Monday, June 30, 2014

TOGO:: Parlement : Le projet de loi portant modifications de certaines dispositions de la constitution, rejeté ce lundi par l’Assemblée nationale (BREVE)

Activités de l’Assemblée nationale

L’Assemblée nationale n’a pas adopté ce lundi le projet de loi portant modifications de certaines dispositions de la constitution, ont constaté des journalistes de l’Agence Savoir News.
Ces modifications ont été introduites à l’Assemblée nationale par le gouvernement sous forme de "projet de loi".
Au total 63 députés (sur les 91) ont voté contre. Ces modifications ont été rejetées par les députés de la majorité présidentielle. Seuls 27 députés l’ont approuvé, un seul député s’est abstenu.
Les dispositions ayant fait l’objet de modifications par le gouvernement dans ce projet de loi, concernent les articles 52, 59, 62, 79, 100 et 101, complétés par l’article 60.
Ces textes portent notamment sur la limitation du mandat présidentiel, le mode scrutin pour la présidentiel et la recomposition de la Cour constitutionnelle. FIN
Nous y reviendrons
Junior AUREL / Sosthène Houmey-Hakeh

TOGO:: VIDEO/ Dodji Apevon: entr CST et AEC, il n'y a jamais eu d'éloignement sur les questions essentielles


Togovisions

TOGO:: L’ATDPDH appelle à la passivité et à la tolérance



« Veiller à ce que les manifestations ne dégénèrent pas. Les leaders de ces mouvements doivent appeler leurs militants à manifester pacifiquement en évitant de s’en prendre aux biens publics, de s’attaquer aux manifestants du camp adverse et aux forces de l’ordre qui ont le devoir d’assurer leur sécurité ». Ainsi s’est exprimé Elly Hivers Holali, Directeur exécutif de l’Association togolaise pour la défense et la promotion des droits humains (ATDPDH) lors d’un entretien. Pour cette association qui œuvre pour la paix à travers des sensibilisations des militants des partis politique sur les notions de la tolérance, le climat politique est serein dans le pays et pour le moment rien ne laisse entrevoir des signes d’actes d’intolérance au sein de la population. Cependant, « il appartient à tout citoyen de faire preuve de tolérance et de non violence dans ses prises de position publique afin de prévenir la paix sociale », a déclaré M. Elly.
Sur la présidentielle prochaine, le directeur exécutif de l’ATDPDH a émis le souhait que cette échéance de 2015 soit le plus apaisée possible. « Nous savons tous, ce qui engendre les violences lors des élections. Les causes des violences trouvent leur origine dans les conditions de préparation et d’organisation des élections qui ne sont pas acceptées par tous ». Donc, si les élections sont libres, démocratiques et transparentes et acceptées par toutes les parties prenantes, il n’y aurait pas de contestations qui conduisent aux violences.
L’échec du dernier dialogue politique préoccupe aussi l’Association qui regrette que ce cadre n’ait pas abouti à un accord accepté par toutes les parties prenantes. L’ATDPDH espère cependant que les différents acteurs vont continuer à rechercher les voies et moyens pour trouver des solutions aux points de désaccord.
« Notre rôle, est d’appeler les acteurs politiques à admettre l’utilité du dialogue pour résoudre les différends et les différences, un dialogue où ils doivent faire preuve d’un sursaut d’orgueil et où l’intérêt national doit être placé au dessus des intérêts partisans en vue de garantir une paix sociale durable », a conclu M. Elly Hivers.
A.B, Lomé (Telegramme228)

TOGO:: Les travaux s’ouvrent aujourd’hui



Annoncés des mois plus tôt, les états généraux de la presse togolaise s’ouvrent aujourd’hui à Kpalimé. « Une étape importante pour regarder le parcours de la presse togolaise, faire le bilan et baliser la voie vers une presse moderne, prospère, qui se développe », selon la ministre en charge de la Communication, Germaine Kouméalo Anaté, les travaux rassemblent des acteurs de la presse togolaise, des experts nationaux et étrangers. Et d’après toujours la titulaire du portefeuille de la communication au sein du gouvernement, ils sont 223 personnes à prendre part à ces travaux. Elle a également informé que la cérémonie d’ouverture de ces travaux pourra être présidée par le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé qui pourrait également se faire représenter au besoin.
La ministre Anaté espère que les travaux proprement dits permettront aux professionnels des médias et aux experts de mettre tous les sujets sur la table. Entre autres, la Problématique propre au secteur, la Convention collective, la sécurité des journalistes, les conditions de vie des hommes de médias…. « Tous les points qui vont préoccuper vont être débattus », avait-elle rassuré.
A terme, l’on entend lancer la presse togolaise sur les rails du professionnalisme.
Il est à rappeler que les travaux des états généraux de la presse togolaise prennent fin mercredi prochain.
F.S

Sunday, June 29, 2014

TOGO:: Les députés en sit-in “Targone” le 02 Juillet

Les 27 députés de l’opposition étaient présents à la manifestation de rue du collectif sauvons le Togo et de la coalition arc-en-ciel organisée ce vendredi 27 juin à Lomé. La marche voulait dénoncer ce que les deux organisateurs désignent par coup de force des députés du parti UNIR (parti au pouvoir) qui refuseraient les réformes proposées par le gouvernement.

Pour l’opposition, le choix est clair, il faut un retour à la constitution de 1992 qui limite le mandat présidentiel à deux et prévoit un scrutin à deux tours. “50 ans c’est trop, 10 ans ça suffit, l’alternance c’est maintenant” a déclaré Dodji Apévon député de la coalition arc-en-ciel.

Les députés de la majorité contestent la limitation de mandat et les conditions d’éligibilité du président de la république, telles que proposées dans le projet de loi transmis par le gouvernement a expliqué Apévon  « c’est le problème auquel nous sommes confrontés au parlement » a-t-il dit.

L’autre sujet abordé au cours du meeting qui a sanctionné la marche, est l’affaire dans laquelle le député de la coalition arc-en-ciel Sambiri Targone est mis sous contrôle judiciaire.

La député Isabelle Améganvi de l’alliance nationale pour le changement (ANC), a lancé un appel à la population de se joindre aux députés de l’opposition pour un sit-in devant l’assemblée nationale le mercredi 02 juillet 2014 pour exiger la libération totale du député Targone.
africa rdo

Saturday, June 28, 2014

TOGO :: VIDEO L'union de l'opposition en marche pour les réformes: mobilisation accrue pour le 2e jour


27/6/2014 - mobilisation accrue pour cette 2e journée de manifestation organisée par le Collectif Sauvons le Togo (CST) et la Coalition Arc-en-ciel (CAEC) pour réclamer les réformes institutionnelles et constitutionelles
Togovisions

TOGO:: Me Dodji Apevon décrète l’alternance maintenant !

« 50 ans, c’est trop ! Dix ans, c’est assez ! L’alternance, c’est maintenant. », c’est avec ce slogan que Me Dodji Apevon, le président du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) a arangué la foule de militants de l’opposition venus nombreux écouter les messages des leaders du Collectif sauvons le Togo (CST) et de la Coalition Arc-en-ciel.

Dans son intervention au point de chute d’une marche pacifique dans les rues de Lomé et qui a abouti à Kodjindji, Me Apevon a dénoncé les manœuvres dilatoires du pouvoir en place qui cherche à abuser de l’attention de l’opinion nationale et internationale en faisant croire que ce sont les députés du pouvoi qui vont rejeter le projet de lois sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles, introduit par le gouvernement. Le président du CAR dit constater que ce projet de loi qui sera soumis au vote à l’Assemblée nationale le lundi prochain à la séance plénière, sera rejeté par les députés UNIR. Ainsi, appelle-t-il les Togolais à la mobilisation générale pour faire échec à cette stratégie qui se trame pour rester en contradiction avec la Constitution togolaise de 1992.

Même son de cloche du côté de Brigitte Adjamagbo-Johnson, Secrétaire Générale de la CDPA, Me Abbi Tchessa, Président du PSR qui ont appelé à mettre fin régime quinquagénaire afin libérer le Togo de la dictature, de la pauvreté, de l’arbitraire, de la barbarie.

Dans son requisitoire, Jean-Pierre Fabre, président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) a indiqué que tant que ce régime sera au pouvoir, l’injustice et l’arbitraire règneront. Sur les réformes constitutionnelles, il dit se féliciter de ce que c’est le gouvernement lui-même qui a introduit le projet de lois portant sur les réformes constitutionnelles et dit attendre voir si la majorité va l’approuver.

« On attend si la majorité parlementaire RPT/UNIR le votera ou pas. Mais moi je pense qu’il serait plus sage de leur part, que les députés RPT/UNIR, soutiennent par leur vote ce projet de lois en l’état. Dans le cas contraire nous, l’opposition prendrons nos responsabilités pour les faire partir de gré ou de force.», a déclaré M. Fabre.

La série de manifestation de l’opposition se termine samedi avec une marche qui démarrera à Bè-Kondjindji pour point de chuter à la plage en passant par Dékon et le boulevard circulaire.

TOGO:: Rapport d’étude : Opportunités sur les bonnes pratiques pour améliorer le vécu quotidien des enfants handicapés

Le rapport d’une étude initiée par l’ONG Plan sur « l’Education et la protection des enfants handicapés » en Guinée, au Niger, en Sierra-Léone et au Togo, a été rendu public, le 24 juin à Lomé. Ce rapport, dénommé « Hors du cercle », fait ressortir des préjugés et croyances qui sont à l’origine des attitudes discriminatoires et destructrices à l’égard des enfants vivant avec un handicap. Il offre des opportunités de capitalisation de bonnes pratiques, en vue d’améliorer le quotidien des enfants handicapés notamment des initiatives de réadaptation à base communautaires, de la méthodologie enfant pour enfant, du soutien familial et de la sensibilisation pour faire évoluer les croyances.


Le rapport exhorte, par ailleurs, tous les acteurs impliqués dans la protection des enfants handicapés à lever les préjugés qui les maintiennent dans la marginalisation. La Ministre de l’Action sociale, a indiqué que la politique éducationnelle du gouvernement accorde une importance capitale aux personnes handicapées qui représente 15% de la population togolaise, soit 900.000 personnes dont 378.000 enfants. Ces personnes méritent une attention particulière car, ils réalisent les mêmes prouesses que les personnes valides une fois les conditions réunies à leur avantage.


Le gouvernement, dit-on, a mené plusieurs actions en faveur des personnes handicapées sur le plan stratégique et programmatique qui ont permis d’enregistrer des progrès dans la protection et l’éducation de celles-ci.
Parmi les personnalités présentes à la publication de ce rapport c’est le représentant de Plan Togo qui a précisé que pour atteindre les perspectives d’un développement meilleur et durable, il doit falloir donner aux personnes handicapées les moyens d’agir et lever les obstacles qui les empêchent de participer à la vie de leur communauté, d’acquérir une éducation de qualité et de trouver un travail décent.

Friday, June 27, 2014

TOGO:: La torture préoccupe l’APDHDS

Dans le cadre de la commémoration de la journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture célébrée les 26 juin, l’Action pour la Protection des Droits de l’Homme et le Développement Social (APDHDS) de l’ancien député Nicodème Habia a exhorté les autorités togolaises à rendre opérationel le mécanisme national de prévention de la torture au Togo.

