Thursday, October 30, 2014

N° 754 - Pour la Patrie L'union

Ambassade du Gabon au Togo Une employée togolaise triplement distinguée pour ses 35 ans de service



L’ambassadeur plénipotentiaire de la République du Gabon près du Benin, du Togo et du Ghana, Dr Sylver Aboubakar Minko-Mi-Nseme a décerné à l’une de ses employés des distinctions honorifiques. Ceci pour saluer son sens de travail bien fait, sa loyauté, son respect envers l’hiérarchie, sa patience et son honnêteté.
Elle, c’est madame Béatrice Nomonou Kemide, secrétaire depuis le 1er octobre 1979.
Une distinction qui est le fruit d’un service loyal rendu à la République sœur pendant 35 ans. ‘’Cette distinction fait suite à une proposition introduite par le ministre togolais du Travail auprès de la République Gabonaise et qui a été validée. Et en ma qualité d’Ambassadeur auprès duquel elle officie, l’honneur m’échoit de lui témoigner mon admiration par ces diverses distinctions pour ces 35 années de service, pour le bon fonctionnement de notre ambassade ‘’, a laissé entendre l’ambassadeur lors de la cérémonie.
Au total, trois distinctions ont été décernées à Béatrice Nomonou notamment une médaille de bronze du travail pour la période 1979 à 1989, une médaille d’argent pour la période 1979 à 1999 et celle d’or pour la période 1999 à 2009.
La famille de l’employée et le récipiendaire ont remercié le Gabon à travers l’ambassadeur pour la confiance.
Charles D., Lomé (Telegramme228)

Construction de l’ambassade du Gabon au Togo L’ambassadeur Dr Sylver Aboubakar Minko-Mi-Nseme en visite sur le chantier



L’ambassadeur plénipotentiaire de la République du Gabon près le Benin, le Togo et le Ghana, Dr Sylver Aboubakar Minko-Mi-Nseme, a effectué ce jeudi 30 octobre 2014 une visite du site qui abritera dans dix mois l’ambassade du Gabon au Togo. Une œuvre née de la bonne relation qu’entretiennent le Togo de Faure Gnassingbé et le Gabon de Ali Bongo Omdimba.
D’après l’ambassadeur, le terrain de 2400 mètres carrés a été donné gratuitement par la République togolaise sur instruction du Chef de l’Etat togolais.
Il abritera une construction composée d’un rez-de-chaussée et de trois étages, financée à cent pour cent par l’Etat gabonais.
Les travaux seront exécutés par la société Modules systèmes du Togo.
‘‘Une étude est en cours pour voir si la résidence de l’ambassadeur doit être rattachée à l’ambassade’’, a précisé l’ambassadeur Minko-Mi-Nseme.
On peut dire que l’octroi de ce terrain a été une réciprocité dans la mesure où, il y a 25 ans, les autorités gabonaises ont offert au Togo un terrain pour la construction de son ambassade.
Charles D., Lomé (Telegramme228)

Wednesday, October 29, 2014

TOGO :: Préserver les enfants contre la polio




La campagne de vaccination contre la polio démarre ce vendredi 31 octobre au 2 novembre couplée de l’administration de la vitamine A et de l’Abendazole sur toute l’étendue du territoire national.

Booster la poliomyélite hors du Togo, c’est le but visé par le gouvernement togolais en organisant chaque année la vaccination contre la polio.

‘’Pour que nous ayons un taux élevé, il faut que tout le monde se mobilise pour faire vacciner son enfant’’, a déclaré le chef canton de Be, Mawouko Adelan.

Le Directeur régionale de la sante Lomé-Commune, Grégoire Dotse a précisé que : ‘’il y aura une formation pour les agents. La vaccination se fera de porte à porte, les enfants de 0 à 59 mois, nous attendons 242 mille enfants à Lomé’’.

Le Togo est à 0 cas depuis 2006.

TOGO :: 2è forum des jeunes entrepreneurs du 6 au 14 déc




Cette année, le forum des jeunes entrepreneurs du Togo aura lieu dans quatre régions économiques du Togo du 8 au 14 décembre 2014.

Il est organisé de la façon suivante : à Dapaong, le 6 décembre, il y aura l’entrepreneur de l’artisanat ; à Kara l’entrepreneurs du commerce ; à Atakpamé l’entrepreneur agricole et à Lomé l’entrepreneur des nouvelles technologies du 13 et le dimanche 14 décembre.

Ce forum est placé sous l’égide du ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, et du ministère des postes et de l’économie numérique.

Pour le promoteur du projet, Claude Grunitzky, les candidats doivent innover, avoir une vision et un projet porteur.

Jean-Marie Attila a rappelé les conditions de participation au forum : ‘’ Tous les Togolais diplômés ou non entre 18 et 35 ans peuvent participer avec un projet innovant’’.

Les inscriptions, pour ce forum, vont prendre fin le 28 octobre à minuit en ligne sur le site www.entreprendre.tg.

Tuesday, October 28, 2014

TOGO :: Journées Portes ouvertes / Deux jours pour faire connaitre les missions et attributions du ministère de la Planification



Le ton officiel des journées portes ouvertes sur le Ministère de la Planification, du Développement et de l’Aménagement du territoire a été donné hier lundi 27 octobre sur le site par le ministre Djossou Sémondji. Elles ont pour objectif de faire découvrir au grand public togolais les missions, attributions des différents départements dudit ministères.
Pendant deux jours des communications et exposées seront faites au grand public togolais dans les différents stands dressés sur le site au CASEF.
Il est annoncé pour ce jour le début du Forum national sur la planification. Une occasion pour les praticiens de tous les horizons de l’Administration publique, des collectivités locales, du secteur privé, de la société civiles, etc, d’identifier les bonnes pratiques nationales, régionales et internationales à prendre en compte pour la reconstruction du nouveau système de planification du pays.
Une visite guidée a mis fin à la cérémonie d’ouverture des activités.
Charles D., Lomé (Telegramme228)

TOGO :: Le personnel des centres d’écoute s’arme contre les violences basées sur le genre



Au total cinquantaine animateurs des centres d’écoute du Togo participent du 27 au 31 octobre 2014 à un atelier de formation sur la prise en charge des victimes des violences basées sur le genre à Lomé. Organisé par le ministère de l’Action Social et ses partenaires, il a pour objectif d’outiller au mieux le personnel des centres d’écoute pour une meilleure prise en charge, la prévention et la facilitation de la répression de la violence ainsi que de la protection de victimes dans notre pays.
Venus de tous les centres d’écoute du Togo, les participants à cet atelier sont appelés à actualiser leurs connaissances sur la prise en charge des victimes des violences basées sur le genre.
Pour la ministre, Dédé Ahoéfa Ekoué, les statistiques sur les violences basées sur le genre montrent bien la nécessité d’agir au plus pressant. C’est pourquoi cet atelier est organisé avec le soutien des partenaires pour actualiser les connaissances des responsables des centres d’écoute pour leur permettre de bien accompagner le gouvernement dans la construction d’un Togo sans violences faites sur les femmes et les filles.
Créés dans les années 2000 par l’Etat togolais, les centres d’écoute et de conseil sont des institutions d’accueil et de prise en charge psychologique des victimes de violences basées sur le genre.
L’atelier s’inscrit dans la droite ligne de la journée internationale de la fille célébrée le 11 octobre dernier.
Charles D., Lomé (Telegramme228)

TOGO : Fulbert Attisso répond à Fabre "L’implantation d’un parti politique ne suffit pas’’




A quelques mois de l’élection présidentielle au Togo, tous les partis politiques affûtent leurs armes.

Le parti politique l’Anc via son président trouve qu’il est mieux placé, au sein de l’opposition togolaise, pour affronter le candidat de l’Union pour la république, Unir.

En effet, Jean-Pierre Fabre avait déclaré sur les ondes de la radio Rfi, la semaine dernière, qu’il serait mieux placé pour être designé comme candidat unique de l’opposition.

Répondant au leader de l’Anc, le journaliste et promoteur de ‘’l’appel des patriotes’’ trouve que « le critère d’implantation d’un parti politique sur toute l’étendue du territoire national ne suffit pas pour qu’on désigne ce parti pour affronter Faure Gnassingbe l’année prochaine. »

Sur la radio Victoire fm ce lundi, il a donné l’exemple de l’Union pour le changement-Ufc- avant l’accord Rpt, devenu Unir et Gilchrist Olympio.

Au conclave CST-Arc-en-ciel, le choix du candidat unique est une alternative pour le parti de Jean-Pierre Fabre. Par contre pour d’autres partis comme le Comité d’action pour le renouveau –Car-, il faut faire les reformes avant de s’engager dans la désignation d’un candidat unique. Ce que soutient le parti Addi.

TOGO :: L’Ambassade du Togo en Chine fait peau neuve



L’Ambassade du Togo en terre chinoise fait peau neuve. Les représentants du Togo dans ce pays ont procédé à la rénovation du local répondant aux normes sécuritaires avec un confort impeccable.

