Sunday, August 31, 2014

TOGO:: Kofi Esaw et les fidèles chrétiens ont prié pour le Togo



Des prières pour le Togo, des délivrances et des guérisons, le tout entremêlés de chants de louange et d’adoration à la gloire de Dieu, c’est le contenu essentiel du deuxième jour de croisade de Compassion Groupe de réveil qui réunit depuis vendredi des centaines de chrétiens de tous bords.
Pour cette journée, avec l’intermède du groupe Salut et Joie et de la Chorale de l’Eglise Baptiste de Baguida, ce sont des prières qui ont d’abords été élevés vers Dieu pour que le Togo soit un Etat de bonheur, de prospérité où la paix règne en permanence. Ainsi, que ce soit le pasteur Matthieu Akanboul ou encore l’Evangéliste Kofi Esaw, tous sont convaincus que le Togo a besoin de nos prières comme le stipule Jérémie 29 verset 7 qui appelle à prier pour son peuple pour que le bonheur du peuple soit votre. Et comme l’a martelé pasteur Akanboul durant le temps d’intercession qui lui a été accordé, « il faut prier pour le Togo. Si le Togo est en paix, on est en paix. Si le Togo n’est pas en paix, on n’est pas en paix ». Une certitude d’ailleurs partagée par l’Evangéliste-ministre Esaw qui dans sa forte conviction que le Togo doit prospérer, convie les fidèles chrétiens à ne pas vilipender les gouvernants et autres supérieurs mais à prier pour ces derniers afin qu’ils changent comme on le souhaite. Il dit être venu apporter aux Togolais, un message de la foi en Dieu et en celui qu’il a envoyé.
Délivrances et guérisons étaient également au rendez-vous
Pour cette phase de prière et guérison qui a vu l’Evangéliste Esaw sur scène durant plus de deux heures, priant pour les Togolais, surtout ceux qui sont malades, il faut noter que certains s’en sont sortis heureux. C’est le cas par exemple d’une jeune fille de 14 ans qui souffrait d’un mal de tête et des yeux depuis sa naissance. Sentant la douleur avant d’arrête, elle a témoigné ne plus rien sentir après la prière de l’homme de Dieu pour elle. Même cas chez une dame qui sortait de l’hôpital (CHU Sylvanus Olympio) où elle avait été internée pour des problèmes de nerfs et de tension, il y a trois jours. Elle a indiqué avoir trouvé un soulagement. De même, une vieille femme souffrant de douleurs aux reins a eu sa délivrance.
Des sourds muets qui ont reçu une guérison, ils se comptent par dizaine. Ces derniers n’ont pas manqué de rendre gloire à Dieu qui par l’entremise du panel des hommes de Dieu à la tête desquels se trouvaient Kofi Esaw, ont trouvé solution à leur mal.
Avant cette séance de guérison, l’Evangéliste et président de Compassion Groupe de réveil a fondé son intervention sur l’évangile de Mathieu, Chapitre 20 verset 29 à 34. Il s’agissait de l’histoire de deux aveugles de Jéricho qui ont sollicité la miséricorde de Jésus et qui l’ont reçu. Dans son homélie, il trouve que derrière ce passage se cache un message d’amour et de compassion de Jésus envers ces deux aveugles et partant envers tous les malades.
Avec pour thème : « C’est Jésus qui le fait », la croisade prend fin ce dimanche.
G.K, Lomé (Telegramme228)

TOGO:: Une rentrée des classes « assurée » pour les élèves de l’Ecole Primaire Publique de Laouda à Kouméa

300 élèves de l’Ecole Primaire Publique de Laouda à Kouméa (localité située à environ 40 km de Kara), et de quatre (4) autres établissements de la localité, ont bénéficié ce jeudi de kits scolaires pour le compte de la rentrée scolaire 2014-2015, a constaté un reporter de l’Agence Afreepress.



Composée de sacs d’écoliers, de bics, d’ardoises, et de cahiers d’une valeur de 15 mille dollars américains, soit environ 7 500 000 francs CFA, cette œuvre émane de l’Association, Women Solidarity Association of Togo (WO.S.A.T), pour qui ce n’est qu’un geste de la diaspora pour une « bonne scolarisation des enfants ».

« L’éducation est l’un des objectifs que notre Association, WO.S.A.T, basée à Chicago aux Etats-Unis s’assigne. C’est dans cette logique que nous avons décidé de faire ce don aux élèves de l’EPP Laouda à Kouméa pour permettre aux enfants de vaquer aisément aux activités scolaires à la rentrée prochaine », a expliqué Christine Kuwornu, présidente de l’Association.

Pour elle, c’est un coup de main envers les parents des centaines d’élèves qui « ont des difficultés à joindre les deux bouts quand il faut acheter les fournitures aux enfants ».

Les parents des bénéficiaires directs de ce don, n’ont pas caché leur satisfaction. Pour eux, c’est une aubaine qui leur allège la tâche dans l’achat des fournitures pour leurs enfants.
« Je suis très content pour ces fournitures que nos enfants ont reçues en ce jour. Nous remercions l’Association bienfaitrice qui a bien fait de penser à nous », s’est réjoui Korolakina Wiyao, le président de l’association des parents d’élèves, qui a souhaité que ces actions soient pérennes.

La cérémonie de remise de ce don s’est déroulée en présence de l’honorable Datcha Kédessa Bawoussi, député à l’Assemblée nationale, d’un représentant de l’Inspection de l’Enseignement Primaire et Public Kozah-Nord et du chef canton de la localité.

Pour rappel, Women Solidarity Association of Togo, (WO.S.A.T), est une Association apolitique et à but non lucratif, qui a été créée en Novembre 2007 à Chicago. Elle regroupe des femmes venues de toutes les régions du Togo, qui font preuve de solidarité à l’endroit des membres de l’association et des nécessiteux.
 AfreePress

Saturday, August 30, 2014

Foire internationale de Lomé : Le CETEF forme les journalistes et opérateurs économiques

Le Centre Togolais des Expositions et Foires de Lomé (CETEF) a entamé depuis mercredi à Lomé, une série de formations à l’endroit des professionnels des médias et des opérateurs économiques afin de permettre une optimisation de la participation à la foire. C’est la Ministre du commerce et de la promotion du secteur privé Mme Bernadette Legzim-Balouki qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette série de formations en présence du Directeur général du CETEF, Johnson Kuéku-Banka.

La formation initiée par la direction du CETEF est destinée à fournir aux journalistes et aux opérateurs économiques des informations pour une meilleure compréhension de la notion de fête foraine. En effet, environ 25 % des exposants ont estimé ne pas être satisfaits de leur participation à la foire lors des deux précédentes éditions de la foire internationale de Lomé. Les raisons résident essentiellement dans l’incompréhension de la notion de foire et les impréparations.


Ainsi, au début des travaux, le Directeur général du CETEF a précisé qu’il s’agissait, à travers cette rencontre, de fournir aux médias le maximum d’informations devant leur permettre d’accompagner au mieux le CETEF au cours de la campagne de promotion de la foire internationale de Lomé ;d’assurer une meilleure couverture des manifestations foraines en général et de la Foire Internationale de Lomé en particulier et enfin d’aider les exposants à réaliser une bonne campagne de promotion et à communiquer sur leur participation aux foires commerciales.

Pour sa part, Mme Bernadette Legzim-Balouki a souligné l’apport déterminant des médias dans la bonne conduite de l’organisation de la foire.

«Les représentants des médias que vous êtes, jouent un rôle de premier choix dans l’organisation de ce genre de manifestation car c’est par vos différents canaux que l’organisateur porte le message à l’endroit des participants par ses différentes actions de promotion », a-t-elle déclaré. « C’est également par les médias que les exposants pourront faire la promotion de leurs participations auprès de leur visiteurs et en actions conjuguées avec les organisateurs, les inviter donc à visiter la foire », a ajouté Mme Bernadette Legzim-Balouki.

A la fin de cette première journée de formation, les professionnels de médias sont outillés sur les actions à mener dans l’organisation des foires commerciales, pourquoi participer à une foire et comment le faire pour en tirer un meilleur profit, les actions à mener après une foire commerciale et la maîtrise des termes économiques en relation avec une foire.


Après les médias mercredi, c’était le tour des opérateurs économiques hier jeudi.
Pour rappel, la douzième édition de la foire internationale de Lomé se déroulera du 21 novembre au 08 décembre prochain sur le site de Togo 2000 à Lomé.

Des prémices du mois du civisme, étape de d’Adjengré


Une belle et fine pluie m’accueille à Adjengré, étape 3 de ma tournée de sensibilisation sur le civisme et la promotion de l’excellence en milieu scolaire dans 17 cantons du Togo.
Signe de bénédiction, cette pluie n’a pas empêché les filles et fils de cette localité de se mobiliser massivement pour écouter mon message et celui des autorités locales.

Notions de liberté, de patriotisme, de civisme, de service public, et du respect du bien commun, tels sont entre autres, les axes essentiels de mon discours et des échanges avec la population d’Adjengré. Ici aussi, j’ai remis des kits aux meilleurs élèves afin de susciter une émulation au sein des jeunes.

J’ai également rencontré à la fin de cette séance populaire, les groupes organisés de femmes de la localité. Je reste convaincue qu’elles ont un rôle déterminant dans la formation et dans le devenir de la société togolaise.

Le mois du Civisme qui sera lancé très bientôt me donnera l’opportunité de démarrer véritablement la grande tournée nationale de sensibilisation que je projette à travers tout le pays. De nombreuses formations sont aussi prévues, notamment au profit des personnes stratégiques que sont les journalistes, les femmes et d’autres leaders d’opinion pour en faire des ambassadeurs du civisme.

Ps : les cantons concernés par cette étape : Adjengré, Aouda, Titigbé, Sessaro, Fazao


Kouméalo Anaté

Chronique de la Semaine - N° 297

TOGO: : Renouvellement de la Cour constitutionnelle en prélude à la présidentielle 2015

Dans la perspective de l’élection présidentielle de 2015, le président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani, lance un appel à candidature pour le renouvellement de la Cour constitutionnelle.