Elle exige également, au travers d’un communiqué dont l’Agence Afreepress a obtenu copie, que le nouveau code pénal incriminant la toture soit voté dans un bref délai.

Selon l’association, la célébration cette année de cette journée devrait plutôt être l’occasion de serrer les mains des autorités togolaises pour les efforts consentis contre la torture mais, « cela reste un rêve, une illusion » pour le moment.

Telli K.
Source : AfreePress

TOGO:: Le PPT ne sera pas à Kpalimé

PPT
Le patronat de la presse togolaise, l’organisation représentative des  journaux togolais a décidé de se retirer du processus des États généraux de la presse qui démarre lundi prochain à Kpalimé.
C’est à travers une conférence de presse tenue aujourd’hui à la maison de la presse que les Patrons se sont désolidarisés d’un processus qui comporte des dysfonctionnements organisationnels reconnus par les organisateurs eux-mêmes.
Dans une déclaration liminaire, les Patrons de la presse dénoncent la précipitation et l’improvisation qui obsèdent le ministère de la communication à tenir ces États généraux.
Quelques constats corroborent la position des Patrons : les organisations professionnelles et les journalistes n’ont pas été impliqués dans le processus, ce qui fait qu’ils ne maîtrisent rien du thème, des communications, de la fixation de la date, des comités scientifiques et d’organisation, des critères d’invitation des participants et même de la localité de Kpalimé choisie pour abriter la rencontre.
Le budget et sa gestion constituent une autre paire de manche. A cinq jour de la tenue des Etats généraux, la ministre de la communication aussi bien que le Président du comité d’organisation disent ne pas connaître le montant du budget et la contribution des partenaires ; un véritable flou kafkaïen qui sort les patrons de la presse togolaise de leurs gongs : « Le PPT ne sait pas dans quelles conditions financières le projet  est exécuté et la façon dont les fonds seront gérés. Ce qui  l’amène à porter des réserves pour éviter d’être associé à une mauvaise gestion  des fonds » stipule la déclaration des Patrons.
Il est à noter que le gouvernement, le HCDH et le PNUD mettent la main à la poche pour financer ce projet.
Les journalistes présents à la conférence de presse sont surpris par le contenu du document des Etats généraux émis par un comité scientifique métamorphosé en comité d’organisation.
Il est notamment crée un comité chargé d’empêcher les journalistes non invités d’avoir accès à la salle.
Donko Balogou, vice-président de la HAAC et Président du comité d’organisation avait présenté des excuses publiques lors de la journée d’échanges sur les insuffisances du processus. Il avait promis remobiliser tous les acteurs des médias autour du projet. : « Nous reconnaissons avoir brûlé l’étape de consultations préalables  des acteurs des médias avant de  lancer le processus. C’est une erreur que nous allons rectifier en impliquant toutes les organisations… » Mais il n’a pas pu s’imposer à la volonté d’un groupe plutôt pressé d’évacuer les Etat généraux
Les Patrons de Presse, tout en marquant leur ouverture à toutes discussions pouvant améliorer l’organisation des Etats généraux retirent  purement et simplement leur représentant  en la personne de Mikaïla Saïbou du comité d’organisation et se disent n’être pas concernés par les recommandations qui seront issues : « autant toutes les décisions sont imposées aux membres du comité, autant il est à craindre que les recommandations qui seront issues de cette rencontre soient préfabriquées et imposées aux journalistes » conclu la déclaration liminaire du PPT.
Le Patronat de la Presse Togolaise est l’organisation patronale qui rassemble les principaux journaux du Togo. Il est dirigé par Zeus Komi Aziadouvo Directeur du Quotidien privé Liberté (Photo au centre entre Carlos KETOHOU Indépendant Express à sa gauche et Mikaïla Saïbou (Le Regard)) à  sa droite.
Il est composé entre autres des journaux comme Liberté, L’Indépendant Express, L’Alternative, Le Correcteur, Pipo Magazine, Le Triangle des Enjeux, Panorama, le Rendez-vous, le Regard, Actuexpress etc.
Alfredo Philomena
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TOGO:: Interview de Laurent Lawson : « Nous voudrions avant toute chose influencer le climat politique au Togo »

Plus d’un mois après avoir porté sur les fonts baptismaux sa formation politique, le Parti Social Démocrate du Togo (PSDT), Laurent Lawson, le président de ce parti donne sa position sur l’actualité politique et économique du pays.


Pour lui, il est bien que les acteurs politiques se mettent à discuter des problèmes togolais mais seulement, les questions à inscrire au débat doivent plutôt prendre en compte le vécu quotidien des Togolais.
« Ce qui préoccupe plus les partis politiques aujourd’hui n’est pas l’accès à une santé digne de ce nom mais plutôt la limitation de mandats présidentiels. Ce qui préoccupe plus les partis politiques au Togo n’est pas l’accès au logement pour les Togolais mais l’impunité pour certains dirigeants ou leaders dans le pays. On ne peut gouverner un pays sans prendre en compte les besoins fondamentaux de la population de ce pays », a-t-il déclaré dans une interview accordée à l’Agence de presse Afreepress.

Lire l’interview

Afreepress.info : Un mois après la création du Parti Social Démocrate du Togo (PSDT), comment le parti a été accueilli par le peuple togolais ?

Laurent Lawson : En prélude à notre conférence de presse du 02 mai 2014 et à l’occasion des activités du 1er mai, nous étions avec certains militants à la plage de Lomé en face de l’hôtel de la paix. Nous avions rencontré des hommes et des femmes, jeunes garçons et jeunes filles, nous avions discuté avec eux, échangé avec eux et surtout expliqué la vision et les objectifs de notre parti. Je vous assure que nous avons intéressé pas mal de personnes qui ont signé leur adhésion. Déjà juste après la conférence de presse ce 02 mai, nous avions reçu pas mal de coups de fil téléphonique d’encouragement de certains amis et aussi de certaines personnes qui ont manifesté leur désir de devenir membres. Nous avions parlé avec des curieux qui voulaient savoir un peu plus sur le PSDT avant de décider sur une éventuelle adhésion. Nous avons aussi rencontré des jeunes qui nous ont posé beaucoup de questions et la plus part d’entre eux ont déjà adhéré au parti. Ils ont tenu leur réunion constitutive des jeunes le dimanche 04 mai 2014. Ils disposent déjà de leur bureau directeur.

Afreepress.info : Qu’est ce que le PSDT apportera de nouveau dans l’arène politique au Togo ?

Laurent Lawson : Nous voudrions avant toute chose influencer le climat politique au Togo. Pour la grande majorité de la population togolaise, la politique est synonyme de conflits, de division, de détournement de fonds publics, d’accusations de fraudes électorales, de pauvreté, pour ne citer que ceux-là. Nous avons beaucoup à apporter à l’arène politique au Togo. Nous voulons apporter au togolais le goût de la politique, un engagement accru pour l’avancement de ce pays. La politique n’est pas que l’affaire des autres, c’est l’affaire de nous tous. Il faut un changement profond de comportement, d’agir et de penser des hommes politiques togolais que nous sommes. Contribuer aux débats d’idée, discuter, critiquer et proposer. Soutenir les actions positives du gouvernement à l’intérieur comme à l’extérieur.
Nous voulons surtout au PSDT être l’auteur d’une plate-forme de consensus signé par tous les partis politiques au Togo, une plate forme basée sur le minima des droits fondamentaux de l’homme. Nous voudrons réduire les inégalités qui existent dans le pays entre riches et pauvres. L’école supérieure ne doit pas être réservée aux riches, la santé ne doit pas être l’affaire des riches, le droit au travail doit être un droit de tous les Togolais. Nous regrettons beaucoup l’absence d’un débat sur les droits fondamentaux de l’homme dans le pays. Ce qui préoccupe plus les partis politiques aujourd’hui n’est pas l’accès à une santé digne de ce nom mais plutôt la limitation de mandats présidentiels. Ce qui préoccupe plus les partis politiques au Togo n’est pas l’accès au logement pour les Togolais mais l’impunité pour certains dirigeants ou leaders dans le pays. On ne peut gouverner un pays sans prendre en compte les besoins fondamentaux de la population de ce pays. La politique pour nous c’est la justice sociale. Notre programme contient différents points prioritaires comme l’éducation, la santé, le travail et le développement du Togo.

Afreepress.info : Après 24 ans de l’avènement de la démocratie au Togo, quelle lecture faites-vous de la scène politique ?
Laurent Lawson : La démocratie togolaise est en bonne voie, allant clopin clopant. Aucune démocratie n’est parfaite. C’est un système qu’il faut améliorer continuellement, jour après jour. Il reste quand même beaucoup à faire dans ce domaine. La politique togolaise est quand même en retard compte tenu de notre histoire politique passée. Par le passé, le Togolais se trouvait vraiment distancé de la politique où la politique était confisquée par une portion d’hommes qui finalement en ont abusée. Ils en ont fait leur affaire personnelle et le reste du peuple était dans les ténèbres regardant tous dans la même direction. Aujourd’hui, nous pouvons dire que les choses ont beaucoup changé mais pas tout à fait car il reste énormément à faire.
Nos difficultés ne viennent pas d’ailleurs, elles viennent de nous-mêmes et nous pouvons les résoudre si toutefois nous le voulons. Ce n’est pas la faute des autres si nous n’arrivons pas à donner la chance à tous nos enfants à aller à l’école ou apprendre une profession pour l’avenir. Ce n’est pas la faute des autres s’il nous manque de formations adéquates pour répondre au marché du travail qui est très compétitif aujourd’hui.

Afreepress.info : Pour sortir le Togo de son marasme politique, d’aucuns pensent qu’il y a nécessité de faire les réformes constitutionnelles et institutionnelles et pour d’autres, il faut une transition en 2015. Quel est votre avis sur ce sujet au niveau du PSDT ?

Laurent Lawson : Vous savez, les réformes sont importantes dans la vie d’une nation. On ne peut jamais avoir fait assez de réformes. Si vous lisez un peu ce qui se passe dans les autres pays, vous pouvez attester qu’il n’y a de pays, de pays même très avancés qui ne cherchent pas à faire de reformes. C’est la démocratie et on ne peut que s’en rejouir. Mais avant toute chose il faut régler le problème de l’honnêteté intellectuelle. Qui trompe qui ? Ou se trouve la volonté politique de faire aboutir ces reformes. La transition en soit ne règlerait jamais le problème. On en a eu dans ce pays.
Il y a vraiment nécessité de faire les réformes qu’elles soient constitutionnelles ou institutionnelles mais, il faut toujours le faire dans une Assemblée constitutionnelle où siègent les hommes et les femmes élus par le peuple. C’est ainsi que ces réformes peuvent avoir leur valeur d’être. Personnellement je ne vois pas le chef de l’Etat se meler de cela. Aujourd’hui certains veulent que ce soit lui parce que ça les arrange. Demain, ils criraient au voleur et mettraient les pauvres dans la rue quand ça les désavantagerait. C’est pourquoi moi je parle d’honnêteté intellectuelle. On dispose quand même de juristes et de grands constitutionnels dans ce pays qui pourraient être mis à contribution comme cela se fait ailleurs pour faire des propositions à l’Assemblée. Les élus pourraient alors débattre des différentes propositions faites et voter en leur âme et conscience. Ce qu’il ne faudrait pas oublier, c’est que l’on risque au Togo d’aller de coup d’Etat consitutionnel en coup d’Etat si on ne fait pas attention.
La transition oui mais pour aboutir à quoi. Nous sommes pour si, c’est dans un cadre bien défini avec des objectifs bien définis mais n’est-ce pas du déjà vu ? Est-ce la transition de forme « clopin clopan » où chaque dix jours certains démissionnent du gouvernement et trois jours après ils reviennent? Ou bien celle des années 90 où c’est des fusils qui iront détrôner certains membres du gouvernement parce que ces derniers ne répondent pas favorablement aux demandes de la majorité? C’est compliqué mais pas impossible.

