Friday, February 28, 2014

TOGO::GERMAIN MEBA ATTEND LE RESULTAT DES INVESTIGATIONS



La tentative de vol au Cib Inta de Novissi a échoué grâce à la vigilance des agents de sécurité.

Le jeudi 27 février 2014, les voleurs ont tenté de dépouiller le siège du Cib Inta de Novissi, mais c’est sans compter sur les agents de sécurité et forces de l’ordre. C’est ainsi que les voleurs ont été arrêtés la main dans le sac.

Pour le Directeur général du Cib Inta, l’honorable Germain Meba : « je me suis réveillé ce matin vers 6heures, j’ai constaté que j’ai reçu plusieurs messages sur mon téléphone portable. J’ai constaté après que je suis victime d’une tentative de vol ».

Il a poursuivi que : « j’ai constaté que c’est un vaste complot pour totalement voler l’ensemble de mon stock qui se trouvait au centre de Novissi. Les consommables, l’ensemble des matériels informatiques et qu’ils faisaient sortir par la grande fenêtre ouverte. N’eût été la vigilance des agents de sécurité, ils auraient totalement tout ramassé » a-t-il confié ce vendredi 28 février 2014.

Le Directeur du Cib Inta attend impatiemment le résultat des investigations pour situer les responsabilités et comprendre le fond de ce cambriolage râté.

TOGO::"Nous ne sommes pas allés dans le vif du sujet », Attisso



L’initiateur de l’Appel des patriotes, Fulbert Attisso a échangé avec les partis politiques de l’opposition comme : Obuts, Sursaut Togo et la Coalition Arc-en-ciel le mercredi 26 février 2014 à Lomé.

Les discussions ont tourné autour des états généraux de l’opposition et de l’unicité d’action de l’opposition au cours de la prochaine élection présidentielle.


Pour Fulbert Attisso : « Nous avons discuté de comment ces états généraux doivent se tenir. Comme le Cst n’est pas venu, nous ne sommes pas allés dans le vif du sujet ».

Sur les raisons qui ont motivé le Cst à boycotté la rencontre, il a répondu que : « Aucune raison ne nous ait donnée. Tout le monde a souhaité que le Cst nous rejoigne et discuter pour voir comment faire pour préparer les états généraux  ».

Il a poursuivi que : « Le Cst dit qu’il n’est pas contre l’initiative. L’absence du Cst se situe sur comment l’invitation a été adressée, c’est la méthode  ».

Ces états généraux auront-ils réellement lieu ? L’opposition va-t-elle s’unir autour d’un seul candidat pour affronter le parti de la majorité en 2015 ? Seul l’avenir nous édifiera. Les discussions vont reprendre la semaine prochaine.

Thursday, February 27, 2014

TOGO:: Multiplication des banques au Togo / Quel impact sur l’économie nationale ?



Depuis quelques années, l’on assiste à une saga des banques au Togo. Certaines sont absorbées par d’autres et de nouvelles se créent. La BIA est passée dans le groupe marocain Attijariwafa Bank, la BTD phagocytée par le groupe ORABANK, la BTCI et l’UTB bientôt privatisées selon les indiscrétions, DIAMOND BANK et BANK OF AFRICA s’installent.

Face à cette effervescence dans le secteur bancaire, l’on s’interroge sur l’impact réel de l’implantation de ces banques sur l’économie nationale ?

A en croire Victor EHE, Administrateur de la banque SIAB, « le fait de confier ces banques à des privés, on estime qu’on aura de meilleures performances ».

« L’autre avantage pour l’Etat, c’est que, lorsque ces banques sont bien gérées et qu’elles vont engranger de bons résultats et financer de façon harmonieuse l’économie du pays, l’Etat trouvera évidemment son compte : effets positifs sur les objectifs macroéconomiques, croissance économique, équilibre des comptes extérieurs, création d’emploi », souligne ce dernier.

Dans la relance de l’économie togolaise, les investissements privés étrangers sont une nécessité. Ces banques sont souvent sollicitées afin de financer les PME qui constituent 80% de tissu industriel du pays.

« Une banque qui ne finance pas l’économie ne peut pas en tant qu’intermédiaire agréé, se donner les moyens d’engranger des résultats, des intérêts », a affirmé M EHE.

Les banques sont , ajoute-t-il, intimement impliquées de nos jours dans la construction des infrastructures routières en fiançant les entreprises leur permettant ainsi de pouvoir exécuter les travaux dans les meilleurs délais.