Selon un communiqué rendu public dans le quotidien officiel Togo Presse, cet appel à candidature intervient alors que le mandat des membres de la Cour actuellement en exercice prend fin en septembre.
L’Assemblée nationale doit élire six membres de cette cour, dont trois pour elle-même et trois pour le Sénat constitutionnellement prévu mais non encore mis en place. Les trois autres membres sont nommés par le chef de l’Etat comme le prévoit la Constitution.
La Cour constitutionnelle est la plus haute juridiction en matière constitutionnelle. Il statue en premier et dernier ressort et ses décisions ne sont pas susceptibles de recours
Elle proclame définitivement les résultats de toutes les consultations électorales et sur les recours formés par les candidats ou partis à un scrutin après la publication des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), et les décisions qu’il prend dans ces situations sont inattaquables.
La Cour a également compétence pour statuer sur les recours en inconstitutionnalité d’une loi quelconque de République, formulés par une institution, une organisation ou un simple citoyen. Fin

XINHUA

Affaire d’escroquerie dite internationale : L’argent du contribuable togolais dilapidé pour des missions inutiles…


PASCAL-bodjona-11-aout-2012C’est, au 
départ, une banale affaire entre hommes d’affaires, mais qui deviendra rapidement une affaire d’Etat. L’affaire Agba Bertin ou Bodjona ou encore d’escroquerie dite internationale (c’est selon) doit commencer par lourdement peser sur les caisses de l’Etat, sans que l’Etat et le citoyen n’y aient a priori aucun intérêt direct.
Depuis le déclenchement de cette affaire, la plus importante qui aura marqué le deuxième quinquennat de Faure Gnassingbé, de bien grasses missions se multiplient à l’étranger. Lomé-Abidjan-Lomé, Dubaï-Lomé-Dubaï, Lomé-Dubaï-Lomé, Lomé-Bamako-Lomé, Lomé-Athènes-Lomé…les allers-retours organisés depuis les bureaux de la présidence sont incessants. Au frais du contribuable togolais à qui on ressasse qu’il n’y a pas de moyen quand il s’agit d’améliorer ses conditions de travail.
L’affaire d’escroquerie internationale pourrait se résumer ainsi. Un Monsieur, venu de loin (Emirats Arabe Unis) vient se plaindre au Togo que Bertin Agba avec qui il était en affaires depuis des années, l’a escroqué. Selon lui, le Togolais lui a présenté une opportunité de récupérer une importante fortune de Robert Guéï, dans l’ordre des milliards, cachées dans une banque centrale au Togo. Le plaignant dit avoir donné des milliards à son tour pour faciliter la transaction. Il cite Agba Bertin comme l’ayant escroqué et Pascal Bodjona comme son témoin ou complice. Entre-temps, pour « motiver » les autorités togolaises à débloquer la fortune de M. Guéï qui serait abandonnée au Togo, l’homme descend lui-même au Togo et distribue à tour de bras de généreux cadeaux…jusqu’au sommet de l’Etat. L’affaire, disons plutôt que le détournement envisagé n’abouti pas. L’Emirati crie au voleur. L’Etat togolais s’en mêle et engage des dépenses de plusieurs centaines de millions pour obtenir la tête des accusés.
Oui, une justice indépendante a le devoir d’instruire toute affaire dont elle est saisie, jusqu’au bout, fût-elle une affaire dans laquelle un citoyen se retrouve dans la peau d’accusé et un étranger dans celle de plaignant. Mais dans l’affaire qui voit Pascal Bodjona, avec un statut de complice, malmené et privé de liberté, et pour laquelle le Trésor public est sollicité autant, l’Etat togolais devrait y avoir un minimum d’intérêt. « Sans intérêt, pas d’action », dit-on dans certains milieux. Malheureusement, aucun intérêt direct de l’Etat (du citoyen en somme) n’est perceptible dans ce dossier visiblement récupéré par le pouvoir pour régler des comptes à des citoyens dont on veut se débarrasser.
Les dizaines de missions composées chaque fois de plusieurs personnes et qui parcourent le monde chaque fois que l’ombre de Bertin Agba est perçue dans un coin du monde reviennent naturellement très couteuses. Ces dernières semaines seulement, des délégations togolaises ont déjà fait au moins quatre fois des allers-retours Lomé-Athènes-Lomé pour tenter de récupérer le richissime Agba en séjour dans ce pays. En dehors du coût de ces missions, il nous revient que le Togo a fait faire des allers-retours à l’Emirati aussi de son pays vers la Grèce pour tenter d’enfoncer le Togolais. Tout cela aux frais du Togo qui, en outre, s’est attaché des services des avocats les plus chers de ce pays européen, sans compter les probables dessous de table et les surfacturations. Et dire que l’épisode grec n’est pas encore fini ! Les dépenses non plus.
Pendant que le citoyen commence par se perdre dans ce dossier (si c’en était un), et que le sommet de l’Etat continue de s’enfoncer dans cette entreprise politico-judiciaire dispendieuse, les secteurs sociaux du pays s’effondrent, faute de moyens. Le secteur de la santé seul au Togo est un véritable scandale. Plusieurs dizaines de compatriotes trépassent au quotidien, faute de soins efficaces. Dans les hôpitaux publics, la mort est toujours tout près du patient. Les fonctionnaires demandent depuis des années une amélioration de leurs conditions de vie et de travail, en vain. Les étudiants aussi. L’eau potable et l’assainissement sont des luxes. La pauvreté est galopante et atteint des niveaux scandaleux (90% dans la région des Savanes). C’est dans un pays avec tous ces défis que le pouvoir dépense des fortunes dans une affaire qui à priori n’engage pas l’Etat. Difficile, dans ces conditions, d’être crédible quand on dit aux acteurs sociaux que le gouvernement n’a pas de moyens pour répondre aux diverses sollicitations sociales.
Mensah K.

TOGO:: Le Togo s’active dans la lutte contre le trafic en mer

Les activités maritimes qui constituent pour le Togo un maillon clé dans l’économie nationale a fait l’objet d’un séminaire de « restitution des résultats de l’évaluation des besoins du Togo en matière de l’exécution des responsabilités de l’administration maritime togolaise » ouvert jeudi à Lomé lui permettant de tout mettre en œuvre pour accroître la productivité dans ce secteur.


Le Togo veut mettre tout en œuvre pour offrir un cadre juridique efficace conformément aux normes de l’organisation maritime internationale (OMI) qui compte amener tous les Etats membres dont le Togo, à mieux conduire les administrations pour plus d’efficacité et de rentabilité.

« Il s’agira de voir comment est-ce que le Togo applique la convention de l’OMI et au-delà des conventions comment est-ce qu’il remplit ses fonctions d’administration maritime à l’égard de toutes les activités qui ne tombent pas sous le coup des conventions », a déclaré Honorat Hoba, coordinateur régional de l’OMI.

La restitution des résultats de l’évaluation des besoins du Togo à travers cette rencontre permettra de corriger les insuffisances pour une meilleure gestion des activités. « Cette rencontre nous a permis de voir nos faiblesses et nos forces dans la mise en œuvre des conventions de l’OMI et à la suite de ce séminaire, l’assistance technique va nous parvenir pour que nous puissions relever les défis », a souligné Lebgaza Alpha, directeur des affaires maritimes.

Le directeur de cabinet du ministère des Travaux publics et des transports Marc Sondou s’est félicité pour sa part, des efforts faits en faveur du Togo pour la promotion des activités maritimes qui selon lui permettront au Togo d’avoir un bon profil maritime. « Cette mission d’évaluation de notre administration maritime est la bienvenue pour que les consultants puissent relever nos faiblesses afin de nous aider à les corriger », a-t-il ajouté.

Friday, August 29, 2014

TOGO:: Agbéyomé Kodjo appelle à un « combat national » contre Ebola

Le président de l’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS, parti d'opposition), Agbéyomé Kodjo, a, dans une interview accordée à l’Agence Savoir News, appelé à une « mobilisation générale » contre la maladie à virus Ebola qui menace depuis quelques mois l’Afrique de l’ouest avec au bilan, plus de 1500 morts et un peu plus de 3000 cas.

« Il est extrêmement important et urgent que ce combat soit un combat national en convergence avec les mesures consensuelles qui seront adoptées par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à l’issue de la réunion de ce jour », a-t-il souhaité.

En attendant, M. Kodjo recommande aux populations le respect de certaines mesures de précautions élémentaires, à savoir, l’hygiène rigoureuse et la bonne nutrition.

L’ancien premier ministre a regretté que les partis politiques togolais, compte tenu de leur « agenda politique », soient éloignés de cette lutte au détriment de la santé des populations.

« Je ne vois pas ce que la lutte pour la conquête du pouvoir signifierait dans un pays ruiné démographiquement et économiquement par cette pandémie », a-t-il cependant indiqué en réaction contre cette absence des acteurs politiques dans la lutte qui s’est engagée contre la maladie à virus Ebola.

Au Togo, plusieurs mesures sont prises par les autorités et les partenaires pour empêcher cette meurtrière maladie d’entrer dans le pays.

TOGO:: Le MCD suspend sa participation aux activités de la CAEC jusqu’à la fin du Conclave avec le CST

Cette situation était prévisible depuis l’éclatement du conflit autour de la démarche ayant conduit au choix ou à l’élection de Me Dodji Apévon comme candidat unique de la Coalition Arc-En-Ciel. Elle est actée depuis déjà quelques jours.

A travers un courrier envoyé au premier responsable en exercice de la CAEC et partant aux autres pairs de cette coalition, le MCD de Me Tchassona Traoré pas d’accord avec la démarche, puisque absent à la réunion ayant conduit à ce choix, tout comme c’est le cas du président en exercice, Bassabi Kagbara, dit « suspendre sa participation aux activités » de ce regroupement, jusqu’à la fin des travaux du conclave en cours avec la CAEC. Et après ? C’est la grande interrogation.

En tout cas, vu la contestation de la démarche de choix de Me Apévon, d’aucuns prêtent rapidement des intentions de candidature à la présidentielle de 2015 au président du MCD. Certains vont jusqu’à dire qu’il sera candidat pour représenter le peuple tèm à ce scrutin. Pour ce que l’on sait dans une interview qu’il a accordé cette semaine à un confrère en ligne, Me Tchassona Traoré indiquait que son compère, Me Dodji Apévon ne sera pas le candidat unique de la CAEC à la présidentielle de 2015.

Mais si tel est que ce dernier est maintenu comme candidat de cette coalition, il y a à craindre un éclatement

TOGO:: Liberté - N° 1770



Thursday, August 28, 2014

TOGO:: La machine à broyer les concurrents de Faure Gnassingbé mise en branle ; après Pascal Bodjona, à qui le tour ?

Présidentielle 2015

. Les conditions drastiques de détention de l’ancien ministre à la prison de Tsévié

            cari lib 1766  24 AOûT2014jpgDébutée de façon plus ou moins paisible, la fin de la semaine passée a été marquée par l’arrestation pour la seconde fois du témoin Pascal Bodjona dans la ténébreuse affaire d’escroquerie dite internationale. Ou plutôt l’élimination par Faure Gnassingbé d’un concurrent sérieux éventuel pour le fauteuil présidentiel en 2015. Et au regard de l’état d’esprit du Prince de la République, la machine à broyer les adversaires politiques devrait fonctionner à plein régime et faire d’autres victimes. A qui donc le prochain tour ?

Bodjona, un sort scellé d’avance

Les observateurs avisés voyaient venir la seconde arrestation de Pascal Bodjona depuis le rejet récent par la Cour suprême de sa requête d’annulation de la procédure ouverte contre lui. C’était patent que l’arrêt rendu par cette Cour présageait de manœuvres futures pour l’inculper. Et les faits n’ont pas tardé à leur donner raison.