Cette modernisation exécutée par le gouvernement s’inscrit dans la vision du Président Faure Gnassingbé de redorer l’image du Togo dans le monde.

Les travaux ont duré trois mois, sous la supervision du chargé des affaires, Monsieur KAMANA N’Danadjé faisant office d’ambassadeur. Ce diplomate a démontré tout son professionnalisme et son patriotisme.
SOURCE PA LUNION

Monday, October 27, 2014

TOGO :: Deux malfrats et le comptable soupçonné de complicité, interpellés par la gendarmerie



La COOPEC CFAE d’Agou Gadzépé, de la FUCEC TOGO a été cambriolée le 17 octobre 2014 par 07 malfrats qui ont emporté une importante somme de 10 498 949 FCFA.
Dans la nuit du 16 au 17 Octobre 2014 vers zéro heure 30 minutes, des sept (7) individus se sont introduits par effraction dans l’enceinte du bâtiment abritant la COOPEC CFAE d’Agou Gadzépé, affiliée à la FUCEC TOGO. Ces individus mal intentionnés ont défoncé les portes et emporté avec eux, un coffre-fort contenant une importante somme en plusieurs coupures et dérober une moto de marque SANYA immatriculée TG-BG 5463 appartenant à ladite coopérative. Les recherches ont permis d’interpeler pour le moment deux auteurs Jacques Atsu Kpossi, demeurant au quartier Kpogandzi à Kpalimé, et Agbonson Komlavi alias « Koko », tous deux de nationalité togolaise. Ces deux individus ont été présentés à la presse le 23 octobre 2014, à la brigade de la gendarmerie d’Agou Gadzépé.
Sur les lieux les malfrats y ont laissé des traces et indices.
«  Quelqu’un était venu m’informé le vendredi 17 octobre passé à 6h50, que notre agence a été cambriolée. Je me suis dépêché sur les lieux et j’ai constaté que la grille a été défoncée et également la porte de l’intérieur. Je me suis rendu à la gendarmerie et ensemble, on s’est rendu sur les lieux et on a procédé à l’inspection des lieux. Nous sommes rentrés dans l’agence et on a constaté que 05 portes ont été défoncées avant d’atteindre la salle des coffres. Ils ont emporté un des deux coffres et une moto. Soudain, un conducteur de taxi moto était arrivé sur les lieux et nous informait qu’il a aperçu un coffre dans la brousse à 200 m d’ici en allant à Kpalimé. Quand on s’était rendu sur les lieux, on a effectivement retrouvé le coffre-fort éventré et vidé de son contenu. Dans ce coffre là, se trouvait la somme de 10 498 949 FCFA, un montant que je confirme », témoignait tout triste, Ezu Komla Amégado, gérant de l’agence. Le casque de la moto dérobée a été retrouvée à côté du coffre-fort défait.
Dans leurs déclarations, un des cambrioleurs nous décrit comment ils ont procédé pour commettre ce forfait. « C’est un de nos amis du nom de Marc, avec qui on a une fois fait la prison, qui m’a parlé de cette affaire lors d’une rencontre au niveau du bar Madiba à Lomé. J’ai parlé de l’affaire à mon ami Koko. On a donc fait le programme ensemble et on a fait l’opération le jeudi nuit. On a défoncé les portes et on a emporté le coffre dans la brousse pour aller le casser. Nous avons eu Koko et moi, une somme de 300 000 FCFA chacun, mais nous ne connaissons pas le montant que les autres ont pris. C’est après qu’on a appris que c’est 10 millions qu’on a volé. On était au nombre de 07 à faire l’opération, mais les autres ont fui. A notre arrivé, on n’avait pas vu le gardien, on n’avait vu personne  », a expliqué Jacques Atsu Kpossi, un des auteurs appréhendés.
Les renseignements recoupés par la gendarmerie, ont permis d’établir que dans la soirée du 15 octobre 2014, deux individus s’étaient présentés à la caissière pour dire qu’ils veulent ouvrir un compte Western Union. D’après cette caissière, c’était la deuxième fois qu’elle voyait un d’entre eux. La première fois c’était auprès d’un mécanicien de la localité qu’elle reconnait bien. C’est grâce à la collaboration de ce dernier que le sieur Kpossi a été interpellé le 18 octobre 2014 par la brigade territoriale de Kpalimé. Son interrogatoire a conduit à l’interpellation de son second Agbonson Komlavi Koko, le 21 octobre à Aflao-Sagbado (P/Golfe). Le comptable de la Coopec CFAE d’Agou, Mawubémon Afétsè a été cité comme complice par les malfrats arrêtés. La femme du sieur Kpossi également a été identifiée comme complice.
«  L’audition de la caissière nous a mis sur une bonne piste et nous a permis d’évoluer très vite dans nos enquêtes et de mettre le main sur ces deux là. Je salue la mobilisation de la population surtout d’Aflao dans notre enquête. Nous souhaitons qu’il y ait une participation active voire passive pour qu’on retrouve les autres  », a précisé le chef d’escadron, Daniel Mozoumbou Akpeli, commandant du groupement région des Plateaux lors de la présentation des malfrats à la presse.
Il a ajouté que les recherches se poursuivent en vue de démanteler et d’interpeller les cinq autres en fuite.
A.I, De retour à Atakpamé (Telegramme228)

TOGO :: Le ministère de la Planification projette des journées portes ouvertes et un Forum National



Le ministre de la Planification, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Djossou Sémondji, était face à la presse vendredi dernier à son cabinet à Lomé. Objectif de cette rencontre, informer les professionnels des médias sur l’organisation par son ministère, des journées portes ouvertes les 27 et 28 octobre 2014 et du Forum National de la planification du 28 au 30 octobre 2014 à Lomé.
Organisé respectivement au CASEF et à l’hôtel Sarakawa, le ministère entend par ces deux événements communiquer d’avantage sur ses prérogatives, missions et attributions et jeter les nouvelles bases d’un système national de planification de notre Togo.
Pour le ministre, les journées portes ouvertes et le forum national seront deux rendez-vous pour la population de s’acquérir des différentes évolutions dans la gestion du développement au plan national dans lequel s’est engagé le ministère.
‘’Pendant les journées portes ouvertes, toutes les structures du département se mettront à la disposition de la population togolaise pour expliquer leurs activités et missions’’, a laissé entendre le ministre.
Selon M. Sémondji, le Forum sera un autre cadre pour les praticiens de tous les horizons de l’Administration publique, des collectivités locales, du secteur privé, de la société civiles, etc, d’identifier les bonnes pratiques nationales, régionales et internationales à prendre en compte pour la reconstruction du nouveau système de planification de notre pays.
Charles D., Lomé (Telegramme228)

TOGO :: Présidentielle de 2015 / « Les ingrédients du succès » de Gerry Taama




Pour gagner la présidentielle de 2015, il faut s’y préparer à temps. C’est la position exprimée par le président du Nouvel Engagement Togolais (NET), Gerry Taama à travers une réflexion intitulée « Gagner en 2015, Réflexion sur une stratégie gagnante de l’opposition togolaise aux élections présidentielles ».

Pour ce dernier, « il ne suffira pas de présenter un front commun pour gagner. Il faudra être en mesure de constituer un budget de campagne d’au moins un milliard, de commencer à communiquer autour du/des candidats de l’opposition au moins une année avant le début de la campagne  ».

Selon M Taama, il faudra que l’opposition mette également en place autour du candidat unique, une équipe technique spécialisée, des experts en communication et en élection, avec un excellent carnet d’adresse.

Par ailleurs, elle devrait tenir compte du taux de participation ; les bulletins nuls ; les résultats des partis politiques ; du découpage électoral ; la répartition des sièges et l’occupation territoriale ; la question de liste unique.

Tous ces paramètres constituent ce que Gerry Taama appelle « les ingrédients du succès ».

TOGO :: La FOSEP 2005 reste sous le ministère de la sécurité




« La FOSEP reste et restera sous l’autorité du ministère de la sécurité », a rassuré vendredi le ministre de l’Administration territoriale Gilbert Bawara, levant ainsi l’équivoque par rapport au commandement sous lequel est placée la Force spéciale élections présidentielles de 2015.

A noter que dans un premier temps, un communiqué du Conseil des ministres avait indiqué qu’elle était sous la supervision de la commission électorale nationale indépendante et le commandement opérationnel du ministère chargé de la défense.

Un recadrage du ministre Bawara en valait la peine pour situer la presse ainsi que les leaders des formations politiques, lesquels ont fait leur choix gras.

A en croire celui-ci, il s’agit d’une « erreur » qui s’est glissée dans le communiqué du Conseil des ministres du 9 octobre dernier lors duquel un décret a été pris, portant création de cette force spéciale.

