Wednesday, April 30, 2014

Pax Africana encourage l’Afrique à combattre vigoureusement la piraterie maritime

Pax Africana encourage l’Afrique à combattre vigoureusement la piraterie maritime
LOME  - Dans une Déclaration (sa 7ème de l’an 2014 ; et intitulée “La lutte contre la piraterie dans le Golfe de Guinée doit continuer à se raffermir”), la Fondation Pax Africana qui promeut paix et développement en Afrique apporte son soutien indéfectible aux actions en cours en Afrique pour y contrer la piraterie maritime qui compromet plusieurs efforts de développement. 
“Presque douze mois après l’important Sommet des chefs d'Etat tenu à Yaoundé (Cameroun) sous les auspices de l'Union africaine (UA) et des Nations Unies, la mise en œuvre de la «Stratégie régionale de sécurisation du Golfe de Guinée » vient de se préciser davantage, avec l'élaboration le 21 avril dernier des textes organiques du Centre interrégional de coordination entre la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Cette avancée notable dans le combat déterminé que mène la CEEAC et la CEDEAO contre la piraterie en Afrique vient consolider l'installation le même jour du Groupe interrégional de travail institué par les 25 pays du Golfe de Guinée répartis entre les deux entités sous-régionales sus-citées.
Recommandation majeure du Sommet de juin 2013 de Yaoundé, l’opérationnalisation amorcée du Centre interrégional de coordination de la sécurité et de la sûreté dans le Golfe de Guinée constitue une avancée de taille pour une sécurisation plus affermie des biens et des services dans cette zone hyper stratégique pour le commerce africain.
Cette opérationnalisation en marche de ce Centre interrégional de coordination vient consolider le fonctionnement du Centre régional de sécurité maritime (CESMAC, basé à Pointe-Noire, au Congo-Brazzaville et qui couvre les 10 pays de la CEEAC). Ces efforts communautaires en cours de matérialisation devraient nécessairement hâter la mise en place de l’équivalent du CESMAC en Afrique de l’ouest (la Côte d'Ivoire ayant soumis sa candidature pour abriter le Centre régional de sécurité maritime de l'Afrique de l'Ouest, CRESMAO).
PAX AFRICANA salue à ce titre les progrès accomplis par la CEDEAO sur le sujet, en se dotant, lors de son dernier Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement tenu à Yamoussoukro (en Côte d'Ivoire) d’une «Stratégie maritime intégrée».
Une chose est certaine, il urge de trouver une solution durable aux maux comme la piraterie qui entravent le commerce licite dans le Golfe de Guinée. L’Organisation maritime internationale a classé, dans un passé récent, le Golfe de Guinée parmi les six points chauds de la piraterie dans le monde.
A titre d’exemple, 61 attaques de pirates ont été recensées en 2011 dans cette partie de l’Afrique, pour un phénomène qui cause un manque à gagner annuel estimé à 2 milliards de dollars américains. Ces chiffres inquiétants ont crû en 2012 pour s'établir à 64 avant de baisser à 54 en 2013, d'après des statistiques citées par le Bureau régional des Nations Unies pour l'Afrique centrale.
Les statistiques qui témoignent du rôle joué par cette route maritime dans la dynamisation et le développement de l’économie de la CEEAC et de la CEDEAO parlent d’elles-mêmes. Concentrant 70% de la production d'or noir du continent noir, le potentiel de croissance pétrolière de ce Golfe parsemé de champs on-shore et offshore, semble plus élevé que celui de la Russie, de la Mer caspienne ou de l'Amérique du Sud. Des projections de spécialistes indiquent que ce potentiel dépassera la production de l'ensemble des pays du Golfe Persique à l'horizon 2020.
D’après d’autres estimations crédibles, le Golfe de Guinéeassure près de 40% de la consommation de pétrole de l’Europe et 29% de celle des Etats-Unis. S’étendant de la Côte d'Ivoire à l'Angola et comptant 12 ports importants (Abidjan, Accra, Lomé, Cotonou, Lagos, Warri, Port-Harcourt, Douala, Port-Gentil, Pointe-Noire, Matadi, Luanda), sans  compter une multitude de petits autres ports, le Golfe de Guinée fait face ces dernières années à diverses formes d’actes illicites (manifestations multiples de la piraterie) comme le blanchiment d'argent, le trafic d'armes et de drogues, des personnes, de migrants, la pollution maritime, la pêche illégale, non déclarée, le rejet des déchets toxiques, le terrorisme maritime et la prise d'otages. Ou encore la vandalisation des infrastructures pétrolières offshore.
Une piraterie qui témoigne sans fard des intérêts géostratégiques et des convoitises que suscite ce vaste territoire sur la carte du commerce maritime mondial. Une somme d’intérêts stratégiques à protéger qui justifie, qu’en plus d'une Déclaration commune et d'un mémorandum d'entente entre la CEEAC, la CEDEAO et la Commission du golfe de Guinée (CGG) sur la sécurité et la sûreté dans l'espace maritime de l'Afrique centrale et de l'Afrique de l'Ouest, les chefs d'Etat réunis en juin 2013 à Yaoundé aient adopté un Code de conduite relatif à la prévention et à la répression des actes de piraterie, des vols à main armée à l'encontre des navires et des activités maritimes illicites en Afrique de l'Ouest et du Centre.
PAX AFRICANA encourage, sur la base de tout ce qui précède, la formulation d'une feuille de route pour la période 2014-2016 assortie d'un plan d'actions pour la mise en œuvre de la stratégie maritime régionale et la montée en puissance du Centre interrégional de coordination que tous appellent de leurs voeux.
Fait à Lomé, le 30 avril 2014
La Fondation « PAX AFRICANA»
 ** Portée sur les fonts baptismaux en juillet 2010 à Lomé (Togo) et présidée par Edem KODJO, ancien Secrétaire général de l’OUA (devenue Union Africaine), ancien Premier Ministre du Togo, Membre fondateur de la CEDEAO, « PAX AFRICANA» est une Fondation à but non lucratif à vocation internationale dont l’objectif essentiel est de garantir la paix et le développement en Afrique par la construction de l’Unité du Continent.
 Elle fait du panafricanisme la pierre de touche de ses actions. Elle procède à l’analyse des conflits et à leur prévention au moyen de la négociation ou de la médiation. Elle s’est illustrée dans un passé récent dans des pays comme la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, Madagascar, le Mali, etc.
CONTACT : « PAX AFRICANA », Cité de l’Oua, Bp/81530 Lomé-Togo ; tel/ 00 228 22 61 06 15 ; e-mail : pax.africana@yahoo.fr

TOGO:: David Baïni Djagbavi, promoteur de DBD Communication : « Mettre en exergue les talents des journalistes togolais sur un podium de défilé de mode »



Le 03 mai prochain se tiendra à Lomé la troisième édition de la soirée de défilé de mode des journalistes du Togo dénommée « T des médias ». Évènement conçu pour permettre aux professionnels des médias d’être dans un excellent environnement lors de la journée mondiale de la liberté de presse. « Les rapports entre les journalistes et les forces de l’ordre », est le thème autour vont se dérouler les débats. Cette journée connaitra la présence des journalistes de l’intérieur et ceux de certains pays de la sous région.
Le journaliste, en dehors de sa mission d’informer le public, a le droit de se divertir, d’où l’initiative du « T des médias » à l’intention de ceux-ci. Selon David Baini Djagbavi : « le T des médias est conçu essentiellement pour les journalistes et animateurs du Togo et on s’en sert bien pour nous exprimer ». Ainsi, le cadre choisi pour permettre aux hommes des médias de se relaxer, est celui de la journée mondiale de la liberté de la presse célébrée le 03 mai de chaque année. Pour David Baini Djagbavi : « c’est l’occasion de mettre en exergue les talents des journalistes togolais sur un podium de défilé de mode ». C’est une soirée où seuls les journalistes, hommes comme femmes sont en vedette.
En ce jour qui s’avance à grand pas, « ce n’est plus le journaliste qui ira couvrir les défilés de mode, mais le public, qui au contraire sera invité à venir voir les hommes des médias sur le podium », a confirmé M. Djagbavi. Cette édition aura à proposer un débat télévisé en direct avec la présence des invités de marque sur le thème choisi. Il y aura également au cours de cette soirée, une multitude de belles créations des stylistes togolais et étrangers ayant été retenus pour cette édition et beaucoup de complicité et de fusion entre le public et ses stars de télés, de radios et de la presse. A l’endroit des invités à cette soirée, David ajoute : « nous réservons une programmation artistique et musicale de haut niveau à ceux qui auront le privilège et l’honneur d’être invité », c’est en cela que réside la particularité de l’édition de cette année.
Par ailleurs, « un travail se fait en synergie au sein du comité d’organisation qui se bat au quotidien pour offrir au public l’une des plus belles soirées de cette année », a rappelé David. C’est l’occasion pour les organisateurs de lancer un appel aux sponsors, aux partenaires et au public qui ne cessent de les soutenir tout le temps, à se mobiliser davantage pour la réussite de cette édition. A cet effet, ils remercient d’avance la volonté de tout un chacun.
E.T, Lomé (Telegramme228)

Tuesday, April 29, 2014

TOGO::Le Togo se dote d’un avant-projet de loi portant aide juridictionnelle



Les acteurs de la justice togolaise sont réunis mardi à Lomé pour la validation de l’avant-projet de loi portant aide juridictionnelle, a appris l’Agence Afreepress auprès des responsables judiciaires.


Destiné à donner son plein sens de gratuité au système judiciaire, ce document après sa validation garantira les meilleures conditions pour rendre accessible la justice aux justiciables démunis, dans le souci d’éradiquer les problèmes auxquels font face les populations vulnérables en matière de justice.

Tchagnao Mama-Raouf, Directeur de l’accès au droit et à la justice, trouve dans la validation de ce document, une occasion de trouver les voies et moyens pour l’identification des justiciables indigents ainsi que le recrutement des auxiliaires qui doivent les suivre.

« Les grandes lignes de cet avant-projet de décret parlent du conseil national de l’aide juridictionnelle de son fonctionnement, de la manière dont on va identifier les justiciables indigents et les procédures mises en place pour le recrutement des auxiliaires qui doivent les aider vers la procédure de la justice », a-t-il indiqué.

Selon le ministre de la Justice chargé des Relations avec les Institutions de l’Etat, Koffi Esaw, l’aide juridictionnelle, « se justifie par le souci de rompre les barrières financières et de donner son plein sens au principe de gratuité qui régit le système de justice ».

Cet avant-projet de loi, s’inscrivant dans le domaine de la globalisation de la justice, a reçu l’appui technique et financier de l’Union Européenne (UE), du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de la société civile.