Selon les indiscrétions, la mise sous mandat de dépôt de l’ancien bouclier politique de Faure Gnassingbé qui devient de plus en plus dérangeant, devrait intervenir lors du séjour washingtonien de Faure Gnassingbé à l’occasion du sommet Etats-Unis-Afrique qui s’est tenu les 5 et 6 août derniers, et tout le plan a été ficelé dans des officines obscures depuis la veille de son départ pour le pays de Barack Obama. L’argument massue à brandir par Faure Gnassingbé serait qu’il n’était pas au pays et donc qu’il n’en est pour rien dans son arrestation. Le juge d’instruction aurait reçu consigne de lancer une première convocation dès le lendemain du départ du Prince. Mais la manœuvre n’a pas prospéré du fait que le dossier n’était pas encore revenu auprès du juge après la forfaiture de la Cour Suprême qui, manifestement, éprouvait d’énormes difficultés à rédiger un arrêt tenable qui soutiendrait le rejet du pourvoi de Pascal Bodjona. Mais à force de s’y employer, Abdoulaye Yaya a finalement réussi, et c’est le retour du dossier au juge d’instruction qui a servi d’argument juridique pour convoquer Pascal Bodjona et ses conseils pour un simulacre d’interrogatoire au fond jeudi dernier.

Le sort de l’ancien pion du pouvoir étant scellé depuis le haut lieu, rien ne pouvait empêcher son arrestation. Même pas la sagacité de ses avocats qui, juste avant l’ouverture de l’audience devant le juge chargé du 4e Cabinet d’instruction, Komi Soumdina, ont déposé unerequête qui relève les violations de ses droits lors de son interrogatoire en première comparution le 4 décembre 2013 et demandaient, sur la base des articles 92 et 119 du Code de procédure pénale et 20 de la Constitution togolaise, la transmission du dossier à la Chambre d’Accusation afin qu’elle statue sur le grief évident dont ils venaient de faire état. Selon les procédures, le juge d’instruction ne pouvait pas s’y dérober. Mais c’est là que commencèrent les manœuvres. Le reste est raconté par le confrère togoinfos.com : « Dès réception de cette requête, le juge d’instruction, le doyen des juges et le procureur se sont enfermés à clé dans le bureau du quatrième cabinet pour imaginer ensemble, les subterfuges par lesquels ils pouvaient contourner cette « flèche empoisonnée » que venaient de leur lancer Pascal Bodjona et ses conseils. Ils ont compris, en bons juristes, que le demandeur avait de toute évidence raison. Mais que faire dès lors que des consignes très fermes leur avaient déjà été données pour entendre à tout prix Pascal Bodjona sur le fond du dossier et ensuite le mettre à nouveau sous mandat de dépôt ? Malgré les coups de fil qu’ils ont lancés à leurs mandants pour expliquer la difficulté réelle à laquelle ils faisaient face, les consignes n’ont pas changé d’un iota. C’est alors qu’ils ont fini, après plus d’une heure de huis clos, par appeler Pascal Bodjona et ses conseils pour ouvrir l’audience. Là, ils ont tenté, en vain, de forcer le passage pour entendre le ministre Bodjona sur le fond. Une heure et demi après, ils observent une suspension de plus de 45 minutes pour se concerter et concerter à nouveau le vrai plaignant tapi dans l’ombre du palais de la Présidence. Là aussi, rien. A la reprise de l’audience, l’on signifie à Pascal Bodjona qu’il serait déposé s’il ne cédait pas à leur insistance de l’entendre sur le fond du dossier. En clair, le juge d’instruction et le procureur de la République qui agissaient au nom du plaignant invisible, demandaient à Pascal Bodjona de renoncer à ses droits légaux pour les aider à l’abattre au plus tôt. Naturellement, celui-ci ne céda pas, et ce qui de toute évidence devrait arriver, arriva ».

Le juge Komi Soumdina a pris un mandat de dépôt contre l’ancien ministre, qui a été ainsi arrêté et conduit à la prison civile de Tsévié. Devant ses avocats hébétés. « Nous sommes purement à l’état de nature. Il n’y a plus de loi au Togo », s’est écrié Raphaël Kpandé-Adzaré, scandalisé. Pascal Bodjona lui-même l’a compris.

Conditions de détention drastiques

Pascal Bodjona est-il un détenu de droit commun ? C’est ce qu’il devrait être, puisque l’affaire dans laquelle il est écroué en est une de droit commun. Mais, c’est un secret de Polichinelle, derrière ce dossier sans tête ni queue se cache la main de son produit politique. La légèreté de l’accusation portée contre lui et les misères qui lui sont spécialement faites alors que les cerveaux présumés de cette affaire, Loïk Le Floch-Prigent et Bertin Agba sont libres de leurs mouvements, sont suffisamment illustratives. Ces derniers ont d’ailleurs plus d’une fois déclaré qu’ils ont été instrumentalisés lors de leur séjour carcéral afin d’impliquer ouvertement l’ancien ministre de l’Administration territoriale et faiseur de victoire de Faure Gnassingbé en 2010. Pour tout dire, Pascal Bodjona est un prisonnier spécial de son ancien produit politique. Et à prisonnier spécial, conditions de détention spéciales.

Depuis ce jeudi où il a été transféré à Tsévié, des escouades d’éléments de la Force d’intervention rapide (Fir) ainsi que de la Gendarmerie sont positionnées tout autour de la prison. Soit dit en passant, ces éléments des FAT semblent désormais prisonniers de l’ancien ministre de l’Administration territoriale. Obligés de tout suivre depuis la brousse qui entoure ce centre pénitentiaire, ils sont devenus le mets quotidien des moustiques affamés.

Malgré son statut d’ancien ministre, bouclier politique et faiseur de victoire de Faure Gnassingbé en 2010, Bodjona n’est pas verni à la prison civile de Tsévié. Le seul fait de l’y incarcérer n’est pas anodin. Cela vise simplement à l’éloigner de ses proches et à contrôler ses visites. Le néo-pensionnaire de la prison civile de Tsévié serait confiné dans une cellule étroite, très sale et d’où se dégagent des senteurs nauséabondes des toilettes qui lui sont contiguës. Pour tout équipement (sic), on parle d’un matelas personnel qu’il y aurait fait convoyer – sinon il dormirait peut-être sur une simple natte-, d’un ventilateur et de deux chaises.

Outre ce décor assez expressif de ses conditions de détention, il est presque sevré de visites. C’est l’objectif visé par son embastillement à Tsévié. Depuis vendredi après-midi, les visites lui sont donc strictement interdites. Seuls son épouse et ses enfants en ont l’autorisation. Contrairement à Bertin Agba, le cerveau présumé de l’escroquerie qui avait même bénéficié de bien meilleures conditions – il recevrait ses visites sous une paillotte -, pour parler à Pascal Bodjona, ce n’est pas face à face ; mais à travers un parloir. Bref, comme un prisonnier ordinaire. Pas de téléphone, pas de journaux, seule une petite radio est mise à sa disposition pour lui permettre de suivre périodiquement les nouvelles du pays. Surtout pas de journaliste ! Selon les indiscrétions, il aurait été prévu de lui installer un poste téléviseur afin qu’il suive les activités inscrites dans les opérations de charme et la campagne électorale de Faure Gnassingbé. Une sorte de torture donc.

            Il nous revient que même hors de la prison, les proches de l’ancien ministre sont systématiquement filés. Ses amis sont traqués, la preuve avec l’empêchement fait vendredi dernier au Fan Club créé pour le soutenir, d’installer son premier bureau régional à Atakpamé, malgré le respect de toutes les formalités administratives et le ok du ministère de l’Administration territoriale.
Pascal Bodjona out ; à qui le tour ?
« C’est un de moins !», devraient crier le Fils du Père et ses suppôts qui n’hésiteraient pas à sabrer le champagne et célébrer l’embastillement de Pascal Bodjona. Car l’homme était très redouté par son ex-produit politique, même s’il n’a pas encore créé de parti politique ou déclaré sa candidature pour 2015. C’est juste une conférence de presse qu’il a animée le 23 juin dernier pour annoncer ses intentions de rester présent sur la scène politique. Mais cela a suffi pour semer de la panique dans le camp de ses anciens amis.
Dans un récent article sur les motivations des misères qui lui sont faites, nous avons exposé les atouts de l’ancien ministre s’il se portait candidat à l’élection présidentielle de 2015. Outre ses qualités d’homme politique avérées, ses origines ethniques, ses relations dans l’armée, dans l’opposition et sur le plan international lui seraient d’un grand secours. Pascal Bodjona est par ailleurs un pion du système et connait beaucoup de secrets, surtout en matière électorale qu’il pourrait retourner contre son détracteur en chef – suivez les regards. A défaut de l’emporter, il devrait marcher sur les plates bandes du Fils du Père qui remue ciel et terre pour se présenter à la présidentielle de 2015, et ainsi émietter ses voix. Et cela passe par le refus des réformes, le verrouillage du processus électoral par des lois iniques, la préparation unilatérale et l’élimination des adversaires gênants. C’est dans ce dernier moule qu’il faut placer l’arrestation et l’embastillement de Pascal Bodjona. Et comme pour conforter ces appréhensions, des indiscrétions font état de ce que l’ancien ministre ne devrait pas être libéré avant le scrutin de 2015, qu’il y ait procès ou pas. Pas trop étonnant pour les Togolais avisés. C’est simplement la machine à broyer les adversaires de Faure Gnassingbé qui est mise en branle.
En avril 2009, soit un an avant la présidentielle de 2010, c’est Kpatcha Gnassingbé, l’allié de Faure pour la captation du pouvoir en 2005 et co-président qui avait été arrêté dans une fable de coup d’Etat, payant en fait ses envies pour le trône. Aujourd’hui, c’est Pascal Bodjona son ex-bouclier politique et faiseur de victoire en 2010 qui est passé à l’échafaud. Lorsqu’on sait l’importance de la présidentielle de 2015 et la détermination de Faure à ne pas se faire conter l’événement, il faut craindre que d’autres concurrents réels et sérieux ne soient aussi broyés. Et en tête de liste, le leader de l’Alliance nationale pour le changement (Anc), Jean-Pierre Fabre. De tous les présidentiables et candidats potentiels de l’opposition pour cette échéance capitale, il est de loin celui qui pourrait se targuer d’une certaine popularité et à même de concurrencer vraiment le candidat du pouvoir dans les urnes. Et il faut rappeler qu’il y avait eu entre-temps des manœuvres dans ce sens, avec l’affaire des incendies. Le plan consistait à juger les leaders du Collectif « Sauvons le Togo » à la dernière session de la Cour d’assises et à les condamner ; ce qui devrait les rendre du coup inéligibles pour ce scrutin de 2015. Etait prioritairement visé Jean-Pierre Fabre qui fait figure d’épouvantail du pouvoir en place. Avec le sort de Pascal Bodjona, on peut donc légitimement se demander : à qui le tour ?
Tino Kossi
 LIBERTE TOGO

