire de formation mercredi à Lomé sous le thème : « pour un suivi efficient des organes de presse dans le respect des normes professionnelles », a constaté sur place un reporter de l’Agence de  presse Afreepress.

L’ouverture de cette rencontre  formatrice par le président de la HAAC, Biossey Kokou Tozoun, a connu la présence du Chef de la délégation de l’Union Européenne au Togo, Nicolas Berlanga-Martinez et de la ministre de la Communication, de la culture, des arts et de la formation civique, Germaine Kouméalo Anaté.

Pendant deux (2) jours d’échanges et de travaux, les participants auront à décortiquer plusieurs thèmes et sous-thèmes portant entre autres, sur « la définition du monitoring des médias », « les principes directeurs pour un monitoring efficace », « les techniques d’analyse de contenus », « les émissions audiovisuelles et articles de presse » et seront amenés à cerner l’importance du monitoring dans la mission d’une institution de régulation des médias.

« La tenue de ce séminaire, qui se tient dans la perspective de la prochaine élection présidentielle, vient à point nommé pour outiller le personnel du service de monitoring de la  Haute Autorité et les correspondants locaux, relais de l’instance de régulation à l’intérieur du pays », a laissé entendre le président.

Pour lui, la mise en place et la formation des correspondants locaux, viennent enfin de concrétiser une des préoccupations majeures de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) depuis le début de la mandature.

« Ils seront plus aptes à faire l’analyse objective des contenus des émissions audiovisuelles et des articles de presse et à rédiger des rapports de monitoring en cette période électorale. La HAAC pourra ainsi garantir la veille médiatique au cours de la période électorale et assurer par voie de conséquence, une de ses missions constitutionnelles », a-t-il précisé.

Les correspondants locaux selon lui, sont ceux qui servent de relais à la HAAC à l’intérieur du pays et ceux-ci ont pour mission de surveillé les radios dans leurs émissions et surtout dans le respect de la déontologie.

Bernadette A.
 Afreepress

Natalma Kolani est guérie !

Le nourrisson Natalma Kolani présenté il y a quelques jours par l’Association internationale pour la promotion de l’éducation et la santé en Afrique (AIMES Afrique), a été guéri de sa  malformation congénitale dénommée méningo-encéphalocèle.

 Petite fille de six (6) mois, elle  a été sauvée au cours d’une opération chirurgicale qui a duré  4 heures d’horloge ce mardi à la clinique Haunersche Kinderklinik de Munich en Allemagne, a appris l’Agence de presse Afreepress de l’association.

Pour l’heure, les dons sont toujours les bienvenus pour faire face aux soins après l’opération pour une durée de  trois (3) mois.


En rappel, Natalma Kolani est née le 14 Juillet à Dapaong (600km au nord du Togo), d’une mère apprentie couturière âgée de 22 ans et d’un père en classe de Terminale.

 Joseph A.
Afreepress

TOGO:: Incendie des marchés du Togo / 2 ans après Des sinistrés réclament « justice et réparation »



Les 10 et 12 janvier derniers les Togolais dans leur ensemble se sont souvenus des incendies qui ont ravagés les grands marchés de Lomé et de Kara il y a de cela deux ans. Mais plus touchés que tous par ces incendies, les sinistrés, surtout ceux regroupés au sein de l’ASSIMAT (Association des Sinistrés des Marchés du Togo) ont une nouvelle fois crié ce mardi leur désolation. Ces derniers au cours d’une rencontre avec la presse à Brodahomé à Lomé, ont réclamé une nouvelle fois justice et réparation.
Pour ces sinistrés, il est surprenant et triste que deux ans après ce malheur, « la procédure judiciaire enclenchée par le gouvernement n’a toujours pas révélé les auteurs de ces crimes. Ces genres d’actes ignobles dans un Etat de droit ne peuvent rester sans suite ». Un constat qui amène ces victimes à se demander si l’on connaitra un jour la vérité autour de ces incendies. Mais c’est attaché à ce que cette vérité éclate que les sinistrés exigent « l’ouverture d’une enquête internationale pour situer les responsabilités afin que réparations puissent être effectuées à l’endroit de toutes les victimes ».
Mais en attendant, ces membres de l’ASSIMAT disent « dénoncer le silence des autorités togolaises et des acteurs politiques qui semblent plus préoccuper par d’autres dossiers ». Ils tiennent à rappeler aux gouvernants que « délaisser les victimes des incendies des marchés du Togo est un acte grave qui relève de la non-assistance à personnes en danger ». De même, l’ASSIMAT n’a pas apprécié la manière dont le gouvernement a procédé aux dédommagements des victimes. Vu que cette opération exécutée avec des considérations floues et ambiguës en a créé plus de problème plus qu’elle n’en a résolu, à certains bénéficiaires, la présidente de l’ASSIMAT, Massan Vinyo Afi Sénaya demande au nom de ses camarades, « l’indemnisation totale et complète de tous les sinistrés » et « la reconstruction d’un nouveau marché ».
Autre point qui a retenu l’attention de l’ASSIMAT au cours de sa rencontre avec les hommes de médias a été la question de l’opération de téléthon, organisée par l’association ACTE (Action Citoyenne pour un Togo Emergent) de Gilbert Péyébinesso Limazie. Si ces victimes des incendies reconnaissent avoir été informées de ce que l’opération a permis de rassembler la somme de 53.000.646 F cfa, elles disent n’avoir rien perçu jusqu’à ce jour de cette somme qui devrait selon la promesse faite contribuer à venir en aide aux victimes. Elles dénoncent avec vigueur les initiateurs de cette opération ainsi que les membres du gouvernement qui par ces subterfuges ont jusqu’alors fait obstacle à une véritable rencontre avec les responsables de l’ASSIMAT et le chef de l’Etat.
En attendant de dérouler d’autres batteries, ces sinistrés appellent leurs collègues qui semblent se désengager de cette bataille pour un dédommagement à la hauteur du préjudice subi à un sursaut afin de faire porter leur cri de détresse au premier citoyen du Togo.
Il faut noter que deux ans après le drame, la situation des victimes reste toujours catastrophique. Une vingtaine de décès des suites de ce drame a été enregistrée, une cinquantaine de personnes hospitalisées, le choc psychologique de plus de 800 commerçants concernés par la tragédie faute de suivi psychologique et nombre sont devenus des hypertendus, des diabétiques ou encore des cardiaques.
G.K, Lomé (Telegramme228)

Tuesday, January 27, 2015

TOGO:: « L’opposition togolaise doit absolument éviter ce qu’elle reproche au pouvoir et respecter le Peuple »