Mao R.
Source  AfreePress

TOGO::L’impopulaire Gilchrist Olympio vire dans « l’import-export »

 Les manifestations marquant le 54ème anniversaire de l’indépendance du Togo ont commencé vendredi et se sont poursuivies hier. Et l’opposant vomi par les Togolais n’a pas voulu se faire compter l’évènement. Très actif depuis le début de cette fête, les Togolais l’ont aperçu samedi aux côtés de Faure, sourire aux lèvres pour la retraite au flambeau sans que l’on ne sache à quel titre il était venu à cette cérémonie. Dimanche, il a invité les Togolais à la Plage face à l’hôtel de la Paix pour parler de la lutte qu’il a menée depuis l’indépendance jusqu’à ce jour. Malheureusement, sa lutte a fini dans les WC du système RPT/UNIR qui a froidement assassiné son père, le premier et le seul président démocratiquement élu au Togo depuis l’accession du pays à l’indépendance. Un affront à l’image de son père. « Gilchrist a mangé son totem », diraient les Ivoiriens.

Conscient qu’aucun Togolais ne fera le déplacement de la plage pour écouter sa voix maudite, Gilchrist a fait le choix du système « import-export » pratiqué par le pouvoir RPT/ UNIR pour attirer quelques Togolais. C’est ainsi que plusieurs voitures ont été mobilisées dans tous les quartiers périphériques de Lomé pour faire venir quelques jeunes désœuvrés moyennant des tricots et quelques billets de mille Francs. Les jeunes en question étaient déversés dans les environs du Bar Le Réservoir en face de l’ancien hôtel la Paix. Un fait qui témoigne de l’impopularité de celui qui a pendant toute sa vie marchandé les Togolais contre des billets de banques par la famille Gnassingbé.

De 1994 à 2009, nul n’ignore que les arrivées de Gilchrist au Togo étaient des occasions de grandes mobilisations. Si aujourd’hui, il doit débourser des millions de Francs CFA pour rassembler quelques jeunes désœuvrés, alors il doit comprendre qu’il est fini et tirer les conséquences. Il ne sert donc à rien de continuer d’entretenir ce semblant de popularité avec l’argent de corruption. Au demeurant, Gilchrist se meurt mal et ternit au fil du temps l’image de la digne famille Olympio.
Source  Le Correcteur

TOGO:: Me Zeus Ajavon : « Faure Gnassingbé n’a rien dit sur les réformes »


Le discours du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé du 26 avril 2014 continue de susciter des débats. Au Collectif « Sauvons le Togo » (CST), il n’a rien dit sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles alors que tous les Togolais l’attendent sur ce point précisément.

Pour Me Zeus Ajavon, coordonnateur du CST, Faure Gnassingbé, comparativement aux autres fois qu’il a parlé, n’a pas été différent. Et pourtant, a-t-il souligné, c’est le moment ou jamais d’éclairer le peuple togolais sur ces réformes.

« Je l’ai écouté mais je n’ai rien compris de ce qu’il a dit parce qu’il n’a pas dit grand-chose. Je crois qu’il a parlé comme d’habitude. J’estime que si on doit faire les réformes constitutionnelles et institutionnelles, il doit le dire, comment on doit y aller, c’est le moment de le faire »

Me Ajavon reproche également au chef de l’Etat de ne pas souvent s’adresser au peuple. « Le président Faure Gnassingbé ne parle au peuple que deux fois par an, la veille du Nouvel An et à l’indépendance ».

Dans son discours, le chef de l’Etat, après avoir invité la classe politique « à dépasser les calculs partisans et les préoccupations électoralistes immédiates », a rappelé aux uns et aux autres que « la démocratie représentative » a légué au Togo des « mécanismes » qui permettent de prendre en compte « les choix importants et déterminants à opérer ».

Telli K.
Source  AfreePress

TOGO:: Incident à l’Assemblée entre Jean-Kissi et Dama Dramani : Le CAR dénonce une tentative de l’UNIR de museler ses députés


La cohabitation à l’Assemblée nationale entre les députés du Comités d’Action pour le Renouveau (CAR) et ceux de l’Union pour la République (UNIR), parti au pouvoir serait-elle de plus en plus difficile ? Dans un communiqué rendu public mardi par la formation politique dirigée par Me Paul Dodji apévon, il est fait cas d’un « incident » survenu à la conférence des Présidents « tenue ce jour 29 avril 2014 ».

Selon le communiqué, toutes les « interpellations » faites à l’endroit des membres du gouvernement par les députés de l’opposition, en particulier ceux du CAR ne sont « jamais suivies d’effet ». « Il y a près de six mois, au temps fort de la crise du secteur de la santé et des menaces de grève du SYNPHOT, le Député Jean KISSI a déposé, le 6 décembre 2013, une interpellation sur la table du Président de l’Assemblée nationale à l’endroit du Ministre de la santé. A la dernière conférence des Présidents avant la fin de la session budgétaire 2013, le Député Kissi s’est offusqué qu’aucune suite n’ait été donnée à son interpellation. Ce à quoi le Président Dramani a répondu que c’est la direction de la législation qui a omis de programmer le sujet à l’ordre du jour des travaux », relate le parti des déshérités.

Le 17 avril 2014, le député Kissi a encore envoyé cinq autres interpellations sur des questions « brûlantes de l’actualité suivies de deux autres le 25 avril, sans suite », écrit le CAR qui s’indigne du fait que mardi, à la conférence des président, Dama Dramani a « déclaré ne pas avoir envoyé les interpellations au gouvernement parce qu’elles ne sont pas rédigées dans les formes requises et s’en est pris de manière virulente au Député Jean Kissi qu’il a sermonné au motif que le Député Kissi a déclaré dans une récente émission sur TV7 qu’il a envoyé une interpellation qui a été rangée dans les tiroirs ».

Pire, relève Me Paul Dodji Apévon, dans les divers, le « Président du groupe parlementaire Unir est revenu à la charge pour s’attaquer au même député Kissi sous prétexte qu’il tient sur les medias des propos discourtois à l’endroit des députés Unir. Il a demandé à cet effet à la conférence des Présidents d’interdire à Jean KISSI de s’attaquer aux députés Unir sur les medias ».

Le CAR qui fête à partir du 30 avril prochain, ses 23 ans d’existence, dit condamner avec « force cette tentative du groupe Unir de museler les députés et de les empêcher de jouer leur rôle de contrôle de l’action gouvernementale ». « Le CAR tient à souligner que les débats et les travaux de l’Assemblée nationale, expression de la représentation populaire, ne peuvent se dérouler dans le secret et dans l’opacité. Le CAR demande au bureau de l’Assemblée, composée uniquement des députés Unir, de veiller à ce qu’un tel incident ne se reproduise plus », demande Me Apévon.

A.G.
Source  AfreePress

TOGO:: Edem Atansti: il faut que la coalition Arc-en-Ciel dise la vérité au peuple

Edem Atantsi est interviewé lors du pique-nique organisé par l'ANC à l'occasion du 54e anniversaire de l'indépendance du Togo

TOGO:: Lutte syndicale : La FESYTRAT forme ses membres sur la sécurité et la santé au travail.

 Dans le cadre de la journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, la Fédération Syndicale des Travailleurs des Transports du Togo (FESYTRAT) a ouvert ce lundi à Lomé, un séminaire de formation à l' endroit de ses membres.


Placé sous le thème " la sécurité et la santé au travail pour une meilleur protection des travailleurs ", cet atelier de formation vise à permettre aux participants d'être outillés sur " les notions de base sur l'hygiène, la sécurité et la santé au travail, les risques
professionnel notamment les accidents de travail, leurs caractéristiques et leur critère d'appréciation, les maladies professionnels, leurs caractéristiques et leurs critères d'appréciations, les convention de l'OIT portant sur les accidents du
travail et enfin l'importance des comité de sécurité et de santé au
travail.

A en croire Emmanuel AGBENOU, secrétaire général de la FESYTRAT, " la justification du choix de ce thème trouve son essence dans le fait que l'utilisation des produits chimiques a parfois des incidences sur les lieux de travail et sur l'environnement ".

L'objectif de ce séminaire est " d'inculper aux participants la
notion de prévention des risques professionnel afin qu'ils prennent
conscience des dangers qui sont liés aux activités qu'ils mènent
quotidiennement ", a-t-il ajouté.

Il a par ailleurs souligné qu'il n'est pas normal de perdre sa vie en voulant la gagner.
Sébastien TEVI, secrétaire général de la CSTT (Confédération
Syndicale des Travailleurs du Togo), a pour sa part invité les
entreprises à ne pas négliger le nécessaire pour la rentabilité car "
la productivité augmentera lorsque la sécurité des ouvriers est
assurée ".
Selon le rapport 2014 du BIT, 2340.000 de personnes meurent chaque année de maladie et d'accident du travail et la majorité de ces décès soit 2.020.000 est liée aux maladies professionnelles. Le nombre total des cas de maladies non mortelles liées au travail chaque année est estimé à 160 millions dans le monde.