TOGO: Des étrangers qui cassent les prix, des produits périmés écoulés avec la complicité de certaines sociétés

Réglementation du commerce au Togo
Légzim-Balouki, ministre du Commerce
Légzim-Balouki, ministre du Commerce
Il y a moins de trois mois, un Forum consultatif sur le commerce au Togo s’est tenu au Centre togolais des expositions et foires (Cetef) avec pour objectif de faire l’état des lieux du commerce au Togo. Mais comme pour montrer que les recommandations de cette rencontre iront rejoindre celles déjà existantes sans que les autorités ne posent des actes incitatifs et encourageants, voici rapportées par des commerçants, quelques réalités au grand marché de Lomé. Des conditions d’accès aux prêts exorbitantes pour des commerçants nationaux, des méthodes d’enquêtes sur l’écoulement de produits périmés trop archaïques et des sociétés qui écoulent toujours des produits périmés sans être rappelées à l’ordre, le tout couronné par une concurrence déloyale des étrangers envers les nationaux… le commerce au Togo nourrit l’étranger, mais appauvrit l’autochtone.
Les 5 et 6 juin 2014 s’est tenue au Cetef une rencontre sur le commerce au Togo. Le but étant de dégager des recommandations pour faire du commerce un levier de développement de l’économie togolaise. Ces recommandations ont-elles été adressées à qui de droit ? Dans l’affirmative, La ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, Bernadette Légzim-Balouki a-t-elle la carrure requise pour traduire ces recommandations dans les faits ? Les échos qui nous parviennent du grand marché d’Adawlato (même si le bâtiment central a été incendié par des pyromanes jaloux des acquis des femmes de ce marché) montrent qu’en matière de commerce au Togo, les adhérents à ce métier ne sont pas logés à la même enseigne.
Il y a deux semaines, nous avons appris que des agents du ministère en charge des marchés visitaient inopinément des commerçants pour soi-disant enquêter sur des produits périmés qui sont régulièrement écoulés dans le marché par des revendeuses de détails. Mais plus que le but recherché, c’est la procédure qui prête à sourire. Car, des informations qui nous sont parvenues, ce sont des équipes avec à leur traîne des policiers en tenue qui sillonnent le marché à la recherche de grossistes indélicats. Or, les femmes auprès desquelles les enquêtes sont menées, sont celles-là mêmes qui écoulent les produits en voie de péremption ou déjà périmés. C’est à croire que ces femmes accepteront de couper la branche sur laquelle elles sont assises. Nous n’avons pas mis longtemps avant de découvrir le pot aux roses. Des dires d’une commerçante, dans le domaine de l’écoulement des produits périmés, « deux sociétés bien connues de la place (nous nous gardons pour l’instant de révéler leurs noms) sont des spécialistes en la matière et à l’approche des dates de péremption, elles cassent les prix des produits, et la pauvreté aidant, les femmes se ruent sur ces produits aux prix cassés ».
Selon la procédure adoptée par ces sociétés, « elles s’arrangent pour vendre en détail aux bonnes femmes les produits dont les dates de péremption sont imminentes et de ce fait, elles arrivent à toujours tirer leur épingle du jeu, alors que ces revendeuses ne sont pas souvent instruites pour déterminer la date exacte de péremption des produits qu’elles écoulent », nous a confié une revendeuse ayant requis l’anonymat. Celle-ci poursuit que ces sociétés poussent encore plus loin le bouchon. « Parfois, elles s’arrangent pour modifier les dates de péremption par des machines que la douane a participé à faire entrer dans le pays par le Port autonome de Lomé (PAL) », ajoute-t-elle. Et pourtant, ce sont beaucoup de produits alimentaires que ces sociétés font entrer dans le pays : lait, tomate, huile, pâte alimentaire, pilchard, etc. Interrogée pour déterminer la manière de lutter contre ce fléau, notre commerçante répond : « Avec les milliards que le PAL brasse chaque mois, il est aisé pour le ministère du Commerce, de concert avec les services douaniers qui seraient soucieux de la santé des consommateurs, de détenir un fichier des produits qui entrent sur le territoire avec leurs dates de péremption et les grossistes qui les écoulent. Et de ce fait, les autorités savent quand et chez quel fournisseur tel ou tel produit doit expirer. Il leur sera alors aisé de remonter la piste des détaillants de ces gros fournisseurs pour extirper des lots les produits périmés et ainsi éviter qu’ils soient servis aux pauvres citoyens à majorité analphabètes ».
Au marché d’Adawlato, une autre forme de concurrence déloyale s’est installée vis-à-vis des institutions bancaires. Selon un autre commerçant spécialisé dans la commande de pâte alimentaire, « des institutions bancaires comme la BTCI exigent des mouvements sur des comptes qui frisent la mauvaise volonté d’aider les commerçants à prospérer. Un client qui veut par exemple accéder à un prêt de 10 millions de FCFA, doit effectuer sur son compte des mouvements de fonds de près de 120 millions de FCFA. Nous avons été victimes de cette situation ». Mais, même lorsque le prêt est finalement octroyé à certains, ceux-ci doivent faire face à une autre situation toute aussi déloyale, mais que les autorités en charge du commerce entretiennent. A en croire ce commerçant, « lorsque vous passez une commande en Chine pour un conteneur d’un produit que vous êtes sûr d’écouler, la société fournisseuse en Chine dispose d’une agence au grand marché à qui elle envoie 5 ou 10 conteneurs du même produit. Résultat, vous êtes victime d’une mévente sans pareille parce que l’agence chinoise vendra moins cher le produit. Finalement on ne sait pas ce que sont devenues les règles du commerce international ». Et pour mieux écouler leurs produits sur le marché, ces étrangers dont des Chinois arpentent le grand marché comme le font les bonnes femmes togolaises pour proposer des prix moins disants que ceux des nationaux. La question qui revient sur les lèvres des commerçants est de savoir si des commerçants togolais dans les marchés d’autres pays peuvent aussi se permettre de pareilles pratiques pour saper les chiffres d’affaires de commerçants chinois dans des marchés chinois.
D’après les informations reçues, les enquêteurs se focalisent sur les revendeuses de détails et ignorent les gros poissons. Bref, on laisse la proie pour l’ombre alors qu’en matière de fraude, le voleur est puni au même titre que le receleur. La plupart de ceux qui ont bien voulu témoigner connaissent ceux qui écoulent les produits périmés, sauf bien sûr les enquêteurs. Et ils affirment que c’est à cause des dessous de table et autres prises de participation dans ces sociétés de certaines autorités qu’on a de la peine à réprimer les fautifs. Des échanges que nous avons eues avec certains commerçants, il ressort que loin de s’inscrire dans une procédure xénophobe, ils souhaitent ardemment qu’une réelle réglementation du commerce soit mise en place pour non pas exclure les étrangers, mais promouvoir l’épanouissement des citoyens togolais car après tout, chaque pays doit avoir à cœur la promotion de son commerce par ses citoyens.
Godson K.
Liberte Togo

TOGO: Exposition photo à Bruxelles / Jean-Claude Abalo expose les tréfonds de l’Afrique



Le journaliste togolais, Jean Claude Abalo expose ses œuvres photographiques à Bruxelles du 15 septembre au 09 octobre 2014. Le titre de l’exposition a pour thème ‘’l’Afrique au pluriel".

Jean-Claude, sinon J-C pour les intimes, explique les raisons qui l’ont motivé à prendre cette décision...salutaire dans une interview accordée à notre confrère Full-news. Voici l’entretien :

Full-news  : Du 15 septembre au 9 Octobre, vous exposez vos œuvres photographiques à Bruxelles, avec un vernissage le 12 septembre sous le titre, « l’Afrique au Pluriel… », Pourquoi un tel sujet ?

Jean-Claude Abalo  : Le titre de l’exposition en lui-même est assez explicite. Nous sommes partis d’une discussion anodine entre amis pour parfaire ce rêve. L’Afrique est multiforme, et vous le savez. Je peins les visages sombres et (pour dénoncer mon agacement par rapport à certaines pratiques : crise de l’éducation, les sanglantes répressions…) et moins sombre du continent (comme la débrouillardise, comment chacun s’invente son bonheur…). Autrement, l’expo pourrait également s’intituler « l’Afrique en noir et blanc ».



Vous êtes journalistes reporters d’images, vous avez travaillé pour plusieurs médias nationaux qu’internationaux. A quel moment avez-vous senti la nécessité de rendre vos œuvres (photos) accessibles au grand publique ?

Beaucoup de mes collègues m’ont plusieurs fois demandé d’exposer. Ça ne s’est jamais réalisé. Ils trouvent que j’ai de beaux clichés que je garde pour moi seul. Ce qui est peut-être vrai. Je fais de la photographie il y a au moins quinze ans, et je n’ai exposé qu’une seule fois, à Bamako, au Mali en 2010. C’est la seconde fois que ça m’arrive d’exposer. C’est dire que j’expose quand je le trouve utile. Je ne suis pas dans la logique d’exposer pour créer le buzz. J’ai d’abord envie de me faire plaisir, loin de tout artifice lié au marketing. Peut être que ma prochaine expo serait en …2025 ; si j’ai bien sûr de choses intéressantes à montrer.



C’est vrai que l’exposition va porter sur l’Afrique, mais l’Afrique est bien vaste avec ses peines et joies, ses faces visibles et cachées. Quelles facettes du continent allez-vous justement ressortir avec cette exposition ?

Je ne suis pas né avec une cuillère dans la bouche. Je dis les choses telles que je les pense, telles que je les vis. L’Afrique que j’expose est celle loin des clichés. C’est celle qui se bat, qui crée son bonheur comme il peut. Bref, une Afrique jeune et dynamique. Cependant, je ne ferme pas non plus les yeux sur les tares que nous devons corriger pour une Afrique plus épanouie, plus digne, loin des répressions.



Quel est le message que vous voulez partagez ?

J’ai vu et entendu beaucoup de choses par ici. Mon souci est juste de prendre à contre pied les clichés véhiculés sur l’Afrique. Nous le savons tous, l’Afrique ne broie pas que du noir. Elle est multiforme, elle est plurielle. Il y’ a aussi du bon dans ce que nous faisons. Et il faudra le faire ressortir.



Pour vous, Jean-Claude Abalo qui vivez maintenant loin du Togo, de l’Afrique ; votre regard sur l’Afrique a-t-elle changé ? Dans quelle mesure si oui ?

Mon regard sur l’Afrique n’a pas changé. Du moins, pour le moment. J’estime que nous pouvons mieux faire. On sent qu’il y a du potentiel ; mais il est juste difficile d’exploser dans son art. Et ca, je le pensais depuis.