Publié le mardi 27 janvier 2015

Le mercredi 21 janvier 2015 la Commission des lois constitutionnelles de l’Assemblée nationale a mis fin à l’étude de la proposition de loi portant réformes constitutionnelles déposées par l’opposition et mis, de ce fait, définitivement fin à tout espoir de voir opérer les réformes constitutionnelles et institutionnelles prévues dans le cadre de l’Accord Politique Globale (APG) signé depuis août 2006.
Cette situation qui n’a rien de surprenant a été le fruit d’une action conjuguée des deux (2) partis politiques les plus importants à l’Assemblée Nationale, en l’occurrence l’Union pour la République (UNIR) au pouvoir et l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) qui, dans une stratégie savamment orchestrée qui s’est transformée en une alliance objective contre la volonté de tout un peuple, avaient clairement montré durant tout le processus qu’ils n’ont aucune volonté politique de procéder aux dites réformes avant les élections présidentielles de 2015.
Il faut rappeler qu’après avoir mis fin aux attentes du peuple, les deux partis se renvoient la responsabilité quant à l’échec du processus.
Pire, dans une stratégie qui est devenue maintenant bien connue de la plupart des Togolais, la frange de l’opposition qui s’est opposée aux réformes tout en les soutenant du bout des lèvres et a servi tous les alibis au parti au pouvoir a préféré escamoter les vrais débats pour ressasser aux Togolais les éternelles injures et accusations contre tous ceux qui proposaient des solutions consensuelles et de bon sens permettant d’empêcher le pouvoir de trouver quelques raisons de refuser les réformes. Tous ceux qui ne voulaient pas adhérer à la pensée unique de cette opposition étaient donc voués aux gémonies et jetés à la vindicte populaire. Heureusement que les Togolais commencent par avoir le discernement politique indispensable pour séparer le blé de l’ivraie, ce qui les a amenés à refuser à juste titre les derniers appels à manifester de ces politiciens dont ils n’ont aucune traçabilité de la stratégie et des objectifs réels.
L’Alliance des Démocrates pour un Développement Intégral (ADDI) et le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), les initiateurs de la proposition de loi à laquelle s’était jointe l’ANC, qui ont voulu agir dans le sens du consensus nécessaire demandé par l’APG n’auront pas échappé aux accusations et mises aux bans habituelles et n’ont donc pas pu faire infléchir la tendance par leur démarcation.
Il est évident que tous ceux qui ont mis en œuvre les diverses stratégies pour faire échouer une nouvelle fois ces réformes en portent la lourde et entière responsabilité devant l’histoire de même d’ailleurs que la responsabilité des espoirs déçus de notre Peuple.
Mais dans la mesure où l’ANC, ses partenaires et ailes marchantes ont promis qu’elles obtiendront lesdites réformes, que sans elles « il n’y aura pas d’élections », que « Faure Gnassingbé ne devra pas être candidat » ou que sans les « deux tours lesdites élections n’auront pas lieu », il y a lieu d’espérer que ceux-ci détiennent une solution et par conséquent d’attendre de voir ce qu’ils mettront en œuvre pour faire respecter la volonté populaire. Ces promesses ne doivent pas rester sans lendemain.
Bâtir le Togo demande au Peuple togolais de rester vigilant, d’exiger que les promesses des politiciens soient tenues et que celles-ci ne soient plus de simples rodomontades rapidement passées par perte et profit et oubliées comme cela est devenu l’habitude depuis quelques années. Des promesses jamais tenues mais répétées à l’envie et à chaque occasion dénotent d’un véritable mépris pour le Peuple qui est ainsi infantilisé et floué.
L’opposition togolaise doit absolument éviter ce qu’elle reproche au pouvoir et respecter le Peuple en tenant les promesses qu’elle fait à ce dernier surtout dans des cas comme celui-ci où les voies du compromis ont été empêchées par tous moyens.
Il est également temps que le régime en place commence à respecter ses promesses au Peuple togolais qui, d’année en année, est obligé de faire le triste constat que ses dirigeants qui disent une chose et en font le contraire ne prennent nullement ses intérêts en considération.
Bâtir le Togo continue de rappeler et de soutenir qu’il faut faire la politique de ses moyens, qu’en politique tout radicalisme exprimé doit être assumé jusqu’au bout, que tout populisme et toute démagogie doivent être éradiqués de la politique de notre pays où beaucoup de sang a été versé pour la démocratie alors que le Peuple continue de souffrir et de faire d’énormes sacrifices pour voir naître un véritable Etat de droit.
Il considère que sans les réformes et les conditions de transparence qu’elles devraient contenir, les élections présidentielles prochaines ne pourront nullement tenir les promesses que le Peuple espérait en pavant la route vers la paix et la réconciliation nationale tant attendues.
Bâtir le Togo demande au Peuple togolais, seul détenteur de la légitimité, de ne pas se décourager et de rester vigilant et mobilisé pour obtenir les réformes qu’il faut pour garantir une véritable démocratie et un Etat de droit dans notre pays.
Il remercie tous ceux qui ont soutenu la nécessité de faire les réformes constitutionnelles et institutionnelles prévues par l’APG de même que les initiatives que le mouvement a engagées pour les appuyer et leur demande de ne pas perdre espoir puisque sans l’espérance et la volonté qu’induit l’espoir, la lutte ne pourra plus être menée et rien de positif n’est plus possible pour notre pays.
Fait à Lomé, le 23 Janvier 2015
Pour Bâtir le Togo
Le Président
Jean Yaovi DEGLI

TOGO:: Robert Dussey recommande la mise en place d’une force mixte pour combattre Boko Haram

Le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Robert Dussey est résolument engagé avec le Togo, dans la recherche de solutions au problème que pose la secte islamique Boko Haram dans le Nord-Est du Nigéria et dans la partie Nord du Cameroun.

Le Chef de la diplomatie togolaise a réitéré lundi à Addis Abéba, l’engagement de son pays dans la recherche de réponse adéquate pour mettre fin aux actions de ce groupe qui sème la terreur et la désolation à Yobé, Maiduguri, Baga et dans les autres localités de cette partie du pays.

Dans un discours prononcé lundi devant le Conseil exécutif de l’Union Africaine, M. Dussey a appelé ses homologues africains à s’engager dans une synergie d’action des pays du continent en vue de mettre un terme aux agissements des éléments de Boko Haram.  « Il est plus qu’une urgence Monsieur le Président, de nous engager dans une synergie d’action régionale pour mettre fin à la folie meurtrière de la secte islamiste Boko Haram qui fait des ravages dans les pays frères du Nigeria et du Cameroun », a alerté le ministre qui a particulièrement insisté sur la nécessité de mettre en place une Force inter-régionale, CEDEAO-CEEAC capable de lutter efficacement contre cette secte. 

Robert Dussey n’a pas manqué de saluer la promptitude des pays du Bassin du Lac Tchad et de la République du Bénin qui ont décidé de mettre en place une Force multinationale mixte (FMM) ainsi que l’engagement du Tchad dans la région. 

Sur tout un autre plan, l’orateur a plaidé pour une autonomisation des ressources de l’UA, appelant les Etat-membres à accroître leur contribution. La volonté du Togo, c’est de voir l’UA assurer son indépendance financière en ne fonctionnant plus avec un budget lui venant de ses partenaires extérieurs. « Pour assurer notre indépendance et assumer notre souveraineté, il est temps pour nous de contribuer massivement au fonctionnement de notre Union, d’assurer le financement de nos projets et programmes afin de leur donner les orientations conséquentes », a-t-il lancé du haut de la tribune de l’UA.

A.G.
Afreepress

TOGO: : La CENI proroge d’un jour l’opération dans la ZONE1




Prévues pour finir ce 26 janvier 2015, les opérations de révision des listes électorales se poursuivent dans la Zone 1 pour permettre aux potentiels électeurs n’ayant pas pu se faire enrôlés de pouvoir le faire.