R.D, Lomé
Source Telegramme228

TOGO:: Des mains noires font interdire le concert gratuit offert par Alberto Olympio et autorisé par la Mairie

54e anniversaire de l’indépendance du Togo
. Le Contre-amiral Fogan Adégnon parle d’« instructions reçues » et exécutées
. Une contrepublicité à la drague de la diaspora par le pouvoir…
La table d'honneur
La table d’honneur
Hier, le Togo officiel célébrait le 54e anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale. Après les manifestations officielles, une autre beaucoup plus populaire devrait se dérouler dans la soirée à partir de 17 heures, en guise d’apothéose. Il s’agit du concert offert par le compatriote Alberto Olympio et qui devrait avoir lieu au stade de Kégué. Mais bien qu’autorisée au préalable, la manifestation a été interdite in extrémis par la Délégation spéciale de la ville de Lomé. Sans aucun motif valable.
La déception des organisateurs
C’est en effet très déçus qu’Achille Komlan Kanabo, le président de Tra’danse, l’association pour la promotion des arts et de la culture organisatrice de l’événement, et Nathanael Olympio, représentant du parrain du concert Alberto Olympio, ont porté la mauvaise nouvelle à la connaissance de l’opinion à travers une conférence de presse organisée vendredi dernier dans l’après-midi à Brother Homé.
« Nous sommes désolés de ne plus pouvoir tenir le concert, et tenons à exprimer au peuple togolais et surtout à la jeunesse nos regrets », a déclaré M. Kanabo. « Le 27 avril offre une occasion de réjouissance, mais on vient de priver la jeunesse d’une réjouissance populaire un jour symbolique », s’est désolé Nathanael Olympio, et d’ajouter que cela « suscite beaucoup d’interrogations », vu qu’aucun autre concert n’a été annulé. Il se dit beaucoup plus chagriné pour ces jeunes Togolais à qui ce concert, gratuit s’il vous plait, offrait une occasion de rencontrer leurs idoles qu’ils n’ont jamais eu la chance de croiser vis-à-vis, car les concerts jusqu’ici organisés étaient payants. « Ce n’est pas un meeting politique que nous avons voulu organiser, mais un concert musical gratuit, et on l’interdit ! Mais Pourquoi ? », a-t-il pesté, et de laisser entendre aux journalistes : « (…) Peut-être que vous qui savez rentrer partout, vous saurez ».
Interdit pour des raisons indépendantes de la volonté d’Adégnon
Pour ce concert, toutes les démarches administratives ont été entreprises aussi bien auprès des ministères des Sports et des Loisirs, des Arts et de la Culture que de la Mairie. La demande fut introduite le 8 avril et l’autorisation accordée par la Délégation spéciale de la ville de Lomé le 16 avril 2014, à travers une correspondance signée de sa Vice-présidente, Mme Suzanne Aho-Assouma. C’est forts de ce ok que les organisateurs ont engagé divers frais afférents au concert. Mais huit (08) jours après, soit à 72 heures du concert, l’autorisation est rapportée par les autorités municipales. Sans raison apparente.
« Pour des raisons indépendantes de notre volonté, nous avons le regret de porter à votre connaissance que l’autorisation susvisée vous permettant d’organiser un méga concert musical au stade de Kégué, le dimanche 27 avril 2014, est et demeure rapportée », écrit la Mairie de Lomé aux organisateurs, dans une correspondance datée du jeudi 24 avril et signée de son président, le Contre-amiral Fogan Adégnon. « L’Administration municipale, soucieuse du désagrément que cette annulation pourrait vous causer, vous prie de recevoir, Monsieur le Président, les assurances de nos salutations distinguées », ajoute-t-on. Et c’est tout.  Comme on peut donc le constater, le Président de la Délégation spéciale n’a avancé aucun motif pouvant légitimer cette décision. Pas des raisons de sécurité, ni même d’occupation du lieu du concert par une autre manifestation. Une décision que les organisateurs ont du mal à comprendre, d’autant plus qu’il ne s’agissait que d’un simple concert musical, gratuit, et qui plus est, organisé à l’occasion de la fête de l’indépendance du Togo. De même que les artistes. A en croire M. Kanabo, il fallu 49 minutes de conversation téléphonique avec l’artiste ivoirien Bébé Philip invité, pour le convaincre de l’annulation du concert et calmer sa désolation. « (…) C’est irresponsable de parler de raisons indépendantes de sa volonté pour annuler un simple concert qu’on a autorisé. C’est d’un autre siècle ! », a pesté Mme Célestin Agbogan, le conseil engagé par les organisateurs pour déterminer la suite à donner à cette volte-face des autorités municipales.
Les non dits de l’interdiction
Tout Togolais qui apprend cette mauvaise nouvelle devrait en être outré, d’autant plus que c’est la mairie elle-même qui a donné son autorisation le 16 avril pour la tenue de ce concert. La désolation est grande, vu qu’aucune raison exacte n’est donnée pour justifier sa volte-face. « On est encore figé dans les pratiques de la vieille époque », s’est désolé Nathanael Olympio. Mais visiblement, ce revirement est l’effet des mains noires.
A en croire M. Kanabo, à leur insistance pour connaître les vraies motivations, et devant leur dépit, le Contre-amiral Fogan Adégnon a fini par lâcher : « Ce sont des instructions que j’ai reçues. Je ne suis pas un maire élu, je suis un maire nommé ». Pour certains observateurs, le crime de lèse-majesté commis par Alberto Olympio est de n’avoir pas placé son concert sous le haut patronage de Faure Gnassingbé. « On devrait conseiller M. Olympio qu’aucun grand événement ne s’organise au Togo sans être placé ‘‘Sous le Haut patronage du Président de la République, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé’’, sinon il est voué à l’échec. Même les concerts Gospel n’y échappent pas. C’est comme cela le pays est », glose un compatriote. Plus sérieusement, dans certains milieux, on prête des  intentions politiques à M. Alberto Olympio, et donc voit derrière l’organisation de ce concert musical une façon astucieuse de s’annoncer. « Même si c’était le cas, M. Olympio n’a-t-il pas le droit d’avoir des ambitions politiques ? », se demande un compatriote.
Des dépenses inutiles, une contrepublicité à la drague de la diaspora
Il y a une méchanceté manifeste du pouvoir dans cette affaire, d’autant plus que l’autorisation a été accordée au préalable, et les organisateurs ont engagé des dépenses en conséquence. A titre d’illustrations, les frais de location du stade de Kégué d’une somme de deux millions (2 000 000) FCFA avec une caution de cinq cent mille (500 000) FCFA ont été soldés au ministère des Sports,  de même qu’un montant de quatre cent mille (400 000) FCFA au ministère de la Culture, et vingt-cinq mille (25 000) FCFA à la Mairie. Au-delà, d’autres dépenses ont été engagées. Il nous revient que les billets d’avion ont été même envoyés aux invités de l’extérieur, de même que les cartes d’invitation confectionnées. Sans doute que les artistes devant prester ont aussi reçu une avance sur leur cachet. La mairie aura laissé faire toutes ces dépenses avant d’interdire le concert.
Au-delà du manque à gagner engendré par cette décision de la Délégation spéciale de la ville de Lomé, cette interdiction est une contrepublicité pour la drague enclenchée par le pouvoir Faure Gnassingbé à l’endroit de la diaspora. Alberto Olympio est un homme d’affaires qui évolue depuis plusieurs années à l’extérieur. Ce jeune togolais est à la tête d’une entreprise futuriste, Axxend Corporation, dédiée à l’ingénierie informatique et aux télécommunications. Selon les informations, son entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de près de 18,3 millions d’euros au titre de l’année 2012.  C’est la première fois pour lui de revenir au pays, et ce concert est sa façon de se rendre utile au peuple togolais, et surtout à la jeunesse. Au moment où le pouvoir courtise ardemment les compatriotes de la diaspora et leur demande de revenir investir au pays, cette mésaventure d’Alberto Olympio n’est pas une bonne publicité à cette dynamique. Il va de soi que le patron d’Axxend Corporation n’ait plus la motivation nécessaire pour s’engager dans quelqu’entreprise au Togo. Au-delà de sa personne, cette mésaventure n’est pas de nature à encourager toute la diaspora à revenir investir au pays.
Tino Kossi
LIBERTE TOGO

Monday, April 28, 2014

TOGO:: Empêchée, la manifestation du CST se tiendra le 10 mai prochain


La manifestation « pacifique » du Collectif « Sauvons le Togo » (CST) empêchée samedi 26 avril 2014 aura lieu le 10 mai prochain. C’est ce qu’a appris l’Agence Afreepress du coordonnateur du CST, Me Zeus Ajavon.


Pour les responsables du CST, « il est clair que le pouvoir a délibérément fait le choix de la violence mais le collectif transmettra son message de « conscientisation » au peuple togolais pour que ces réformes constitutionnelles et institutionnelles soient faites dans un cadre de discussions « formel ».

« Le message n’a pas été livré, on nous a empêchés de le dire. Nous le dirons le 10 mai c’est un message de conscientisation au peuple togolais qui n’a pas encore conscience de sa force, cette force que lui donne la constitution et surtout l’hymne national qui veulent faire du Togolais, un homme libre et debout », a déclaré Me Ajavon.

Pour Jean-Pierre Fabre, président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), la rue va gronder de Lomé à Cinkassé tant que les réformes prescrites par l’Accord Politique Global ne seront pas faites.

Le samedi dernier, cette manifestation interdite la veille a été empêchée à coups de gaz lacrymogènes.

Telli K.
Source  AfreePress

Pénurie de ciments au Togo : la fin du calvaire est proche


Confrontée depuis quelques temps à une pénurie de ciment, la population togolaise peut espérer voir le bout du tunnel avec l’annonce pour octobre prochain du début des travaux de Scan Togo-mines, filiale locale de la société allemande Heidelberg Cement qui compte produire 1,5 millions de tonnes de clinker par an.


Cette annonce a été faite par le directeur général de la société Endre Rygh, au cours de la récente visite effectuée par le ministre de l’Energie et des Mines Dammipi Noupokou sur le site de l’usine à Sika Condji (70km au nord-est de Lomé), pour constater l’état d’avancement des travaux de sa construction.

Heidelberg Cement qui veut « renforcer sa présence dans les pays émergents », va construire prochainement une autre usine à Dapaong (650km au Nord de Lomé), pour atteindre une production de 200 mille tonnes de ciment par an, afin de fournir « en quantité suffisante » du ciment à toute la population togolaise.

Plus de 300 millions de dollars, en partie financés par la Société Financière Internationale (SFI), ont été investis dans l’implantation de cette usine qui va donner aux Togolais 1500 emplois directs et indirects.

La société allemande Heidelberg Cement est l’un des leaders mondiaux en matière de matériaux de construction présente dans plusieurs autres pays africains.

Gaël N.
Source  AfreePress

TOGO : Dans l’armée togolaise qui en veut à la société Télé Mobil ?

Télé Mobil est une société dirigée par un jeune togolais du nom de Sam Akéi (Akim). Mais depuis un temps, certaines mains noires passent par tous les moyens pour créer des problèmes à cette société spécialisée dans les ventes des matériels de l’armée.

Il y a quelques temps la société Télé mobil a livré 30 talkies walkies de marque Motorola GP 340 et 1 relais GMS 500 le tout d’un montant de 14.863.280f CFA, à la présidence de la république, suite à un bon de commande en bonne et du forme.

Dans la même foulé cette société a livré 3000 tricots de couleur bleue à la police nationale.
Quelques temps après les livraisons à la présidence, on fait savoir à la société que ce qu’il avait livré ne fonctionne pas.
Ce qui est paradoxale, la présidence n’a jamais retourné les appareils à la société Télé Mobil pour échange. Bien qu’il y a une garantie de 1 an pour les appareils livré.
On signal que Télé Mobil avait livré des treillis à la police nationale. Ce qui est complètement faux, après vérification de notre équipe auprès d’une source à la direction générale de la police nationale.

Après investigation et recoupement, nous nous sommes rendu compte qu’il y a un réseau interne dans l’armée qui fait du faux tout en livrant des contre façons à la présidence de la république, à la police, à l’armée etc.., au nom de la société Télé Mobil.