Full-news  : J.C Merci

‘’Avu Malepko’’ un film authentiquement togolais



Le film ‘’Avu malekpo’’ du réalisateur togolais Emmanuel N’kouak, est disponible depuis mai 2014. Ce film en ewe invite les Togolais à cultiver la paix.

Compte tenu du manque de moyens financiers, le promoteur du film passe de quartier en quartier, dans les marchés, les églises et autres lieux pour faire sa promotion.

Pour le réalisateur Emmanuel N’kouak, qui a présenté son premier bébé sur la télévision togolaise : «  Nous n’avons pas reçu du soutien financier ni d’appuis. Le film est vendu à 1000 FCfa à Kpalimé face à la Ceet. A Lomé, les tractations se font pour mettre le film à la disposition de tous les Togolais », a-il déclaré le réalisateur.
pa lunion

Wednesday, August 27, 2014

TOGO:: La CENI présente les 400 kits d’enregistrement biométrique réceptionnés aux médias



Au cours d’une cérémonie organisée ce mercredi à Lomé, la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) a présenté à la presse les 400 nouveaux kits d’enregistrement biométrique devant servir à « consolider ses capacités opérationnelles » durant le recensement électoral devant avoir lieu avant la présidentielle de 2015.
La présentation de ces kits a été faite aux professionnels des médias (public et privé) mercredi à 11 Heures dans les locaux de l’entrepôt central de la CENI, à l’espace forain Togo 2000.
Est-ce pour faire constater un « déblocage » que cette opération jugée de charme par certains a eu lieu ? En tout cas, pour ce que l’on sait, un membre de cette même CENI, en la personne de M. Atantsi, représentant l’opposition politique, a dénoncé il y a près de deux semaines, des disfonctionnements dans la gestion même de cette CENI. Ce dernier croit savoir que l’institution est « bloquée » parce qu’elle n’a pas de moyens pour exécuter les tâches qui lui incombent.
Toutefois, il est à constater qu’en attendant sa recomposition, la CENI a procédé du 18 au 23 août dernier à la formation de ses ressources humaines dans le cadre de la révision des listes électorales. Ce fut au Lycée de Tokoin au cœur de Lomé. Ce fut sous la direction du groupe ZETES recruté par la CENI pour une assistance technique.
G.K, Lomé (Telegramme228)

TOGO:: OBUTS apporte ses nouvelles aux militants du Togo profond



« Ces tournées ont pour objectif d’apporter des nouvelles du parti aux fédérations et de conforter les militants, de la détermination de OBUTS à apporter sa contribution à la résolution des problèmes politiques économiques et sociales du Togo ».
Cette explication rapportée par notre confrère en ligne l’Agence Savoir News est d’un responsable du parti de l’ancien premier ministre Agbéyomé Kodjo. Selon ce responsable, les membres du bureau politique du parti OBUTS (Organisation pour bâtir dans l’union un Togo solidaire) sont en tournée depuis le 21 juin dernier à travers le pays.
Ainsi, 19 préfectures dont l’Avé, Agou, Kloto, Vo, Bas-Mono, Ogou, Haho, Lacs, Tône, Oti, Assoli, Kozah, Binah, Tchaoudjo ont été parcourues. A cette liste s’est ajouté les 23 et 24 août derniers les préfectures de Danyi, Kpélé, Zio et Yoto se sont ajoutées à la liste.
Mais en attendant la convention nationale du parti, convention qui aura lieu, à en croire le BE du parti, dans la première quinzaine du mois de décembre 2014, la tournée va se poursuivre et les localités comme Wawa, Akébou, Anié, Est-Mono, Moyen-Mono, Blitta et Sotouboua sont annoncées comme devant accueillir les premiers responsables de OBUTS dans les jours à venir.
Membre fondateur du CST (Collectif Sauvons le Togo) dont il s’est retiré au lendemain des législatives de 2013, le parti d’Agbéyomé Kodjo, malgré la densité de l’actualité politique au pays ces derniers mois se veut très discret. Question de stratégie en tout cas vu que le président national a indiqué il y a peu que même s’il se mettait à réagir dans ce brouhaha politique, ça voix risque d’être inaudible. Ce qui fait dire que le parti donnera son avis le moment venu.
M.G, Lomé (Telegramme228)

En prélude à la Foire Adjafi / De jeunes entrepreneurs au panier



Une trentaine de jeuneurs entrepreneurs et qui exposeront à la foire Adjafi suivent une formation. Initiée par le Conseil National de la Jeunesse et ce pour trois jours. Appuyée financièrement par le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ), du Port Autonome de Lomé et la Brasserie de Lomé, la formation porte sur l’aspect de la gestion administrative et comptable.

Environ une trentaine de jeunes entrepreneurs âgés de 18 à 35 ans sont sélectionnés sur des critères de viabilité, de compétitivité bénéficient de cette formation donnée par des cabinets d’expertise du Togo.

Ces entrepreneurs opérationnels vont acquérir les outils adéquats pouvant les aider à mieux gérer leurs entreprises pour de meilleurs résultats.

La Foire ADJAFI se déroule du 28 août au 09 septembre 2014 dans la moitié nord-ouest de Lomé. Elle mobilise sur toute sa période une forte population des quartiers de la zone.
PA LUNION

Pour Kofi Yamgnane, Laurent Gbagbo est le vainqueur de la présidentielle de 2010

« C’est Gbagbo qui a réellement gagné les élections de 2010 !» Ce n’est pas un dirigeant du Front populaire ivoirien (FPI), ni un de ces intellectuels panafricanistes et anti-impérialistes qui le dit, mais Kofi Yamgnane, proche conseiller de François Hollande sur les questions africaines pendant la campagne présidentielle française, probable candidat à al présidentielle togolaise qui fait cette affirmation.  Incroyable !
L’information est relayée par le site la regionale, un site ivoirien consacré à l’actualité de la CEDEAO et de la CEMAC.  S’agissant de certains journaux en ligne, on peut s’inquiéter d’une intox. Mais en fait, il s’agit d’une interview accordée au quotidien ivoirien L’Inter. Et L’Inter est un quotidien ivoirien généraliste créé le 16 avril 1998 par le groupe de presse Olympe. L’Inter est, début 2013, le cinquième média de presse écrite de Côte d’Ivoire et constitue un des rares médias ivoirien indépendants de tout parti ou tendance politique.
yamgnane
La source est donc fiable. Voyons voir ce que dit le Togolais, à l’occasion de la sortie du livre “Pour la vérité et la justice“,  que le Président ivoirien a cosigné avec le journaliste François Mattei.
Ce livre apporte des preuves qu’il (Gbagbo) avait réellement gagné les élections de 2010 et que cette nouvelle ne plaisait pas à grand monde. Le rôle joué par la France de Chirac puis de Sarkozy n’est pas brillant…Mais la France admettra-t-elle jamais l’indépendance des pays africains ?, déclare en substance l’ancien candidat à la présidentielle 2010 au Togo .
 Et d’ajouter sur le ton de l’indignation:
Je retiens que le président Gbagbo réaffirme (dans le livre de Mattei) son authentique africanité et ses convictions profondes de démocrate. Il avait, il a toujours, une vraie ambition pour l’Afrique : démocratie, liberté des peuples africains, développement.
Dans nos civilisations, jamais, au grand jamais, un peuple ne livre son chef à la justice de l’ennemi ! Quoiqu’il ait fait, quelle que soit la faute qu’il ait commise, le chef doit toujours être jugé ” à la maison”. C’est pourquoi, en ma qualité d’Africain, je pense que ce transfèrement de Gbagbo est une trahison de la tradition africaine » s’est-il indigné.
C’est la première fois que Kofi Yamgnane tient de tels propos sur la crise post-électorale ivoirienne. Manifestement, il s’agit d’un pavé dans la mare quand on sait le rôle majeur joué par la France dans le coup de force ayant abouti au départ du président Laurent Koudou Gbagbo du pouvoir. La Force licorne française a été l’instrument de l’ONU pour briser la résistance ivoirienne.
Les raisons de cette déclaration demeurent obscures. On note toutefois qu’elle intervient quelques semaines après la visite de François Hollande à Abidjan. Lors de la réception des dirigeants du FPI, le locataire de l’Elysée a demandé à Affi N’Guessan, l’actuel président du FPI, de tourner la page Gbagbo, et de construire une nouvelle politique en tenant compte de la nouvelle donne. Ce qui n’a pas été vraiment du goût des autres dirigeants du FPI qui mènent une guérilla politique contre le président Alassane Ouattara, réclamant avant tout dialogue le retour du Président Gbagbo.
François Hollande est un soutien d’Alassane Ouattara et durant sa présidence du Parti Socialiste, il a pris ses distances avec le régime Gbagbo et soutenu l’intervention de la France. L’ancien président ivoirien aujourd’hui détenu à la Haye, lui a d’ailleurs rendu la monnaie de sa pièce en le traitant sans ménagement dans le livre co-écrit avec Matteï.
Extraits du livre:
François Hollande, il venait me voir à mon hôtel chaque fois que j’étais à Paris. Je n’en ai jamais rien attendu, et je n’en attends rien, écrit Gbagbo,  avant d’ironiser sur le manque de caractère des dirigeants de la gauche caviarde :
Les socialistes français ont un complexe… Ils veulent faire croire qu’ils gouvernent comme la Droite. Au début des années 2000, Villepin les a tous manipulés, en leur disant le monstre que j’étais…Ils ont eu peur d’être éclaboussés, ils m’ont lâché (…).
Compte tenu de ce contexte particulier de relations plus que normales entre l’Elysée et Abidjan, Kofi Yamgnane aurait dû se montrer un peu plus diplomate. S’il a parlé sans prendre de gant, c’est pour deux raisons.
Primo, l’affaiblissement de la surface politique de François Hollande au sein du PS et au regard de la crise économique qui frappe la France, permettent de plus en plus aux cadres du parti de prendre des écarts. Ceci peut amener certains courants du PS à soutenir ouvertement une solution ivoirienne à la crise. En affirmant que Gbagbo est le vainqueur de la présidentielle de 2010, Kofi Yamgnane attend des nouvelles autorités ivoiriennes qu’elles fassent profil bas. Dans ce cas, le retour de Gbagbo, de tous les prisonniers politiques et des exilés sont la meilleure solution. Ce qui est quelque peu cohérent avec le contenu des déclarations, mais qui fait de lui l’un des rares hommes politiques à prendre position en faveur de Laurent Gbagbo.
LAURENT GBAGBO
Même sur le théâtre politique national, à exception faite de  l’ancien Premier ministre Joseph Kokou Koffigoh, la plupart des hommes politiques togolais, surtout ceux de l’opposition ont gardé un silence sépulcral, quand les Forces armées togolaises combattaient les Forces de défense et de sécurité, loyalistes.  Au sein de l’ANC, on a même entendu certains dirigeants réclamer la même intervention française au Togo pour chasser Faure Gnassingbé.
Secundo, Kofi Yamgnane décrié dans son pays natal pour sa nationalité française, prendrait ici une posture médiatique en se montrant anti-néocolonialiste et panafricaniste.  Le président de Sursaut Togo est une bête politique qui a su réussir une carrière politique enviable en France. Il se peut que de tels propos soient donc aussi  destinés  à un usage interne, à l’opinion publique togolaise un tantinet anti-française,  boudeuse et  méfiante envers un concitoyen qui est tout de même le premier africain à monter si  haut dans l’appareil d’Etat de la Vème République et à avoir défendu pendant certaines périodes les intérêts français au Togo.
Une façon peut-être de montrer que Kofi Yamgnane déclarera bientôt sa candidature à la présidentielle 2015.