Cela fait exactement huit jours que ces opérations ont démarré afin de corriger le fichier électoral et inscrire les jeunes en âge de voter. De constat général, il y a encore des électeurs en retard par rapport au calendrier établi par la CENI, certains à cause des déplacements de leur zone d’habitation et d’autrespour des raisons de santé.

Malgré le satisfécit de tous, la CENI a décidé de proroger les opérations afin que tous les citoyens puissent profiter de ce temps pour vérifier leur inscription et se faire aussi établir la carte d’électeur.

Le communiqué de l’autorité d’organisation du scrutin stipule que : « Les opérations de révision des listes électorales sont prorogées jusqu’au mardi 27 janvier 2015. En conséquence, les Centres de révision de la zone 1 resteront ouverts ce mardi jusqu’à 16 heures.  »

Par ailleurs," la CENI félicite les électeurs pour leur engagement citoyen. Après la zone 1, les opérations de la révision se poursuivront dans les deux autres zones selon le calendrier défini par la CENI."

Notons que cette prolongation va retarder d’un jour le déploiement du matériel de recensement dans la Zone 2.
pa lunion

Monday, January 26, 2015

TOGO: : Le lycée communautaire de Nadoba victime d’un conflit de leadership au sein de UNIR ?



Dans la plupart des préfectures du Togo, l’éducation dans le scolaire connaît des difficultés : manque d’infrastructures, déficit d’enseignement de qualité et manque d’enseignants sont quelques unes de ces difficultés.
Dans la préfecture de la Kéran, précisément dans le canton de Nadoba (à 60 km, à l’Est de Kanté), les populations, soucieuses de l’avenir de leurs enfants ont crée un Lycée en 2013. Ce dernier a commencé avec la classe de seconde sous un hangar. Déterminées, les populations ont pu obtenir un financement de la part d’un ancien député du parti au pouvoir pour la construction d’un bâtiment de trois classes équipées de tables-bancs.
D’après une source, ce dernier a eu du mal à s’en sortir avec les barons de son parti (UNIR). Selon notre source, le geste de ce dernier a été mal apprécié par ses aînés qui l’accusent de vouloir s’offrir une certaine popularité et s’attirer la sympathie des populations à leur détriment. La suite ce sera une manœuvre pour faire refuser de reconnaitre par les pouvoirs publics cet établissement scolaire d’initiative locale. Notre source en veut pour preuve, la reconnaissance accordée à d’autres établissements scolaires qui ont vu le jour, après la création du Lycée de la communauté de Nadoba.
A cette allure, la question est de savoir quel sera le sort des candidats que le lycée communautaire de Nadoba compte présenter pour les prochaines épreuves du Baccalauréat 2ème partie.
Les parents de ces élèves disent s’en remettre au gouvernement et plus précisément au ministre des enseignements primaires et secondaires, pour qu’une solution rapide y soit trouvée, si tant est qu’on veut prôner l’éducation pour tous au Togo.
V.G, Correspondant Savanes

TOGO:: C’est désormais chose faite : Aimé Gogué candidat




Aimé Gogué est candidat à l’élection présidentielle de 2015 au Togo. Il a été désigné par ses militants ce samedi 24 janvier 2015.

En effet, le parti politique Alliance des démocrates pour le développement intégral (Addi) a organisé son conseil national ce samedi 24 janvier à Lomé.

Au cours de son discours, le Pr Aimé Gogué a accepté la confiance de son parti. « Si vous voulez tuer une buffle, soyez sûr de ne pas le rater. J’accepte le choix porté sur ma modeste personne. Après mon élection, il y aura une transition de 5 ans, il n’y aura ni vengeance, ni la chasse aux sorcières  », a-t-il déclaré.

Rappelons qu’après ce conseil national, le Pr Walla Kpèrkouma remplace Alphonse Kpogoh au poste de secrétariat général.
PA LUNION

Sunday, January 25, 2015

Rotary club- Azur implante des poubelles sur toute l’étendue du campus de Lomé

Le Rotary club- Azur, un des clubs universitaires de Lomé, qui milite pour l’assainissement du campus de Lomé  a officiellement lancée  ce vendredi,  les travaux de son action phare : implanter des poubelles sur toute l’étendue du campus, afin de maintenir la propriété de  l’université de Lomé (UL), a constater l’Agence de presse Afreepress.

 Pour  le président du club, M. Jean-Marie Koffi TESSI, cette opération vise à contribuer aux côtés des autorités universitaires aux efforts d’assainissement en vue de la réduction des risques de maladie dans l’espace universitaire.
Le délégué général de l’Université de Lomé,   Djossou Kodjo, quant à lui,  a tenu à remercier tous les partenaires qui ont contribué à l’élaboration de ce projet

« Nous remercions tous ceux qui ont fait ce don de poubelles parce que c’est un besoin nécessaire à l’UL et nous promettons de prendre soin de ces poubelles pour qu’elles  nous aident de façon durable » a-t-il déclaré.

Cette action de Rotary club-Azur s’insère dans les  six (6) axes stratégiques du Rotary International que sont la paix, la prévention et les résolutions des conflits, la prévention et le traitement des maladies, l’eau  et l’assainissement, ainsi que la santé de la mère et de l’enfant. L’alphabétisation et l’éducation de base et le développement économique local en sont aussi des composantes.



Elisabeth S.

Les supports d’autoformation pour l’éducation à la paix arrivent au Grand Lomé

Après Dapaong et Kpalimé, c’est au tour des acteurs de paix du Grand Lomé de prendre part ce vendredi à la Campagne nationale de vulgarisation des supports d’autoformation pour l’éducation à la paix, a constaté sur place un reporter de l’Agence de presse Afreepress. Marquée par la remise de CD/DVD, Clés USB, affiches éducatives auxdits acteurs, cette campagne de vulgarisation des supports d’autoformation pour l’éducation à la paix dans les chefs-lieux des régions et Lomé-Commune, a permis de sensibiliser directement plus de sept cent cinquante (750) acteurs clés sur le cours d’autoformation pour l’éducation pour la paix. Ces derniers vont amener les populations de toutes les localités du Togo à s’approprier les notions de civisme et de citoyenneté et de participer activement à consolider la paix et à accélérer le développement. « Nous voyons ce qui se passe dans la sous-région et ailleurs, c’est pour cela que le gouvernement a compris qu’il est nécessaire de continuer par renforcer la population sur la culture de la paix », a laissé entendre Koffi Gani, Directeur de cabinet du ministère en charge de l’Action sociale. A travers cette campagne de vulgarisation, selon lui, au total 1 100 CD/DVD, 500 clés USB et sept 725 affiches éducatives seront distribués aux autorités politiques et administratives, aux forces de défense et de sécurité, aux leaders d’opinions, aux chefs religieux et coutumiers, aux universités et établissements scolaires, aux ONG, aux associations et groupements. Ces informations d’autoformation sont également disponibles en français, en anglais, en portugais, en Ewé et en Kabyè et accessibles en ligne sur www.educationalapaix-ao.org. Sept (7) modules « autonomes » sont pris en compte. En premier lieu on a la culture de la paix, la prévention et la gestion des conflits. Sont aussi concernés les droits humains, la citoyenneté et le civisme. La démocratie et la bonne gouvernance ne sont pas du reste. Le 5ème module est constitué du genre, de la perspective de paix et de développement. La santé publique, l’environnement et le développement durable constituent les axes du 6ème module. L’intégration régionale boucle la boucle. Pour le gouvernement, l’éducation à la paix requiert la participation de tous les acteurs et est une affaire de tous, enfants, jeunes, adultes, personnes âgées, hommes, femmes de toutes les catégories socioprofessionnelles, enseigants, force de l’ordre et de sécurité, professionnels des médias, acteurs de la société civile, y compris les organisations d’alphabétisation et d’éducation non formelle. Bernadette A. Afreepress

Le PNUD en action au Togo pour la prévention des conflits en période électorale

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Togo a signé ce vendredi à Lomé avec  dix (10) organisations de la société civile togolaise une convention de financement pour la mobilisation de la population autour des objectifs de paix, de prévention des conflits en période électorale, a appris l’Agence de presse Afreepress.