Un officier supérieur pilote ce réseau qui fait des bisness, quand il s’agit de faire des commandes concernant l’armée togolaise à savoir (Treillis, talkies walkies, chaussures, tricots, armes, minutions etc..).
Ce même réseau vol les talkies walkies de l’armée pour vendre aux sociétés de sécurités et de gardiennages dans le pays.

Il est important de savoir que la société Télé mobil, travaille avec les Etats comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger sans aucun problème.
Mais au Togo, certains officiers supérieurs véreux tapis dans l’ombre tout juste pour anéantir et discréditer la société Télé Mobil, tout simplement parce que son directeur ne veut pas accepter leurs combines et leurs magouilles.
Affaire à suivre…

Journal La Nouvelle

TOGO:: LE CONCERT DU 27 AVRIL 2014 ANNULE POUR DES RAISONS INAVOUEES


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Le concert du 27 avril 2014 n’aura plus lieu au stade de Kegué comme prévu. La délégation spéciale de la ville de Lomé, après avoir donné une suite favorable à ce concert  le 16 avril 2014, interdit le spectacle à 48 heures de l'évènement.


« Indépendamment de notre volonté, nous avons le regret de vous informer que le concert n’aura plus lieu », c’est un bout de phrase de la lettre qui interdit le concert du 27 avril 2014  qui devrait avoir lieu au stade de Kégué à partir de 17 heures.

En effet, dans le cadre de la célébration de la fête d’indépendance, Alberto Olympio parraine un concert qui va rassembler les artistes nationaux et internationaux au stade de Kegué pour donner la joie aux Togolais. Ainsi, pour se conformer aux dispositions en vigueur au Togo, les organisateurs ont adressé des demandes et  reçu des autorisations auprès des autorités compétentes (Mairie, ministères etc…).

 Mais, à 48 heures de l’évènement, la mairie informe les organisateurs que le concert n’aura plus lieu. Pour le  représentant du parrain, Nathanaël Olympio : « Le monde évolue, mais les autorités sont figées dans les pratiques de censure. Ailleurs, il est interdit d’interdire. On interdit pas un meeting politique, mais un concert (…) ».

Cette interdiction est un  coup dur pour les organisateurs qui ont déjà engagé des dépenses : « le cachet des artistes, les publicités dans les medias, la location du stade, le cout des matériels de la sonorisation etc… ».

L’interdiction de ce concert  est un coup de massue au comité d’organisation de ce concert. « Quand j’ai annoncé la nouvelle à  l’artiste Agboti Yao, il est tombé malade », confie  un membre du comité d’organisation », M.  Achille Komlan Kanabo.

Pourquoi les autorités togolaises ont-elles  annulé  ce concert ? Quelles sont les motivations ? Autant de question qui taraudent l’esprit des organisateurs.

 GOLFE NEWS

   

Sunday, April 27, 2014

TOGO:: Défilé unitaire à Lomé

52 e ANNIVERSAIRE DE L’INDEPENDANCE DU TOGO: UN DEFILE MILITAIRE ET CIVIL A MARQUE LA CELEBRATION
Le président Faure Gnassingbé a présidé dimanche le défilé militaire et civil organisé à Lomé à l’occasion du 54e anniversaire de l’indépendance du Togo. Il avait à ses côtés le Premier ministre, le président de l’Assemblée nationale, les membres du gouvernement les députés et les représentants du corps diplomatique.
A la tribune officielle, on notait la présence des membres de partis d’opposition : UFC, CPP, Obuts et CAR, notamment. Une première pour ce genre de manifestation généralement boudée par les leaders de l’opposition.

TOGO:: Me Jean Dégli « déçu » du discours « creux » de Faure Gnassingbé sur les réformes

Le président de l’organisation « Bâtir le Togo », Me jean Yaovi Dégli, s’est dit « déçu » dimanche sur les ondes de la radio Nana FM des propos de Faure Gnassingbé sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles à opérer.

Après avoir reconnu que Faure Gnassingbé dans son discours du 26 avril 2014 marquant les festivités du 54ème anniversaire du Togo a dit des « choses concrètes » sur plusieurs plans, l’ancien ministre a affirmé que le chef de l’Etat a eu un discours « creux » et qu’il a fait de « flou artistique » sur le plan des réformes.

Pour lui, c’est la seconde fois que Faure Gnassingbé décide de complètement oblitérer les réformes constitutionnelles et institutionnelles après son discours de présentation de vœux à la nation. « Hier, il a discuté d’un certain nombre de points, la sécurité routière, nos forces de défense et de sécurité, la stabilité, de la réorganisation au sein de l’armée, réorganisation à laquelle il a demandé aux forces des armées de réfléchir, il a dit des choses concrètes que j’ai trouvé assez orientées et directes », a-t-il fait savoir.

« Mais lorsque nous sommes arrivés sur le plan de la politique, notamment les réformes, le chef de l’Etat a eu un discours creux, il n’a rien dit de concret. Il s’est contenté de philosophie.

Il a même regretté d’avoir entendu le chef de l’Etat se mettre à « accuser l’opposition alors qu’on s’attendait à une orientation de sa part, à comment il faut faire les réformes ».

Aucun mot sur la réconciliation et sur les recommandations de la CVJR parmi lesquelles il y a des éléments relativement à la nécessité de revenir à une constitution qui soit comme celle de 1992, véritablement démocratique, la limitation du mandat présidentiel, a-t-il relevé.

Alors que l’opposition parle de plusieurs réformes à faire pour garantir des échéances électorales prochaines « paisibles », Faure Gnassingbé n’a fait allusion qu’au « reliquat des réformes politiques en cours ».

Telli K.
Source:  AfreePress

TOGO / VIDEO::Dr Kampatibe: le peuple doit montrer sa détermination contre des gens qui ne respectent pas la loi


La manifestation prévue par le Collectif Sauvons le Togo pour réclamer les réformes institutionnelles a été empêchée par les force de gendarmerie
SOURCE: TOGOVISIONS

TOGO::DOGBE SIGNE UNE CONVENTION AVEC 18 MICROFINANCES


La ministre du développement à la Base, Mme Victoire Tomégah Dogbé et 18 institutions de micro finances ont signé une convention de financement le vendredi 25 avril 2014 à Lomé.

En prélude au lancement du produit Apsef, la ministre du développement à la base et 18 institutions de micro finance ont signé une convention de financement entre le Fonds national de la microfinance inclusive (Fnfi), dans le cadre de la mise en œuvre du premier produit du Fonds, le Produit ‘’Accès des pauvres aux services financières de base’’.
En effet, le produit Apbsf est destiné aux personnes vulnérables qui se constituent en groupes solidaires de 4 à 6 personnes. Le crédit peut être individuel ou collectif mais le remboursement doit être collectif.
En ce qui concerne le crédit, il varie entre 10.000 F et 30.000 FCfa, selon les besoins exprimés par les bénéficiaires. Par contre, aucune caution matérielle n’est exigée sauf la caution solidaire. Le taux d’intérêt unique est de 5% l’an sur toute l’étendue du territoire national.
« L’accès aux services financières de base a été reconnu par notre gouvernement et par la communauté des nations comme un droit fondamental de la personne humaine. Le gouvernement est fier de contribuer, à vos côtés chers partenaires, à la mise en œuvre effective de ce programme Apsef », a déclaré Mme Victoire Tomegah Dogbe.
Le produit Apsef entend impacter quelques 300.000 vulnérables avant la fin de l’année 2014.
 
PA LUNION

TOGO:: Accès des pauvres aux services financiers / Faure lance le premier produit à la Blue Zone de Lomé


Le produit ‘’Accès des pauvres aux services financiers’’ a été officiellement lancé ce samedi 26 avril 2014. C’était en présence du président de la République, Faure Gnassingbé, les membres de son gouvernement et les dirigeants du groupe Bolloré dont le Président directeur général, Vincent Bolloré.

 Le Président de la République, Faure Gnassingbé, a officiellement lancé le tout premier produit du Fonds national de la finance inclusive (Fnfi).

En effet, ce premier produit du Fnfi est destiné à régler la question de l’exclusion financière en assurant l’accès à des services financiers de base.

D’un montant individuel de 30.000 FCfa, avec un taux d’intérêt de 5%, ce crédit est principalement destiné aux couches les plus défavorisées.

Le lancement du produit Apsef a été couplé avec l’inauguration du concept de Blue zone développé par le Groupe Bolloré sur un site à Cacavéli à Lomé.

Volleyball : le Togo abritera la Coupe des clubs champions de la zone 3

LOME  - Le Togo abrite du 28 avril au 4 mai 2014 la Coupe des clubs champions de la zone 3 de la Confédération africaine de volleyball (CAVB), a-t-on appris samedi auprès de la Fédération togolaise de volleyball (FTVB). La compétition rassemblera les clubs champions de neuf pays, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Togo.
SOURCE: Xinhua

Saturday, April 26, 2014

TOGO/VIDEO: Pathétique: Il n'arrive même pas tirer son lacrymogène. Faure GNASSINGBE pense-t-il à les former?