Tuesday, August 26, 2014

Forum de la semaine N° 1723

Le CNLS a mis en place un observatoire sur la stigmatisation et la discrimination à l’égard des PVVIH

 La prévalence de lutte contre le VIH/sida est passée de 6 à 2% entre 1999 et 2013. 9,2% des Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) ont été exclus d’une activité familialeau moins une fois au cours des douze (12) derniers mois, 33,5% de ces personnes ont rapporté avoir éprouvé des difficultés d’accès au logement et les pertes d’emplois ont été rapportées par 28,8% des PVVIH.



C’est pour contribuer à la riposte sur ce plan que le Réseau des Associations des Personnes Vivant avec le VIH au Togo (RAS+ Togo) avec le soutien du Comité National de Lutte contre le Sida et les Infections Sexuellement transmissibles (CNLS-IST) a lancé officiellement mardi à Lomé un observatoire sur la stigmatisation et la discrimination à l’égard des PVVIH.

Ce dispositif a pour objectif d’officialiser l’existence de l’observation sur la stigmatisation envers les personnes Vivant avec le VIH.

« Cet observatoire va avoir un comité de suivi. C’est un comité directeur qui élaborera toutes les stratégies pour la mise en place et l’exécution de toutes les activités. A part ce comité de suivi, il y a un secrétariat technique qui est assuré par le réseau des associations des personnes vivants avec le VIH/sida et ce réseau s’appuie sur plus de 150 bénévoles et ses bénévoles ne sont pas seulement des personnes recrutés par le RAS+ Togo», a fait savoir le professeur Vincent Pitché, président de la RAS+ Togo.

Selon lui, « c’est aussi des personnes qui sont au quotidien des personnes vivant avec le VIH dans les structures publiques qui font la prise en charge de ses personnes, dans les structures confessionnelles, associatives et dans les structures privées qui couvrent tout le territoire pour pouvoir documenter, remonté, accompagner ces personnes victimes de cas de stigmatisations et de discrimination ».

Le coordinateur du secrétariat permanent de lutte contre le VIH/sida au Togo, Augustin Dokla, a souligné que ces personnes bénévoles vont également se reposer sur un certain nombre d’acteurs sur le terrain, des personnes ressources à savoir les magistrats, les présidents des tribunaux, les chefs traditionnels, les commissaires de police, les commandants de brigade, les présidents des Comité de Développement de Quartier (DCQ).

La lutte contre le VIH/sida au Togo a connu des avancées « notables » grâce à l’action conjuguée du Gouvernement et de la société civile à travers le Centre National de Lutte contre le Sida (CNLS), des OSC et des partenaires en lutte contre cette pandémie.

Bernadette A.
Afreepress

TOGO: Liberté - N° 1767

TOGO: L’éducation de base est la clé



Les acteurs de l’éducation et de l’alphabétisation des pays francophones de la CEDEAO sont en atelier consultatif de partage de quatre jours depuis ce lundi 25 août 2014 à Lomé pour mettre en place un système intégré de formation des Enseignants de l’Education de base.

Cette rencontre vise à valider une feuille de route et un cadre d’intervention pour le suivi du projet de renforcement des Capacités pour le Personnel de l’Alphabétisation et de l’éducation Non Formelle piloté par le Sénégal et le Togo(CapEFA).

Pour Yentchabré-Kolani Léa, directrice de l’alphabétisation et de l’éducation non- formelle au Togo, la mise en place d’un système intégré de formation des enseignants permettra d’assurer une éducation de qualité à la population.

Selon la spécialiste programme d’éducation l’UNESCO, Rokhaya Fall DIAWARA, « il est important d’enclencher des échanges afin de saisir toutes les opportunités de synergie de mutualisation et de coopération Sud-Sud. »

Le ministre Florent Maganawe des enseignements primaire et secondaire, lors de l’ouverture des travaux, a invité « les participants à beaucoup d’abnégation afin de déboucher sur des résultats concluants qui feront de l’alphabétisation un véritable facteur de développement. »
pa lunion

TOGO:: L’opposition en conclave ne discute pas encore de la candidature unique

Il est fort probable que les discussions de l'Opposition débouchent sur autre chose qu'une candidature unique à la présidentielle 2015.

Posture médiatique ou vérité politique, en tout cas un post sur la page Facebook de Gerry Taama, le président du NET, annonce une information surprenante : l’opposition en conclave n’a pas encore abordé le sujet cardinal de la candidature unique à la présidentielle 2015.

"La question de candidature unique n’est pas encore évoquée dans les discussions du conclave", écrit-il.

L’opposition continue à discuter des questions de réformes institutionnelle et constitutionnelle et même de questions programmatiques si elles gagnent les élections.

Une situation tout de même surprenante à sept mois de la présidentielle alors que le parti au pouvoir, UNIR, fait une précampagne intense sur le terrain. Les ministres, les députés, et les officiels UNIR, sont quasi permanents dans les différentes localités du pays.

Faure Gnassingbé déjà en campagne

La ministre du développement à la base, Mme Victoire Dogbe-Tomegah, cheville ouvrière du gouvernement, a entamé depuis des mois un parcours de combattant avec son produit, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI), distribue des liquidités à tout-va sur l’ensemble des territoires. L’opposition peut très bien décrier ces aides destinées aux activités génératrices des femmes, mais il est incontestable que les 30 mille FCFA remboursables en six mois, sont appréciées des milliers de personnes touchées. Dans un pays où le taux de pauvreté atteint plus de 60% sur le plan national et 90 % dans la Région de la Savane, avec un pic de 96% dans le Kpendjal, ces sommes soulagent un tantinet la misère. Car, la misère est avant tout une question de perception, et un forage, des houes, des machettes, et une petite aide, constituent des sparadraps-en trompe-l’œil, certes- sur des brûlures pas prêtes à s’éteindre.

Unir est en campagne pour son champion. Il suffit d’aller faire un tour sur le blog d’Anaté Kouméalo, la ministre de la Communication et de la Formation civique. Cette experte en communication ne se cache même pas. Sur son blog, elle écrit « Les prémices du mois du civisme », un prétexte pour distribuer des « dons », en fait des kits scolaires et des ordinateurs, le tout sur fond de manifestations avec des groupes folkloriques et des femmes habillées de pieds en cape aux couleurs d’UNIR.

En prélude à une grande tournée nationale que j’entends mener dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale de la formation civique et d’éducation à la citoyenneté, j’ai entamé hier une tournée de sensibilisation dans quelques localités du Togo. L’expérience de cette phase pilote, me permet de mieux m’imprégner des problèmes spécifiques d’incivisme que les populations vivent au quotidien. A cet effet, 17 cantons sont sélectionnés pour cette première phase.


"Hier, j’étais à Kouméa. Au cours de cette rencontre d’échanges avec les populations sur le rôle de la culture dans l’éducation citoyenne, j’ai insisté sur l’urgence pour les populations de se réapproprier des valeurs traditionnelles telles que la tolérance, la solidarité, le patriotisme, le respect de la chose publique, l’altruisme, le respect de l’autre …

C’était aussi pour moi l’occasion d’explorer, avec les populations locales les pistes devant les conduire à une autonomisation financière, gage d’un développement endogène. J’ai par ailleurs encouragé les élèves de ce canton à privilégier le travail et à développer la culture de l’excellence. A cet effet, j’ai offert des kits aux meilleurs élèves et du matériel informatique devant permettre aux populations de cette communauté de disposer d’un cyber Café.

J’ai eu plaisir à écouter les étudiants de la localité au cours d’une séance restreinte. J’ai échangé avec eux sur leurs inquiétudes face à la problématique du chômage et la nécessité pour eux de prendre des initiatives entrepreneuriales, conscients de leur rôle important dans le développement local", écrit Mme Anaté Kouméalo.

Dont acte.

TOGO:: La révolte manifeste des leaders de l’opposition suite au rapt de Pascal Bodjona

« Idiotie juridique suprême », « persistance du non droit au Togo », « le pouvoir donne des preuves que Bodjona est une menace sérieuse pour 2015 », « Pascal Bodjona a été enlevé par Faure Gnassingbé pour des raisons politiques », « nous sommes bien à l’état nature, sans lois, sans raison ni bon sens »…

La liste de ces réactions dans les rangs de l’opposition est longue, très longue. Il en est de même pour les organisations de défense des droits de l’homme et même l’écrasante majorité des togolais qui trouvent lâche et immoral ce deuxième rapt de Pascal Bodjona par le Prince-héritier du Togo.

Le droit est donc systématiquement anéanti au Togo pour laisser place à une sorte de jungle où le plus fort affiche ses biceps à tout bout de champ pour se faire craindre. La terreur est plus qu’une réalité au Togo. Et tout cela à cause d’un enjeu, 2015.

Ah oui, la peur de perdre les privilèges du pouvoir a donc conduit Faure Gnassingbé et ses acolytes à des actes extrêmes qui plongent le Togo dans un abîme effarant.

Il ne saurait d’ailleurs en être autrement quand on sait avec quelle facilité le Prince a hérité du pouvoir alors qu’il n’était qu’un immature de premières heures.

En 2005, alors qu’il n’avait que 39 ans sans expérience avérée, sans culture réelle, Faure a été poussé sur le piédestal du pouvoir par l’armée et les ténors du régime. Sans doute qu’ils avaient compté à l’époque sur l’apparente naïveté du jeune qu’ils espéraient aider à asseoir les balises d’une vraie démocratie au Togo.

Mais non, le jeune a très vite fait de se muer en monarque inconditionnel à qui personne ne peut se permettre de résister. Un à un, il a démoli tous ceux qui ont œuvré pour l’installer dans le fauteuil de son père, tout comme tous ceux qui, autour de lui, donnent des gages de lucidité et de clairvoyance.

A cause du colossal héritage laissé par son père défunt, Faure a vite fait d’embastiller Kpatcha Gnassingbé, son frère de sang qui semblait trop lorgner cette fortune du vieux. Il l’a donc fait embastiller après l’avoir totalement déchu de tous ses biens.

Aujourd’hui, plus de 5 ans après ce spectacle bestial, toute la famille Gnassingbé est bâillonnée. Tous les filles et fils d’Eyadema sont neutralisés par Faure Gnassingbé, le puissant des puissants.