«  C’est vrai qu’il y a eu beaucoup de malentendus, une petite erreur qui s’est glissée dans la rédaction et la lecture du communiqué du conseil des ministres. Les journalistes, l’opinion, et certains partenaires vont penser que la Fosep était placée sous le commandement opérationnel du ministère de la Défense, non !  », a tenu à clarifier M. Bawara.

Tout comme lors des précédentes échéances électorales, la FOSEP 2015 a pour mission d’assurer la sécurité du processus électoral sur toute l’étendue du territoire national, de maintenir de l’ordre public avant, pendant et après les opérations de vote.
PA LUNION

Saturday, October 25, 2014

TOGO :: Adédzé Kodjo a menti à Faure Gnassingbé



Le Prince est remonté, très remonté contre Adédzé Kodjo, le commissaire à la douane qui, pour se faire nommer à ce poste, aurait menti sur sa capacité réelle à mobiliser des ressources pour l’Etat.

Celui qui était à l’époque le tout-puissant directeur général de la douane avait fait croire qu’il était en mesure, s’il était reconduit à ce poste, de tripler les recettes de la douane pour le compte de l’Office Togolais des Recettes.

Du coup l’hameçon a pris pour au moins deux raisons :

La première est liée à l’expérience de ce dernier. Le Prince a estimé qu’ayant déjà fait ses preuves en maintenant le curseur haut dans la collecte des ressources de la douane après le départ de marc Ably-Bidamon de cette régie, Adédzé Kodjo pourrait faire mieux.

La deuxième est liée à la confiance que Faure Gnassingbé a pris goût à placer en cet inspecteur des douanes très soutenu par la mère du Prince.

En réalité, le fils-héritier savait très bien qu’il aurait du mal à convaincre les partenaires comme l’Union Européenne de l’accompagner dans le financement de l’élection présidentielle en perspectives en 2015 dès lors qu’il avait derrière la tête, le plan de dribbler tout le monde pour ne pas faire de réformes politiques avant cette échéance cruciale.

Il a alors misé sur la mobilisation des ressources internes pour financer ce simulacre d’élection en vue de s’octroyer un troisième mandat coute que coute.

Dans ce plan, Adédzé Kodjo occupait une place de choix dans la collecte des ressources pour cet objectif lâche ourdi contre le peuple togolais.

Malheureusement, Adédzé Kodjo a parlé plus qu’il ne pouvait agir, il a été alléchant, tellement alléchant dans ses promesses qu’elles sont restées à l’étape d’un simple rêve.

Aujourd’hui, l’on est à 2 mois de la fin de l’année budgétaire, Kodjo Adédzé a présenté un trou béant de l’ordre 104 milliards de manque à gagner dans ses recettes, soit environ 32% des prévisions. C’est grave.

Voilà qui chamboule tous les plans du Prince. Lui qui pensait dégager suffisamment de ressources pour financer sur fonds propres l’élection présidentielle et se mettre à l’abri des critiques des partenaires européens, se trouve finalement dans une impasse sans merci.

Où trouver de ressources pour combler ce trou sérieux ? Difficile équation.

Mais en attendant, le Prince est bien obligé d’annoncer au peuple togolais, un collectif budgétaire pour réajuster le budget et le conformer aux réalités actuelles en termes de recettes et de dépenses.

Beaucoup de lignes qui avaient été prévues sont malheureusement supprimées.

 Mais en réalité, tous ceux qui étaient visionnaires avaient déjà prédit cette situation.

Rappelons-nous les critiques formulées au lendemain de l’adoption de ce budget par le représentant résident de l’EU au Togo, Nicolas Berlanga-Martinez.

Celui-ci s’était déjà bien interrogé sur la cohérence de ce budget et les parts faramineuses laissées à la douane.

Il s’était même interroger sur le rapport que ce budget un peu démentiel avait avec la Stratégie de Croissance Accéléré et de Promotion de l’Emploi (SCAPE) qui devrait en principe constituer la Bible de l’Etat sur les quatre prochaines années.

Le FMI et la Banque Mondiale avaient aussi dénoncé le caractère bancal de ce budget qui avait occulté beaucoup d’aspects sociaux pour se focaliser sur la propagande politique.

Eh bien, les faits sont en train de rattraper Faure Gnassingbé et ses sbires qui ont pris cette sale habitude de ne faire que tromper le peuple et partant se tromper eux-mêmes.

Maintenant que les carottes sont cuites, que fera le Prince ? Se résoudra-t-il à faire les réformes pour bénéficier de l’appui des partenaires dans l’organisation de cette élection présidentielle ?

La formule n’est pas évidente dès lors qu’il a le plan de truquer ces élections étant entendu qu’il a bonne conscience de son impopularité actuelle.

Mais alors, puisera-t-il dans l’énorme et colossal héritage laissé par son père défunt et dont il s’est accaparé tout seul pour injecter dans l’organisation de cette élection ? Personne non plus ne peut le prédire d’avance.

Dans tous les cas, lui-même a suffisamment eu le temps de se construire en 9 ans de gouvernance, un patrimoine assez consistant sur le dos du peuple togolais. S’il veut bien, il pourrait y toucher pour résoudre en partie les problèmes des togolais.

Mais en attendant, il est demandé aux régies financières de l’Etat de serrer autant que possible leurs dépenses afin de dégager une bonne marge pour accompagner les zozos qui auront à s’activer pour la campagne présidentielle dans l’intérêt acté de notre cher Prince.

Gare au directeur général de la régie financière qui ne se mettra pas dans ce schéma, il sait bien le sort qui lui sera réservé si jamais le Prince réussissait son coup de s’octroyer un troisième mandat à la tête de l’Etat.

TOGO :: La « démocrature » de Faure Gnassingbé



Déjà en 1748, dans l’Esprit des Lois, Montesquieu écrivait ceci : « Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice ».

 De son vrai nom Charles-Louis de Secondat, né au château de la Brède le 18 janvier 1689, le célèbre écrivain français du siècle des Lumières, ne croyait pas si bien prédire et décrire la forme de tyrannie dont le Prince du Togo fera sienne plus de 3 siècles plus tard.

Eh bien nous y sommes de plain-pied !!! Faure Gnassingbé, le fils-héritier du feu général Eyadema a très vite fait d’opter, en ce 21ème siècle, pour cette « cruelle tyrannie » qu’il exerce allègrement « à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice ».

Cette forme de gouvernance tout à fait atypique et singulière en son genre est désignée ailleurs sous le nom tout aussi atypique de « démocrature », une forme hybride de gestion d’un Etat où s’applique une dictature habillée d’une forme biaisée de démocratie.

Comme tout le monde le sait, les exemples en la matière au Togo de Faure Gnassingbé sont légions.

Nous partirons d’abord de la fameuse affaire Kpatcha Gnassingbé dans laquelle le Prince a instruit Félix Katanga, à l’époque patron de la FIR d’attaquer nuitamment le domicile privé de Kpatcha Gnassingbé avec des armes lourdes.

Le prétexte était que Kpatcha Gnassingbé fomentait un projet de coup d’Etat contre son frère. Le plus gros des fils du feu général sera arrêté quelques jours plus tard à l’entrée de l’ambassade des USA au Togo puis gardé avec ses présumés complices au secret pendant deux ans dans les locaux de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR).

Sous la pression de la France, un simulacre de procès aura lieu en 2011 conduit de bout en bout par le palais de la Marina où des peines aussi lourdes que cruelles ont été décrétées à l’encontre de Kpatcha Gnassingbé et ses coaccusés.

Jusque-là beaucoup de togolais avaient naïvement cru que la détention de ce fils d’Eyadema était réellement liée à ce projet de coup d’Etat.

Mais il a fallu que la Cour de Justice de la CEDEAO fasse le constat du fait que le procès qui avait condamné ce dernier et ses coaccusés n’était pas équitable, que la plupart des détenus dans cette affaire avaient fait l’objet de torture, qu’il fallait faire cesser la violation du droit de ceux-ci à un procès équitable et que, très curieusement, le Prince refuse de s’exécuter, pour que tout le monde se rende à l’évidence que les motifs de la détention de ces derniers étaient bien ailleurs.

En clair, Faure Gnassingbé a pris prétexte d’un projet de coup d’Etat pour réduire au silence son frère qui semblait trop chercher à voir clair dans la gestion opaque que lui, l’héritier faisait justement du colossal héritage laissé par le Papa défunt.

C’est dire donc qu’aujourd’hui, la détention de Kpatcha Gnassingbé et ses coaccusés ne repose plus sur aucun principe juridique fiable dès lors qu’il est établi que le procès qui les y a amenés, a notoirement souffert d’une carence d’équité.

Pour conclure ce point, nous retenons simplement que Kpatcha Gnassingbé et ses coaccusés sont victimes de cette cruelle tyrannie que le Prince a choisie d’exercer « à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice ».

Ensuite vient la fameuse affaire des incendies où, en moins de 48 heures après ces incendies des marchés de Lomé et de Kara, les chiens de garde du Prince ont déjà commencé à mettre la main sur la plupart des leaders politiques de l’opposition sans même avoir mené une seule enquête de fond.