Afreepress.info : Le 25è dialogue inter-togolais s’est achevé sous une note d’échec, dit-on. Selon vous, c’est l’opposition qui manque de stratégie ou bien c’est le parti au pouvoir qui ne manifeste pas le désir d’une franche collaboration ?

Laurent Lawson : Pour nous, nous ne voyons pas la chose de cette façon-là. Echec pour nous non. Ces hommes et femmes ne sont forcément pas appelés à tomber d’accord d’un seul coup. L’important d’abord c’est que pour une fois les Togolais ont initié eux-mêmes le dialogue. Ça commence à aller. Le fait d’accepter d’aller au dialogue est une chose à apprécier. Ils ne sont pas obligés de se mettre tous d’accord sur tous les points, puisqu’après tout, ils iront à débattre des sujets à l’Assemblée Nationale où les parlementaires vont enfin voter. Qui sait si après les dialogues et les points d’accord l’Assemblée ne voterait pour.
Tout ce que nous pourrons dire ici c’est que nous aurions préféré que les points à l’ordre du jour soient plus relatifs au quotidien du Togolais. Et bien sûr que les stratégies de communiquation de part et d’autres doivent être améliorées en la matière.

Afreepress.info : D’ores et déjà, des partis appelent à une mobilisation dans la rue, et d’autres carrément à une reprise des concertations. Quelle est la solution idéale de sortir de crise selon vous ?

Laurent Lawson: Nous sommes en démocratie et chaque citoyen ou groupement de citoyen peut traduire les faits comme il le pense. Ceux qui appellent à une mobilisation dans la rue, ils ont leurs raisons, ils ont leurs stratégies et ils connaissent les résultats que cela donne. Toute action doit être quantifiée à un moment donné pour savoir si ce que nous menons comme action est payante ou non, si la stratégie est d’actualité ou non.
Reprise de concertation oui. Car les concertations sont toujours nécessaires peu importe le nombre de fois. Arriver à un consensus au cours d’une concertation n’est pas aussi si facile comme on le pense. C’est des discussions sur discussions et cela risque d’épuiser toutes les parties concernées. Dès fois cela passe facilement aussi. Toujours est-il que les lois arrangent certains et n’arrangent pas d’autres.

Afreepress.info : Etant un homme d’affaire entre la Suède et le Togo, comment appréciez-vous les efforts du gouvernment en ce qui concerne l’amélioration du climat des affaires au Togo ?

Laurent Lawson : Cette question est très importante en ce qui me concerne. Ces dernières années, il y a une avancée notoire dans le domaine du commerce et l’ouverture du Togo vers les investisseurs étrangers et qui aussi s’intéressent beaucoup au Togo. Vous savez bien que les statistiques ont bien prouvé que la croissance en Afrique est entamée, est vraiment en amélioration et que le Togo fait partie de ces pays dont le taux de croissance est positif. La Suède a les yeux grands ouverts sur le Nigéria et le Ghana, les deux pays anglophones de la sous-région compte tenu de leurs avancées économiques. Mais toutefois, elle n’a pas délaissé les pays francophones c’est-à-dire les huit pays de l’UEMOA dont fait partie le Togo et qui sont les pays visés par le Business Network Öresund-Kosmopolit de la Suède. Avec le Ministre du Commerce et de la promotion du secteur privé, Madame Bernadette Legzim-Balouki que je connais très bien et, avec qui nous entretenons de bons rapports et essayons de trouver des voix et moyens pour le rapprochement du commerce et des opérateurs économiques togolais et de ceux de la Suède. Ce qui ralentit un tout petit peu le programme que nous préconisons pour le Togo c'est-à-dire entre le Togo et Suède dans le rapport commercial et industriel, c’est l’accréditation de l’Ambassadeur de la Suède résident au Nigéria pour le Togo que nous attendons pour que les choses aillent un peu plus rapidement. Le Togo possède d’énormes potentialités pour réussir. Si nous énumérons seulement le port autonome de Lomé, sa modernisation et tous les atouts que cela comporte, la zone franche togolaise, l’aéroport de Lomé et aussi bien la modernisation des infrastructures qui est l’un des moteurs important du développement, font du Togo un pays d’espoir.

Afreepress.info : Un mot au peuple togolais.

Laurent Lawson : Nous venons de porter le PSDT sur les fonds batismaux au Togo. Notre conviction est que la politique se fait autrement et peut se faire autrement au Togo aussi. Les filles et fils de ce pays que nous sommes, tout en revandiquant nos droits fondamentaux, devont en même temps nous demander ce que nous pourrons apporter à ce pays. L’engagement dans la vie sociopolitique du pays est une condition sine qua non pour l’amélioration des choses dans le pays. Nous devons nous rassembler et nous unir pour rattraper le retard qu’on a accusé depuis les indépendances. Nos enfants ont le droit à une protection sociale, à une éducation digne de ce nom et à la santé. Nos jeunes ont le droit à une éducation, une formation et un travail décent. Je voudrais rassurer ici le peuple togolais que rien n’est impossible. Nous devons nous mettre au travail pour construire un futur meilleur pour ce pays.
Source :  AfreePress

Thursday, June 26, 2014

TOGO:: Candidature Unique de l’opposition pour 2015: Patrick Lawson de l’TOGO:: ANC confie : « Les échanges que nous avons aujourd’hui avec Arc-en-ciel nous permettent de croire que quelque chose peut en sortir »



Ils n’ont peut être pas eu gain de cause, les leaders de l’opposition togolaise lors du dialogue Togo Télécom 2. Mais ils ne veulent pas échouer dans la nouvelle tentative de s’unir pour affronter la prochaine élection présidentielle au Togo. Le CST et la Coalition Arc En Ciel négocient une plateforme de travail en commun depuis quelques mois. Cette plateforme porte sur la dotation de l’opposition d’un programme d’action commun et pourquoi pas sur la définition des critères de choix du candidat unique de l’opposition pour affronter eventuellement Faure Gnassingbé ou le candidat d’UNIR en 2015. Et c’est tres optimiste mais avec beaucoup de prudence que le Vice président de l’ANC Patrick Lawson aborde le sujet avec nous.



pa-lunion.com : Honorable Patrick Lawson, bonjour !

Patrick Lawson : Bonjour !

pa-lunion.com : Après le dialogue échoué avec le gouvernement, est-ce que, au niveau de l’opposition, vous pensez au moins réussir ce que vous avez entamé avant d’aller au dialogue ?

Patrick Lawson : Je ne sais pas pourquoi au Togo, on a la manie de chercher à mettre tout sur la place publique. Mais toujours pas surpris que, Arc-en-ciel et les partis membres du CST aient pu avoir un document commun qu’ils ont défendu ensemble à ce dialogue. Est-ce que nous sommes allés sur les toits criés ahu et adia ?

Patrick Lawson : Nous voudrions que l’opposition puisse avoir une stratégie commune qui lui permettra de gagner les prochaines échéances électorales. Mais lorsque vous commencez à mettre tout sur la place publique, à débattre de ces problèmes là, jour et nuit sur les médias qui nous aident, cela devient contre productif.


pa-lunion.com : Si vous vous enfermez, les médias ne vous aideront plus...

Patrick Lawson : Nous informerons les médias pour qu’ils sachent que, nous, il n’y a plus de rupture entre nous, mais que, nous continuons à discuter et ça va être le cas. C’est parce que nous venons de terminer le dialogue, il fallait que Arc-en-ciel explique ce qui arrive au député Targone, que nous mêmes, on fasse le débriefing et qu’on informe les populations, que nous ne nous sommes pas encore vu, mais on se verra. Mais vous ne connaîtrez ni le lieu, ni les sujets sur lesquels nous discuterons. Mais le jour où nous aurons les résultats, vous serez tout aussi contents que le reste des populations togolaises.


pa-lunion.com : Est-ce que c’est un planning que vous avez convenu ensemble ou c’est un faux-fuyant ? Parce que ça peut être aussi le cas.


Patrick Lawson : Non, ce n’est pas un faux-fuyant. Les premiers responsables du CST, tout comme les premiers responsables de Arc-En-Ciel vous tiendront les mêmes propos. Ce n’est pas un faux-fuyant. Mais, nous avons décidé parce que nous étions face au danger. Et ce dialogue nous a encore le plus motivé. Ce que nous ne voudrions pas, c’est que d’autres viennent se mêler à nos discussions. Nous voudrions parler entre nous. Nous n’avons pas besoin de qui que ce soit pour nous réunir. Et vous verrez que nous allons nous réunir pour trouver des solutions.

Ce dont nous avons besoin, c’est que les gens aillent sur les radios nous encourager à trouver des solutions entre nous. Mais, nous ne voudrions plus que les gens aillent sur les radios pour nous dire que c’est ce que vous devriez faire. Nous sommes de grands gaillards et nous savons ce que nous devrions faire.

pa-lunion.com : Mais comment on peut vous encourager si on ne sait pas ce que vous faites, Monsieur Lawson ?

Patrick Lawson : Ce que nous voulons faire, c’est l’unité d’action pour parvenir à gouverner ce pays ensemble très bientôt. Donc à partir de là, les gens peuvent nous encourager à aller dans ce sens et aborder tous les sujets qui peuvent permettre de parvenir à ce résultat. Mais, nous ne voudrions plus faire de débats, qui jusque là, n’ont fait qu’envenimer les relations entre les deux entités. On ne veut plus. On discutera.

Arc-en-ciel informera ses militants de ce que nous faisons. Immédiatement, les médias sauront que nous faisons quelque chose. Le CST informera ses militants. Vous saurez donc ce que nous faisons. Tout ce que nous demandons, c’est qu’on aille plus nous insulter, qu’on aille plus nous dire que c’est l’opposition la plus bête au monde. Qu’on aille plus nous dire que nous sommes des hommes et des femmes qui n’ont pas de cervelles pour réfléchir.

Ceux qui sont plus forts, plus intelligents, plus à même de le faire, qu’ils apportent leur concours par des contributions qu’ils peuvent nous envoyer, les rencontres qu’ils peuvent avoir avec nous, mais qu’on n’aille pas nous convoquer sur les radios.


pa-lunion.com : Est-ce que vous voulez dire, nous expliquant ceci, que le CST et la coalition Arc-en-ciel, si non l’ANC, ADDI et la Coalition Arc-en-ciel, vous avez un agenda commun aujourd’hui dans ces discussions que vous avez entamées même avant le dialogue, et qui, vous dites, va se poursuivre ?