Lors de la répression de la manifestation du Collectif Sauvons le Togo (CST) ce 26 Avril 2014 SOURCE: LeTogovi

TOGO/VIDEO: Me AJAVON à l'agent: Nous avons été compréhensifs. Nous avons dit, nous attendons et partirons à 11h

Echange entre le coordinateur du Collectif Sauvons le Togo (CST) et le policier en charge de l'opération d'interdiction suivie de répression. Où on peut constater le caractère abusif de l'interdiction, vu que l'autre manifestation servant de prétexte était terminée. Source: LeTogovi

TOGO/VIDEO: Victime de la barbarie répressive de Faure GNASSINGBE: Un taxi-moto blessé, sa moto enlevée [26/04]

Témoignage de cet homme atteint par une balle blanche alors qu'il n''était même pas manifestant, et qu'il circulait avec un client à moto. Au final, ce sont Faure GNASSINGBE et ses forces répressives qui perturbent la vie économique du pays, en empêchant les citoyens de vaquer à leurs activités Source: Letogovi

TOGO/VIDEO: Faure GNASSINGBE n'a pour éducation que la violence, la force, tout ce qui caractérise le médiocre - 26 Avril 2014

Réaction d'Abass KABOUA, président du Mouvement des Républicains Centristes (MRC) suite à l'interdiction de la manifestation pacifique organisée par le Collectif Sauvons le Togo (CST) ce 26 Avril 2014

TOGO / VIDEO: Suzanne NKAFU:"Nous sommes sortis pour réclamer nos droits : les réformes. Ils nous gazent"[26/4/14]


Réaction de la responsable des dames de l'Alliance Nationale pour le Changement (ANC) suite à l'interdiction de la manifestation pacifique organisée par le Collectif Sauvons le Togo (CST) ce 26 Avril 2014
Letogovi

TOGO:: Togo/ Le stade de Kégué interdit de réjouissance le 27 avril 2014

Togo 27 Avril



Le 27 Avril 2014, date de commémoration du 54ème anniversaire de l’indépendance du Togo devra se tenir un méga concert au stade de Kégué. La délégation spéciale de Lomé, sans motif clair, rejette l’autorisation.
L’Association pour la promotion des Arts et de la culture (TRA’DANSE) parrainé par Alberto Olympio, a adressé le 08 avril 2014 président de la délégation spéciale de la commune de Lomé, une demande d’autorisation de concert musical au Stade de Kégué. Lequel concert devrait se tenir le dimanche 27 avril 2014 pour célébrer disent-ils, l’unité et la solidarité du peuple togolais.
La vice-présidente Suzanne Aho épouse Assouma avait donné, huit jours plus tard, l’accord pour tenue de la manifestation sous réserve que les organisateurs observent scrupuleusement la réglementation en vigueur relative à la tranquillité publique. Seulement, une nouvelle lettre en date du 24 avril 2014 annule le concert.
«Pour des raisons indépendantes de notre volonté, nous avons le regret de porter à votre connaissance que l’autorisation susvisée vous permettant d’organiser un méga concert musical au Stade de Kégué, le dimanche 27 avril 2014 est et demeure rapportée» a écrit le Contre-Amiral Fogan K. Adegnon, président de la délégation spéciale de la Commune de Lomé.
Nathanaël Olympio, le représentant spécial du parrain estime qu’à travers ce refus, les autorités privent la jeunesse togolaise de toute réjouissance. « C’est très malheureux, car c’est un concert gratuit qui leur permettra de découvrir leurs idoles comme Baby Philipe de la Côte d’Ivoire.», a-t-il dit. AFRICARDV

TOGO/VIDEO:: Des pétards en réponse aux gaz lacrymogènes, font peur aux forces de répression de Faure GNASSINGBE

Lors de la répression de la manifestation pacifique organisée par le Collectif Sauvons le Togo (CST) ce samedi 26 Avril 2014

TOGO / VIDEO: Répression de la manifestation du CST : "On descend, on avance et ca balance" [26/4/14]

Les mauvaises habitudes du régime de Faure GNASSINGBE ayant la vie dure, la manifestation organisée par le Collectif Sauvons le Togo (CST) en ce jour, a eté réprimée à coup de gaz lacrymogène. Pourquoi l'homme le plus invisible du Togo a-t-il autant peur de ce que le peuple a à dire?

TOGO/VIDEO: Massive mobilisation populaire et arrivée des leaders au lieu de rassemblement (avant la répression)

Une foule dense accompagnait les leaders du Collectif Sauvons le Togo (CST) à leur arrivée pour le départ de la manifestation ce samedi 26 Avril 2014. On comprend pourquoi le pouvoir de Faure GNASSINGBE a préféré y surseoir au plutôt pour éviter une foule encore plus dense après le début de la marche pacifique. SOURCE: LETOGOVI