Allouer des financements à des entreprises, à des collectivités, prêter aux particuliers pour concrétiser un projet, etc, le rôle d’une banque est clair : il s’agit d’une position d’intermédiaire financier indispensable pour « fluidifier » l’économie.
PA LUNION
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TOGO::Les commissaires vont en tournée nationale


Les commissaires de l’OTR entament une tournée nationale, ceci sur l’initiative du ministère de l’Economie et des Finances. Objectif : présenter les responsables du nouvel office aux fonctionnaires de la douane et des impôts.

Première étape, Dapaong. Sur les lieux, le message véhiculé est d’expliquer aux agents de la douane et des impôts l’utilité de l’OTR, l’amélioration que la structure apportera au système financier togolais.

La seconde étape, celle de Kara a été toute particulière, puisque les membres de l’OTR sont descendus sur le terrain en visitant la délégation à la direction régionale du service des impôts, ainsi que sur le site du nouveau marché de la ville.

« Nous avons fait des réformes depuis 2008 qui nous ont permis d’avoir plus de ressources, mais nous avons pensé faire un pas supplémentaire pour mobiliser encore plus de ressources qui permettront au gouvernement de financer les dépenses publiques », déclare l’argentier togolais, Adji Oteth Ayassor.
 

TOGO::Un défi à la fois économique et sociale pour Henry Byakapery et ses collabos


Outre la gestion des hommes, le nouveau Commissaire général de l’Office Togolais des Recettes a un défi primordial sur lequel il sera jugé par les autorités politiques et administratives du Togo. Il s’agit bien de son résultat. Il devra ensemble avec les acteurs aussi bien à la direction générale que dans les départements au niveau des régions et préfectures du Togo faire mieux que les régies financières de l’Etat que sont par le passé les Douanes et les Impôts. C’est ce qu’a indiqué ce mardi le ministre de l’Economie et des finances qui effectue depuis quelques jours, une tournée nationale avec la nouvelle équipe dirigeante. Il s’agit de Henry Byakapery en tête et ses commissaires aux douanes et droits directs, Kodzo Adédzé, des services généraux, Kokou Tchodié et des impôts, Adoyi Esso Wavana.
« L’objectif recherché est d’apporter d’avantage de ressources. C’est vrai nous avons fait des réformes depuis 2008 qui nous ont permis de renforcer les capacités de mobilisation des deux régies mais nous avons pensé qu’en faisant un pas supplémentaire à travers la mise en place de l’OTR, on va mobiliser davantage pour faire face à la demande sociale », a indiqué ce le ministre Adji Otèth Ayassor, à l’étape de Kara. Avec cet avertissement, Byakapery est bien informé que sa survie à la tête de cette structure dépend d’une mobilisation importante de « ressources permettant au gouvernement de pouvoir financer les dépenses publiques » ; il en est d’ailleurs de même pour les trois commissaires togolais qui sont ses collaborateurs directs.
Et ce grand objectif passe forcément par la réduction des tracasseries pour le contribuable et tirer le secteur informel vers le formel.
Si d’aucuns rabattent les oreilles de ceux qui veulent les entendre que le choix porté sur le Canado-rwandais vise à mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, est à noter que cette logique devra aller jusqu’au bout en se concrétisant par le redéploiement du reste du personnel en fonction de son profil.
En attendant, les fronts sociaux autrefois en ébullition au Togo peuvent garder leur mal en patience puisse qu’on indique que les ressources qui seront mobilisés par Byakapery et ses collaborateurs serviront à faire face à la « demande sociale ».
M.G, Lomé (Telegramme228)

TOGO::Dr François Kampatib de ADDI : « N’essayons pas d’abrutir le peuple en le détournant de la bonne voie avec des choses utopiques telle que la candidature unique »