Patrick Lawson : Oui, pour que vous puissiez témoigner, vous voyez ce document, il y a CST d’un côté Arc-En-Ciel et tous les points ont été traités là dedans. Qui a su quand on l’a fait ? Pendant que des gens nous insultaient à la radio, nous on a travaillé sur ce document. C’est ce que nous allons continuer à faire. Nous avons travaillé. Nous avons dit qu’il y a des urgences ces jours-ci. Aussitôt après le dialogue, c’est le débriefing, et notre collègue qu’on accuse à tord d’avoir commis des exactions dans Dankpem, ce problème là aussi nous préoccupe. Une fois nous aurions réussi à calmer ces problèmes, à sérier les choses, nous allons reprendre nos rencontres, sans tambour, ni trompette.


pa-lunion.com : Au moins au dialogue, l’opposition est arrivée à avoir un consensus sur un point important pour certains togolais qui ont les doubles nationalités, cette question d’exclusion qui est sautée pour que tout le monde puisse être candidat, à la grande satisfaction, n’est-ce pas de Monsieur Jean-Pierre Fabre ?


Patrick Lawson : Pourquoi lui ? Peut être d’autres sont plus intéressés si on a pu trouver un consensus là-dessus. Je ne sais pas si Monsieur Fabre a eu un autre passeport que le passeport togolais. Mois quand je voyage avec lui, c’est toujours le passeport togolais. Donc peut être il y a d’autres qui ont une double nationalité, c’est pourquoi sur ça, on a pu trouver un consensus.


pa-lunion.com : Nous posons la question parce que l’information a circulé entre temps quand il allait être candidat à la présidentielle, qu’il avait un passeport français ou une nationalité française. Là aussi vous ne savez pas ?


Patrick Lawson : Vous êtes journaliste, vous êtes plus informé que moi. Moi je ne suis pas au courant.


pa-lunion.com : Et pour l’avenir, est-ce que vous avez commencé déjà par parler entre vous de la stratégie que vous utiliserez pour pouvoir tenir les locales tel que vous les avez annoncées, et avoir surtout un candidat commun pour aller à la prochaine présidentielle, apparemment ce que les gens attendent de vous. Est-ce que ça fait parti de vos priorités ?


Patrick Lawson : Ce n’est pas une priorité. Ce que nous appelons l’unité d’action est tout aussi important, si non plus important. Parce ce, quand vous n’arrivez pas à vous organiser ensemble pour la lutte, vous avez beau présenté un candidat unique, ou des candidatures communes pour les locales, cela ne donnera absolument rien. C’est pourquoi nous disons que, il ne faut jamais ignorer non plus, l’importance de l’unité d’action. Tout ça là, nous allons en débattre. Et je suis sûr que cette fois-ci nous allons nous comprendre. Parce que, nous avons changé de méthode. Ce n’est pas seulement, en grand groupe qu’on résoud les problèmes. Nous avons plusieurs stratégies de négociation maintenant.


pa-lunion.com : Ensemble vous êtes plus forts, c’est ça ?

Patrick Lawson : Ensemble on est plus fort. Mais, quand on dit cela, il faut ajouter immédiatement que l’unité est un combat. Face à l’adversité, chacun doit faire l’effort nécessaire pour que, on puisse atteindre une plateforme minima. C’est cette plateforme minima qui nous aidera à rassembler autour de nous, tous les Togolais, pour aller aux prochaines échéances électorales. Et c’est ce que nous sommes en train de mettre en œuvre.


pa-lunion.com : Est-ce que vous prenez l’engagement ici devant le peuple togolais que c’est parti pour de bon, vous ne reviendrez pas pour leur dire, Arc-en-ciel et CST c’est capote ?


Patrick Lawson : Il n y a que Jésus qui puisse dire ça. Je suis un être humain, je peux me tromper, on peut me tromper. Donc, l’effort humain doit être fait pour y parvenir. Mais jurer, je ne le ferai point. Je suis prudent, mais je dis que je suis confiant parce que, les échanges que nous avons aujourd’hui avec Arc-en-ciel et des membres d’Arc-en-ciel et des soutiens d’Arc-En-Ciel nous permettent de croire que quelque chose peut en sortir. J’ai la foi.

pa-lunion.com : Monsieur Patrick Lawson Banku, merci !

Patrick Lawson : C’est moi qui vous remercie.
Source : PA-LUNION

TOGO:: Le document scientifique commun CONAPP-ATOPPEL présenté en avant première



Peut-être un avant-goût de la position qu’adopteront le CONAPP (Conseil National des Patrons de Presse) et l’ATOPPEL (Association Togolaise des Patrons de Presse en Ligne) du 30 au 02 juillet prochain à Kpalimé, lors des travaux des Etats généraux de la presse togolaise. Ce jeudi en conférence de presse, les deux organisations ont présenté une plate-forme commune CONAPP-ATOPPEL contenant des propositions relatives aux points qui seront débattus au cours de ces travaux pour l’amélioration des conditions de travail des journalistes. Document qu’elles iront défendre durant les travaux.
D’après les organisateurs, les propositions contenues dans cette plate-forme commune sont relatives aux huit (8) commissions qui constitueront les centres de discussion lors des travaux de Kpalimé. Il s’agit des commissions suivantes : la convention collective, le financement des médias, la gestion des médias, les médias publics, le Web journaliste et nouveaux médias, l’étude et la formation des journalistes, la régulation et l’autorégulation des médias et enfin la sécurité des journalistes.
Pour les responsables de CONAPP et de l’ATOPPEL « il s’agit de diriger leurs membres vers ces différentes commissions pour mettre à leur disposition » la plate-forme commune servant de propositions pour l’amélioration des conditions de travail des journalistes, a indiqué Aimé Ekpé, président de la commission chargée de rédiger la plate-forme commune. « Il est question, à son avis, pour ces commissions de voir les points sur lesquels on pourra revenir au niveau des discussions pour l’adoption de cette recommandation » lors des travaux des états généraux de la presse. Parlant de la participation ou non des professionnels des médias aux travaux des états généraux de la presse à Kpalimé, Aimé Ekpé a fait comprendre que « le meilleur moyen, c’est de profiter de cette décision de l’Etat qui a accepté d’organiser ces états généraux », puisque a-t-il dit, « c’est la presse même qui a demandé l’organisation de ces états généraux ». « Au moins il faut y être pour faire valoir nos points de vue », a-t-il poursuivi.
Quant aux raisons qui motivent la participation des nouveaux médias c’est-à-dire la presse en ligne, il y a la création d’un cadre juridique propice pour l’exercice libre de leur fonction afin de les permettre d’avoir une entreprise de presse reconnue juridiquement en est la cause principale à en croire les organisateurs.
M.G, Lomé (Telegramme228)

TOGO: 23è sommet de l’UA à Malabo / Robert Dussey represente le Togo




Ça grouille du monde au Palais des conférences flambant neuf de Sipopo à Malobo (Guinée équatoriale), qui accueille le 23è sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) dont les travaux, s’ouvrent ce jeudi.

Seront au menu des discussions, Boko Haram, les grands-Lacs, le Sahel et la Centrafrique.

Ces différents dossiers sécuritaires brûlants du moment devaient être abordés la veille (mercredi après-midi) lors de la réunion du Conseil de paix et sécurité (CSP), institution dirigée par l’Algérien Smail Chergui et qui célèbre cette année son dixième anniversaire.

Chaque situation fera, dans le même temps, l’objet de tractations en marge du sommet. Une réunion informelle des pays voisins de la Libye s’est tenue mardi.

Un mini-sommet des chefs d’État de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) devrait être organisé mercredi dans la soirée, avant que ceux de la Ceeac ne se retrouvent vendredi matin pour aborder la situation en Centrafrique.

La réintégration de l’Égypte par l’UA, sera l’un des évènements majeurs de ce sommet. En visite mercredi en Algérie, le président Abdel Fatah al-Sissi devrait multiplier les entretiens bilatéraux.

Notons au passage que la plupart des présidents qui assisteront à l’évènement sont arrivés mercredi 24 juin en Guinée équatoriale.

L’on note notamment la présence du Chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, du Chef d’Etat sénégalais Macky Sall et son homologue de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdelaziz, ainsi que la présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, etc.

Wednesday, June 25, 2014

TOGO:: Mes Bourdon et Beauthier déclarent le dossier des incendies des marchés vide et profitable à quelqu’un

Le dossier des incendies des marchés de Kara et de Lomé est « vide » faute d’ « éléments factuels » et un non-lieu « rapide » doit être prononcé à l’endroit de Jean-Pierre Fabre, le président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) inculpé « à tort » dans cette affaire.

C’est en substance ce qu’ont déclaré à la presse mercredi Mes William Bourdon et Georges-Henry Beauthier, deux avocats européens venus prêter main forte à leurs confrères togolais dans cette affaire.

« On est en face d’un dossier où je mets au défi tout chercheur de trouver le nom de Jean-Pierre Fabre, si ce n’est Mohamed Loum, le principal accusateur qui lui a écrit par deux fois après son arrestation pour réclamer son intervention », a déclaré Me Bourdon avant d’ajouter que « quand bien même le principal accusateur n’aurait pas rétracté ses propos accusateurs, un simple témoignage, sans qu’il soit corroboré par un élément factuel, ne vaut rien ».
« Le dossier étant vide, à qui profite alors le crime ? », a-t-il demandé et de préciser qu’il ne leur appartient pas de répondre à cette question.

Au vu de tout cela, un mémoire sera préparé dans tous prochains jours et qui sera déposé sur le bureau du procureur et du juge d’instruction pour réclamer un non-lieu.
Pour les deux avocats, les juges togolais ont à écrire une page de l’histoire de la justice togolaise, en prononçant un non-lieu à l’endroit du président national de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC).

Le rôle des deux avocats des barreaux de Paris et de Bruxelles, c’est d’apporter dans ce dossier une « défense technique » en proposant une synthèse de démonstration et de déconstruction de l’apparence des charges, ce qui selon eux n’est pas difficile à faire, vu que Mohamed Loum s’est rétracté. Ils auront aussi pour charge de lever le voile sur « les inégalités de procédures ».

Autre chose, ce sera à eux d’apporter une touche internationale à cette affaire, qui selon eux est très suivie par certains décideurs de ce monde.

Pour Jean-Pierre Fabre, ceux qui échafaudent des plans pour l’éloigner de la présidentielle de 2015 seront surpris.
Les incendies des marchés de Kara et de Lomé ont survenu dans les nuits des 10 et 12 janvier 2013. Une instruction a été ouverte et plusieurs responsables du Collectif « Sauvons le Togo » (CST) ont été interpellés, mis en cause et inculpés dont M. Fabre, dans cette affaire.

Telli K.
Source: Afreepress

TOGO:: La coalition Arc-en-ciel se joint aux côtés du CST pour les manifestations des 26, 27 et 28 juin 2014

La coalition arc-en-ciel, dans un élan de « solidarité » aux manifestations du Collectif « Sauvons le Togo » (CST) prévues pour les 26, 27 et 28 juin prochains, appelle ses militants et sympathisants à prendre part « massivement » à ces activités.