TOGO:: Une activité périlleuse aussi coûteuse que rémunératrice

Publié le samedi 26 avril 2014

La pêche fait certainement partie de l’économie nationale. C’est d’ailleurs pour cette raison que, il y a environ une trentaine d’années, le Gouvernement a effectué une première intervention dans le secteur en créant un port digne de ce nom, un lieu juxtaposé au Port Autonome de Lomé (côté Est), notamment dans la banlieue de Katanga. Communément connu sous le nom de « Harbour », le port de pêche de Lomé regorge aujourd’hui plus d’une centaine pirogues appartenant à des pêcheurs autochtones et à leurs collègues ghanéens souvent sollicités par des « Nana », des bonnes dames qui anime le volet commercialisation au niveau du Port de pêche de Lomé. Un ticket de 100 FCFA par jour est indispensable à toute femme ou jeune fille pour rentrer dans l’enceinte, car de toutes les façons, il est admis qu’elles sont là pour des fins commerciales ; mais, la même entrée est libre et gratuite pour tout homme. Entre autres poissons à retrouver dans les eaux togolaises, selon les pêcheurs, « « awatalikofi, thon, merlan, silure, kpokou, … ». Mais, aujourd’hui, ces derniers déplorent la pénurie des côtes togolaises en poissons, à cause de la surexploitation des sardinelles, nutriment pour ces poissons. Des échanges suivis de visites guidées sur les lieux nous ont permis de découvrir non seulement la cherté de cette pratique, mais aussi sa rentabilité. Par ailleurs, ils ont évoqué des difficultés qu’ils ont des fois avec la Marine nationale qui les considère comme des pirates.
Adhésion à la corporation des pêcheurs
Apparemment, il n’y a pas de formalités à remplir avant d’intégrer le corps des pêcheurs du Port de pêche de Lomé. Il suffit d’être un connaisseur du domaine, et avoir à l’esprit que ce sont les autochtones, notamment les populations de Katanga et de Gbétsogbé qui sont les détenteurs d’une telle pratique, parce que, disent-ils, « nous n’avons ailleurs aucune terre à cultiver pour attendre à quelque récolte que ce soit. La seule terre exploitable que nos parents nous ont laissée est cette mer ». S’il n’y a pas de formalités, cependant, trois étapes sont à franchir et sont concentrées dans l’achat des matériels indispensables à savoir la pirogue, le filet et la machine à hélice.
Notons que depuis des temps immémoriaux, les pirogues sont importées du Ghana ; mais heureusement, il n’y a pas moins de deux ans, le Togo aussi est entré dans la confection des pirogues de pêche et récemment quatre en ont été construites à Anié. Seulement qu’après le chef d’œuvre des Togolais, les spécialistes (c’est-à-dire les Ghanéens) viennent faire la finition. La construction ou l’achat d’une pirogue coûte alors au minimum 1 million (1.000.000) de F cfa et au maximum 5 millions (5 000 000) de F Cfa. Une pirogue bien entretenue peut être utilisée pendant au moins 15 ans. La 1ère ayant une capacité de 8 personnes au plus et la 2ème une capacité de 30 personnes au maximum.
La prochaine étape est l’achat du filet qui, heureusement, est disponible sur le territoire togolais. Pour acquérir ce matériel, il faut disposer une somme de 2 à 9 millions (2.000.000 à 9.000.000) F Cfa. « Un filet de 200 mètres (une pièce) peut coûter 300 mille (300.000) francs. Ça peut durer au plus 1 an et souvent ils sont déchirés par des débris de navires naufragés et des pierres sous mer. Et la réparation d’un filet peut coûter jusqu’à 2 millions (2.000.000) F Cfa », ont souligné les pêcheurs autochtones. De même, la machine à hélice est disponible au Togo à hauteur de 2 millions 500 mille F Cfa (2.500.000) F Cfa. Une machine bien entretenue, peut avoir une durée de vie allant de 3 à 4 ans, et un filet bien entretenu peut durer 1 à 3 ans. Mais, « si tout va bien, en trois mois au plus, l’on peut récupérer les sous investis dans cette activité », nous ont-ils rassuré.
« Il faut être un Homme pour engager cette démarche et arriver à la fin. Mais, nous sommes heureux de constater qu’il y a des compatriotes qui s’engagent seuls dans cette aventure. Car, le plus souvent, quand c’est fait en équipe, la gestion est difficile et des fois des conflits sont constatés », a déclaré le Chef Dovi Agbové de Gbétsogbé, un pêcheur aussi. Au-delà de ce courage que félicite ce dernier, il faut noter que des négociations sont également possible dans l’achat de la pirogue à Accra, « où l’on paie une partie et avec le temps, le concepteur lui-même quitte le Ghana pour Lomé pour encaisser le reste de l’argent ». Mais, « quant au filet et à la machine qui sont vendus dans une boutique, il faut payer cash », a-t-il ajouté. Ces conditions remplies, l’équipe se constitue pour mettre le cap sur la pêche proprement dite ; une page aussi délicate que la dernière.
La pêche proprement dite
Au début de cette activité dans ce milieu, tout voyage sur mer est conditionné par la constatation de la présence de poissons dans un milieu. Mais de nos jours, c’est une aventure qui est faite, si bien que l’on n’est pas sûr de ce avec quoi l’on rentrera. La pêche a lieu tous les jours, sauf les dimanches. La zone de pêche pour les pêcheurs togolais s’étend de Lomé jusqu’à Epla dans le Bénin voisin. Le début de la saison est le 7ème mois, compte tenu de la fraicheur qui est constatée sur la mer et les poissons, toutes sortes confondues, remontent en haut.
En effet, selon les explications données par le Doyen d’âge des pêcheurs autochtones, surnommé Brother, il est facile de repérer les poissons en mer, surtout la nuit. D’abord, dans la nuit, les flots de la mer se transforment en lumière et éclairent tout l’espace, comme si c’était un projecteur qui était allumé. Et, même de loin, quand ces flots contiennent des amas de poissons, ces poissons aussi scintillent plus que les flots, si bien qu’ils sont vite repérés par les pêcheurs en pleine nuit.
En tout état de cause, il y a deux types de pirogues : la petite qui se charge de la pêche à l’hameçon. Cette catégorie est celle-là qui ne va toujours pas aussi loin en tant que tel de la côte. Elle s’occupe de la pêche des sardinelles, connus sous le nom de « abobi ». Le plus souvent, c’est une pêche qui est matinale. Elle s’effectue entre 4 heures et 8 heures. La seconde catégorie est la grande pirogue qui dispose de grands filets, y compris les petits filets. C’est une équipe qui est le plus souvent nocturne voire plus et dont l’activité de pêche peut durer plus de la moitié de la journée.
S’il n’y a pas de grande formalité pour intégrer le corps des pêcheurs, il y a toutefois des dispositions à observer, une fois l’intégration effectuée et surtout avant de faire le premier voyage, afin d’éviter les conflits au niveau de la commercialisation des poissons.
Commercialisation des poissons
Chaque pirogue est réquisitionnée par une grossiste appelée dans leur jargon « Nana ». Elle investit dans le voyage, entre cinquante (50) et soixante-dix mille (70 000) F Cfa au moins. Et au retour du voyage avec des poissons, c’est à elle seule qu’est vendu tout le lot pour des ventes en détails aux autres femmes commerçantes qui sillonnent nos quartiers. Après la vente à son niveau, elle remet la somme rassemblée à l’équipage, notamment au chef d’équipage appelé dans leur jargon « bozn » autrement dit « chef » ; et ils disposent de « bozn-vi et bozn-gan » ou « petit chef et grand chef ». Et c’est dans le montant recueilli auprès de la bonne dame appelée « Nana », que l’équipage lui rembourse son action ou encore ce qu’elle a investi dans le voyage sur mer. Le reste servira alors à deux choses : d’abord, l’entretien des matériels (pirogue, filet et machine) ; et ensuite, la deuxième partie est répartie équitablement entre les membres de l’équipage (peu importe le nombre qu’ils sont).
La commercialisation est faite de deux manières : d’une part, les sardinelles « abobi » sont cédés au panier et le panier coûte actuellement 1.100 F CFA. D’autre part, les poissons, qu’importe le type, sont vendus par lot de quarante, communément désigné en Mina « éka ». Souvent, les dispositions sont prises pour que le prix soit le même partout. Toutefois, il arrive certaines fois qu’il y ait une petite différence de prix. « Des fois, le retard pris dans le rapatriement des poissons fait que certains poissons sont moins présentables que d’autres qui ont été vite ramenés ; dès lors, il est compréhensible que, quoique les prix sont uniformes, les acheteurs préféreront les poissons présentables à ceux moins présentables ». Donc, déterminés à vendre, « l’on est alors obligé de diminuer le prix », nous a déclaré le Doyen d’âge des pêcheurs autochtones. Quoiqu’on dise, il faut noter que c’est une activité qui est très rémunératrice. « On peut rassembler d’un seul voyage une somme de 200 000 ou 400 000 F CFA, si l’on a de la chance », a souligné le Doyen d’âge des pêcheurs autochtones. Au même moment, si les choses ne vont pas bien, il y a des dettes qui sont consignées dans un cahier et rembourser au fur et à mesure que les voyages se succèdent.
Les petits équipages de pêche dans les mailles de la Marine nationale
Les équipages des petites pirogues sont souvent victimes des rafles de la Marine nationale engagée dans la lutte la piraterie maritime. Au fait, les projecteurs des bateaux, la nuit, attirent les poissons qui vont s’amasser tout autour ; et les petites pirogues sont à leur poursuite autour du bateau. Dans une telle situation, s’il va falloir utiliser des grands filets, ils risquent de passer en dessous du navire et ils s’entremêlent aux machines : conséquence, vous ne pouvez plus le remonter. Or, « les navires, fuyant les pirates au Nigeria, viennent accoster dans les eaux togolaises ; et vu que leur accostage sur les côtes togolaises fait des recettes au pays, il n’est ménagé aucun effort pour traquer tout acte suspect de piraterie », ont soulevé les pêcheurs.
Et, « les propriétaires des navires, en voyant les petites pirogues s’approcher d’eux, au lieu d’alerter la Marine nationale, alertent directement leurs pays d’origine qui, à leur tour alertent l’état-major de la Marine nationale ». Mais, une fois sur les lieux, les éléments dépêchés par la Marine nationale s’aperçoivent que c’est des pêcheurs qui ne sont qu’à la recherche de poissons. Malheureusement, « bien que ces éléments aient vu des matériels de pêche avec l’équipage dans la barque, ils les interpellent et les mettent en détention à leur Commandement », ont souligné les pêcheurs.
Ce n’est qu’après des interventions des délégations des pêcheurs auprès de la Marine nationale « qu’ils sont libérés contre une amende de 50.000 F Cfa ». Mais des fois, les libérés « constatent une légère diminution de la quantité de poissons qu’ils avaient dans la barque lors de leur interpellation. Aussi, constatent-ils quelques anomalies au niveau des pirogues, parce qu’ayant passé un bon temps à se cogner aux blocs de pierres ». A regret, les nombreuses rencontres qui ont eu lieu entre les autorités de la Marine nationale et les pêcheurs n’ont pas permis de régler totalement ce problème même si des avancées sont à noter. En effet, « des dispositions sécuritaires sont prises en attribuant des éléments d’identification (numéro sur un papier certifié par la Marine nationale) à chaque pirogue ». Mais, « quelques fois, cette méthode ne passe pas avec certains éléments de la Marine nationale ».
Autres difficultés
Bien avant tout, il faut noter que les pêcheurs autochtones ont de la peine à être reconnus par les autorités du Port de pêche. La cause, selon les pêcheurs, ne vient pas des autorités mais d’eux-mêmes à travers « le mauvais usage de leur langue ». Selon Agboloto, pêcheur connu sous ce nom au Port de Pêche, « Elles disent qu’elles ne nous connaissent pas en tant que pêcheurs au Togo, et ceci à cause de notre propre mauvais usage de la langue ». Car, « nos femmes togolaises ont toujours clamé que c’est les Ghanéens qui viennent travailler pour elles. Les pêcheurs autochtones ne valent pratiquement plus rien aux yeux des Nanas togolaises voire, parce qu’elles voient gagner plus avec les Ghanéens qu’avec les Togolais. Récemment, elles ont organisé une manifestation pour protester contre toute tentative à faire partir ceux-ci ». Mais, les pêcheurs ont rassuré que « les tractations sont en cours pour trouver une solution ».
Les autres complications rencontrées dans la pêche peuvent être regroupées en deux grandes catégories.
D’abord, une incompréhension entre des pêcheurs de deux pirogues différentes en pleine mer ; laquelle incompréhension peut aller dès fois jusqu’aux bagarres. En effet, « des fois, il se crée des conflits entre deux pirogues autour d’un amas de poissons sur mer. Car, le premier qui a vu attend que les poissons ne se retrouvent dans les bonnes conditions avant de jeter le filet. Et pendant ce temps un autre équipage vient et cherche à lancer son filet », a évoqué le Chef Dovi de Gbétsogbé.
Parallèlement à cela, les requins aussi constituent un casse-tête pour les pêcheurs. Un requin peut aussi parfois s’introduire parmi les poissons et les mange, puisque les poissons se nourrissent des sardinelles et le requin aussi se nourrit des poissons. « En ce moment, quand vous lancez le filet, priez que le requin déchire le filet le plus tôt possible et s’en aille avant que le filet ne commence par attraper les poissons et que vous ne les attiriez vers le haut », a-t-il ajouté. Sinon, selon le Chef Dovi, « une chose est sûre, avant que le filet n’arrive presqu’à la surface pour que vous le déchargiez, le requin le déchire et tous les poissons s’en aillent et c’est un effort gratuit ».
Ensuite, la délocalisation du Port de pêche vers un nouveau site non encore aménagé. L’espace qu’occupe actuellement par le Port de pêche est très contigu et exigu au 3ème quai en construction. Conséquences au niveau des pêcheurs, « les pirogues se cassent en se cognant les unes contres les autres ; et quand tu te réveilles le matin et tu viens retrouve ta pirogue en bon état, remercies Dieu », a poursuivi M. Agboloto. Selon les pêcheurs, ils ont été informés de leur délocalisation du site actuel vers un autre site à Gbétsogbé. Mais, ce que ces derniers déplorent, est que « bien que ce nouveau site ne soit pas encore aménagé, malgré les milliers de promesses à nous faites par les autorités togolaises, le Port Autonome de Lomé nous contraint à une délocalisation forcée vers une destination inconnue ».
Et enfin, il y a des difficultés relatives à la pénurie de poissons. « Aujourd’hui, nous déplorons la pénurie de poissons à cause des bruits permanents des machines qui font fuir les machines », constatent les pêcheurs d’une seule voix. Mais la cause la plus importante relevée par les pêcheurs est la surexploitation, surtout celle des sardinelles, nutriment des poissons. « Les sardinelles viennent à la côte chez nous ici ; mais les Ghanéens les ont surexploitées si bien que les poissons, ne trouvant plus de nutriments, ne viennent plus ici ». Et dans les tractations pour résoudre ce problème, « il s’est créé une incompréhension entre d’une part nos femmes et les pêcheurs ghanéens et d’autre part les pêcheurs autochtones ».
Kokou DODJIKO (Le Télégramme du Togo N°003)

TOGO::La liste de cinq ne rassure pas sur les ambitions



Depuis la semaine dernière et au terme de son séjour dans le berceau du peuple Ewé à Notsè, la commission mise en place pour sélection les cinq meilleures candidatures pour le poste de sélectionneur du Togo, a rendu les fruits de sa réflexion au ministère des Sports. En attendant la publication officielle de cette liste, selon les informations qui circulent dans la presse et confirmées par des sources proches de ce dossier de recrutement, les noms retenus seraient ceux du sélectionneur sortant Didier Six, Hubert Vélud, Tom Saintfiet, Tchakala Tchanilé et Dosseh Abalo.
Mais seulement que depuis que ces informations fusent, nombres d’observateurs n’ont pas cessé de manifester leur déception. Si le Belge (Tom Saintfiet) de la liste se veut une grande inconnue, certains ne jugent pas inopportune la présence de Tchakala Tchanilé dans la short-list. Mais pour d’autres encore, la présence de Didier Six et d’Hubert Vélud sont sujets à discussion même si le premier était à la tête de la sélection togolaise lors que sa qualification historique pour les quarts de finale de la CAN 2013, on sait ses rivalités avec certains joueurs, et par quelle alchimie le second était arrivé à la tête du staff qui devrait conduire la sélection togolaise à la CAN 2010, et a partagé des moments difficiles de l’attaque de Cabinda avec les joueurs togolais. Enfin pour ce qui est de l’ancien capitaine des Eperviers, Dosseh Abalo, par rapport aux critères annoncés, l’on ne saurait comprendre sa présence dans la liste vu qu’il n’a jamais dirigé une sélection nationale.
Autant de points qui font dire à ces observateurs que le football business a encore joué et est en train de prendre le pas sur les ambitions sportives en faveur des Eperviers. En tout cas, tout laisse libre cours au doute d’une dotation de la sélection togolaise d’un sélectionneur digne de nom et de haut niveau.
M.G, Lomé (Telegramme228)

TOGO::Le Contre-Amiral Adégnon annule le concert géant de la fête de l'indépendance


 Lomé  – Prévu pour se dérouler le 27 avril, jour de la fête de l’indépendance Searchindépendance, le concert Searchconcert « exceptionnel » qui devrait rassembler de grands noms de la musique togolaise a été annulé, sans motif.