Le ton de la rencontre de ce jour entre les tenants de « l’Appel des Patriote » et les responsables des deux regroupements de partis politiques de l’opposition togolaise et autres, est déjà donné. Alors que Fulbert Atisso et les siens espéreront amener toute l’opposition togolaise à converger vers le choix d’une candidature unique pour la présidentielle de 2015, ils se heurteront à moins d’une surprise à un mur CST (Collectif Sauvons le Togo) qui depuis hier en conférence de presse a donné son point de vue sur le débat autour de la candidature unique de l’opposition. Et ce mercredi matin, c’est au député et président d’honneur de ADDI (Alliance des Démocrates pour le Développement Integral), parti membre du CST, Dr François Nagbandja Kampatib de clamer haut et fort cette position. « N’essayons pas d’abrutir le peuple en le détournant de la bonne voie avec des choses utopiques telle que la candidature unique. Allons à l’essentiel à savoir l’unité d’action de l’opposition. Cette unité permettra d’obtenir les meilleures conditions d’organisation des élections, à savoir le scrutin à 2 tours et autres. On peut présenter la candidature unique et perdre les élections », a-t-il déclaré.
Contrairement à la Coalition Arc-En-Ciel qui comme certains partis politiques solitaires, ont proclamé leur disponibilité à cette hypothèse de candidature unique c’est plutôt un CST qui veut travailler plutôt pour une unité d’action et non pour une candidature unique qui va à l’encontre du multipartisme obtenu au prix de plusieurs sacrifices, qui fait son chemin. Et le tout c’est de faire faire les réformes constitutionnelles qui ramèneront le scrutin à deux tours, ainsi, on ne verra une unicité de l’opposition qu’au second tour d’une présidentielle.
Selon la conviction de Dr Kampatib, « nous devons nous mobiliser pour obtenir les trois choses essentielles à savoir : les locales, le scrutin à deux tours, et la limitation du mandat présidentiel ». Et à l’entendre, tout porte à croire qu’il n’y a jamais eu de scrutin à deux tours au Togo et que le parti au pouvoir n’a pu malgré cela se déclarer vainqueur. Aussi, l’on oublie que la limitation du mandat présidentiel, en suivant la logique de l’en face (parti au pouvoir, UNIR) ne pourra pas entrer en vigueur immédiatement, étant donné que la loi n’est pas rétroactive. Encore que pour les locales, c’est un sujet discutable, UNIR joue au chrono.
A tout prendre, tel ou tel autre choix, l’opposition togolaise a du pain sur la planche.
P.S, Lomé (Telegramme228)

Tuesday, February 25, 2014

TOGO::Le CST réitère son appel pour l’organisation des locales

Le CST réitère son appel pour l’organisation des locales
Le Collectif « Sauvons le Togo » (CST) a appelé ce mardi 25 février à l’organisation des élections locales et à des réformes institutionnelles et constitutionnelles au TOGO. Au cours d’une conférence de presse, les responsables de ce Collectif ont appelé toute la classe politique togolaise à œuvrer et à faire pression sur le gouvernement pour que celui-ci dans une concertation avec l’opposition, définisse consensuellement un cadre électoral propice à la tenue des locales.

Me Zeus« Le CST est prêt à confronter, avec les autres partis, d’un chronogramme clair pour la tenue de ces locales et à discuter de toutes les réformes constitutionnelles et constitutionnelles afin d’opérer la tenue de ces locales ainsi que celle afférente à la présidentielle », lit-on dans la déclaration liminaire rendue publique au cours de cette rencontre.

D’autres sujets d’ordre social à savoir la crise universitaire et la hausse du prix de carburant ont également meublé cette rencontre.
Après l’échec à la dernière législative, l’opposition togolaise se focalise sur l’organisation des locales. Mais l’échéance pour la tenue de cette consultation divise les regroupements de cette opposition. Si pour le CST il faut y aller avant juin prochain, à la Coalition Arc-en-ciel on estime que d’ici septembre sera l’échéance appropriée.
FOCUS INFOS

TOGO:: Office Togolais des Recettes : Un défi à la fois économique et sociale pour Henry Byakapery et ses collabos

Outre la gestion des hommes, le nouveau Commissaire général de l’Office Togolais des Recettes a un défi primordial sur lequel il sera jugé par les autorités politiques et administratives du Togo. Il s’agit bien de son résultat.