Cette action de l’institution onusienne s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui à l’infrastructure de paix des Nations Unies.

« Ce projet va appuyer à la fois les institutions en charge de la mise en œuvre des recommandations de la Commission vérité justice et réconciliation (CVJR), les organisations de la société civile qui poursuivent le même but, travailler à la réconciliation nationale et au renforcement des mécanismes qui promeuvent la paix, la prévention des conflits et la violence », a déclaré Khardiata Lo Ndiaye, représentante résidente du PNUD au Togo.

Les projets subventionnés mettent l’accent sur la sensibilisation, la prévention des conflits en période électorale, la réconciliation nationale, l’alerte rapide et les campagnes de prévention contre la violence à l’échelle nationale.

Ces projets, selon Mme Lo Ndiaye, mobilisent la population autour des objectifs de paix et de prévention des conflits.

L’institution onusienne, dans le cadre des préparatifs de la présidentielle de 2015, a déjà subventionné la formation de 8 000 éléments de la Force de sécurité élection présidentielle de 2015(FOSEP 2015) pour le respect des principes mondialement reconnus en matière de gestion des élections.

Telli K.

Présidentielle 2015 : Agbéyomé Kodjo, un candidat ?

 L’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS) tient son congrès ordinaire les 30 et 31 janvier prochains à Lomé.
Placé sous le thème « Défis et perspectives pour un Togo réconcilié, juste et prospère », ce congrès verra le réaménagement des textes statutaires et réglementaires ainsi que le renouvellement des membres des organes.

Sera également à l’ordre du jour la présentation des rapports moral, financier et d’activité du parti.

« Les militants délégués de OBUTS aux Congrès des 30 et 31 janvier 2014 se prononceront sur la nouvelle orientation stratégique et politique du Parti et sur sa participation aux prochaines échéances électorales », indique le communiqué signé par son président Agbéyomé Kodjo.

Il sera aussi question, au cours de ce congrès ordinaire, de passer en revue la situation sociopolitique nationale en rapport avec l’environnement dans la sous-région et à l’international.

Mais la question qui brûle actuellement les lèvres est de savoir si Agbéyomé Kodjo sera investi comme candidat de OBUTS. En tout cas, l’on le saura le 31 janvier à la fin des travaux de ce congrès ordinaire.

Pour le moment, OBUTS invite ses militants et sympathisants à répondre massivement présents à ce rendez-vous.

Saturday, January 24, 2015

TOGO:: Dussey devant la Commission des Affaires Étrangères

Le Togo sera à l’honneur ce mercredi à la Commission des Affaires Étrangères de l’Assemblée Nationale française.

Représentant le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, le chef de la diplomatie togolaise, M. Robert Dussey, sera auditionné par les membres de cette commission pendant un quart d’heure.

Robert Dussey abordera des questions comme l’attaque contre Charlie Hebdo, la politique extérieure du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, les relations entre le Togo et la France, les conflits et la recherche de la paix.

Haut lieu de rencontre des représentants du Peuple de France et de l’expression de la démocratie française, c’est la première fois qu’une autorité togolaise sera reçue devant cette commission.
pa lunion

Friday, January 23, 2015

TOGO: : Usurpation de titre foncier Kofi Essaw promet un sale temps pour le « gros bras »



"Depuis les années 2000, le Togo connait une insécurité foncière généralisée, caractérisée essentiellement par l’occupation anarchique des terres, parfois sans droit ni titre", a noté mardi à Lomé, le ministre de la Justice Kofi Essaw

M Essaw a fait cette intervention en ouvrant les travaux de la 7è Université des notaires du Togo, laquelle marque le 10è anniversaire du jumelage de la Chambre des notaires du Togo et de celle départementale de Basse Normandie (France).

L’on note alors une recrudescence du phénomène dans la capitale et dans certaines villes de l’intérieur du pays avec des usurpations de terrain sur fond de violence et de mépris des décisions de justice prescrivant ou proscrivant tels ou tels actes relativement aux immeubles litigieux.

La situation est devenue préoccupante avec l’apparition d’un phénomène d’un genre nouveau. Il ne se passe un jour sans que les paisibles populations ne reçoivent la visite d’individus organisés qui sèment la terreur dans les quartiers, expulsent des gens, démolissent des maisons.

Le plus souvent, note le ministre de la Justice, Kofi Essaw, ces individus communément appelés « Gros bras » du fait de leur impressionnant gabarit, prennent le contre-pied des décisions de justice, même passées en force de chose irrévocablement jugée ou en entravent l’exécution au point où certains concitoyens, désemparés, n’hésitent pas à nous poser la question de savoir « où est la justice ? ».

Face à cette situation, le ministre de la Justice rassure que « le gouvernement a pris la réelle mesure de la situation et explore les pistes aux fins de la riposte appropriée au phénomène  ».

A souligner que la rencontre de Lomé se veut une occasion de définir de nouvelles directives pour faire face aux défis de l’heure : la sécurisation foncière, la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

Se prononçant sur la question du « blanchiment des capitaux » Kofi Essaw a laissé entendre que : « le profit exorbitant que cette pratique procure à ceux qui s’y adonnent et qui alimente des réseaux mafieux, ayant pour but de déstabiliser nos Etats sur les plans économique, financier et sécuritaire, doit nous interpeller ».

Il s’est par ailleurs félicité du jumelage de la Chambre des notaires du Togo et de celle départementale de Basse Normandie de France.

M Essaw s’est réjouit notamment de la « bonne coopération » et a salué le « travail remarquable » des notaires du Togo au titre de l’année 2014.

TOGO: Revendications des centrales syndicales : Le gouvernement ‘’accepte satisfaire au paiement’’




Suite aux revendications des travailleurs, le gouvernement a rendu public un communiqué ce mercredi 21 janvier 2015. Dans ce communiqué, ‘’le gouvernement, suite à ce qui précède, demande à toutes les organisations syndicales de surseoir au mot d’ordre de grève prévu pour le jeudi 22 et le vendredi 23 janvier 2015’’.