Le Ministre de la sécurité, Yark Damehane, présentera quelques jours plus tard, un prétendu corps du délit avec à la clé, un bidon bleu d’essence, un paquet d’allumettes, de la poudre à canon et quelques freluquets qui disent avoir été manipulés par les leaders de l’opposition pour incendier le marché de Lomé.

Le ministre de la sécurité, gendarme de son état, a même précisé que selon les aveux que lui il a retenus comme éléments de preuves, ce plan aurait été monté dans un cimetière après des pratiques mystiques et que c’est de façon mystique que les pyromanes avaient eu accès au bâtiment du marché de Lomé…Mon Dieu !!!

Ce fut donc le point de départ d’un acharnement politico-judiciaire contre la plupart des leaders de l’opposition qui, placés arbitrairement sous contrôle judiciaire, sont bien obligés de courber l’échine chez le juge d’instruction avant d’avoir droit de sortir ou même d’aller à l’intérieur du pays.

La pratique est restée telle quelle malgré le volte-face du principal accusateur, Mohamed Loom qui a fini par dire clairement qu’il était manipulé par le capitaine Akakpo, à l’époque patron des Services de Renseignement et d’Investigation et bien d’autres ténors du régime pour incriminer injustement les responsables de l’opposition.

Voilà encore un habillage parfait qui fait croire qu’il s’agit d’une pratique de la justice mais qui au fond, n’est rien d’autre qu’un plan malsain, savamment orchestré pour bâillonner la dynamique amorcée par l’opposition. Une vraie tyrannie !!!!

L’autre habillage parfait reste l’affaire Sambrini Wakin Targone, député de Dankpen dont l’audience auprès de l’électorat du grand Bassar fait trembler Faure et ses amis du pouvoir.Ils le redoutent gravement du fait de sa capacité à haranguer les foules et à mobiliser le grand Bassar derrière l’opposition démocratique.

Les clercs du Prince n’ont pas hésité à trouver, en juin dernier, un prétexte farfelu pour lever grossièrement l’immunité parlementaire de celui-ci pour ensuite le jeter en pâture entre les mains des pantins de juges, vrais activistes du pouvoir qui l’ont aussitôt placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortir hors de Lomé.

Tout cela sans honte, ni vergogne. Eh la folie du pouvoir, quand tu nous tiens !!!! Depuis lors, Targone vit comme un troglodyte reduit au statut de prisonnier de Lomé par la seule volonté du Prince et ses cruels clercs.

Le dernier exemple vient naturellement des déboires actuels de Pascal Bodjona, du nom de ce ministre "grand format" que l’on a cru pouvoir plonger maladroitement dans une infamante affaire d’escroquerie.

Là aussi, le tyran a eu toutes les difficultés possibles pour camoufler son rôle pernicieux dans ce plan macabre de démolition politique de l’ancien ministre de l’administration territoriale.

Dans cette affaire, la mayonnaise a tout le mal à prendre sur le plan du droit.

 Toutes les gesticulations du Prince, de ses conseillers et de certains officiers hauts gradés de l’armée n’ont réussi à cacher la vérité. Mais, malgré tout, ils s’enlisent encore dans un forcing abscons qui frise l’animalité ou plutôt la bestialité pour finir par détenir arbitrairement Pascal Bodjona en prison.

Oh mon Dieu !!! Qui va sortir Montesquieu de sa tombe pour qu’il vive en live sa vue prémonitoire plus de 300 ans après ?

Certainement qu’en affirmant déjà au 18 ème siècle ce genre de propos pour dénoncer la tyrannie biaisée sous les couleurs de la justice, Montesquieu ne savait guère que de telles pratiques pouvaient autant résister au temps et à l’espace pour s’installer dans un petit pays en Afrique, plus de 300 ans après.

Il ne pouvait s’imaginer que des hommes doués de bon sens et de la raison qui ont lu ses écrits et vécu certaines expériences de la vie pouvaient encore s’adonner à cette forme hypocrite et dictatoriale de gouvernance plus de 300 ans après.

Est-ce à dire alors que la mentalité de nos dirigeants actuels est en deçà de ce que nos arrières ancêtres ont déjà rangé et abandonné depuis plusieurs siècles ?

L’homme est-il créé pour faire avancer le monde ou le reculer ? Pourquoi alors Dieu nous a-t-il dotés d’intelligence, de bon sens et de l’ensemble des facultés qui nous distinguent des animaux ?

Il faut vraiment être triste pour le Togo du fait de cette reculade dangereuse qui se joue de toutes les valeurs morales et républicaines pour plonger ce pays dans une jungle animalière où les dirigeants s’érigent en fauves pour s’emparer de tout au détriment d’honnêtes citoyens.
TOGO INFOS

TOGO : Le dilatoire historique de Bawara sur les locales au Togo



Le moins que l’on puisse dire, c’est que le pouvoir de Faure Gnassingbé est désormais passé maître dans le cynisme politique et les faux-semblants qui au final, les ridiculisent aux yeux des esprits avertis dans le pays.

Tout le monde savait en effet que les pressions qui sont en train de fuser de partout sur le pouvoir de Lomé afin qu’il opère les réformes politiques avant la présidentielle de 2015, donnaient à Faure Gnassingbé et à ses amis, de l’insomnie, du tournis et des troubles de l’esprit.

C’est donc sous les feux de ces pressions nourries qui les mettent nus à la face du monde qu’instruction a été donnée à Monsieur le Ministre de l’administration territoriale, Gilbert Bawara d’amuser un peu la galerie par une sortie pour le moins maladroite et même malhonnête.

Mardi donc, le jeune Ministre originaire de Siou était d’abord face à certains partis politiques de l’opposition à qui il a grossièrement annoncé la mise sur pied d’un comité technique chargé d’élaborer une feuille de route pour la décentralisation et les élections locales au Togo. La trouvaille est géniale !!!!!

Dans l’après-midi du même jour, Monsieur Bawara s’empresse de rencontrer la presse pour leur annoncer l’exceptionnelle trouvaille du régime dont il fait partie.

 Le comité technique en question va être incessamment mis sur pied et tous les moyens de bord lui seront donnés pour élaborer cette feuille de route. Il dit d’ailleurs que c’est avec « grand soulagement » que les partis politiques avec lesquels il a partagé cette idée le matin ont accueilli l’initiative.

Mais on est où là ? Ce pouvoir se moque vraiment de l’intelligence et du sens d’analyse des togolais…..

Alors cette feuille de route sur la décentralisation et les élections locales prendra corps quand ? Il dit six mois, donc après l’élection présidentielle. Cette initiative viserait-elle à obtenir les élections locales avant celle de la présidentielle de 2015 ?

Manifestement et aux dires mêmes de Gibert Bawara c’est bien NON, puisqu’il soutient que ces aspects seront abordés plus tard.

Mais alors quel est l’intérêt pour le pouvoir et principalement pour le ministre Bawara de rassembler la presse pour lui annoncer une initiative naturelle qui relève de ses prérogatives ordinaires ?

Sans doute pour amuser la galerie et donner la fallacieuse impression aux togolais et à la communauté internationale que le pouvoir est en train de s’activer sérieusement pour décentraliser le Togo et obtenir les élections locales dans de bonnes conditions. Mais c’est malhonnête, vraiment malhonnête et même cynique.

Tout le monde sait que la préoccupation majeure de Faure Gnassingbé aujourd’hui est d’aller à la va vite à l’élection présidentielle truquée qui lui permettra de rempiler pour un troisième mandat sans réformes. C’est clair comme l’eau de roche.

 Alors qu’un Bawara sorte de façon aussi gauche pour duper à nouveau le peuple togolais sur un hypothétique frémissement dans le processus de décentralisation et d’organisation des élections locales est un épiphénomène, une blague qui sera bien loin de pouvoir distraire les togolais.

Ceux-ci ne peuvent guère tomber dans ces pièges de pis-aller du Prince et de ses accaparateurs des biens du pays. S’ils n’ont pas de bonnes solutions aux vrais défis qui se présentent à eux et au pays, qu’ils restent alors dans leur mutisme congénital auquel ils ont habitué les togolais.

Depuis juillet 2012 qu’il a été nommé à ce poste de ministre de l’administration territoriale c’est plus de deux ans et demi après qu’il découvre subitement les vertus et bienfaits de la décentralisation et des élections locales pour qu’il en parle aujourd’hui ?

Mais il y a tout de même quelque chose de particulièrement révoltant.

Qu’un Faure Gnassingbé, fils du feu général Eyadema, né avec une cuillère dorée dans la bouche et qui n’a connu que la facilité, l’or et le miel depuis sa naissance jusqu’à ses 48 ans actuels, s’affiche aux yeux des togolais comme un intouchable au sens littéraire du terme, est un fait.