Et comme si cela ne suffisait pas, l’homme a étendu son couperet sur tous les autres gros pontes du régime dont notamment Pascal Bodjona qu’il tente par tous les moyens de réduire au silence.

Ô Togo mon pauvre pays ! Où le Prince veut-il vraiment t’amener ?

Personne ne peut vraiment trouver une réponse à une telle question. Certainement que le Prince lui-même n’a de réponse à une telle question simplement parce que ne se possédant pas, n’ayant plus de repère fiable, il a choisi, de guerre lasse, de naviguer à vue, divaguant dans un sens comme dans l’autre.

Dans un tel contexte, seule la mobilisation réelle et résolue du peuple saura sortir ce pays du précipice dans lequel le jeune monarque est irrésistiblement en train de le plonger.


TOGO:: Développement à la base / Un nouveau marché pour les populations de Notsè




La ministre du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, Madame Victoire Tomegah-Dogbe, a procédé samedi dernier à Notsè (environ 100 km au nord de Lomé) à l’inauguration du marché préfectoral de Notsè.

La cérémonie a connu la présence de ses collègues Mme Angèle Amouzou Dajake du Sport, Dede Ahoefa Ekoue de l’Action sociale, des autorités traditionnelles et religieuses ainsi que des cadres du milieu.

La manifestation a été couplée de la signature de convention avec 29 communautés bénéficiaires des infrastructures socio communautaires de base.

Ces communautés viennent de 19 préfectures des 5 régions du Togo.

La signature de convention concerne la construction de 45 salles de classe équipées de 1320 tables bancs, de 23 blocks latrines, de 2 unités de soins périphériques, de 32 hangars de marché, de 5 magasins, de 3 forages, de 3 maisons des jeunes, soit un total de 131 unités d’infrastructures pour un montant global de 1 703 740 000 FCFA.

Pour ce qui concerne la cérémonie d’inauguration du marché de Notsè, rappelons que les infrastructures de l’ancien site (exigu) de marché étaient devenues vétustes et compromettaient les activités des commerçants et commerçantes.

Cette situation a amené les responsables du marché et les autorités de la commune et de la préfecture à soumettre une requête de réhabilitation de leur marché au Ministère en charge du Développement à la Base.

Le coût des infrastructures du nouveau marché de Notsè s’élève à 225 000 000 FCFA environ. Les infrastructures réalisées sont 11 hangars, 3 magasins, 1 bloc latrines et 1 bloc administratif, des voies et des espaces aménagés, des ouvrages de franchissement sur les voies d’accès.

Le projet de construction du marché de Notsè sur le nouveau site s’inscrit dans la mise en œuvre du Programme de soutien aux Microprojets Communautaires (PSMICO), programme exécuté par l’ANADEB, laquelle constitue le bras opérationnel du Ministère dans la mise en œuvre de la Politique Nationale de Développement à la Base, la PNDB en vue de la réalisation du paradigme du Minimum Vital Commun.

Dans son mot de circonstance, Mme Victoire Tomégah-Dogbé rappelé que « le chef de l’Etat souhaite que les communautés à la base constituent le pivot du développement intégral ».

Elle a par ailleurs invité les populations notamment les femmes, à s’organiser pour bénéficier des crédits dans le cadre du programme « Accès des Pauvres aux Services Financiers (APSEF), premier produit du Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI).

A travers ce produit, soulignons que des prêts et petits montants (au plus 30 mille F CFA) sont octroyés a des couches pauvres notamment des femmes, a des taux très bas (5%) sans caution matérielle ni de garantie, afin de leur permettre le peu de ressources dont elles ont besoin pour développer des activités génératrices de revenu.

Sentiment de satisfaction de la part des autorités préfectorales à l’instar du roi Togui Agokoli IV, également présent à cette manifestation.
PA LUNION

Monday, August 25, 2014

TOGO:: Revue de presse du lundi 25 août 2014

 Le séjour de l’ex-ministre en charge de l’administration territoriale en prison inspire les journaux parus ce lundi et parvenus à l’Agence de presse Afreepress.



Le Courrier de la République souhaite la bienvenue à l’ex-ministre dans un endroit que le journal appelle « l’enfer de Tsévié », et met en exergue « une cellule d’une saleté repoussante ».

« Pascal Bodjona gardé par des éléments cagoulés et ceux de la FIR et même un char », informe le journal qui affirme que « l’ancien ministre stoïque est dans une douloureuse épreuve ».

Le Correcteur s’intéresse aux « premières nuits blanches » de Pascal Bodjona à la prison civile de Tsévié en annonçant aussi la probable extradition d’Agba Bertin suite aux « rebondissements dans l’affaire d’escroquerie internationale ».

« La machine à broyer les concurrents de Faure Gnassingbé mise en branle ; après Pascal Bodjona, à qui le tour ? », s’interroge Liberté.

Le quotidien revient sur les « conditions drastiques de détention de l’ancien ministre à la prison de Tsévié ».

L’autre sujet en politique s’inscrit dans le cadre de la perspective de la présidentielle de 2015.

« L’opposition s’offre en spectacle, le pouvoir UNIR prépare tranquillement la fraude électorale », écrit le Correcteur à ce propos.

Pour le journal, « l’opposition se montre incapable de passer à l’essentiel devant le superflu et devant les vétilles. Elle se tire ainsi à hue et à dia pendant que Gilbert Bawara met en place la machine à fraude pour faire gagner son patron Faure Gnassingbé ».

« L’opposition toujours dans ses travers », informe Nouvelle Opinion, qui estime que l’opposition fait preuve « d’ambitions démesurées, d’égocentrisme et d’une hypocrisie politique ».

Selon Nouvelle Opinion, « l’opposition en ce qui la concerne, reste divisée sur les questions essentielles ».

Le Courrier de la République jette les fleurs à l’opposition pour avoir choisi de « maximiser la pression sur le pouvoir pour les réformes », un « choix du bon sens et de la raison », qualifie le journal.

Forum de la semaine revient de son côté sur le scandale financier à ECOBANK.

« Elvire Grunitzky ou le prototype du goût immodéré pour les dépenses au-dessus de ses moyens », titre le quotidien privé.

« Plus de 120 millions de francs CFA de commande de produits de beauté, de bijoux et divers dont 30 millions de francs CFA pour l’anniversaire de sa maman », informe Forum de la semaine.
Source :  AfreePress

TOGO:: Processus électoral entamé sous des controverses

Sans budget, la CENI dépend directement du Ministère de l'Administration territoriale, lequel piloterait directement les opérations pré-électorales. L'opposition dénonce une stratégie de fraude.

Dans le cadre de la préparation de la présidentielle 2015, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) indique avoir supervisé, du 18 au 23 août, une série de remise à niveau de ses ressources humaines, en l’occurrence “la formation des formateurs des niveaux 1 et 2 qui se tient à Lomé depuis le 11 août dernier”. Les sessions qui se déroulent au Lycée de Tokoin et sont conduites par “l’opérateur technique ZETES sous la supervision de la CENI”.

”La session vise à donner aux participants les compétences théoriques, pratiques ainsi que des techniques en vue d’une utilisation correcte des kits biométriques lors de la prochaine révision des listes électorales“, indique le site de la CENI. 120 personnes sur les 160 candidats seront sélectionnées en vue du démarrage des préparatifs pour la révision des listes électorales.

Controverses

Des opérations qui se déroulent en pleine controverse quant à l’indépendance de la Commission électorale.

Au cours de son passage sur Radio Victoire jeudi dernier, Eric Dupuy, secrétaire national à la communication de l’ANC, a mis en doute l’indépendance de cette commission qui serait directement dirigée par Gilbert Bawara, ministre en charge du budget. Il accuse le pouvoir en place de mettre en place des stratégies de fraude électorale.

“Aujourd’hui, la CENI est quasiment pilotée par le Ministre de l’Administration territoriale, Monsieur Bawara qui nous a dit jeudi en réunion qu’il assiste ou intervient parfois dans les plénières”, dénonce Eric Dupuy.

Selon M. Eric Dupuy, tout le processus électoral, contrairement aux dispositions du code électoral, est piloté par le ministre en charge de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales. Les opérateurs de saisie, les formateurs, ont été recrutés par le ministre, à en croire M. Dupuy, alors qu’officiellement c’est l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE), qui s’est chargé du recrutement.

La CENI opère depuis quelques mois sans budget, alors que sa présidente, Mme Dola Angèle Aguigah, serait à l’étranger.

En principe, les membres de la CENI sont nommés pour un mandat d’un an non renouvelable, mais le bureau reste en fonction jusqu’à la désignation du nouveau. Le renouvellement du bureau actuel n’est pas encore opéré.

Cette controverse intervient alors que la phase de révision des listes électorales est la plus importante selon des experts électoraux indépendants. Durant cette phase, le parti au pouvoir en profite pour inscrire abondamment des mineurs et n’entreprend guère les corrections des listes pour supprimer les personnes délocalisées ou décédées.

LE TEMPS

TOGO: : Les gamineries d’un conclave censé dégager un candidat unique de l’opposition



Fabre ou Apévon ? La guerre des chapelles ne fait que commencer. Alors que les Togolais, vacant librement à leurs occupations avaient par le biais des médias leurs oreilles tendues vers l’hôtel Novela Star ou se tient le conclave du CST (Collectif Sauvons le Togo) et de la CAEC (Coalition Arc-En-Ciel), quelle ne fut la surprise vendredi dernier à la reprise des travaux d’apprendre que deux leaders de ces regroupements ont failli en venir aux mains. L’un soutenant à tue tête que son candidat est le meilleur pour représenter l’opposition à la présidentielle de 2015.
D’après nos confrères d’Afreepress, tout est parti de ce que le président du MRC, Abass Kaboua et certains de ses camarades du Collectif sauvons le Togo (CST) reprochent au député Jean-Kissi, ses derniers propos tenus sur les médias sur le choix d’un candidat unique de l’opposition. Ceux-ci estiment que cette sortie médiatique de l’élu de la préfecture de Vo était « insultante » pour eux, chose que n’aurait pas acceptée le mis en cause. Ainsi, d’invectives en injures, le ton a monté entre les deux leaders politiques. L’un soutenant au passage « mordicus » que c’est Jean-Pierre Fabre le mieux placé pour être choisi comme candidat unique de l’opposition et l’autre trouve que Me Paul Dodzi Apévon serait le cheval idéal à amener à la bataille présidentielle de 2015.
C’est donc ce climat électrique qui a prévalu, obligeant Jean Kissi à tout simplement claquer la porte de ce conclave.
Dans ce contexte, parviendra-t-on à un candidat consensuel ? La question est toute posée.
Oui diront certains qui pensent que les leaders politiques ont mieux à faire en se séparant de ces gamineries souvent servies par ces adultes. Pour ce que l’on sait, chacun des candidats en lice se refuse de céder la main à l’autre.
Tout porte à croire que, le CAR n’aura pas forcément le soutien de ses compères de la Coalition Arc-En-Ciel quand on sait les divergences de vue qui ont fusé pour contester l’élection de Me Dodzi Apévon comme candidat de la CAEC pour la candidature unique de l’opposition.
On attend de voir ce qu’il en sera finalement.
G.K/F.S (Telegramme228)

Sunday, August 24, 2014

Affaire détournement des 2,6 milliards de FCFA à ECOBANK : Le DG Didier Alexandre Correa : incompétence ou complice ?