Le « Concert de l’Indépendance » offert gratuitement aux citoyens par un citoyen togolais nommé Alberto Olympio, n’aura plus lieu. Annoncée à grand renfort médiatique, cette manifestation qui s’annonçait « exceptionnelle », a été interdite à 72 heures de l’échéance, par le Contre-Amiral SearchContre-Amiral Fogan Adégno SearchFogan Adégno, président de la Délégation Spéciale de la ville de Lomé SearchLomé. Un courrier qui ne mentionne pas le motif de cette mesure, a été adressé aux organisateurs, qui pourtant avaient reçu un avis favorable auprès des services de la même municipalité.
Alors que du côté de l’organisation on en était aux derniers réglages ; envoi de billets d’avion aux artistes Searchartistes, déplacement du matériel devant servir à assurer le concert Searchconcert, envoi des invitations, la Délégation Spéciale de la ville de Lomé SearchLomé qui le 16 avril dernier accordait une autorisation pour l’organisation du Concert de l’Indépendance a décidé de l’annuler ce 24 avril 2014. C’est la stupeur et l’incompréhension du côté des organisateurs.

« Cette décision nous a beaucoup surpris puisque rien ne l’a laissée présager. Nous étions mobilisés et fin prêts pour offrir de la joie et du plaisir à la jeunesse togolaise à travers ce concert Searchconcert. Notre frustration est d’autant plus grande que dans la lettre que nous a envoyée la présidence de la Délégation Spéciale de la ville de Lomé SearchLomé, il ne nous est pas indiqué les motifs qui peuvent expliquer cette annulation » a déploré Achille Kanabo, membre du comité d’organisation.

Les organisateurs ont du se contenter d’un laconique, « pour des raisons indépendantes de notre volonté nous sommes au regret de vous annoncer l’annulation de votre manifestation ». Pour M. Kanabo plus que l’investissement humain et financier qui vient de tomber à l’eau, c’est l’image et la crédibilité du Togo qui en prend un coup au regard des artistes Searchartistes étrangers qui devraient se déplacer, mais aussi de la jeunesse togolaise qui se voit priver de ce concert Searchconcert. Pour ne rien arranger, dans la foulée, un autre concert Searchconcert est autorisé au même lieu et à la même date, comme si de rien n’était.

Leur volonté d’avoir des explications s’est heurtée à une phrase édifiante du président de la Délégation Spéciale de la ville de Lomé SearchLomé. « Ce sont des instructions que j’ai reçues et que je vous transmets. Je suis un maire nommé et non élu », leur aurait-il déclaré le Gal Fogan Adégno SearchFogan Adégno pour toute justification. Même son de cloche chez le Ministre de l’Administration Territoriale qui aurait aussi exprimé son impuissance face à la situation.

D’aucun pensent que ce sont les ambitions politiques qu’on prêterait aux organisateurs du « Concert de l’Indépendance » qui explique cette décision d’annulation. Ce à quoi répond Nathaniel Olympio représentant le promoteur du concert Searchconcert, « est-ce que dans les spots diffusés ou sur les affiches, il y a une quelconque indication faisant référence à la création d’un parti politique ? » Et d’ajouter « et même si cela avait été le cas, cela justifie-t-il l’interdiction de la manifestation ? Depuis quand l’engagement politique est-il un délit dans ce pays » questionne-t-il ? Cette réponse est sans nul doute à trouver auprès de ceux qui ont interdit le concert Searchconcert.
Via koaci

Friday, April 25, 2014

TOGO: Manifestation du CST du 26 avril / la coalition Arc-en-ciel n’est pas « associée »

La Coalition Arc-en-ciel n’est pas associée à la manifestation pacifique que le Collectif « Sauvons le Togo » (CST) organise le 26 avril 2014, a appris vendredi l’Agence Afreepress du secrétaire par intérim de la Convention Panafricaine des Peuples Africains (CDPA), Brigitte Adjamagbo-Johnson, intervenant sur la radio Victoire FM. Les responsables de la coalition disent être dans « l’expectative » du bilan des réunions que les deux blocs de l’opposition ont eues au lendemain de la rencontre des partis parlementaires avec le premier ministre les 14 et 15 mars derniers. « Nous ne sommes pas associés à cette initiative mais je dois dire que nous avons eu des discussions avec le CST, des discussions se sont prolongées quelques jours après la rencontre avec le premier ministre. Mais, il s’est fait que comme tous les leaders de partis n’étaient pas présents, il était question qu’on se retrouve entre responsables de partis pour que les deux structures fassent un bilan du chemin parcouru et envisagent ensemble des perspectives et voient comment aborder ensemble une lutte », a expliqué Mme Adjamagbo-Johnson. Pour elle, la non association de la coalition à cette démarche est la conséquence du fait que le bilan n’est pas encore fait. Que pense la coalition de cette initiative « unilatérale » du CST pour contraindre le pouvoir à ouvrir un cadre pour les réformes institutionnelles et constitutionnelles dans la perspective des prochaines échéances électorales ? « Tout ce que chacun peut faire pourvu que nos efforts ne se contredisent pas et d’atteindre notre objectif commun est le bienvenu », a-t-elle estimé. Telli K. AFREEPRESS

TOGO/VIDEO: JP "Oublions ces histoires de Nord-Sud et essayons de voir ce que les partis peuvent faire pour nous"

Message de jean-Pierre FABRE, président de l'Alliance Nationale pour le Changement (ANC) aux populations dans le Dankpen, le 17 Avril 2014

Thursday, April 24, 2014

Une vingtaine de films togolais et africains en compétition



Les portes de la première édition du FESCILOM (Festival de Cinéma de Lomé) ont été grandement ouvertes ce jeudi dans la capitale togolaise. La cérémonie d’ouverture a permis au Délégué Général du FESCILOM, Joël Misséboukpo, de situer les uns et les autres sur le bien-fondé d’un tel rendez-vous.
Selon lui, cette rencontre des cinéastes togolais et africains se veut un « cadre qui vient donner une renaissance au cinéma togolais, rassembler tous les acteurs du cinéma togolais sur un même fond. Débattre entre conférenciers, formateurs et apprenants et ensuite aller dans la promotion de tout ce qui est film togolais, l’intégration pour tout ce qui est film sous régional, faire intervenir d’autres formateurs à l’échelle internationale, pour de nouvelles expériences ». Pour ce faire, il est prévu pour ces quatre jours, des projections de films, des conférences débats, des master-class, des ateliers de formation dans la scénarisation, dans l’actorat, réalisation de meilleurs clips vidéos, la prise de vue, dans la direction photo… Tout ceci d’après le staff du festival a pour finalité d’amener les Togolais à atteindre un niveau de production à l’échelle internationale.
Sur la cinquantaine de films togolais à projeter, une vingtaine est mise en compétition alors que sur la dizaine de films africains, cinq feront l’objet de compétition. Les trophées qui attendent d’être raflés sont ceux de « meilleur réalisation de clip vidéo », « meilleur film documentaire », « meilleur film court métrage », « meilleur film long métrage ». Des distinctions honorifiques seront également décernées aux acteurs qui ont œuvré dans le secteur du cinéma.
Pour cette première édition, les pays comme la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Ghana, le Nigeria, le Sénégal, le Burkina Faso, l’Allemagne, la France et l’Italie sont représentés. Comme ambitions, les initiateurs du festival sont clairs : « Nous voulons à long terme être comme le festival de court métrage de Clermont Ferrant, être à l’image du festival de Cannes », a révélé M. Misséboukpo. Pour cet objectif, le gouvernement par la voix de Denis Koutom, représentant du ministre en chargé de la Culture a salué le grand saut du FESCILOM vers son intégration internationale dès la première édition. Ceci avant d’assurer de l’appui multiforme du gouvernement à ce festival au fil des éditions.
A titre d’information le thème de cette édition du festival est « Cinéma et économie numérique ».
G.K, Lomé (Telegramme228)

TOGO:: Nicodème Habia, ancien député : « Le Bilan est plus que négatif et pas grande chose de manière significative »