Mais qu’un Gilbert Bawara, fils de prolétaire qui a connu la souffrance comme la plupart des togolais que nous sommes, avant de parvenir par sa bravoure et sa dextérité au rang actuel qu’il occupe, rentre aussi maladroitement dans le jeu du Prince au point de narguer sans vergogne les togolais comme il vient de le faire mardi, est révoltant et même indigne de sa part.

 Pourquoi nos intellectuels choisissent-ils de s’abrutir aussi facilement pour tomber dans le ridicule juste pour une question de privilèges ou de simple ventre ?

Gilbert Bawara a tout de même un profil intéressant et un background non négligeable. A quoi cela lui sert-il de rentrer dans ce jeu de cynisme politique pour aider un Prince branlant à se trouver de béquille de résistance puérile alors même que tout le monde connaît bien le niveau de ruse, de duperie et de faux-fuyant de celui-ci ?

Bawara ne peut pas trouver mieux ailleurs qu’en politique au Togo ?

De plus, il jouit évidemment d’une jeunesse et d’une fraîcheur qu’il peut bien faire valoir sous d’autres cieux.

 Que cherche-t-il vraiment avec ce pouvoir moribond au point de s’exposer dangereusement et maladroitement comme le principal activiste du système qui nargue et injurie au quotidien l’intelligence des togolais ? De l’argent ? De la gloire ? Merde !!!

Tout comme le ministre imposteur qui s’est littéralement mué en « évangéliste angélique » qui use et abuse de la naïveté des pauvres chrétiennes et chrétiens togolais par une forme lâche de prêche orientée vers l’abrutissement et même l’achat de la dévotion de ceux-ci à l’égard du Prince, Gilbert Bawara est lui aussi, en train de s’affirmer aux yeux des togolais comme un garçon tout aussi malhonnête qui prend le risque pernicieux de s’amuser avec le sens d’analyse et d’observation de ceux-ci. Il faut bien qu’il prenne garde.

Où était le pouvoir du Prince depuis 2007 où la loi sur la décentralisation avait été votée ? Qu’a-t-on fait depuis 2004 où le Togo avait pris l’engagement d’organiser les élections locales dans ce pays ? Rien.

Il est clair que les élections locales et la décentralisation elle-même vont enlever le pouvoir central de sa mainmise actuelle sur les collectivités locales et les différentes villes où des pantins de préfets aussi zélés que grincheux terrorisent et intoxiquent les populations pour les réduire en de simples larbins qui ne doivent jurer que par le nom du Prince.

Comment dans un tel contexte que tout le monde connait, Gilbert Bawara a-t-il pu s’imaginer aussi aisément qu’il pourrait distraire les togolais avec cette formule de comité technique chargé d’élaborer la feuille de route sur la décentralisation et les élections locales alors que tout le monde sait ce qui préoccupe actuellement le Prince, son mentor ?

En réalité, l’autre chose qui est davantage révoltante dans tout ce qui précède, c’est bien le manque de flair des leaders de l’opposition.

Que disent-ils par rapport à cette sortie qui, manifestement ne vise qu’à faire une cours immorale à la communauté internationale et lui donner un semblant de bonne foi du pouvoir de Lomé ?

Sont-ils prêts à accentuer la pression sur ce pouvoir rigide et lâche face aux principaux défis qui se présentent à ce pays ?

Que veulent-ils faire concrètement pour mettre ce pouvoir à bout de souffle hors d’état de nuire ?

Plutôt que « d’accueillir avec soulagement » les fallacieuses annonces de Gilbert Bawara, les leaders de l’opposition feraient bien mieux de se montrer plus vigilants et plus visionnaires face aux sempiternels jeux du pouvoir cinquantenaire des Ganssingbé au Togo.

Pour montrer à Gilbert Bawara et à son mentor qu’ils ont opéré un coup d’épée dans l’eau par cette annonce puérile, les partis politiques de l’opposition, la société civile et les leaders d’opinion se doivent, impérativement, de mener une action synergique rigoureuse à la taille de la moquerie et de l’injure qui viennent de leur être faites par ce pouvoir à quelques mois seulement de la présidentielle que Faure Gnassingbé veut organiser avec empressement et sans méthode orthodoxe.

SOURCE: TOGOINFOS

TOGO :: Faire 10% d’économie sur les factures d’électricité



Comment économiser 10% sur les factures d’électricité ? C’est ce quoi le Togo réfléchit depuis jeudi dernier. « Programme de suivi, de contrôle et d’optimisation des factures publiques d’électricité », c’est cet atelier autour duquel, les agents de la fonction publique reçoivent des notions. Il s’agit d’un programme visant à permettre à l’Etat togolais de faire une économie d’environ 10% sur ses factures d’électricité.

Durant deux jours, les participants seront outillés sur le processus de facturation de l’électricité dans les administrations et les ministères sectoriels en vue de réaliser des économies dans la consommation de l’énergie.

La rencontre va permettre de faire un état des lieux sur les systèmes de facturation et poser de nouveaux jalons pour diminuer les factures d’électricité en particulier et reconstruire le secteur énergétique national en général.

Ce programme est une initiative de l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD) pour accompagner les pays francophones. L’expérience avec le Togo et le Sénégal est une phase pilote pour l’Institut. Cette expérience permettra au vu des résultats obtenus d’étendre cet ambitieux projet dans les autres Etats membres de la Francophonie, selon le spécialiste de programme à IFDD, Jean-Pierre NDOUTOUM.
PALUNION

TOGO :: L’UE finance les projets de la société civile




26 projets répartis sur le territoire togolais bénéficie d’un appui financier estimé à 300 millions de FCfa. Cette subvention provient de la Délégation de l’Union Européenne au Togo (UE) pour soutenir les projets des organisations de la société civile en faveur de la réconciliation nationale.

Jeudi dernier, Mawussi Djossou Semodji, ministre de la Planification et Ordonnateur national du Fonds européen de développement (FED) et Nicolas Berlanga-Martinez, représentant de l’UE à Lomé ont paraphé le document.

Les organisations de la société civile entendent prendre une part active à la mise en oeuvre des recommandations de la Commission ‘Vérité, justice et réconciliation’.

« Le gouvernement tient à ce que les conclusions de la CVJR deviennent réalité. Il faut utiliser toutes les compétences des acteurs nationaux pour pouvoir atteindre cet objectif », a déclaré M. Sémodji.

Friday, October 24, 2014

TOGO :: Mise en œuvre des réformes dans les départements ministériels et institutions Déjà 75,7% au premier semestre de 2014



Un séminaire sur la revue de mise en œuvre des réformes dans les départements ministériels et institutions du premier semestre de 2014 s’est déroulé hier jeudi 23 octobre 2014 à Lomé. Organisé par le ministère de l’Economie et des Finances, il a pour objectif d’analyser les résultats de mise en œuvre des réformes du premier semestre 2014 et faire l’état des lieux afin de constater les progrès réalisés au cours du premier semestre de 2014.
La rencontre a été ouverte par le ministre Djossou Sémondji, ministre de la Planification représentant le ministre de l’Economie et des Finances en présence des autres membres du gouvernement.
Il ressort des résultats du premier semestre 2014 que sur 460 mesures de réformes programmées, 39 ont été réalisées et 300 en cours d’exécution ce qui donne un taux de réalisation de 73,7%. Un résultat qui peut être expliqué, selon le Secrétaire d’Etat du SP-PRPF, Mongo Aharh-Kpessou, par certaines insuffisances ou contraintes rencontrées dans la mise en œuvre. Notamment des manques en ressources humaines et matérielles ou par le fait qu’aucune étude au préalable de certaines structures n’a été réalisée.
Au rang des réformes mises en œuvre, on peut citer la mise sur pied de l’Office Togolaise des recettes (OTR), l’élaboration du plan de réforme de la gestion de la dette, le vote par l’assemblée nationale du code de transparence, le guichet unique, etc.
Le ministre de la Planification s’est félicité du taux de mise en œuvre des réformes tout en rappelant que beaucoup restent à parachever pour améliorer les résultats des réformes en cours d’exécutions.
Charles D., Lomé (Telegramme228)

TOGO :: Journée Internationale de la Fille (JIF) Les autorités encouragent les filles victimes de violences à dénoncer les auteurs