Il devra ensemble avec les acteurs aussi bien à la direction générale que dans les départements au niveau des régions et préfectures du Togo faire mieux que les régies financières de l’Etat que sont par le passé les Douanes et les Impôts. C’est ce qu’a indiqué ce mardi le ministre de l’Economie et des finances qui effectue depuis quelques jours, une tournée nationale avec la nouvelle équipe dirigeante. Il s’agit de Henry Byakapery en tête et ses commissaires aux douanes et droits directs, Kodzo Adédzé, des services généraux, Kokou Tchodié et des impôts, Adoyi Esso Wavana.
« L’objectif recherché est d’apporter d’avantage de ressources. C’est vrai nous avons fait des réformes depuis 2008 qui nous ont permis de renforcer les capacités de mobilisation des deux régies mais nous avons pensé qu’en faisant un pas supplémentaire à travers la mise en place de l’OTR, on va mobiliser davantage pour faire face à la demande sociale », a indiqué ce le ministre Adji Otèth Ayassor, à l’étape de Kara. Avec cet avertissement, Byakapery est bien informé que sa survie à la tête de cette structure dépend d’une mobilisation importante de « ressources permettant au gouvernement de pouvoir financer les dépenses publiques » ; il en est d’ailleurs de même pour les trois commissaires togolais qui sont ses collaborateurs directs.
Et ce grand objectif passe forcément par la réduction des tracasseries pour le contribuable et tirer le secteur informel vers le formel.

Si d’aucuns rabattent les oreilles de ceux qui veulent les entendre que le choix porté sur le Canado-rwandais vise à mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, est à noter que cette logique devra aller jusqu’au bout en se concrétisant par le redéploiement du reste du personnel en fonction de son profil.

En attendant, les fronts sociaux autrefois en ébullition au Togo peuvent garder leur mal en patience puisse qu’on indique que les ressources qui seront mobilisés par Byakapery et ses collaborateurs serviront à faire face à la « demande sociale ».

M.G, Lomé
 Telegramme228

TOGO:: Le représentant du saint siège chez Dramani/ BRIAN UDAIGWE S’ATTACHE A L’ETAT DE DROIT AU TOGO



Le Représentant du saint siège à Lomé, Brian Udaigwe a été reçu en audience par le président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani le lundi 24 février 2014.

Au cours de cette rencontre, les échanges ont tourné autour du travail de la Vè législature et de la consolidation de l’état de droit au Togo.

Pour Brian Udaigwe : « C’est une visite de courtoisie pour quelques autorités du pays en commençant par le président de l’Assemblée nationale. Je suis venu le féliciter pour son élection et du travail de la Vè législature. L’Etat de droit existe au Togo, on souhaite davantage qu’il soit consolidé  ».

Il a ajouté que : « Nous prions pour le pays, nous prions pour le Chef de l’Etat, pour un Togo paisible, le progrès et toutes les bonnes choses que les Togolais et Togolaises veulent qu’elles soient réalisées (…) ».

Monday, February 24, 2014

TOGO: Violences politiques au Togo / Le MMLK croit connaitre les origines et les causes