Dans un communiqué dont l’Agence Afreepress a obtenu copie, les responsables de cette coalition de sept (7) partis politiques de l’opposition, ont témoigné leur soutien à ces manifestations du CST, soutient qui traduit leur alignement sur les revendications que le collectif défend à travers cette démarche.

Le CST à travers ces manifestations, dénonce les « irrégularités » de l’actualité politique togolaise, notamment la transmission du projet de loi sur les réformes à l’Assemblée nationale, et l’exigence de l’organisation des élections locales.

Sur les mêmes dates, la majorité silencieuse », une association de soutien au président de la République, prévoit pour sa part des meetings les deux premiers jours, et une marche le dernier jour, pour, disent-ils « informer leurs militants sur les mensonges que veulent faire croire aux populations les acteurs de l’opposition togolaise ».

Gaël N.
Source :  AfreePress

TOGO: : Un mouvement estudiantin appelle à une journée campus mort à Lomé

Le Mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant togolais(MEET) a appelé à une journée Campus mort ce mercredi à Lomé pour protester contre ‘’la répression brutale, par les forces de l’ordre’’, d’une marche organisée la veille dans la capitale togolaise.

’’Le MEET demande à tous les étudiants, soucieux de l’amélioration de leurs conditions de vie et d’études dans nos universités publiques, à observer un mot de grève (campus mort), le mercredi 25 juin 2014 et de rester mobilisés pour tous les autres mots d’ordre à venir’’, lit-on dans un communiqué transmis à APA.

Des heurts ont opposé mardi dans les environs du campus universitaire les forces de l’ordre et les étudiants.

Ces derniers ont été dispersés à coup de gaz lacrymogènes.

Les autorités de la Marie de Lomé ont interdit la marche qui, selon les organisateurs, devrait aboutir à la Présidence de la république du Togo. Des forces de l’ordre ont été déployées pour contenir les étudiants déterminés à organiser cette marche jugée inopportune par les autorités.

‘’Le Mouvement pour l’Epanouissement de l’Etudiant Togolais (MEET) tient à faire part de son indignation suite à la répression brutale, par les forces de l’ordre, de la marche qu’il a organisée ce mardi 24 juin 2014 en signe de protestation contre l’attitude des autorités universitaires et gouvernementales suite au refus de ces dernières de prendre en compte les revendications légitimes des étudiants’’, précise le communiqué signé Komlan Kondo, président du MEET.

AFREEPRESS

TOGO:: A Malabo, le ministre Robert Dussey décroche une conférence sur la piraterie maritime en Afrique

Le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Robert Dussey participe à Malabo en République de Guinée Equatoriale, à la 25ème session du conseil exécutif de l’Union africaine. Les ministres des Affaires Etrangères des Etats africains arrivés plus tôt dans la capitale équato-guinéenne ont préparé les documents et l’ordre du jour à soumettre aux Chefs d’Etat à l’ouverture du sommet.


Mardi, le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération du Togo a présenté à ses pairs, un projet portant sur la piraterie maritime et les mécanismes de lutte contre le phénomène. Le ministre Robert Dussey a, dans son discours de circonstance appelé les pays africains à une « mobilisation réelle » pour combattre le mal tout en prenant en compte ses causes, qui sont, d’après lui, la « pauvreté » des populations et leur « abandon » par leurs Etats, ce qui, a-t-il indiqué, conduit à la criminalité et la piraterie qui se développe en raison d’une économie parallèle prospère.

Le Togo propose pour ce faire, la convocation d’une Conférence pour réunir autour d’une même table toutes les parties prenantes pour réfléchir ensemble sur le fléau de la piraterie maritime. Ajouter à la piraterie maritime, le Togo propose que des réflexions soient également menées sur les fléaux du trafic des stupéfiants, le trafic des migrants, la pêche illicite, la pollution marine ainsi que tous les autres actes criminels commis en mer, leurs causes profondes et examiner ensemble les voies et moyens d’y mettre fin de façon durable. Une proposition qui a été favorablement accueillie par les ministres. Lomé servira de cadre à cette rencontre de haut niveau, a appris l'Agence Afreepress.

Il faut qu’il y ait également une coordination plus efficace de toutes les initiatives prises jusqu’alors. Le gouvernement togolais pense qu’il faut agir à plusieurs niveaux : traiter les questions de fond qui conduisent certaines populations à se tourner vers la criminalité ; malmener, par un arsenal juridique répressif, l’économie parallèle liée à la piraterie et aux autres actes criminels commis en mer, par une collaboration effective et permanente des services, des forces, des administrations, des organisations spécialisées tant des Etats que des Communautés régionales et supranationales, a martelé Robert Dussey.

Le continent africain a près de 30.725 km de côtes et dispose de 90 ports importants. En Afrique, le transport maritime représente 92% du fret à destination et en provenance du continent.

SOURCE: AFREEPRESS

Tuesday, June 24, 2014

TOGO:: Kyrielle de témoignages sur la souffrance des veuvesTogo »




Dr Charles Birreagah vient de mettre sur les rayons un nouveau recueil intitulé : « Kyrielle de témoignages sur la souffrance des veuves au Togo ».

Ce livre qui retrace la souffrance des veuves telle que vécue par elles-mêmes au Togo, a fait l’objet d’une cérémonie de dédicace organisée vendredi 20 juin, dans les locaux de l’Ecole Supérieure des Affaires (ESA), dans le cadre de la Journée internationale de la veuve.

L’ouvrage d’une quarantaine de pages aux éditions « Ménaka 2014 », est un recueil de 45 témoignages poignants des veuves et dans les moindres détails, victimes des rites de veuvage.

En le parcourant, quatre grandes lignes y sont développées. Entre autres : la situation juridique des veuves, la situation financière des veuves, la situation sociale des veuves et les doléances des veuves.

Très remonté contre les rites de veuvage dont sa défunte mère avait été victime de son vivant après le décès de son époux (son défunt père), Dr Birregah dénonce avec la dernière rigueur cette pratique qu’il juge « humiliante et dégradante ».

Pour ce dernier, les veuves sont opprimées et l’ère des rites de veuvage est révolue. Il estime donc qu’il faut arrêter ces pratiques « barbares » et « moyenâgeux ».

« Aujourd’hui, nous voulons montrer à la face du monde que ces veuves ont droit de cité. J’ai voulu être leur porte-parole pour inviter la nation de venir au secours de ces femmes qui souffrent sur beaucoup de plans : financier, moral, santé, etc », lance Dr Charles Birregah.

Entretenant l’assistance durant une demi-heure, Dr Birregah a saisi l’occasion pour inviter les hommes (époux) qui, selon ses dires, de leur vivant, doivent être les premiers à dire « HALTE » aux rites de veuvage.

L’auteur estime que : "Ce combat est celui des hommes et non les femmes. La libération de la veuve des rites de veuvage passe en premier lieu par les hommes."

Dans le même registre, il salue les efforts du gouvernement notamment l’adoption d’un nouveau Code des personnes et de la famille.

Ledit gouvernement, étant représenté à la cérémonie de dédicace par Mme Dédé Ekoué Ahoefa, ministre de l’Action sociale, de la promotion et de l’alphabétisation, se dit réjouir de la qualité et la pertinence de l’ouvrage.

Pour Mme Ekoue, ce recueil est un document puissant d’éveil des consciences, un instrument permettant de lutter davantage contre les abus perpétrés contre la veuve au Togo.

« Nous soutenons ce recueil qui est un instrument qui va mobiliser, va éduquer et va sensibiliser, car être en faveur de la veuve, c’est être au côté de la famille et de l’enfant, c’est être en faveur du développement économique », affirme la ministre.

La cérémonie de dédicace de l’ouvrage qui s’arrache au prix symbolique de 1000 F FCA, a connu la présence de diverses personnalités, d’amoureux littéraires ainsi que des veuves et orphelins de l’Ong Fonds d’aides aux veuves et orphelins (FONDVO), créée par Dr Birregah, ainsi que ses partenaires.

Soulignons que les veuves qui s’adressent à FONDAVO, trouvent une réponse alternative où un programme d’accompagnement est mis à leur
disposition.

Par ailleurs, FONDAVO est dans un processus participatif pour aboutir
à la proposition d’une loi qui mette fin à aux rites de veuvage.

Monday, June 23, 2014

TOGO:: Bodjona signe son come-back en politique et dépose une plainte contre l’Etat togolais

« Je sais que le monde tout entier attend la position du ministre Bodjona. Qu’il soit clair que comme on ne peut pas refuser à un menuisier de scier le bois, personne, y compris les aberrations judiciaires ne sauront arrêter le ministre Bodjona de la scène politique. Je vous dis solennellement que je serai présent, je ne serai pas absent de la scène politique togolaise ». Telles ont été les premières affirmations politiques de Pascal Akoussoulèlou Bodjona lundi à la conférence de presse du collectif de ses avocats pour partager les « justes et légitimes » inquiétudes de la défense, après une longue absence de la scène politique à cause de l’affaire d’escroquerie internationale qui le concernait. Pour ce qui concerne sa position sur la scène politique, Pascal Bodjona compte travailler désormais dans l’opposition. « Alors que vous êtes un enfant qui est chassé de votre maison avec des gourdins au départ et que vous avez la certitude que désormais c’est des flèches empoisonnées qui vont être utilisées contre vous, vous n’avez qu’un choix, avoir votre hutte ou s’abriter sous le toit de quelqu’un », a-t-il laissé en substance. L’ancien ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales, a également «solennellement donné le quitus à ses avocats de poursuivre l’Etat togolais devant la cour de justice de la CEDEAO et de poursuivre à l’interne « les juges véreux ». « Je ne suis pas face un procès judiciaire. J’étais conscient que nous avons les possibilités internes et externes mais les vertus de sagesse, de modération, de responsabilité que j’ai eu à occuper dans l’appareil de l’Etat m’avaient amené à garder le calme mais pas le mutisme, ni la résignation. J’ai cru à un moment donné que la raison s’emparerait de mes accusateurs mais je me suis trompé. C’est pourquoi solennellement je demande à mon collectif d’avocats d’accomplir à partir de ce jour du 23 juin 2014 toutes les diligences urgentes et nécessaires en vue de la saisine de la cour de justice de la CEDEAO aux fins de constatation des violations plus que nombreuses de mes droits fondamentaux et aux fins de ces sanctions. A l’interne et dans les jours qui viennent, une plainte formelle sera déposée « contre des magistrats véreux qui ont contribué à ma séquestration et porté atteinte ainsi à ma liberté et ce, en déduction de l’arrêt du 6 décembre 2013. Selon Me Robert Dovi Ahlonko, l’un des avocats de Pascal Bodjona, cet arrêt rendu par la chambre d’accusation qui a annulé la deuxième plainte qui inculpe l’ancien ministre, stipule qu’ « en ayant agi comme ils l’ont fait, les acteurs judiciaires concernés ont exposé la procédure à une nullité certaine et en marge des textes ». Cette affaire d’escroquerie internationale dont le plaignant est l’Emirati Abbas Al Youssef a été ouverte le 2 mars 2011 sur le fondement d’une 1ère plainte dans laquelle l’ancien ministre a été cité comme témoin. Après, il sera formellement inculpé par une 2ème plainte et jeté à la gendarmerie nationale pendant sept (7) mois.