Lancée le 11 octobre dernier à Sokodé, chef-lieu de la région centrale, la journée internationale de la fille a connu son apothéose hier jeudi 23 octobre 2014 au Palais de congrès de Lomé. Gouvernants, partenaires techniques et financiers, autorités administratives, politiques, religieuses et traditionnelles, tous présents, ont appelé à plus d’actions pour dénoncer et sanctionner les auteurs des violences faites aux jeunes filles.
‘’Renforcer les capacités des filles, briser le cycle de la violence’’, c’est le thème retenu par le Togo pour célébrer la 3ème édition de la JIF. Une journée décrétée par l’Organisation des Nations Unies le 15 décembre 2011 et qui a pour objectif de reconnaître les droits des filles et les difficultés spécifiques auxquelles celles-ci sont confrontées partout dans le monde.
Respectivement dans leurs discours de circonstance, le ministre de la Promotion de la Femme, Dédé Ahoéfa Ekoué, celui de la Justice, Koffi Essaw et le Président de l’union des Chefs traditionnels du Togo, Agokoli IV, ont salué les efforts du gouvernement dans la promotion des droits du genre féminin et les dispositions judicaires mises en place par le législateur pour mettre à l’abris les droits des jeunes filles dans notre pays.
Ils ont par ailleurs appelé les jeunes filles à rester vigilantes, à signaler aux parents ou aux responsables scolaires ou aux centres de formation, toutes formes de violences dont elles seront victimes, à dénoncer les auteurs, éviter de se retrouver seules avec des garçons dans des lieux cachés etc.….
Observée le 11 octobre de chaque année, la JIF, d’après le représentant de Plan-Togo, Ibrahima Mohamed, est une opportunité de plus pour faire des actions en faveur de la promotion des ‘‘droits fondamentaux des filles, mettre en évidence les inégalités de genre qui subsistent entre filles et garçons, et combattre les différentes formes de discrimination et d’abus dont souffrent les filles dans le monde entier’’.
Une attestation et d’une enveloppe de 2 millions de F cfa ont été remises à cinq lauréats d’un concours portant sur le montage d’un projet en lien avec le thème de cette édition. Une initiative de Plan-Togo et du ministère de la Protection de la Femme.
Charles D., Lomé (Telegramme228)

TOGO :: 10ème édition de Togo Football Awards 13 Awards seront décernés le 27 décembre prochain



Le comité national d’organisation de la nuit des récompenses aux acteurs du football togolais dénommé, Togo Football Awards, était face à la presse hier jeudi dans un hôtel de Lomé. Ceci, afin de faire connaitre à cette dernière connaitra le programme de déroulement de cette nouvelle édition.
Selon le président du Bureau exécutif de cette organisation, Henry Dessong Djagba, prévue pour le 27 décembre prochain au Grand Rex de Lomé, la soirée de récompense sera marquée par la remise de 13 awards aux acteurs les plus méritants, et également « des prix spéciaux à définir par le BE de Togo Football Awards, et les deux grandes commissions (de jury et de la communication) mises en place.
Si les awards ont des valeurs qui s’égalent, il y a néanmoins à noter que l’award de meilleur joueur togolais évoluant dans les championnats européens est le plus convoité. Entre autres catégories d’awards, on peut citer ceux de « meilleure joueuse du tournoi CECAM 1ère édition, de l’équipe championne du tournoi CECAM 1ère édition, meilleur jeune joueur du championnat national de D1 saison 2013-2014, Oscar du mérite de la carrière de football au Togo, de meilleure équipe du championnat militaire, meilleure équipe du championnat de D2, meilleure équipe du championnat de D3, de meilleur entraineur du championnat de D1, de meilleur arbitre, de meilleur buteur du championnat de D1, de meilleure équipe du championnat de D1, et de meilleur joueur togolais évoluant dans les championnats africains »…
Pour justifier le défi qui est là leur après 12 années d’existence, M. Djagba qu’ils doivent aujourd’hui soutenir leur initiative « face aux crises répétitives des structures dirigeantes du football togolais, aux incertitudes des résultats, aux attentes déçues ».
Ils entendent par ces célébrations du football togolais malgré les difficultés, « consolider la confiance vacillante des Togolais en leur football créer les conditions d’une solidarité nationale pour le retour à un football épanoui, qui fait la fierté des Togolais et la terreur de leurs adversaires sur les stades ».
Pour finir, la presse a été conviée à soutenir l’œuvre de sa main puisqu’elle est reconnu par le comité d’organisation comme étant un partenaire privilégié.
G.K, Lomé (Telegramme228)

TOGO :: Consultations gratuites au marché de Lomé / Les commerçants se dépistent à l’hypertension


Environ 500 commerçants du grand marché de Lomé (Adawlato) ont fait leur test de dépistage du diabète et de l’hypertension. C’était le 22 octobre 2014 au sein de la grande cathédrale de Lomé grâce à l’Association des revendeuses de pagnes « Afro Pagne Togo Mawulom ». Les consultations, émanent de l’organisation Santé Education Intégrale (SEI) en Afrique.

Cette campagne de dépistage a permis de déceler les potentiels malades suivie des dons de médicaments et des conseils appropriés.

Cet acte humanitaire est significatif d’après les responsables des revendeuses car leurs consœurs sont très attachées à leur commerce au point où elles oublient de se faire consulter dans les centres de santé d’où des maladies ou décès subits qu’elles constatent.

Pour le président de la SEI, le docteur Ahouankpo exerçant à l’hôpital Sylvanus Olympio, la plupart des cas d’hémiplégie enregistrés concernent les commerçants ce qui explique l’importance de ce dépistage au cœur du grand marché de Lomé.

La Santé Education Intégrale en Afrique (SEI) est composée des enseignants et des agents de santé, qui a déjà réalisé dix neufs projets en matière de santé et surtout dans l’éducation de la jeune fille à travers tout le pays. Elle va mener dans les prochains jours une information publique sur la maladie à virus Ebola.
SOURCE : PA LUNION

TOGO :: La CNDH à la tâche / Vulgarisation de la charte Africaine des Droits de l’Homme


« Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et l’Organisation : le fonctionnement et les missions de l’Institution » : c’est le thème autour duquel la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), dans le cadre de sa double célébration et conformément à son programme d’éducation aux Droits de l’Homme dans les écoles, universités publiques et instituts privés, a organisé mercredi dernier à Lomé, une causerie débats.

C’est dans le cadre de la commémoration des 27 ans (Noces d’acajou) de l’installation officielle des tout premiers membres de la CNDH et de l’Entrée en Vigueur de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.

Elle s’est entretenue avec le personnel et les étudiants du complexe universitaire de l’Institut des Hautes Etudes de Relations Internationales et Stratégiques (IHERIS) sur la notion des droits de l’homme et le fonctionnement de la CNDH.

Mme Akouavi Aïdam Amagbégnon, la vice-présidente de la CNDH, a fait savoir que les premiers membres de cette institution ont pour mission de lutter contre les injustices et les frustrations diverses dont pouvait se rendre coupable l’administration publique vis-à-vis des citoyens en prenant comme repère les événements vécus dans le temps.

TOGO : : Le PIB réel du Togo passe de 1, 2% à 5 ,5% en juin 2014



L’atelier de revue de la mise en œuvre des reformes au premier semestre ( de janvier en juin de cette année) a eu lieu ce jeudi 23 octobre 2014 à Lomé. L’inflation qui est de 6, 8% en 2005 est passée à 1, 8% en 2013 et 1, 5% en fin juin 2014.

En effet, au Togo des reformes ont été entreprises depuis 2006 avec l’assainissement des finances publiques et les réformes institutionnelles.

En septembre 2010, une stratégie de reformes, selon le gouvernement, a été opérée pour améliorer les principaux indicateurs économiques du Togo.

Avec ces efforts, le gouvernement, selon le ministre de la planification, Djossou Semondji, « a maintenu un cadre macroéconomique stable et les indicateurs économiques continuent de s’améliorer. –Malgré ces performances, la croissance économique de notre pays, régulièrement en hausse depuis 2007, demeure faible avec un taux de croissance projeté à 5 ,5% pour l’année 2014 contre un taux estime à 7% pour commencer à réduire significativement le taux de chômage et de sous-emploi trop élevé », a déclaré le ministre.

Ainsi, cette revue de mise en œuvre des reformes couvre la période de janvier à juin 2014. Elle permet d’analyser les résultats obtenus à fin juin 2014 en les comparant avec ceux réalisés en fin décembre 2013.

Au cours de cette période, après les reformes de 1ère génération, le gouvernement a adopté la 2è génération des reformes avec la promulgation en juin 2014 de la loi portant code de transparence et de la loi organique portant loi des finances.

Selon le document de revue de mise en œuvre des réformes dans les départements ministériels et institutions au premier semestre, l’inflation qui est de 6, 8% en 2005 est passée à 1, 8% en 2013 et 1, 5% en fin juin 2014. Quant au Produit intérieur brut réel –Pib-, il est passé de 1, 2, à 5 ,5% en juin 2014.

Le secrétaire permanent du ministère de l’économie, après sa présentation de l’état global de mise en œuvre des reformes, a proposé des suggestions pour augmenter la croissance.

L’appel du Mouvement Mahatma Gandhi-Afrique !



Le 2 0ctobre 2014, le monde entier avait célébré la journée internationale de la non-violence. Afin de marquer l’évènement, le Mouvement Mahatma Gandhi-Afrique rend publique une déclaration parvenue à la rédaction de pa-lunion.com. Lecture.