Voici le communiqué du Gouvernement
Suite aux discussions que le gouvernement a eues avec les centrales syndicales les 10, 17, 28 décembre 2014 et 20 janvier 2015, après analyse des différents points et revendications exprimés par les centrales syndicales, le gouvernement accepte satisfaire au paiement de la différence de salaire observée en 2014, conformément aux résultats des discussions issues du Comité Technique mis en place après la réunion du 10 décembre 2014. Cette différence s’élève à la date d’aujourd’hui à la somme de 909 000 000 FCFA.
Les responsables des centrales syndicales seront informés des modalités de paiement de cette différence.
Quant aux autres points de la plateforme revendicative, les discussions se poursuivent au sein du Comité Technique chargé d’examiner et de proposer les solutions aux points de revendication des organisations syndicales.
Le gouvernement, suite à ce qui précède, demande à toutes les organisations syndicales de surseoir au mot d’ordre de grève prévu pour le jeudi 22 et le vendredi 23 janvier 2015. En conséquence, le gouvernement demande à tous les travailleurs du secteur public et privé de vaquer librement à leur occupation et d’être à leur poste de travail.


Fait à Lomé, le 21 janvier 2015
Le Gouvernement

TOGO:: Gilbert Atsu demande à l’opposition « Laisser Faure Gnassingbé être candidat s’il le désire »



Le débat sur les reformes politiques à l’assemblée nationale sont toujours au point mort depuis le blocage noté à la commission des lois constitutionnelles et législatives. pendant ce temps les acteurs politiques continuent de donner leur point de vue sur le sens à donner à la limitation de mandat présidentiel.

Gilbert Atsou, le président de la Nouvelle Dynamique Populaire NDP vient de sortir de son silence en demandant à l’opposition de permettre à Faure Gnassingbé de candidater s’il le désire.

« La NDP suggère dans la perspective de la prochaine élection présidentielle qu’il soit permis à tous les togolais qui le désirent d’être candidat et de laisser le libre choix au peuple de décider de son futur dirigeant » écrit il ce mardi soir dans un communiqué de presse.

Regrettant que les deux parties pouvoir et opposition, au lieu de privilégier l’intérêt du Togo, se livrent un combat inutile sur l’interprétation juridique de la proposition de loi en cours d’étude à l’assemblée, Gilbert Atsou explique cette position par un soucis d’apaisement du climat politique national.

TOGO: Cina Lawson veut révolutionner le secteur des TIC au Togo

Cina Lawson veut révolutionner le secteur des TIC au Togo  
 Le Togo veut moderniser et révolutionner le secteur des Tic. A ce propos, le ministère des Postes et de l’Economie Numérique a initié le 20 janvier dernier, un atelier de formation qui a eu pour cadre, les locaux du ministère dirigé par Cina Lawson. C'était en présence de la ministre et de ses principaux collaborateurs, a appris l’Agence de presse Afreepress d’un communiqué.

Il s’agit d’un plan de renforcement des capacités pour permettre aux ingénieurs et techniciens du secteur, de disposer d’un personnel qualifié et à même de s’approprier tout le savoir et tout le savoir-faire utile dans une perspective d’une bonne gestion des infrastructures  de  réseau à large  bande pour améliorer la connectivité des  services de l'administration  et  offrir des  prestations  performantes, souligne le communiqué.

Dans ses propos tenus à l’ouverture de l'atelier de formation, la ministre a fait savoir que  le secteur des TIC au Togo est en chantier. « Nous n’avons pas voulu attendre que les difficultés naissent dans la gestion des infrastructures et équipements avant de réagir. Nous avons choisi d’être prévoyants », a laissé entendre la Ministre qui souhaite mettre à la disposition des Togolais, un réseau large bande avec des coûts à la portée de tous. Elle en fait son « cheval de bataille», a-t-elle promis. 

Ce projet de formation obéit à une vision que nourrie la ministre en charge des Postes et de l’Economie Numérique Cina Lawson. Celle du positionnement stratégique du pays dans la sous-région voire en Afrique, par rapport aux TIC. Elle veut, à moyen terme et, au plan national, offrir un service accessible et de qualité à tous les Togolais.

La formation porte sur la gestion  de Cœur  de Réseau pour le Développement  des  compétences de la cellule  de  gestion du projet  E-Gouvernement.

A.G.
Afreepress

Monday, January 19, 2015

TOGO:: Plus de cinq accidents en moins d’un mois et plusieurs morts déjà



On croyait en finir avec les accidents avec morts d’hommes en faisant construire la nouvelle voie de contournement de la faille d’Alédjo en plein cœur du Togo. Mais les premiers échos laissent transparaitre qu’il faudra encore du temps pour arriver à cette réalité.
Ouverte à la circulation depuis seulement moins d’un mois, cette nouvelle voie a, selon des chiffres officiels, enregistré déjà plus de cinq accidents avec des morts et des dégâts matériels importants. Dernier cas de ces accidents mortels, vendredi dernier sur le contournement Alédjo 2, ce sont deux gros véhicules, l’un chargé de marchandises, et l’autre transportant 32 passagers, qui sont rentrés en collision. Et le bilan est lourd. Quatre morts dont le chauffeur du véhicule transportant des marchandises, et son apprenti, une femme enceinte et son enfant de deux ans. Selon les témoignages, l’accident a été provoqué par la défaillance du système de freinage du gros véhicule transportant des marchandises.
Présent dans la région au moment du drame, le ministre en charge des transports et des Travaux publics, Ninsao Gnofam, qui s’est déplacé sur les lieux le samedi a déploré le fait que malgré les dispositions que continuent de prendre les autorités du pays, l’on continue « par enregistrer des morts et des dégâts matériels importants y compris la route ».
Il serait en train de faire le constat de cet accident quand, un autre accident se serait à nouveau produit sur ce même contournement Alédjo 2. Outre le système de freinage des véhicules, il est à déplorer le surcharge dont sont coupables les conducteurs de ces engins lourds.
A ce rythme et si rien n’est fait pour que cette nouvelle voie soit paisible pour les usagers, ce nouveau contournement risque de se faire baptiser très rapidement le « contournement de la mort ».
G.K, Lomé (Telegramme228)

TOGO:: Sans les réformes avant la présidentielle, Nicodème Habia prophétise un lendemain incertain



Ancien membre actif du parti de Gilchrist Olympio, Union des Forces de Changement (UFC), et actuel président de l’APDHDS (Action pour la Promotion des Droits de l’Homme et le Développement Social Nicodème Habia était l’invité hier dimanche de l’émission hebdomadaire sur LCF « un œil sur l’actualité ». Occasion pour l’homme politique aujourd’hui défenseur de droit de l’Homme de se prononcer sur l’actualité.
Pour l’ancien député de l’UFC, au sujet des réformes, il y a lieu de s’inquiéter d’un lendemain incertain après la présidentielle sans ces réformes. « Si après les résultats de 2010, le Togo est allé au mieux, c’est en parti grâce à ce fameux accord que le parti UFC a signé avec le pouvoir en place et qui depuis peine à être respecté. Ce qui me pousse à dire que Faure ne peut jamais respecter un accord », a expliqué Nicodème Habia.
Il n’est pas d’accord avec le fait que, « Faure, au moment où tous les signaux ne rassurent d’un lendemain certain à notre pays, il met de côté tout le travail fait par monseigneur Barrigah, et met en place une autre commission pour soi-disant réfléchir sur ces réformes ».
A propos de cette commission que le Chef de l’Etat vient de mettre en place, Habia trouve que l’on ne fait que du dilatoire et que tout ceci n’est que la stratégie mise en branle pour se maintenir au pouvoir comme son papa l’a fait. « Je crois que pour lui ça ne passera pas », a-t-il indiqué.
Parlant de son ancien mentor, Gilchrist Olympio, Nicodème Habia a déclaré, « si Gilchrist, pour sa part, ne se bat pour obtenir ces réformes avant la présidentielle, il doit savoir qu’après cette élection, sa page sera définitivement fermée ».
Toutefois, Habia est optimiste quant à une victoire de l’opposition dans les urnes si les réformes venaient à être opérées. « Moi je suis certain et convaincu que si ces réformes sont faites, et Faure se présente nous le battrons », a-t-il conclu.
Charles D., Lomé (Telegramme228)