Le Togo célèbre le 27 avril prochain, le 54ème anniversaire de son accession à la souveraineté nationale. Cette fête sera célébrée à Lomé mais sous quel signe ? Certainement des activités disparates seront organisées par les héritiers de cette liberté retrouvée. Il s’agira pour certains de défilé, pour d’autres des manifestations de rue alors que d’autres encore opteront pour des cultes et prières et aussi des activités sportives et culturelles. Ancien député UFC mais exclu de ce parti au lendemain des élections législatives pour avoir dit tout haut ce que les autres pensent bas, l’homme reste toujours fidèle à la lutte pour l’alternance politique au Togo. Approché, Nicodème Habia, a accepté volontiers répondre aux questions portant aussi bien sur le bilan de l’indépendance du Togo et sur la situation politique togolaise dans son entièreté. Constatant que les 54 ans n’ont pas servi à grand-chose, il juge que l’alternance est la seule voie pouvant permettre un réel décollage de ce pays comme pensé par les artisans de l’ « Ablodé ». Mais seulement qu’à la différence de certains qui misent gros sur 2015, il fait une analyse qui propose une période transitoire pour sortir le pays de la crise. Lecture !
27 avril 1960, 27 avril 2014, le Togo célèbre dans quelques jours le 54ème anniversaire de son accession à la souveraineté nationale. Que vous dit cette date ?
Cette date de 27 Avril 1960, me rappelle les énormes sacrifices consentis par nos arrières grands-parents pour sortir notre pays du joug des colonisateurs et de leurs complices. Mais la question qui reste posée est relative à la jouissance effective de cette indépendance au plan du développement et des progrès sociaux. D’où la nécessité pour notre génération de continuer la lutte pour relever le défi vis-à-vis de nos détracteurs en internes en fin de permettre à chaque Togolais de jouir des fruits réels de cette indépendance.
On connait l’attachement que vous portiez à la célébration de cette date lors que vous étiez encore dans l’UFC, parti qui se réclamait une émanation de ceux qui ont lutté pour cette indépendance. Aujourd’hui que vous n’y êtes plus, comment allez-vous célébrer cette date ?
J’ai toujours accordé une importance capitale à cette fête même loin de mon pays. J’ai souvent mesuré l’importance de l’acte que nos aïeux avaient posés en ses périodes de colonisation et la détermination qui les avaient tous animés à se mobiliser pour l’indépendance du Togo et ce, malgré la souffrance de l’heure. Moi-même, je suis issu d’une famille qui a porté les vertus de liberté et de l’indépendance, c’est un engagement atavique (héréditaire-ancestral).
Si on vous demandait aujourd’hui de dresser un bilan de la gestion du Togo durant ces 54 ans, que peut-on retenir ? Le Togo est-il en évolution où en recul ?
Le Bilan est plus que négatif et pas grande chose de manière significative ces dernières années.
Tout ce qui se fait en ce moment-ci est fait d’une manière à ce que les générations futures aient plus de difficultés à faire face aux besoins fondamentaux immédiats ; ceci est dû aux endettements pharaoniques. Si nous faisons la comparaison avec le Bénin, qui a eu son indépendance au cours de la même année de 60. C’est un pays qui a connu un coup d’Etat comme le Togo, il a été dirigé par un militaire comme le Togo, il a aussi connu une conférence nationale comme le Togo, en aucune manière une seule famille ne considère guère ce pays comme un porte monnaie.
Ce qui inévitablement impose une alternance qui doit permettre une nouvelle conception de l’organisation de l’Etat et d’une gestion rigoureuse des biens publics.
Que faire alors pour corriger le tir ou pour faire mieux ?
Pour corriger le tir ou faire mieux, il faut qu’il y ait un changement de régime, une alternance politique et ça ‘‘urge’’.
Deux échéances tiennent à cœur aux Togolais dans les mois à venir. Il s’agit des élections locales et de la présidentielle. Quelle importance doit revêtir ces deux scrutins pour le pays dans sa marche vers le développement et l’instauration d’un Etat de droit comme l’a rêvé les acteurs de l’indépendance du Togo ?
Les deux échéances revêtent d’une importance capitale pour toute nation.
Mais dans la situation du Togo, les réalités sont autres et nos idées vont vers une période transitoire pour résolument faire sortir le pays de cette crise qui perdure.
Vu les atermoiements au sein de l’opposition politique togolaise, au sortir des législatives et qui se sont poursuivis, d’aucuns disent que le jeu est plié en faveur du parti au pouvoir. Vous, en jetant un regard sincère sur la classe politique togolaise, y a-t-il matière à espérer l’alternance au Togo d’ici à 2015 ?
S’il doit avoir matière à espérer pour une alternance politique en 2015, il faut qu’il y ait une transition ;
Au cas contraire pas d’espoir.
Entre ces deux scrutins, celle qui mobilisera certainement plus les Togolais sera la présidentielle. S’il vous est donné de dresser le profil du prochain candidat de l’opposition pour faire face à celui du parti au pouvoir, quelles doivent être les capacités et potentialités de ce dernier ?
Certes l’opposition dans son ensemble a besoin d’un candidat unique. Je ne crois pas que le moment soit propice pour définir le profil de ce candidat. Toutefois les réflexions peuvent continuer dans ce sens en aparté dans tous les états-majors des partis politiques avec à l’idée qu’ils sont en train de jouer leur ultime cartouche.
Parlant de vous, après votre exclusion de l’UFC au cours de l’année dernière, votre avenir politique a du mal à se dessiner. Vous ne parlez plus qu’au nom d’une association qui fait dans l’humanitaire et qui ne réagit que quelques rares fois sur des questions d’ordre politique. Un parti politique est annoncé et il peine à venir. Des couacs ?
Monsieur le journaliste, c’est votre appréciation et conception de la chose. Moi, je suis toujours sur le terrain politique et social.
Parlant de ce parti politique, quelle sera la coloration de cette formation, et qu’est-ce qui est fait jusqu’à ce jour ?
Prenez votre mal en patience ; vous serez informé au moment opportun.
Un message poignant à l’endroit des Togolais à la veille de ce 54ème anniversaire du Togo ?
Nous devons reconnaître que nos ancêtres nous ont déjà fait l’essentiel, à nous maintenant et surtout la jeunesse togolaise de se mettre en ordre de bataille pour reprendre le flambeau de l’indépendance pour une alternance politique et pour l’instauration de la vraie démocratie.
« La nuit est longue mais le jour vient ». La lutte continue !
Je vous remercie.
Réalisée par G.K, Lomé (Le Télégramme du Togo)

TOGO:: Un programme de cantine scolaire pour améliorer la santé des enfants défavorisés

Togo : Un programme de cantine scolaire pour améliorer la santé des enfants défavorisésLOME  - Le Togo a lancé un programme de cantine scolaire, financé à hauteur de 1 milliard de francs Cfa ( environ 2 millions USD) par l'Etat, en faveur de 31.000 élèves de 149 écoles des zones les plus vulnérables du Togo, a-t-on appris mercredi auprès du ministère togolais du Développement à la Base, de l'Artisanat, de la Jeunesse et de l'Emploi des Jeunes.

Le programme, lancé mardi, est inscrit dans la deuxième phase du Projet de Développement Communautaire (PDC) dont la phase pilote (2008-2013), au coût global de 16,450 milliards de francs Cfa sur financement de la Banque mondiale, s'est achevée sur un taux de réalisation de 118%.
Le projet vise à améliorer l'accès des populations pauvres aux infrastructures de base et d'améliorer significativement leurs revenus dans les milieux les plus défavorisés au Togo où le taux de prévalence de la pauvreté est passé de 61,7% en 2006 à 58, 7% en 2011.
Pour la deuxième phase, le PDC plus, la Banque mondiale a approuvé un concours de 12,1 millions de dollars pour développer les activités déjà mises en oeuvre avec succès dans les services de base, construire de nouvelles infrastructures communautaires et renforcer le système de protection sociale du pays.
"Grace au renforcement de l'état nutritionnel des enfants, la santé, le taux d'inscription, la rétention scolaire des enfants ainsi que le taux de réussite se sont améliorés dans les zones où le projet est mené", a expliqué Sidémého Tomegah-Dogbé, ministre de Développement à la Base, de l'Artisanat, de la Jeunesse et de l' Emploi des Jeunes.
Le PDC plus aidera à réaliser, souligne-t-on, l'objectif du gouvernement de porter de 10% en 2012 à 20% en 2017 le taux de préscolarisation des enfants de 4 à 5 ans d'âge, en atteignant notamment 15,3% en 2014, 18% en 2015 et 18,9% en 2016.
Le taux net de scolarisation primaire devra passer progressivement de 88% en 2012 à 96% en 2017, tandis que le taux d' achèvement scolaire évoluera de 74,5% en 2012 à 90,5% en 2017 avec des niveaux intermédiaires de 80,8% en 2014 et  87,2% en 2016.
Dans sa Stratégie de croissance accélérée et de promotion de l' emploi (SCAPE), le Togo s'est donné d'arriver à l'accès universel à l'école primaire d'ici à 2020 et de vaincre les disparités pour les enfants issus de familles pauvres, les enfants du milieu rural et les filles.
SOURCE: XINHUA

TOGO::Les contractuels ne sont pas épargnés par le redéploiement


La fusion de la Direction Générale des Douanes et celle des Impôts en Office Togolais des Recettes (OTR) fait grincer des dents aux anciens fonctionnaires desdites régies financières, concernant leur avenir professionnel. Pour ramener de sérénité au sein des fonctionnaires de ces deux secteurs, Adji Otèth Ayassor, Ministre de l’Economie et des Finances a appelé les uns et les autres à prendre leur mal en patience. Car chacun trouvera à faire avec la nouvelle donne, pourvu que le profil réponde aux profils des postes élaborés. Une séance de travail a eu lieu hier entre le Premier Ministre Ahoomey-Zunu et le syndicat des agents des douanes et celui des agents des fiscs. Ces derniers qui menaçaient de renter en grève, sont partis, selon le Ministre Ayassor, rassurés.
Selon le ministre Ayassor, on a fini avec le recrutement du Commissaire Général, des commissaires et bientôt le cap sera mis sur le recrutement interne. Et sur ce point, il sera procédé à un redéploiement des anciens fonctionnaires des deux régies. Dès lors, a-t-il fait savoir, « nous avons fait circuler un imprimé demandant à chacun de nous donner des renseignements sur son profil pour permettre au commissaire général et aux commissaires de mieux procéder à leur recrutement. Chacun aura la possibilité de retenir trois postes ».
En ce qui concerne les contractuels, ils sont aujourd’hui environ 800 à être redéployés par l’OTR. Et comme le recrutement du personnel se poursuit, le Ministre Ayassor assure aux autres contractuels que l’occasion leur est donnée « de postuler aux postes qui ont été ouverts, notamment les directions, les chefs de division, et ils seront redéployés en fonction de leur profil. Car nous avons élaboré les profils de postes et c’est en fonction de ça que les gens seront redéployés ».
F.A / F.S, (Telegramme228)

TOGO::La Une de « Le Télégramme du Togo) N°003 paru ce jeudi


- immersion dans le secteur de la pêche au PAL : Une activité périlleuse aussi coûteuse que rémunératrice
- En réaction à l’élection du bureau de Jean Paul Agbo : L’URATEL claque la porte du CONAPP
- Indépendance / 27 Avril sur fond de réclamation des réformes : CST, après le déchirement, le défi de la remobilisation
- interview / 54 ans d’indépendance du Togo / Nicodème Habia, ancien député : « Le bilan est plus sur négatif et pas grand-chose de manière significative »
Autres titres
- Semaine du civisme et du patriotisme : La deuxième édition lancée par le MMLK
- Concert live : Noëlie a fait danser le public du Palais des congrès de Lomé
- Sélectionneur pour les Eperviers : La liste de cinq ne rassure pas sur les ambitions
- Fédération togolaise de football : Après Adjété et Adjodo, à qui le tour ?
M.G (Telegramme228)

TOGO: Et de 7 pour l’ambassadeur Steeve Bodjona !



Chacun Togolais de son côté apporte sa touche particulière dans la célébration du 54è anniversaire de l’indépendance de la République togolaise.

Steeve Bodjona, l’ambassadeur du Togo au Japon avec extension sur la Malaisie, y va dans la poésie. Il vient de rendre public à la veille de cette célébration un nouveau recueil de poèmes. Ça fait le 7è recueil à l’actif du diplomate togolais.

Mais la particularité de ce nouveau recueil c’est qu’il est consacré à l’indépendance du Togo. D’où son titre : « l’Hymne à la nation ». Paru aux éditions CONTINENTS et préfacé par l’historien professeur N’Bouéké Adovi GOEH-AKUE, ce recueil est une manière pour l’auteur de raviver la flamme de l’unité entre les fils et les filles de la nation togolaise et au-delà, le sentiment du patriotisme qui selon lui doit animer chacun de nous.

« Il ne s’agit pas d’une question de personne, d’appartenance à une religion, à un groupe ethnique, encore moins à une obédience politique mais bien plus, d’une question d’appartenance à un pays » soutient Steeve Bodjona.

« Il ne s’agit pas non plus de rêver, de voir mon pays au rang des nations développées et prospères tout en le dénigrant à tout bout de champs mais bien d’une véritable implication, quel que soit le niveau de participation » ajoute l’auteur.

L’Hymne à la Nation, est un appel de Steeve Bodjona à porter dans nos cœurs l’amour de la patrie à l’heure où la nation entière n’aspire qu’à la réconciliation pour donner une chance nette au développement du pays. PA LUNION