TOGO: : Les nouveaux textes du CONAPP adoptés



Après l’élection d’un nouveau bureau le 18 avril dernier, la mise en place des points focaux à travers les régions du pays, le nouveau bureau exécutif du CONAPP (Conseil National des Patrons de Presse) dirigé par Jean-Paul Agboh-Ahouélété, s’est complètement balisé la voie, en faisant adopter de nouveaux textes pour cette organisation.
Réunis hier vendredi en Assemblée générale extraordinaire, les membres de cette organisation, secouée depuis l’élection par certains départs, ont actualisé les textes. Il s’agit d’un règlement intérieur et d’un statut. Constitués de 12 articles pour le premier et de 27 articles pour le second, les deux textes ont été, après les amendements introduits par les membres, adoptés.
Le président du CONAPP a situé l’adoption de ces nouveaux textes dans le contexte d’un « engagement pris d’opérer des réformes nécessaires », à leur prise de fonction. Faisant corps avec l’adage qui indique que c’est au bout de l’ancienne corde qu’on tisse la nouvelle, il ne s’est pas privé de faire l’historique du chemin parcouru par le CONAPP depuis sa création en 2007 suite à la fusion de cinq différentes organisations des responsables de médias. Il a aussi éclairé sur le cheminement qui a abouti aux nouveaux textes qui ont été proposés à l’Assemblée générale pour amendement.
En tout cas, avec cette nouvelle étape franchie, le nouveau bureau du CONAPP dispose désormais de textes pouvant le permettre d’opérer librement et de gérer au mieux la situation compliquée de laquelle l’organisation est en train de s’extirper.
Créé en 2007, le CONAPP a entre autres objectifs de « défendre, promouvoir et renforcer la liberté de la presse au Togo », « encourager et soutenir le professionnalisme et l’excellence dans la pratique journalistique », « susciter et renforcer la structuration des entreprises de presse ».
M.G, Lomé (Telegramme228)

TOGO:: « Kyrielle de témoignages de la souffrance des veuves » de Dr Charles Birrégah dédicacé



Il s’est engagé dans la lutte pour la dignité de la veuve et de l’orphelin, il y a de cela plus de 20 ans. Pour réaffirmer cet engagement aux côtés de cette couche défavorisée, Docteur Charles Birrégah a dédicacé vendredi dernier un recueil en hommage à ces veuves togolaises qui souffrent dans leur corps et dans leur âme.
Coffret d’une quarantaine de page, ce recueil, intitulé « Kyrielle de témoignages sur la souffrance des veuves », est une compilation de témoignages poignants de ces femmes déshonorées par les parents de leurs maris après le décès de ces derniers. Il est subdivisé en quatre parties : Souffrance juridique des veuves, souffrance liée à la situation financière des veuves, situation sociale des veuves et enfin les doléances des veuves. Le tout écrit dans un français facile et assimilable au commun des Togolais. A entendre l’auteur, tout est fait de façon simple afin de sortir les décideurs et tous les Togolais de l’indifférence qu’ils ont vis-à-vis de ces couches défavorisées. Il a comparé sa démarche, celle de sortir un recueil presque à la veille de la célébration de la 4ème journée de la Veuve et de l’orphelin, le 23 juin prochain, à celle des auteurs qui ont écrit sur l’esclavage et dont la lutte a abouti à l’abolition de cette traite. Dr Birrégah est, donc, revenu sur les grandes lignes de la nouvelle bataille engagée par le FONDAVO (Fonds d’Aide aux Veuves et aux Orphelins), dont il est le président fondateur. Il s’agit entre autres de la lutte pour l’abolition des rites de veuvage, la radiation du nouveau Code des personnes et de la famille, de l’article qui semble ne donner que 30 mois à la veuve pour demeurer dans la maison conjugale pour la gestion des droits successoraux et enfin, la révision de l’article qui place la veuve après les enfants du défunt mari.
Toutefois, il n’a pas manqué de remercier les ministres, femmes parlementaires et autres acteurs qui ont œuvré pour l’adoption de ce Code plus amélioré que les précédentes dispositions existantes. Conseil donné par l’auteur, « si tu veux préserver la paix sociale, tend la main à un orphelin ».
Très touchée par la portée de la lutte menée par le FONDAVO et son président fondateur, la ministre de l’Action sociale et de la protection de la femme, Dédé Ahouéfa Ekoué, a vu derrière la sortie de ce recueil, une volonté manifeste de l’auteur de « briser le silence sur la souffrance des veuves ». Elle a salué « cet ouvrage qui est profond, qui donne la parole aux veuves ». Ce membre du gouvernement a dit espérer que ce recueil participe intensément au « réveil de conscience » sur la situation dramatique que vivent les veuves et les orphelins.
Partenaire du FONDAVO depuis plusieurs années et de ce projet de recueil, la société Lydia Ludic, par la voix de son chargé des ressources humaines, a réaffirmé la fidélité de son engagement d’entreprise citoyenne. « Nous continuerons par aider les veuves et les orphelins et autres couches défavorisées », a-t-il martelé.
A titre d’information, le recueil « Kyrielle de témoignages sur la souffrance des veuves », est financé par l’auteur à hauteur de 80 % et Lydia Ludic a financé les 20 % restants. Dr Birrégah a promis verser entièrement les fonds que va générer la vente de cet ouvrage dont le coût est de 1000 F cfa l’exemplaire, près de la MUDECK (Mutuelle d’Epargne et de Crédit Komdédji), un autre partenaire du FONDAVO, afin de permettre à ces veuves de bénéficier de crédits devant leur permettre de faire des activités génératrices de revenus.
G.K, Lomé (Telegramme228)

TOGO:: OBUTS appelle à étendre la limitation aux postes électifs des autres institutions de la République



Le parti de l’ancien premier ministre togolais, Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo, était maintenu loin du cadre de discussion qui a siégé durant un peu plus de deux semaines en mai et juin au siège de Togo Télécom à Lomé. Mais OBUTS n’a pas été aussi pour autant indifférent aux discussions qui se menaient. A travers une réaction rendue publique vendredi dernier, soit plusieurs jours après la fin des discussions et l’envoi d’un projet de loi à l’Assemblée nationale pour entériner les réformes, le parti au symbole du ballon de foot, semble manifester son adhésion à la limitation du mandat présidentiel à 5 ans renouvelable une seule fois. Mais au même moment, l’on pense que « dans le prolongement de l’amorce de la modernisation de la vie politique nationale, considérant que dans tout régime démocratique, le [Mandat politique] procède de l’élection » il serait opportun que « l’ensemble de la classe politique nationale » mène « une utile réflexion relativement à l’extension de la limitation du renouvellement une seule fois des [Mandats politiques], à tout mandat représentatif ».
A lire le document de OBUTS, l’on constate que son Bureau politique est convaincu que la poursuite « des efforts en vue de la démocratisation de l’ensemble des institutions du pays, notamment celles impliquées dans le processus électoral » doivent passer par cette extension de la limitation de mandat.
Saluant au passage « la volonté ainsi amorcée de décrispation de la vie politique nationale et encourage le Chef de l’État et le Gouvernement », le parti de Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo, « exhorte l’ensemble de la classe politique à davantage de discernement pour plus d’ouverture politique au Togo et pour le bien de notre pays » et « invite le Souverain Peuple togolais à rester uni et attentif aux nouvelles conquêtes à même de contribuer à l’émergence d’un Togo apaisé, démocratique, juste et prospère ».
Il faut noter que le texte introduit par le gouvernement à l’Assemblée nationale porte sur six articles de la constitution du 14 octobre 1992 révisée le 31 décembre 2002, à savoir 52, 59, 62, 79, 100 et 101. Parmi eux, l’article 59 attire plus l’attention puisque la modification que l’on compte introduire renvoie directement à la formulation originelle approuvée par le Souverain Peuple togolais lors du référendum constitutionnel du 27 septembre 1992. Selon sa disposition, « le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq (5) ans renouvelable une seule fois et qu’« en aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux (2) mandat ».
G.K, Lomé (Telegramme228)

TOGO:: Faure parraine la promo 2014 d’officiers africains




Après Alassane Ouattara en 2013, l’honneur est revenu au Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, de parrainer jeudi à Libreville (Gabon) une soixantaine d’officiers africains en fin de formation.

La cérémonie s’est déroulée à l’Ecole d’Etat-Major en présence du président gabonais, Ali Bongo Ondimba.

Dans leur intervention, les deux chefs d’États ont tour à tour invité les stagiaires à « s’approprier la culture de l’excellence ». Laquelle constitue la devise de cette école.

Créée en 2002 avec l’appui des autorités françaises, l’Ecole d’Etat-major de Libreville, participe depuis de nombreuses années à la formation des cadres militaires des pays africains, et plus particulièrement ceux originaires des pays de la sous-région.

Sunday, June 22, 2014

TOGO: Assemblée générale élective du bureau régional du Conseil Chrétien / Le Pasteur Pouguini Yendoukoa élu président pour un mandat de trois ans



L’église entière est connue comme étant un maillon de base pour la transformation de comportement des fidèles, citoyens de toutes localités. Ainsi, le devoir revient aux dirigeants de s’évertuer pour aboutir aux objectifs. L’union des fidèles et des dénominations l’exige !!!
C’est dans cet esprit que depuis 1983, est créé le Conseil Chrétien du Togo qui vise trois points fondamentaux : l’unité dans la diversité, faire des disciples leaders et permettre des échanges d’expériences.
Le Conseil Chrétien du Togo a ses bases dans toutes les régions du Togo. Celle de la région des Savanes a tenu son Assemblée générale élective le vendredi 20 juin 2014 à l’Eglise Pentecôte Internationale du Togo, sous la supervision de la délégation nationale conduite par le Révérend Pasteur Ndjekornonde N. Elie.
A l’issue de cette Assemblée, un bureau de cinq membres a été élu. Il a un mandat de trois ans. Le Pasteur Pouguini Yendoukoa de l’Eglise des Assemblées de Dieu du Togo a été élu président régionale du Conseil Chrétien.
Bien avant le début des travaux, tous les participants se sont référés à la lecture des textes bibliques qui révèlent l’importance de l’unité des Eglises.
Le Conseil Chrétien est apolitique et compte rassembler les fidèles de toutes les Eglises du Togo pour une évangélisation des citoyens togolais.
V.G, Savanes ( Télégramme228)