Les investisseurs africains pour stimuler l’économie

Autrefois considéré comme terre de misère, l’Afrique a émergé ces dernières années en tant que terre d’opportunités et entend devenir une terre de performance avec pour objectif de faciliter l’investissement, à la fois intérieur et étranger.

C’est dans ce contexte qu’un forum international réunira le 20 mars prochain à Neuville Saint Amand en France les investisseurs des quatre coins du monde autour des questions liées à l’investissement et les opportunités d’affaires en Afrique.

Organisé sous l’initiative conjointe de la Chambre internationale pour le Conseil et la Promotion des Entreprises (CICP), un organisme de développement des échanges économiques et commerciaux NORD/SUD basé a Paris et l’entreprise SODINEG, une société de vente de matériel de BTP et engins lourds, ce grand rendez-vous historique a pour but de promouvoir les contacts entre les entreprises françaises et africaines afin de favoriser la création des partenariats durables entre celle-ci.

Plusieurs personnalités du monde des affaires, chefs d’entreprises, porteurs de projets et investisseurs sont attendus à cette rencontre et partagerons leurs expériences et success-stories avec les participants.

À en croire Dominique ZANGA, le Président de la Chambre internationale pour le Conseil et la Promotion des entreprises (CICP), ce rendez-vous permettra non seulement aux entreprises africaines de partager des informations économiques et des secteurs porteurs en Afrique, mais aussi de présenter leurs plans d’affaire aux investisseurs étrangers.

Des rencontres B To B, des tables rondes thématiques seront au programme du forum et permettront aux participants de mettre en exergue les atouts et les potentialités des pays africains à accueillir les investissements étrangers.

« Les participants africains à ce salon interviendront pour mettre l’accent sur les secteurs porteurs de leur pays en tant que terre d’accueil pour les investissements étrangers, grâce à leurs positions géographiques stratégiques, à leurs performances économiques et à leurs compétitivités, sur les mesures incitatives qu’offrent ces pays pour le développement des investissements », a indiqué Dominique ZANGA.
Il faut noter que le salon s’organise en marge du salon mondial du tourisme qui se tiendra à paris du 19 au 22 mars 2015

Friday, January 16, 2015

Le volet « Assainissement Total Piloté par les Communautés » en souffrance



Démarré depuis 2012, le projet « Facilité Eau » co-piloté par Eau et Assainissement pour l’Afrique bureau Togo, Plan Togo et la Direction régionale de développement et de l’aménagement du territoire tire vers sa fin. Les acteurs du projet en tournée depuis le mardi 13 janvier 2015 dans les préfectures de Vo, des lacs et du Bas mono, viennent faire un avant bilan après la visite de quelques ménages dans les préfectures de Vo et du Bas mono.
Le projet « Facilité Eau » est un projet qui consiste à faire venir l’eau potable dans les centres d’éducation, dans les hôpitaux et les centres publics des villages reculés et qui sont dans le besoin. Ce projet a plusieurs volets dont le volet ATPC (Assainissement Total Piloté par les Communautés) ; ce qui consiste à permettre aux ménages d’avoir des latrines chez eux pour palier à certaines maladies qui nous détruisent facilement. Après trois ans, le volet ATPC est celui qui souffre le plus. « Le volet ATPC est le volet qui souffre le plus dans ce projet de ‘’Facilité Eau’’ et c’est pourquoi nous faisons dans cette semaine un suivi percutant pour amener les villages sélectionnés à l’état FDAL (Fin de Défécation à l’Air Libre) ; et comme vous le voyez, nous étions dans le Vo mardi et nous avons obligé en quelque sorte deux villages à finir leurs latrines pour permettre à la préfecture d’atteindre l’état FDAL. Mercredi nous étions à Blama kondji et Momé Gbavé ; nous allons clôturer avec les Lacs et on sait bien que tous vont faire des latrines dans leur maison et c’est pour leur santé », a déclaré Dzifa Yao Essiagnonamawu Akakpo, Directeur Régional de la planification et de l’aménagement du territoire région maritime.
En effet, en novembre dernier, les villages qui ont atteint leur état FDAL ont été célébrés lors de la journée mondiale des latrines. Et ce fut le moment avant la fin du projet « Facilité Eau » et le volet ATPC, d’inciter les populations à prendre à cœur cet acte qui rentre dans la vie de tous les jours. « Ce que nous faisons n’est pas de rendre compte à un partenaire ou qui que ce soit, mais c’est plutôt pour notre propre bien, notre santé. Si quelqu’un construit sa maison et n’a pas prévu la place des latrines, il faut savoir qu’il manque quelques choses. On remarque aussi que les gens construisent leur maisons, sans même avoir de douche et vous les verrez se doucher n’importe où, ce n’est pas bon ; de la même manière il faut qu’on cache nos excrément car si nous les déposons n’importe où comme le disent des gens que je rencontre, nous sommes entrain de nous payez des maladies ; ce qui nous ronge et on vide notre économie tout le temps. Le meilleur vœu à souhaiter à son prochain pour une meilleure année est de construire sa latrine », a-t-il précisé.
Rappelons que le projet « Facilité Eau » est sponsorisé par l’Unicef et le Fonds Mondial pour une bonne santé des populations à travers la consommation d’une eau potable et la l’assainissement total piloté par les communautés elles mêmes.
L’ESPION HP, Bas-Mono (Telegramme228)

Le Groupe Ecobank condamné à verser 7 milliards de F cfa à Thierry Tanoh



Il y a 11 mois, il a été contraint à un départ forcé à la tête de la banque panafricaine Ecobank et d’abandonner ses bureaux climatisés au bord de la mer à Lomé. Ce fut une éviction qui ne l’a pas du tout plu. Ainsi, il a saisi à Abidjan (Côte d’Ivoire), le Tribunal de commerce. Ce dernier vient de lui donner raison. Ainsi Ecobank Transnational Incorporated (ETI) a été condamné hier jeudi 15 janvier à verser en contrepartie de son éviction, la somme de 11 millions d’euros, soit environ 7 milliards de F cfa, à son ancien dirigeant et actuel secrétaire général adjoint à la présidence ivoirienne, Thierry Tanoh.
Il s’agit là d’une sentence particulièrement lourde dans le cadre d’une procédure pour "licenciement abusif". Mais le tribunal qui a mis seulement 50 minutes pour prendre sa décision, s’est justifié par le fait que la rupture du contrat de l’ex directeur général, Thierry Tanoh, a été sans préavis et violaient ainsi les procédures de l’Ohada en vigueur.