Déclaration du Mouvement Mahatma Gandhi-Afrique à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la non-violence édition 2014

« La non-violence est la plus grande force que l’humanité a, à sa portée. Elle est plus puissante que l’arme la plus destructive inventée par l’ingéniosité de l’homme ». Cette exhortation de Mahatma Gandhi est difficile à comprendre et à mettre en pratique. Mais, comme l’a dit le Professeur Gene Sharp : « L’action non-violente est une technique grâce à laquelle ceux qui rejettent la passivité et la soumission, et qui considèrent que la lutte est essentielle, peuvent livrer leur combat sans recourir à la violence… ».

Rappelons que le principe de la non-violence – connu également sous l’appellation de résistance non-violente – rejette le recours à la violence physique en vue de provoquer des changements sociaux ou politiques. Souvent décrite comme « la politique des gens ordinaires », cette forme de lutte sociale a été adoptée par des populations entières, partout dans le monde, dans le cadre de campagnes en faveur de la justice sociale.

Alors, pour amener l’humanité toute entière à opter pour l’action non-violente, l’Assemblée générale des Nations Unies a, à travers la résolution [A/RES/61/271] du 15 juin 2007, décidé de célébrer la journée internationale de la non-violence, chaque 02 octobre, jour anniversaire de la naissance de Mahatma Gandhi, l’un des grands champions de la culture non-violente. Il est à noter que, la célébration de cette journée, est l’occasion de « diffuser le message de la non-violence notamment par des actions d’éducation et de sensibilisation ».

C’est un travail qui ne peut être fait uniquement par les gouvernements et les organisations internationales. Chaque collectivité, chaque famille et chaque personne a un rôle déterminant à jouer dans l’élimination de la violence et la création d’une culture de paix.


Il faut signaler que, tout homme qui a su intégrer dans sa vie la Vérité, la Conduite juste, la Paix et l’Amour est un homme non-violent. La non-violence ne signifie pas uniquement l’absence d’acte d’agressivité.

Elle imprègne toutes les sphères de l’existence, même les plus subtiles. Agir d’une manière non-violente, suppose que nos paroles et nos pensées soient également non-violentes. La non-violence s’applique aussi à notre façon de nous traiter nous-mêmes. Ruiner sa santé, par exemple par une mauvaise alimentation ou par une vie de stress est également une forme de violence. L’écologie est un autre domaine concerné. Si nous voulons protéger la nature et l’environnement, il faut commencer par vivre d’une manière non-violente.


Malheureusement, le continent Africain ne veut pas prendre le train de la non-violence. Les conflits politico-ethniques et inter-religieux, les enlèvements de personnes, les assassinats, les attaques à main armée, les attentats à la bombe, les attaques-suicides, les affrontements pour le contrôle du pouvoir et le terrorisme international sont omniprésents sur le continent.


Pour preuves :


Du 1er Janvier au 30 Septembre 2014, les violences sociales, politiques, religieuses, et ethniques ont causé sur le continent, la mort d’au moins 7.607 personnes.


Toujours du 1er Janvier au 30 Septembre 2014, le nombre de morts que l’Afrique a enregistré à cause d’attentats à la bombe, d’attaques à main armée, de rébellions et d’assassinats est d’au moins 3.202 personnes. Et le nombre de blessés déclarés lors de ces violences est de 11.222.


Quant au nombre de maisons, lieux de prières, banques et postes de polices brûlés ou détruits, l’on a officiellement enregistré 6.362.
Il faut signaler que pendant la même période, les prisons africaines ont connu l’évasion de 302 prisonniers.


Il faut également signaler que plus de 3.000 jeunes filles et femmes ont été victimes de violence sexuelles. La grande majorité de ces victimes viennent de deux provinces de l’est de la République Démocratique du Congo où sévissent des groupes armés. Il s’agit des provinces du Nord-Kivu et du Maniema.


1.245 personnes sont prises en otages ou enlevées par les rebelles et groupes armées entre Janvier et Septembre 2014.


Concernant la violence économique : des terroristes armés de Boko Haram ont attaqué certaines localités et ont pris des bétails et des articles des commerçants. Ainsi, pendant les neuf premiers mois de l’année en cours, ils ont saisi près de 7.000 bovins à des commerçants tchadiens qui se trouvaient en territoire nigérian, afin de faire le « djihad » soit des milliards de Francs CFA. 300 chèvres, et 200 sacs de riz aussi sont emportés dans la localité de Greya, Département du Mayo-sava, dans l’Extrême-nord du Cameroun.


Enfin le nombre de déplacés et de réfugiés enregistré sur le continent Africain du 1er Janvier au 30 Septembre 2014 est 2.540.500 personnes.


Conclusion


L’Organisation des Nations Unies a été créée dans l’espoir que l’humanité puisse mettre fin à la guerre un jour. Ses fondateurs espéraient qu’elle aiderait à faire cesser la violence en diffusant une culture de la paix, en prônant la tolérance et en défendant la dignité humaine.


Ces mêmes idéaux constituent l’héritage de Mahatma Gandhi, dont nous célébrons aujourd’hui l’anniversaire. En menant des combats pacifiques contre les régimes injustes de l’Afrique du Sud et de l’Inde, il a conquis les esprits dans le monde entier. Et en incorporant la non-violence dans la vie de tous les jours, il a incité d’innombrables personnes à mener une vie meilleure, plus constructive.


La Journée internationale de la non-violence est l’occasion de nous atteler à cette tâche. A travers cette journée, nous espérons que beaucoup de gens entendront l’appel à la non-violence lancé par Mahatma Gandhi et nous entrerons dans une ère où chaque jour sera placé sous le signe de la non-violence.


Nous qui sommes, membres du Mouvement Mahatma Gandhi Afrique, croyons que, la non-violence est une solution pour résoudre les cycles de violences qui piègent hommes et nations. Car, nous n’avons en effet jamais vu de situations où la violence ait résolu des problèmes de violence.


Nous espérons ainsi faire découvrir le pouvoir réel de la non-violence dans les situations parfois d’extrême violence qu’a vécue Mahatma Gandhi. Car c’est la non-violence qu’il a choisie pour mener son combat contre les forces oppressives et pour finalement faire triompher la justice et la paix.


Alors, en cette Journée internationale de la non-violence, utilisons ensemble cette grande force qu’est la non-violence afin d’édifier des sociétés pacifiques et justes pour nous-mêmes et pour nos enfants.
Pour finir, le Mouvement Mahatma Gandhi-Afrique lance un appel aux dirigeants Africains pour qu’ils adoptent la loi proclamant le 02 octobre, Journée internationale de la non-violence.

AHIAFOR Prosper
COORDONNATEUR-AFRIQUE
DU MOUVEMENT MAHATMA GANDHI


PA LUNION

Monday, October 20, 2014

TOGO :: Jean-Pierre Fabre: au Togo, «la dictature s’est renforcée»

Au Togo, le numéro 1 de l’opposition, Jean-Pierre Fabre, est candidat à la présidentielle du début de l’année prochaine. Son parti, l’ANC, l’Alliance nationale pour le changement, l’a investi le 11 octobre dernier.

Mais au Togo, la présidentielle est à un seul tour. L’opposition ne risque-t-elle pas d’être battue si elle part en ordre dispersé ?

En ligne de Lomé, le président de l’ANC répond aux questions de Christophe Boisbouvier.


RFI : Qu’est-ce qui changera au Togo si vous êtes élu ?

Jean-Pierre Fabre : Beaucoup de choses parce qu’au Togo tout est à faire ! Il y a aura certainement l’édification d’un Etat de droit et surtout l’amélioration des conditions de vie des populations togolaises.


Mais n’y a-t-il pas eu des progrès quand même, depuis l’arrivée de Faure Gnassingbé au pouvoir en 2005 ?

Non, pas du tout. C’est plus sournois, mais c’est plus féroce. La dictature s’est renforcée, il y a eu des cas de tortures avérés, il y a des députés qui ont été chassés de l’Assemblée nationale. Et puis surtout, les conditions de vie des populations togolaises se sont dégradées. Donc tout est à faire ; les infrastructures routières, les infrastructures scolaires. Et surtout, mettons fin à la pénurie de l’eau ! A 35 kilomètres au nord de Lomé vous n’avez plus d’eau. Vous avez des populations qui vivent en buvant de l’eau des marigots. Des pays comme le Burkina, le Niger se sont attaqués avec succès à ce grave problème. Et donc nous mettrons à peu près un mandat, au bout de cinq ans, je crois que nous mettrons fin à la grave pénurie de l’eau au Togo.

Vous dites qu’au Togo les élections sont fraudées et pourtant vous vous présentez à la présidentielle de l’an prochain. Est-ce que ce n’est pas contradictoire ?



Pas du tout. Est-ce qu’il faut rester là à se croiser les bras et à dire : comme ce régime cinquantenaire est habitué à frauder il vaut mieux ne pas participer aux élections ? Non. Nous allons lutter, nous sommes des combattants. Nous allons tout mettre en œuvre pour obtenir une amélioration des conditions de ces élections.