Adjafi Acte III se prépare avec les exposants



La 3ème édition de la Foire des jeunes entrepreneurs plus connue sous l’appellation Foire Adjafi, c’est du 26 août au 9 septembre 2014.
Pour plus d’acquis à cette nouvelle édition, les initiateurs étaient en réunion dite classe affaire ce samedi avec les anciens et les potentiels exposants.
Jugeant de la pertinence de cette démarche, l’Administrateur général de cette foire, Komlan Maxime Marius Minasseh, a indiqué que cette rencontre est indispensable en vue de recueillir les propositions et idées des anciens et nouveaux exposants pour améliorer les prestations. « La foire prend de l’âge. Elle change de registre et de qualité » et il va falloir se mettre au diapason.
Les initiateurs annoncent dans la foulée que cette édition sera à la fois commerciale mais s’évertuera dans le renforcement de capacité des participants.
Pour ce faire, il est prévu, outre les expositions dans les stands, des conférences autour des termes bien définis et qui cadrent avec la promotion de l’entreprenariat des jeunes, des spectacles et surtout des compétitions d’Excellence.
Parlant de compétitions d’Excellence, l’on a évoqué celle de « l’Etoile des jeunes artisans », le « Meilleur vendeur », et «  Les jeunes talents innovateurs et créateurs ». Ceci avec à la clé, un gain de 500.000 F cfa.
Pour cette édition que Komlan Maxime Marius Minasseh et son équipe veulent celle de la confirmation, l’on s’attend aussi à ce que « plus qu’une relation entre un client qui se rend chez un vendeur, la Foire Adjafi soit un cadre de partenariat ».
Pour plus de confort, plus de visibilité et d’affaire, il est prévu pour cette édition 2014, le déploiement sur les 27.000 m2 de superficie, 154 stands et un espace de spectacle et divertissement.
A titre d’information, la Foire Adjafi est un rendez-vous de célébration des initiatives et efforts que fournissent les jeunes en matière d’entreprenariat.
M.G, Lomé (Telegramme228)

TOGO:: Le MAEC fait ses adieux à Joseph Weiss

En poste depuis 2011, l'Ambassadeur de la République Fédérale d'Allemagne au Togo, S.E.M. Joseph Weiss est arrivé en fin de mission dans notre pays. Véritable artisan de la relance de la coopération entre le Togo et l'Allemagne, le diplomate berlinois a passé trois (03) année au Togo marqué essentiellement par le doublement de l’aide pour 2015-2016 et beaucoup d'autres projets dans lesquels l'Allemagne s'est investi aux côtés du Togo.


Comme à l'accoutumée, le chef de la diplomatie togolaise S.E.M. Robert Dussey et ses collaborateurs ont offert un dîner d'adieu, le samedi 21 juin 2014, à S.E.M. Joseph Weiss afin de le remercier pour le travail abattu avec foi et conviction et saisir de l'opportunité pour lui souhaiter un bon retour à Berlin et un plein succès dans ses nouvelles fonctions après six années au total passé en Afrique. Le diplomate allemand a également été chargé de transmettre les amitiés et la gratitude de S.E.M. Faure Essozimna GNASSINGBE au Président fédéral allemand, S.E.M. Joachim GAUCK ainsi qu'à la Chancelière S.E.Mme Angela MERKEL.


Etaient présents à cette cérémonie, les membres du Gouvernements, du corps diplomatique et consulaire accrédités au Togo et les collaborateurs du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération. L'ambiance était animé par le groupe folklorique "African Culturel International Danse".


Saturday, June 21, 2014

TOGO:: Les populations d’Atchinédji visent la Banque Mondiale à Lomé

 
Les populations d’Atchinédji vont manifester leur colère contre l’Etat togolais et la Communauté Electrique du Bénin (CEB) prochainement devant les locaux de la Banque Mondiale à Lomé « si rien n’est fait dans les prochains jours » pour les calmer.

L’information a été donnée par le président du Mouvement Martin Luther King (MMLK) « la voix des sans voix », le pasteur Edoh Komi à l’issue du sit-in de ces populations devant le ministère des Mines et de l’Energie jeudi 19 juin.

Pour lui, il est hors de question de baisser les bras devant cette inertie de l’Etat togolais et des autorités de la CEB.

A l’origine de ces manifestations, l’expropriation des populations du canton d’Atchinédji composé d’une quinzaine de villages, pour la construction du barrage de Nangbéto dans les années 1980. Depuis, toutes les promesses faites par la CEB et l’Etat togolais n’ont pas été tenues, ce qui provoque la colère de ces populations.

« Chacun de nous vient d’un village et chaque village a plus de 300 ans et un jour comme ça, le gouvernement décide de les délocaliser pour une bonne cause, une cause nationale et internationale. Nous avons été d’accord mais la promesse faite pour nous réinstaller sur un nouveau site n’a pas suivi. Jusqu’à aujourd’hui, pas de construction de pistes, de marchés et des écoles. Les quelques infrastructures qui étaient là et qui faisaient la fierté des populations ont été tout simplement ravagées. Nous sommes donc laissés à notre triste sort », a regretté Otundé Gbédji, porte-parole des populations manifestantes.

Telli K.


Source : AfreePress

TOGO :: Réformes à l’Assemblée : Le pouvoir est en train de faire un coup de force, selon le CST

 Le Collectif Sauvons le Togo (CST) a estimé au cours d’une conférence de presse animée à Lomé vendredi que le projet de loi transmis par le gouvernement à l’Assemblée nationale sur les réformes est « une tentative de coût de force du pouvoir RPT/UNIR ».



Le collectif met en garde « le régime de Faure Gnassingbé contre cette action, et prévient qu’il ne ménagera aucun effort pour s’opposer « avec tous les moyens légaux » à cette tentative de coup de force.

Me Zeus Ajavon et les siens ont profité de l’occasion pour attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur « l’éventuelle modification unilatérale de la loi fondamentale en violation des textes en vigueur, et les conséquences qu’un tel coup de force pourrait avoir sur la situation déjà délétère qui prévaut dans le pays ».

Pour le premier responsable de collectif, Zeus Ajavon, il est inadmissible que le gouvernement et l’Assemblée nationale puissent tenir compte des propositions des parties prenantes aux discussions alors que l’un des protagonistes, les délégués d’UNIR, ont participé au dialogue « dans la posture de sourd muet », propositions qui d’ailleurs ne sont pas tous considérées.

« Les discussions qui ont eu lieu à Togo télécom portent sur un panel plus large que ce qui a été envoyé au parlement pour adoption. Ce qui veut dire que le gouvernement a pris volontairement la décision de n’introduire que ces textes qui l’arrangent certainement », a confié le coordonnateur du CST.

Ce dernier, tout en précisant que « rien ne peut se faire à l’Assemblée sans l’opposition », soutient par ailleurs que l’opposition parlementaire va voter l’adoption des lois qui pour eux sont bonnes pour l’enracinement de la vraie démocratie et pour le développement du peuple.

Tout en se réservant le droit d’informer le peuple tout entier sur ses prochaines actions conjointes avec la coalition Arc-en-ciel, les responsables du CST appelle la population à une participation massive aux manifestations prévues les 26, 27 et 28 juin prochains, pour protester contre les irrégularités recensées dans la vie politique du Togo.

Gaël N.


Source :  AfreePress

Friday, June 20, 2014

TOGO:: Les forces de sécurité doivent sécourir les civils


Le Comité international de la croix rouge section togolaise (CICR) et le ministère de la sécurité et de la protection civile organisent, du 18 au 20 Juin 2014, à Lomé, un atelier de formation des formateurs de la police et de la gendarmerie nationale Togolaise.

Les corps habillés qui prendront part à la formation, verront leur connaissance sur des principes et des règles de droits renforcer sur leur connaissance sur le droit international humanitaire et les standards internationaux en matière d’application des lois afin de s’efforcer de servir dans les limites fixées par le droit, et de protéger les citoyens.

Elles doivent particulièrement protéger les personnes et populations civiles victimes de la violence. Elles doivent s’abstenir de toute forme de mauvais traitements. Les forces de sécurité sont également appelées à venir en aide aux blessées, qu’ils soient civils ou membres des forces de sécurité elles-mêmes.

En mars 2006, le gouvernement togolais a signé avec le CICR un accord qui autorise l’institution du CICR à visiter les personnes détenues dans tous les lieux de détention, à tous les stades de leur détention, et à s’entretenir avec eux sans témoin. Alors, l’un des objectifs de cet atelier de formation est de rappeler le contenu de cet accord et les modalités de l’action du CICR en faveur des détenus. L’objectif étant de s’assurer que dans l’éventualité d’arrestation de personnes, les droits et la dignité de ces personnes arrêtées soient respectés.
PA LUNION

TOGO:: LE BAC 2 A COMMENCE




L’examen du Baccalauréat deuxième partie démarre au Togo ce mardi 16 juin 2014 sur toute l’étendue du territoire national.

Les matières obligatoires commencent effectivement ce mercredi 17 juin 2014 et prendront fin le samedi 21 juin 2014. Cette année, les candidats sont au total 57.341 dont 18.163 filles.

De Lomé à Cinkassé, les élèves de la classe terminale sont dans les starting-block pour décrocher le Bac2 qui ouvre la porte de l’université.

Thursday, June 19, 2014

TOGO:: Interview de Me Yawovi Agboyibo : « Le déverrouillage du cadre électoral doit aller de pair avec la limitation du mandat présidentiel pour résoudre la question de l’alternance »

L’opposition et la présidentielle 2010 : Me. Yawovi Agboyibo soulève les questions de fond Le gouvernement a déposé il y a quelques jours sur la table de l’Assemblée Nationale, un projet de loi relatif aux réformes constitutionnelles et institutionnelles. Ce texte gouvernemental suscite d’ores et déjà des réactions. La première vient de l’ancien premier ministre, Me Yawovi Agboyibo, dont le gouvernement a conduit les acteurs politiques à l’Accord Politique Global (APG) sous le signe duquel les réformes politiques sont voulues. Dans un entretien exclusif à l’Agence de presse Afreepress, le président d’honneur du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) estime que « le déverrouillage du cadre électoral doit aller de pair avec la limitation du mandat présidentiel pour résoudre la question de l’alternance. Voici l’intégralité de ce qu’il a dit

Afreepress.info : Suite à l’échec du second dialogue interparlementaire de Togo Télécom, le Gouvernement a adressé à l’Assemblée Nationale, un projet de loi portant révision d’un certain nombre d’articles de la Constitution. En tant que Président du dialogue national clôturé par l’Accord Politique Global (APG) de 2006, que pensez-vous des réformes proposées ?

Me Yawovi Agboyibo : J’ai pris connaissance des réformes constitutionnelles envisagées. J’ai le sentiment que le gouvernement après avoir tenté à maintes reprises d’enterrer les dispositions en attente d’application de l’APG, a finalement décidé d’en faire le deuil. La façon d’y procéder est surprenante. Elle sera tragique si le projet de révision constitutionnelle vient à être adopté avec la complaisance de l’opposition.

Afreepress.info : Comment pouvez-vous être si sévère avec les partis de l’opposition parlementaire alors que plusieurs d’entre eux s’apprêtent à approuver en bloc le projet de loi malgré ses lacunes. Ils considèrent que le projet a le mérite d’avoir réglé la question cruciale de l’alternance en précisant que le mandat présidentiel est fixé à une durée de cinq ans renouvelable une seule fois et qu’« en aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats » ?