Conflit relaté par nos confrères de Jeune Afrique

« Nommé à la tête d’Ecobank en 2013, après un processus compétitif, l’Ivoirien avait rapidement connu de grandes difficultés à diriger. Accusé par Laurence do Rego, alors directrice du groupe chargée de la finance et du risque, de plusieurs irrégularités en matière de gouvernance, l’ancien vice-président de la Société financière internationale (IFC) s’était également retrouvé au beau milieu d’une bataille entre administrateurs, certains le défendant, d’autres (notamment la partie sud-africaine) demandant ouvertement sa tête.
Après plusieurs départs d’administrateurs, le conseil avait finalement décidé le 11 mars 2014 de révoquer Thierry Tanoh de son poste, avant la fin de son contrat.
Joint par Jeune Afrique, Albert Essien, successeur de Thierry Tanoh, n’a pas répondu à nos demandes d’entretien. Thierry Tanoh était lui aussi injoignable. Selon le Financial Times, Ecobank aurait décidé de faire appel.
D’après nos informations, l’ancien directeur général d’Ecobank aurait également entamé une autre procédure, au Togo ».
F.S

TOGO:: Victoire Tomégah-Dogbé fait d’une pierre deux coups Spécial

3, 25 milliards de  francs CFA répartis entre le gouvernement togolais et la Banque mondiale, c’est  le fonds débloqué pour le projet de  mise en œuvre des cantines scolaires.

Ce projet mis en œuvre depuis quelques mois à l’Ecole primaire publique Yaka dans la préfecture de Doufelgou, a fait l’objet ce jeudi d’une visite de la ministre en charge du Développement à la base, Victoire Tomégah Dogbè.

Tout comme le projet pilote de transferts monétaires, les cantines scolaires  s’inscrivent dans la composante « filets de protection sociale » du Projet de développement communautaire et des filets sociaux (PDC Plus).

«Cette initiative du gouvernement et de ses partenaires vise à contribue à améliorer les rendements scolaires dans les localités les reculés et pauvres»,  a-t-elle déclaré.

Avant de faire le déplacement de  Yaka,  la ministre du Développement à la base a rendu visite aux 150  femmes d’Awandjélo, bénéficiaires de l’Accès des pauvres aux services financiers (APSEF), le premier produit du Fonds national de la finance inclusive (FNFI).

Elle a également fait le déplacement pour voir quatre (4  jeunes, dont 2 agriculteurs, un cordonnier et un éleveur ayant  bénéficié de l’appui  du Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ).

Modeste K.

Thursday, January 15, 2015

Coopérative Militaire d’Epargne et de Crédit Vers des conditions meilleures de vie

La nouvelle Coopérative Militaire d’Epargne et de Crédit (COMEC) des Forces Armées Togolaises a été officiellement portée sur les fonds baptismaux le mercredi 14 janvier 2015. C’était au terme de sa toute première assemblée générale constitutive tenue à l’Etat Major Général des Forces Armées Togolaises (FAT) à Lomé.

La COMEC qui a pour objectif d’améliorer les conditions de vie des FAT vient comblée leurs attentes en matière de financement de leurs projets à moindre coût et leur soulagement en matière d’assurance vie. Cette première assemblée va permettre aux membres d’étudier, d’amender et d’adopter les statuts de la coopérative.

Selon M. MUREKEZI Dieudonné, expert en coopérative d’épargne et de crédit venu de Rwanda, consultant du projet, la COMEC est né de l’expérience du projet similaire qui a porté beaucoup de fruits à Rwanda.

Pour le Commissaire-Colonel, OURO BANG’NA Massam, chef du projet COMEC, directeur des services des FAT, l’adhésion à la coopérative est subordonnée à une souscription de 10.000 (dix mille) francs CFA, qui constitue la part sociale payable sur cinq mois à raison de deux mille par mois. Tout membre est donc actionnaire de la coopérative par sa part sociale et a la possibilité de créer un compte courant, d’avoir des prêts sans trop de formalités et d’épargner pour sa retraite.

Le Chef d’Etat Major Général Adjoint des FAT, ADJITOWOU Komlan, à l’ouverture de la rencontre a indiqué que la création de cette coopérative est l’une des mesures phares de la refondation des Forces Armées Togolaises. Pour lui, la COMEC va permettre à ses membres de préparer une retraite descente. Il a remercié l’équipe du projet et les partenaires techniques et financiers.

La coopérative prévoit des bureaux annexes sur toute l’étendue du territoire national. La COMEC sera conduit par un conseil d’administration, un conseil de surveillance, un comité de crédits et du personnel d’appui.

Seule la détermination « aux côtés du peuple » permettra d’obtenir les réformes, selon l’Alliance

Malgré le blocage des débats à la commission de l’Assemblée nationale, la question des réformes continue de susciter des réactions de la part des formations politiques de l’opposition.

Par un communiqué dont copie a été faite à l’Agence de presse Afreepress, l’Alliance démocratique pour la patrie (Alliance, opposition) appelle tous ses militants à se tenir prêts aux côtés du peuple en lutte en vue d’obtenir les réformes « dans un bref délai ».

« Selon des informations diffusées sur les médias, les débats pour les réformes sont fourrés dans le pétrin. Les insatiables du pouvoir se préparent au passage en force pour laisser le peuple sur sa soif », prévient Dr Akindjo Oniankpo, président par intérim d’Alliance.  

Pour cette ancienne formation politique de Maurice Dahuku Péré, ces réformes sont désirées par « le peuple » togolais au regard du  sondage réalisé par Afrobaromètre et qui rapporte qu’à plus de 85% le peuple togolais donne son adhésion à l’alternance passant par les réformes.

Joseph A.

Du wifi pour les quartiers

Du wifi pour les quartiers  
 Tous les quartiers de Lomé seront dotés de wifi haut débit et moins cher à la portée de toutes les bourses. C’est le nouveau projet que Togotelecom est en train de monter pour rendre accessible la connexion internet.

La phase expérimentale de ce projet baptisé « Helim Zone » est accueillie par le carrefour Dékon à Lomé où les riverains peuvent se connecter gratuitement à internet du 14 au 21 janvier 2015 pour tester  le produit.

Deux options  portées par deux  tickets de 200 et 600 francs CFA sont mises à la disposition des utilisateurs de ce nouveau produit.

A en croire la société initiatrice, ce projet sera étendu à tous les quartiers de Lomé et plus tard sur toute l’étendue du territoire national.

Bernadette A.
Afreepress

Wednesday, January 14, 2015

Togo, une démocratie sans démocrates ?