Vous dites qu’en 2010 vous avez été battu par la fraude. Quelle amélioration depuis vous permet de dire que l’an prochain vous pourrez gagner ?

Mais si vous vous rappelez en 2010, au moment où nous avions constaté que nous étions vainqueurs, le régime a envoyé la gendarmerie saisir les procès verbaux qui attestaient de notre victoire. Et donc, évidemment cette fois-ci nous allons tout mettre en œuvre pour que cette situation ne se reproduise plus. Qu’on ne vienne pas saisir nos procès verbaux, qu’on ne vienne pas arrêter ceux qui font le travail des centralisations et de compilation des résultats. Pour l’opposition, nous sommes en train de travailler ensemble depuis un moment pour obtenir la désignation d’un candidat unique. Ça nous faciliterait la tâche et nous mettrons nos moyens ensemble pour travailler. Si nous réussissons à désigner un candidat, nous allons créer une dynamique qui va permettre une grande mobilisation populaire !

Vous souhaitez ce candidat unique, mais pour l’instant l’opposition togolaise est divisée : maître Agboyibo, Brigitte Adjamagbo ou Kofi Yamgnane ne sont pas dans la même coalition que vous ?

C’est possible, mais je crois que chacun mesure le danger qu’il y a à se présenter à ces élections en rangs dispersés. Nous sommes dans des discussions qui sont assez difficiles, des discussions qui durent depuis deux mois. Mais l’opposition n’est pas aussi divisée que vous le croyez. Vous parlez de maître Agboyibo, je crois qu’il a pris sa retraite politique. Le parti qu’il dirigeait est présidé désormais par maître Apévon. On participe ensemble à des discussions et on verra.

Et Kofi Yamgnane ?

Il est actuellement à Lomé. On va se voir pour discuter. J’ai rencontré Brigitte Adjamagbo ce matin. Nous nous voyons, nous discutons !

Et justement, on s’étonne peut-être à ce moment-là que vous ayez présenté votre candidature dès le 11 octobre dernier, comme si vous vouliez prendre de vitesse vos camarades de l’opposition.

Non, non. Pas du tout. Il ne s’agit pas de prendre qui que ce soit de vitesse. Nous étions dans un congrès de mon parti, il est normal que le parti désigne son candidat pour la prochaine élection. Mais le congrès a dit : « La candidature de monsieur Jean-Pierre Fabre, président de l’ANC à proposer aux forces démocratiques », on a pris toutes les précautions qu’il fallait pour ne pas effaroucher ou créer des frustrations.

Jean-Pierre Fabre, si le conclave du collectif Sauvons le Togo et de la coalition Arc-en-ciel désigne au bout du compte un autre candidat unique que vous, est-ce que vous retirerez votre candidature ?

C’est une question difficile. Je sais qu’il y a des velléités, mais en cette matière-là il y a des critères objectifs pour la candidature unique et je pense que j’ai réuni ces critères-là.

Les critères objectifs c’est quoi ? C’est le nombre de députés que chaque parti possède à l’Assemblée nationale ?

Par exemple : la qualité, le niveau de l’implantation des partis. Il y a beaucoup de critères et je pense que j’ai mes chances. J’ai réuni les conditions pour être candidat unique. D’autres peuvent penser également les réunir, mais on verra bien.

Dans une présidentielle à un tour comme au Togo, est-ce que l’opposition n’est pas sûre de perdre si elle n’arrive pas à trouver un candidat unique ?

Oui. Je pense que ça va être très difficile si on n’arrive pas à dégager un candidat unique. Et c’est pour ça qu’on fait des efforts pour éviter cette situation.

Que répondez-vous à ceux qui disent que vous avez un tempérament peut-être un petit peu distant, un petit peu hautain, et que quelquefois ça rend la réconciliation entre tous les opposants un petit peu plus difficile ?

Je ne peux pas empêcher les gens de dire des choses qui ne sont pas vraies. Peut-être que j’ai un tempérament un peu réservé, mais de toute façon tout le monde sait que je ne suis pas hautain. Je fais du sport, j’ai joué dans l’équipe nationale de volley du Togo à 16 ans. Qui veut noyer son chien l’accuse de rage. Donc je dis ceci : nous sommes prêts à faire tous les sacrifices qu’il faut pour mettre un terme à un système qui dure maintenant depuis 50 ans. C’est trop.

RFI

TOGO - FRANCE :: Sale temps pour un candidat déclaré à la présidentielle de 2015 au Togo Kofi Yamgnane impliqué dans un trafic de cartes de séjour en France



L’information est de nos confrères d’Atlantico.fr. Selon ce site d’information français, « un ancien ministre PS d’Edith Cresson et de Pierre Bérégovoy semble bien impliqué dans un trafic de cartes de séjour. Il s’agit de Kofi Yamgnane, qui vit actuellement au Togo ».
Ce site indique que c’est « une histoire qui, d’une certaine façon, fait mal. Voir le nom de Christian Prouteau, un ancien officier d’élite de l’armée française, fondateur du GIGN et celui de Kofi Yamgnane (candidat déclaré à la présidentielle de 2015 au Togo, ndlr), ex-secrétaire d’Etat chargé de l’Intégration d’Edith Cresson et de Pierre Béregovoy, cités dans une histoire de trafic de cartes de séjours, voilà qui laisse pantois. Quand en prime, on apprend que Christophe Rocancourt surnommé "l’escroc des stars" et un avocat connu, Me Marcel Ceccaldi semblent bien au centre de l’escroquerie (surtout le premier), là on se frotte les yeux pour y croire ».
Et l’on confirme que « pourtant, l’histoire est vraie. Tellement qu’elle est instruite depuis une dizaine de jours par les juges Roger Le Loire et Charlotte Bilger ».
Voici un peu l’histoire : « Au départ, il y a Christophe Rocancourt qui a monté un petit commerce, celui de l’obtention de cartes de séjours contre rémunération. Mais il faut quelqu’un d’introduit dans les milieux administratifs et policiers. C’est ainsi que Rocancourt, déjà condamné à 16 mois de prison en février 2012, pour avoir soutiré 700.000 euros à la cinéaste Catherine Breillat s’adresse à une de ses relations qui n’est autre que Christian Prouteau, ancien chef de la fameuse cellule de l’Elysée sous la présidence de François Mitterrand. Et notre vaillant officier – promu préfet par Mitterrand – sollicite le cabinet du Préfet de police pour obtenir des cartes de séjour pour deux Marocaines. Pour prix de ce service, le tarif serait, dit-on, de 500 euros. Seulement voilà : le cabinet du préfet de Police flaire l’entourloupe quand il apprend que les deux gentilles Marocaines ont leurs époux à l’ombre. Autrement dit, en prison… De fil en aiguille, les enquêteurs de la Brigade de recherches et d’investigations financières (BRIF) font une drôle de découverte : ils apprennent qu’un ancien secrétaire d’Etat chargé de l’intégration (1991-1993) d’abord d’Edith Cresson, puis de Pierre Bérégovoy, Kofi Yamgnane, âgé aujourd’hui de 69 ans, aurait tenté d’obtenir un sésame pour quelques personnes désireuses de rester en France. Pour prix de ce travail, il aurait demandé 3.000 euros… sans que l’on sache vraiment s’il les aurait réellement perçus. (…) Aujourd’hui, les enquêteurs parisiens, soucieux d’en savoir un peu plus sur son rôle exact joué dans cette affaire de cartes de séjour, attendent avec impatience son retour en France… ».
Retournera-t-il oui ou non en France volontairement ? La question reste posée. Et si, de retour en France il se mettait à la disposition de la justice et que l’on se décidait à se qu’il ne sorte plus du territoire français jusqu’à la fin de l’enquête dans ce dossier ? Doit-il alors tirer un trait sur la présidentielle de 2015 au Togo, où il compte être candidat ? Voilà autant de questions qui peuvent bouger dans les esprits à entendre cette affaire qui en rajoute à l’image déjà difficilement acceptable que les Togolais ont de Kofi Yamgnane qui se veut de par sa double nationalité tantôt togolaise, tantôt française. On attend de voir.
Kofi Yamgnane en quelques phrases
Ancien maire (PS) de Saint-Coulitz (Finistère) de 1989 à 2001, cet ancien élève de l’Ecole des Mines de Nancy sera également député du Finistère de 1997 à 2002, date à laquelle il sera battu. Personnage sympathique, symbole de "l’intégration réussie", Kofi Yamgnane, élevé en août dernier, au rang de commandeur dans l’ordre de la Légion d’honneur par Marylise Lebranchu, élue du Finistère, passe le plus clair de son temps au Togo où il a tenté, en 2005, avant finalement d’y renoncer, d’être candidat à la présidence de la République. En 2010, il réitère sa candidature à la magistrature suprême… Mais elle est rejetée par la Cour constitutionnelle en raison "d’un doute sur son identité". Pour 2015, il envisagerait de l’être une troisième fois.
G.K, Lomé (Telegramme228)