L’ASSUREUR REFUSE TOUT DEDOMMAGEMENT ET POINTE DU DOIGT LA RESPONSABILITE DE LA BANQUE

La publication abondante hier dans les parutions de la place par Ecobank des opérations effectuées sur les comptes de Jonathan Fiawoo a démontré que cette banque panafricaine est aux abois et cherche désespérément à noyer ''son coupable externe'' du détournement des avoirs des clients par des réseaux mafieux tapis dans l'ombre des puissants de cette banque. Pour Ecobank-Togo, il faut à tout prix noyer Jonathan Fiawoo pour simplement deux raisons: la première
consistant à trouver celui qui est solvable parmi tous les noms qui sont cités dans cette fraude montée de toute pièce et exécutée de main de maitre par les employés de la banque, étant donné que la réparation du préjudice causé aux clients incombe totalement à la banque et que
son assureur principal, la NSIA refuse de dédommager cette institution financière, pointant la responsabilité de la banque dans ce scandale simplement parce que demoiselle Elvire Grunitzky est une multirécidiviste maintenue contre tout bon sens a son poste alors qu'elle devrait être licenciée depuis, pour plusieurs fautes lourdes qui avaient même emporté deux anciens Directeurs généraux de la banque: le Sénégalais Gabi Lopez et Sylvain Angaté de nationalité
ivoirienne; et la seconde, pour le fait qu'il faut préserver la
notoriété de la banque et protéger les sommités de cette institution qui sont impliquées dans cette affaire. Et pour ce faire un coupable extérieur doit être obligatoirement trouvé et Jonathan Fiawoo est le mieux placé bien que ce dernier ait vu aussi ses centaines de millions de FCFA détournés par les employés indélicats de la banque dans cette affaire. Et cela, personne au sein de la banque n'en parle. Mais une série de questions posées par ma Maman depuis le village éclaircit ce
voile épais jeté sur un innocent!

Hier en effet, l’opinion a été abondamment servie des mouvements de fonds opérés sur les comptes des sociétés et les comptes personnels de Jonathan Fiawoo. Et pour Mlle Elvire Grunitzky:‘’Tous les ordres de virement et chèque frauduleux émis, ont été émis par M. Fiawoo personnellement’’. Et c’est fort de cette déclaration que la plupart de ceux qui interviennent dans ce dossier attribuent les opérations effectuées sur ces comptes à M. Jonathan Fiawoo.

Il a été pour ce faire servi à l’opinion hier que Fiawoo suite à des numéros d’un certain nombre d’opérations effectuées, ‘’a détourné des DAT des clients en ordonnant des virements des fonds sur ses comptes personnels et ceux de ses sociétés.’’

Alors notre maman au village, elle qui n’a jamais mis les pieds à l’école nous a posé une série de questions bêtes, en nous suppliant de les transmettre au Directeur Général d’Ecobank-Togo, Didier Alexandre Corréa, pour mieux comprendre le fonctionnement de sa banque:

1- A Ecobank-Togo du DG Corréa, est-il possible qu’un individu, externe à la banque, puisse transférer d’importants avoirs de clients ayant consenti des dépôts à terme (DAT) rémunérés enregistrés comme tels dans le système d’information de la banque, à l’insu des clients déposants et de la banque, au profit d’autres comptes bénéficiaires de
la même banque?

2- Qui ordonne les virements des DAT? Est-ce le propriétaire des comptes ou un autre individu en dehors de la banque?

3- Comment Jonathan Fiawoo qui ne connait rien de la technique bancaire pour n’avoir jamais été un banquier, a su depuis l’extérieur de la banque, qu’il y a des DAT disponibles sur le compte des clients pour ordonner qu’on les vire simplement sur ses comptes pour ensuite les encaisser sans autres formes de procès pendant au moins six ans?

4- Par quels moyens M. Fiawoo a pu personnellement ordonner les virements de ces DAT sur ses comptes puisque les comptes siphonnés ne lui appartiennent pas?

5- A supposer qu’il a demandé à sa compagne de trouver des comptes dormants pour détourner les DAT et qu’elle ait réussi à le faire, qui alors continuaient par verser les intérêts promis sur les dépôts à terme aux clients lésés durant ces six ans? Est-ce Ecobank? Est-ce l’employée indélicate qui est sa compagne? Ou simplement Jonathan Fiawoo depuis l’extérieur ?

6- A Ecobank-Togo de M. Corréa, comment Jonathan Fiawoo a-t-il réussi à empêcher l’édition des soldes et des relevés de comptes à destination de la clientèle, à brouiller les écarts constatés au quotidien sur les engagements de la banque ?

7- Comment la récurrence de tels faits sur une si longue période ait pu échapper au contrôle hiérarchique et au contrôle interne de la banque si limités soient-ils?

8-A Ecobank-Togo du DG Corréa, n’y a-t-il pas un dispositif d’alerte lorsque des opérations concernant les transactions des montants importants sont effectuées?

9- A Ecobank-Togo du DG Corréa, un compte sur lequel s’opèrent des mouvements touchant des centaines de millions de francs peut-il laisser indifférents les dirigeants de la banque pendant plus de six ans? Ce compte ne nécessite-t-il pas une attention particulière?

10- Ecobank-Togo du DG Corréa n’est-elle pas une institution
financière internationale soumise à des règlements internationaux?

11- Ecobank-Togo de Didier Corréa n’est-elle pas dotée d’un dispositif de contrôle interne et des risques respectant les standards internationaux? Un tel dispositif s’il existait, n’est-il pas présenté aux organismes de supervision locaux et internationaux pour obtenir les agréments ou autorisations nécessaires à l’exercice de ses activités? N’est-il pas régulièrement mis à jour pour être adapté à l’évolution des risques auxquels est confrontée la banque?

12- A Ecobank-Togo de Didier Corréa, ces faits ne prouvent-ils pas à suffisance qu’il existerait des défaillances graves dans l’organisation de la banque impliquant le contrôle hiérarchique, le contrôle interne, l’audit et toutes les autres fonctions concourant à la maîtrise des risques?

13- Etant donné que Jonathan Fiawoo est un individu isolé qui a demandé à sa compagne de détourner les DAT des autres pour lui, comment a-t-il pu agir à la fois sur les outils de saisie des transferts puis contourner de nombreux dispositifs : contrôle hiérarchique, contrôle de premier et second niveau, contrôle d’alerte en cas de virements importants, procédures de validation des ordres
importants, de vérification des documents et des pièces d’identité produits par les clients requérants de transferts? Comment lui, depuis l’extérieur, a-t-il réussi cet exercice qui requiert plusieurs compétences à la fois?

Ma Maman m’a demandé de savoir, elle qui n’a pas le diplôme de grand banquier à l’instar du DG Didier Corréa, si ces beaux messieurs qui croient à cette version servie par la banque ne sont pas un peu crédules quand on sait que les mêmes contournements du dispositif de contrôle seraient nécessaires à M. Fiawoo pour tout débit et crédit de
fonds sur les comptes des clients. En outre, ne devrait-il pas avoir un accès aux informations bancaires et dépôts de la clientèle pour ordonner des virements ou calculer les intérêts ? Ce qui créerait une difficulté complémentaire pour la banque en matière de sécurité informatique et de confidentialité.

Les nombreuses interrogations que ma Maman depuis le village à l’évocation de cette affaire, se pose et les réponses potentielles, ne concluent-elles pas alors à une responsabilité interne de la banque qu’il sera difficile à cette dernière de brouiller par l’évocation de complicités extérieures ? L’ultime question est la suivante alors: «
Qui avait intérêt au sein de la banque à laisser en place un système de contrôle aussi poreux sur les opérations initiées par le personnel indélicat ? ». La réponse à cette question situera toutes les responsabilités au sein de la banque.
Pour vous dire simplement que les opérations présentées hier par Ecobank dans les journaux (puisque c’est elle seule qui dispose de ces données dans ses archives) comme ayant été effectuées par Jonathan Fiawoo sont des œuvres de gangstérisme orchestrées par des réseaux internes à la banque avec à leur tête Elvire Blanchette Grunitzky qui
disposerait à cet effet des complicités très poussées, actives comme passives à l’instar du Directeur Général de la Banque, Didier Alexandre Corréa. Jonathan Fiawoo est une victime expiatoire simplement parce que le crime que Ecobank-Togo est entrain de lui attribué relève simplement de l’impossible. Et ce n’est que du bon sens. Car ces mouvements présentés existent bel et bien mais constituent les faux établis sur le dos de Jonathan Fiawoo. Et toute expertise est capable de prouver cela à partir des signatures imitées et des faux chèques émis en son nom.

Elvire Grunitzky, la Chef de file des réseaux mafieux dans cette affaire a reconnu à la Police judiciaire, au moment où le plan de sacrifice de Jonathan Fiawoo n’a pas encore été ficelé pour, selon son ancien avocat, ‘’ renverser la tendance juridiquement, au niveau de la presse et au sein de l’opinion’’ a reconnu que c’est elle-même ‘’sans que M. Fiawoo ne soit au courant’’ qui vire les DAT des clients sur des comptes qu’elle maitrise parfaitement : ‘’En 2010 Mme Corine Dussey a voulu faire un placement à hauteur de 166 Millions de Francs CFA. J’ai procédé à la même opération en virant ladite somme sur le compte de la Société OST et ensuite sur le compte de M. Jonathan Fiawoo et la nommée Mensah-Assiakoley Dodji ’’ a-t-elle reconnu en ajoutant ; ‘’Pour retirer les fonds, je faisais un chèque au porteur... J’avais un chéquier du nommé Fiawoo en ma possession moi…
J’ordonne les virements en imitant les signatures de M. Fiawoo et de Mme Dussey Corine…’’ avec cette précision capitale qu’ ‘’en tant que Chargée des comptes, je suis habiletée à viser, à confirmer un chèque pour le payement. Une fois confirmé et visé, le chèque va en opération pour avoir une visite de sortie de caisse.’’ Tout y est dit! Présenter
ces opérations ne démontre en rien la responsabilité de M. Fiawoo mais prouve plutôt, soit l’incompétence du DG, Didier Alexandre Corréa, à diriger cette banque, soit sa complicité dans cette fraude organisée par les propres employés d’Ecobank-Togo.

Dimas DZIKODO
LIBERTE TOGO