Le 13 Janvier 1963, le président Sylvanus est arraché à l’affection du peuple Togolais et de sa famille par un coup d’état sanglant. Depuis cet assassinat, le Togo n’a plus eu droit à une véritable démocratie.
Le soulèvement populaire du 05 Octobre 1990 fit vaciller le régime militaire en place mais hélas la révolution n’a pas été à son terme et la situation d’échec ainsi créée a permis la mise en place d’un système plus vicieux, pire que le parti unique.
Tout semble avoir été fait pour instaurer la démocratie au Togo. Nous sommes passés d’une structure de parti unique, parti-état à une structure multipartite. Une nouvelle constitution a été votée à plus de 90% par les populations en 1992, Il y a eu une alternance au sommet de l’État et une bonne demi-douzaine de premiers ministres depuis 1990 mais le malaise persiste.
Les Togolais dans une grande majorité semblent insatisfaits du gouvernement et réclament le changement parce que le changement de structures politiques ne s’est pas accompagné d’un changement de culture politique. Le Togo se retrouve donc dans une situation où nous avons des structures démocratiques animées par des acteurs qui ont une culture politique du parti unique, la culture de la pensée unique et du passage en force, fraude au besoin.
Dans ces conditions, organiser des élections libres et démocratiques est difficile, réformer une constitution maintes fois violées est difficile, transmettre le pouvoir présidentiel à une personne non issue de la famille biologique qui gouverne ce pays depuis 51 ans est difficile, fédérer les forces de l’opposition pour mettre un terme à ce système est difficile. Dans ces conditions tout est difficile. Le système politique Togolais est mal ficelé et n’entraine que conflits et mégestion des ressources publiques. Tout est difficile parce que ce qui se passe dans la tête des acteurs politiques est en contradiction, en déphasage avec la constitution et tous les textes qui régissent le fonctionnement de l’État. Il en résulte des coups d’états militaires, électoraux, constitutionnels, intra-parti et les marches politiques sont banalisées et ont perdu leur effet dissuasif à force d’en abuser.
Le Togo est une démocratie sans démocrates. Tant et aussi longtemps que les acteurs politiques du pouvoir comme de l’opposition n’optent pas pour un comportement de démocrate, il n’y aura pas de démocratie au Togo. Il peut y avoir alternance, mais nous risquons de passer d’une dictature à une autre.
En ce 13 Janvier 2015, nous disons que les élections présidentielles à venir sont sans importance pour l’avenir à moyen et à long terme du Togo. Nous disons également que les réformes institutionnelles et constitutionnelles sont un faux problème n’ont aucune importance dans un pays ou la constitution n’est jamais respectée. Nous disons que même si demain matin le pouvoir actuel est balayé par la rue ou l’armée, nous ne sommes pas convaincus que nous irons à la démocratie, fautes de démocrates. Il y a un travail de fonds qui doit se faire pour démocratiser les esprits, ce n’est qu’alors qu’on peut convoquer une constituante pour élaborer une nouvelle constitution qui sera soumise à un referendum. Une fois approuvée on organise les élections locales, législatives et présidentielles.
Nombre d’entre vous diront que nous n’avons pas le temps d’attendre, que 51 ans d’une même famille c’est assez. C’est vrai que c’est plus qu’assez mais à force de prendre des raccourcis depuis 1990, nous n’arrivons pas à destination, prenons le temps de bien faire les choses.
La constitution actuelle a été trop tripatouillée et a perdu son caractère sacré, le Togo a besoin d’une nouvelle constitution et d’un nouveau découpage électoral qui n’est plus basé sur les 2 millions des années 80 mais sur les 6 millions d’habitants d’aujourd’hui.
Une commission ne saurait nous proposer une constitution ou des réformes, sur quelle base sont cooptés les membres de la commission ? Cette commission tire sa souveraineté d’où ? Le pouvoir actuel a un problème de légitimité et ne saurait gérer seul le processus de réformes ou une transition vers la démocratie.
Si l’on ne peut pas ou ne veut pas dissoudre l’assemblée actuelle pour convoquer une constituante, on peut tout de même s’entendre sur le fait que le vote de chaque Togolais est équivalent et sur cette base comptabiliser les votes à l’assemblée proportionnellement au nombre de votants ayant élu chaque député en attendant de régler la question du découpage électoral. L’assemblée nationale sur cette base peut proposer une nouvelle constitution qui sera soumise à un référendum populaire.
Une fois adoptée, on organise des élections locales, législatives et présidentielles sur la base de la nouvelle constitution.
Bien entendu, un gouvernement d’union nationale dont la composition reflète la composition de l’assemblée pas en termes d’élus mais en termes de nombres de voix obtenues par parti sera en place avec un premier ministre issu de l’opposition (Chef de l’opposition parlementaire) dont les prérogatives sont clairement définies étant entendu que le président ne bouge pas pendant la période de transition.
Sur cette base, on peut aborder une période de transition qui n’excède pas 5 ans et ainsi éviter des morts inutiles, des casses, des marchés brulés, des marches aussi intempestives qu’inutiles et bien entendu la mauvaise foi politique. Pendant les 5 ans de transition, des organismes de la société civile étrangers et Togolais épauleront la classe politique de façon vraiment impartiale dans la formation des politiciens , militants , cadres de l’administration et de l’armée pour démocratiser les esprits, apprendre aux gens à travailler ensemble et ainsi être prêt pour une alternance ou la continuité si c’est l’issue des élections en fin de transition.
Quand une femme tombe enceinte, elle n’accouche pas le lendemain, ça prend neuf mois de patience pendant lesquels le bébé se forme et quand il est complètement formé ça prend encore un ou deux mois avant qu’il ne sorte. Le bébé sort quand il est prêt et l’accouchement en lui-même est un autre examen. On ne prend pas de raccourci avec une grossesse, soit on laisse le cycle aller à son terme soit on l’interrompt avec tous les risques que cela comporte pour la vie du bébé et de la maman. Pendant la grossesse le corps de la maman et son tempérament change. Il y a donc un travail interne (le bébé se prépare à sortir) et un travail externe (la maman change et prépare la venue du bébé).
En ce 13 Janvier, jour anniversaire du décès d’un grand démocrate, au vu du temps passé dans l’obscurité et de la soif de lumière des Togolais… voilà une piste de sortie de crise que nous proposons qui nous croyons économisera les vies humaines, restaurera la légitimité populaire, garantira le caractère sacré de la constitution… et permettra d’instaurer une culture démocratique pendant que les structures sont en train d’être refondées.
Si les Togolais veulent la démocratie, comme la grossesse, il n’y a pas de raccourcis, il va falloir qu’ils se résoudre à faire le travail interne et externe requis et aussi se résoudre à devenir démocrates d’abord sinon tout ce pays avec son énorme potentiel restera enfermé dans les limites d’hommes politiques eux mêmes très limités et incapables de mettre en valeur le plein potentiel de ce pays à eux tout seul. C’est le risque que nous courrons si nous restons enfermés dans des détails inutiles, des raccourcis et le tapage politique stérile. Chez nous au Ghana voisin nous avons pu instaurer la démocratie de cette façon-là, un travail de fonds s’est fait avant l’alternance. Pourquoi pas au Togo ? Nous ne sommes pas obligés de suivre le mauvais exemple anti démocratique Burkinabè et passer par des casses de 120 milliards et des morts comme pour aller à la démocratie. On peut aller à la démocratie sans faire couler le sang des innocents et des autres.
Le Togo peut renouer avec son destin, avec la démocratie que nous avons connu sous le Président Olympio si nous prenons le temps de bien faire les choses, acceptons de bonne foi que le changement démocratique est nécessaire. Travaillons à devenir démocrates et le résultat suivra pour le bien du plus grand nombre.
La lutte continue.
Détia Kpoé le yi…
Séna Alipui