Me Yawovi Agboyibo : Je comprends l’enthousiasme des partisans de ce point de vue. Mais il faut être prudent. Je note tout d’abord que la concession en question cache une ambigüité dont l’interprétation ne pourra être réglée autrement que par la loi du plus fort.
Et puis, je pense que nous avons intérêt en tant qu’opposition à revoir la tendance à aborder la question de l’alternance en termes de personne. Il n’y a pas qu’un seul présidentiable au RPT/UNIR. Si le régime a conservé sans discontinuité le pouvoir depuis des dizaines d’années, c’est avant tout parce qu’il a tout mis en œuvre pour verrouiller les mécanismes d’organisation et de contrôle des élections ainsi que les institutions de surveillance et de régulation de la gouvernance des libertés publiques et des richesses nationales.
C’est pour mettre fin à cet état de chose que les parties prenantes au dialogue national de 2006 ont fait du déverrouillage des institutions l’enjeu majeur des réformes prescrites par l’APG. Or, à lire le projet de révision constitutionnelle, on constate que le gouvernement ne s’est nullement préoccupé de modifier les textes actuels régissant la composition et le fonctionnement de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), de la Cour constitutionnelle et des autres institutions dont dépendent le sérieux et l’issue des consultations électorales.
La limitation du mandat présidentiel ne peut régler la question de l’alternance que si elle va de pair avec le déverrouillage du cadre électoral et institutionnel.

Afreepress.info : Quel est votre mot de fin ?

Me Yawovi Agboyibo : Tout juste pour dire merci à vous-même et à vos lecteurs.

Propos recueillis par Telli K.
Source :  AfreePress

TOGO:: « L’échec ou la réussite du dialogue s’évaluera à la fin du processus enclenché à l’Assemblée », estime Nicolas Berlanga-Martinez


 L’aboutissement du dialogue politique « Togo Télécom II », perçu par plusieurs acteurs de la vie politique et sociale du Togo comme un échec, est abordé sur un plan plus « tolérant » par le chef de la délégation de l’Union Européenne (UE) au Togo, Nicolas Berlanga-Martinez.

Contacté par l’Agence de presse Afreepress, l’ambassadeur estime « qu’on ne pourra parler d’échec ou de réussite qu’à la fin du processus enclenché à l’Assemblée nationale ».

Le diplomate de l’UE reconnaît que les discussions à Togo Télécom n’ont pas abouti aux objectifs attendus, mais que le dialogue se poursuivait à l’Assemblée nationale saisie en début de semaine par le gouvernement avec un projet de loi portant « quelques » réformes constitutionnelles et institutionnelles.

« Le gouvernement a transmis un projet de loi à l’Assemblée avec quelques réformes institutionnelles et constitutionnelles qui devra laisser la place à un nouveau dialogue. C’est à la fin de ce processus que nous pourrons parler de réussite ou d’échec du dialogue », a confié Nicolas Berlanga-Martinez.

Ce dernier, « au nom du groupe des 5 », dit encourager les partis parlementaires à la « générosité les uns envers les autres, et à se tourner vers l’avenir, vers l’intérêt commun, vers l’intérêt collectif de tous les Togolais », pour que les réformes qui sortiront de ce dialogue puisse poser les bases solides du développement social politique et économique du Togo.

« Un accord ne peut jamais répondre aux attentes de tout le monde. Nous pensons qu’un indicateur de réussite de ce dialogue serait que tout le monde reste mécontent des résultats mais que tous souscrivent aux avancées obtenues à la table pour concéder un peu de leur exigences », a souligné le diplomate, qui appelle les partis parlementaires à mettre en avant « l’intérêt collectif et non l’intérêt personnel ou celui du parti ».

Le diplomate de l’UE souhaite par ailleurs que les travaux qui s’ouvrent à l’Assemblée nationale se déroulent dans un climat de sérénité, pour qu’à la fin, ce ne soit pas la victoire d’une personne, ou d’un parti, mais que ce qui en sortira réponde aux attentes de tous les Togolais.

Gaël N.
Source : AfreePress

TOGO:: La LCT réagit suite à la nouvelle augmentation des tarifs des produits de la BB Lomé

Les produits de la Brasserie BB Lomé connaissent depuis ce lundi 16 juin 2014 une augmentation de 25 francs pour les uns et de 50 francs pour les autres.C’est ce qu’a appris l’Agence de presse Afreepress d’un communiqué de la Ligue des Consommateurs Togolais (LCT).

~Selon ce communiqué, suivant une lettre de service co-signée par le directeur général adjoint de la Brasserie BB Lomé et de la ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur privé, les tarifs des produits de la brasserie ont été revus à la hausse, le prix des boissons gazeuses est augmenté de 50 francs, celui des sucreries de 25 francs à partir du lundi 16 juin 2014. « Préoccupé des énormes difficultés que cette décision va engendrer dans la vie des consommateurs, la LCT recommande que le gouvernement révise les prix des produits pétroliers à la baisse afin d’éviter d’autres augmentations sur les produits de première nécessité », dit ensuite le communiqué. La LCT, dans sa mission de défense des droits des consommateurs, exprime son désarroi relatif aux nombreuses augmentations sans cesse aussi bien de la part du gouvernement que des fournisseurs de services produits à l’endroit des consommateurs. « Ces actes foncent davantage les consommateurs dans leur lisère de tous les jours », fait savoir l’association des consommateurs qui ajoute que ces augmentations font suite aux dernières hausses unilatérales des prix des produits pétroliers faites par le gouvernement depuis le 16 janvier 2014. La LCT profite de l’occasion pour demander que la brasserie, les ministères du commerce et des sports et la Fédération Togolaise de Football (FTF) se prononcent sur le caractère de continuité des prélèvements décidés depuis 2006. « Lors de la qualification des Eperviers au Mondial 2006 en Allemagne, le gouvernement avait augmenté le prix de certains produits de la brasserie du Bénin en vue de récolter des fonds pour le soutien à l’équipe nationale. Depuis ce jour, ces prix sont restés inchangés », rappelle la ligue.
Telli K. Source : | AfreePress

TOGO:: Le Père Alphonse Quenum n'est plus!

TOGO Nouveau deuil pour les chrétiens Catholiques du Togo: Le Père Alphonse Quenum n'est plus!

TOGO / MEET: Komlavi Kondo : "Nous exigeons qu’on redéfinisse un nouveau contrat pour nos universités pour éliminer un à un tous les problèmes"

 Le Mouvement pour l’Epanouissement de l’Etudiant Togolais (MEET), estimant que les discussions qu’il tient avec le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pour l’amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants trainent trop, appelle la communauté estudiantine à une marche vers le président de la République le 24 juin prochain, pour que ce dernier, « N°1 du pays », trouvent des solutions à leurs problèmes. Dans une interview exclusive accordée à l’Agence Afreepress, le président du MEET, Kondo Komlanvi Akomabou, estime qu’il ne peut plus avoir d’autre interlocuteur à part le président de la République pour prendre des résolutions qui apaiseront les étudiants. Lire l’interview



Afreepress.info : Bonjour monsieur le président, nous avons appris que vous marchez sur la présidence le 24 juin prochain, qu’est-ce qui vous a poussé à en arriver jusque-là ?

Kondo Komlanvi Akomabou : Ce sont nos problèmes sans solutions qui nous poussent à prendre cette initiative. Depuis la rentrée 2013-2014, nous avons soulevé des problèmes, et nous sommes en pleine discussion avec le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche mais il s’est fait que jusqu’au jour d’aujourd’hui, il n’y a pas de fumée blanche à nos problèmes, et c’est en cela que nous avons décidé de saisir directement le chef de l’Etat pour lui dire de vive voix nos préoccupations de l’université.

Afreepress.info : Pourtant le ministre a annoncé il y a quelques jours par le biais d’un communiqué publié au journal officiel que les problèmes de l’université ont désormais trouvé solution ?

Kondo Komlanvi Akomabou : Le ministre a rencontré les délégués et non les présidents d’associations. Mais nous avons effectivement rencontré le ministre le 10 avril dernier pour la dernière fois où il nous a fait savoir que l’accord que nous avons signé en 2012 était caduc, et qu’il n’était plus en mesure d’écouter tout ce que nous allons soulever. Nous estimons que nous ne sommes pas des animaux pour aller à la dérive, et c’est en cela que nous exigeons qu’on redéfinisse un nouveau contrat pour nos universités pour éliminer un à un tous les problèmes. C’est en cela que nous voulons saisir le chef de l’Etat pour lui faire part des préoccupations des étudiants.

Afreepress.info : Quels sont concrètement ces préoccupations auxquelles vous faites allusion ?

Kondo Komlanvi Akomabou : Au jour d’aujourd’hui, nous demandons qu’on organise des devoirs et des examens dans chaque école et faculté, nous demandons aussi qu’on multiplie les artères de bus, parce que les camarades éprouvent trop de difficultés à rallier l’université. Nous demandons aussi qu’on revoie les critères par rapport à l’attribution de la bourse et des allocations de secours parce que bon nombre de nos camarades sont lésés dans leurs droits. Or, il s’est fait que cette année, l’enveloppe budgétaire a augmenté dans ce sens. Et si c’est le cas et que nous constatons que le nombre des étudiants a baissé par rapport aux inscriptions, nous nous demandons à quoi est destiné le reste de l’argent. Dans cet amalgame, nous ne voulons plus mettre nos universités en difficultés et c’est en cela que nous voulons qu’on règle une fois de bon nos problèmes à l’université.

Afreepress.info : Qu’allez-vous dire concrètement au président de la République ?

Kondo Komlanvi Akomabou : Nous irons lui dire tous les problèmes que nous rencontrons au président de la République, si on nous laisse marcher bien sûr, parce que les tractations et les appels ont déjà commencé par-ci, par-là nous ne savons pas pourquoi. Demain déjà, nous avons une réunion avec le ministre de la sécurité, et s’il nous donne le OK c’est bon, mais s’il ne nous le donne pas, nous sommes de grands garçons, nous allons réfléchir.

Afreepress.info : Si jamais vous n’avez pas le OK et qu’on vous empêche de vous rendre à la présidence, que comptez-vous faire ?

Kondo Komlanvi Akomabou : Je ne voudrais pas être pessimiste, et je compte sur leur bonne foi qu’ils nous laisseront aller dire au président de vive voix ce que nous constatons à l’université, parce qu’étant le N°1 du pays, il est sensé nous trouver des solutions.

Afreepress.info : Est-ce à dire qu’il n’y a plus aucun interlocuteur à part le chef de l’Etat ?

Kondo Komlanvi Akomabou : Les discussions ont trop trainé avec nos interlocuteurs qui ne nous ont jamais trouvé de solutions. Quand ils nous appellent, ils veulent que nous acceptions coûte que coûte leurs propositions, ce qui n’est pas juste. On dit chez nous, s’il y a deux personnes qui se querellent, il faut une troisième personne pour les séparer, et c’est ce que nous cherchons à travers notre action.

Afreepress.info : Que dites-vous aujourd’hui à la communauté estudiantine ?

Kondo Komlanvi Akomabou : Nous leur disons de prendre leur courage à deux mains et de mobiliser, tel que nous l’avons dit dans les amphis, tous les membres de leur famille pour qu’ensemble le mardi 24 juin, nous sortions massivement pour aller rencontrer le chef de l’Etat.

Propos recueillis par Telli K.