Dans ce document adressé à notre rédaction, le MMLK (Mouvement Martin Luther King) donne d’après lui, ce qui est à la base des multiples violences politiques connues par le Togo, à travers l’histoire. Lecture !
ORIGINES ET CAUSES DES VIOLENCES POLITIQUES AU TOGO
Les actes de violence qui ne cessent de secouer de manière récurrente notre pays depuis des années, a poussé le Mouvement Martin Luther KING à identifier les origines et les causes et proposer des pistes de solutions durables et efficaces. Même si les violences remontèrent aux années des indépendances, il est important de préciser qu’elles se sont intensifiées pendant l’avènement de la démocratie. Pour cause, le refus des dirigeants d’ouvrir le pays aux principes démocratiques et de l’Etat de droit en organisant des consultations transparentes et libres. Toutes les pratiques qui ont cours ne sont pas de nature à favoriser la paix et la stabilité. Tous s’accordent à reconnaitre que les périodes les plus violentes et meurtrières au Togo ces deux décennies, ne sont que les périodes pré ou post électorales, preuve que l’une des causes est l’organisation des élections, donc politiques. Les autres ne sont pas moindres, l’histoire en est une de même que le non respect des textes et des lois de la République ; le chômage, la corruption, l’injustice sociale, l’impunité. Le Togo ne peut rester dans cette triste et exceptionnelle réalité par rapport aux autres pays d’où la nécessité de la réconciliation nationale qui exige un devoir de mémoire et de la réhabilitation de l’histoire dans l’esprit de la gouvernance démocratique.
I /Causes Historiques et politiques
Selon l’histoire de notre pays, les actes de violence ne datent pas réellement d’aujourd’hui, mais ils sont nés depuis les périodes pré et post indépendances.
Tous les régimes qui se sont succédés au Togo ont commis d’une manière ou d’une autre des actes de représailles et de violations des droits humains. On dirait que le Togo d’aujourd’hui a malheureusement beaucoup hérité des clivages politiques entre les partisans du Comité de l’Unité Togolaise (CUT) et le Parti Togolais du Progrès (PTP), deux principaux partis qui animaient la vie politique pendant les périodes coloniales.
Le premier, après sa victoire aux premières élections de 1958, qui accorda au Togo l’autonomie et l’indépendance, ne manqua de faire les choses à moitié. La violence et la division tribale ont vite ébranlé l’espoir de la jeune République. Des basses et sordides œuvres telles que les pillages, les saccages, les brutalités, les assassinats et les arrestations arbitraires ont été exécutées par les milices du CUT communément appelées Ablodé Sodja.
Cette situation ethnique prenait tellement une allure suicidaire que les populations du Nord étaient obligées de se regrouper en Union Nationale des Chefs et Populations du Nord (UNCPN) en vue de défendre leurs intérêts face aux manœuvres subversives de l’autre partie.
Si le pays n’était pas divisé géographiquement et schématiquement ; moralement, il l’était et la rupture fut consommée entre les peuples du Nord et ceux du Sud.
C’est ce qui conduisit les interventions militaires en 1963 et en 1967 selon les auteurs pour mettre de l’ordre et restaurer la paix civile. Après, le Togo a certes connu les périodes de tranquillité contraignante mais elles n’ont pas pu combler l’attente des Togolais puisque des atteintes graves aux droits humains et des actes de violences se seraient aussi exposés et constatés sur de grandes échelles. Il y a eu des assassinats, des enlèvements et des disparitions brutales et tant d’autres forfaits et crimes de sang.
De tous ces régimes qui se sont succédé, aucun n’a le mérite d’avoir trop fait pour le Togo. Chacun a fait ce qu’il pouvait et que la progéniture juge selon l’histoire.
Ces considérations tribales, ethniques et régionalistes ont souvent fragilisé notre pays et intensifié les actes de violence où l’ethnie majoritaire domine et opprime la minoritaire. Ce n’est pas un hasard que le Togo comporte une quarantaine d’ethnies mais c’est une diversité enrichissante. Il faut donc que toutes les tribus vivent et choisissent leur lieu de résidence sans être inquiétées comme le stipule la Constitution Togolaise.
Toutes les ethnies devraient se valoir et aucune ne puisse se prévaloir de sa supériorité ou de sa position sociale pour piétiner et marginaliser les autres.
Dans l’administration civile et armée, on voit souvent ‘’ quelqu’un qui est appelé à la tête d’un service ou d’un département, préférer être entouré des gens de sa localité, de sa région ou de sa tribu et souvent sans tenir compte de leurs compétences ‘’. Autrement, je suis du Sud, je suis entouré des gens du Sud ; je suis du Nord, je suis entouré des gens du Nord. C’est dangereux pour une nation.
La culture ethnique a crée de la frustration, du mépris et de l’exclusion dans nos sociétés faisant ainsi de la diversité ethnique une source de conflits et d’affrontements ethniques.
Eu égard à tout ce qui précède, il urge qu’il faille s’attaquer aux racines des maux dont souffre la société Togolaise que de traiter les symptômes. Il y a lieu de s’attaquer au cœur du problème en transformant la nature et le caractère corrompus des hommes et des femmes qui doivent s’accepter en tant que des êtres tous crées à l’image de Dieu et à sa ressemblance. C’est de cette manière et la seule d’ailleurs qu’on puisse guérir notre société. Sans cela, elle est condamnée à vivre dans de rebondissement.
LE NON RESPECT DES TEXTES ET DES LOIS DE La REPUBLIQUE
L’un des facteurs des violences est le non respect des textes et des lois de la République. Il est reconnu au Togo d’avoir des beaux textes mais leur application n’a jamais été possible. Au quotidien, les textes sont violés et interprétés selon les humeurs des gens pour satisfaire leur désidérata. Dans cette optique, il est courant de voir des lois impersonnelles pour des fins sordides. Il est important d’admettre que notre pays aurait pu éviter beaucoup de situations dramatiques et horribles si la Constitution Togolaise avait été respectée en 2005 après la mort de GNASSINGBE Eyadema. La réconciliation nationale aurait été aussi rendue possible et la crise sociopolitique aurait été résolue. L’espoir n’est pas encore perdu puisque l’équation se poserait encore en 2015 où le respect de la constitution revient à la charge. Le régime RPT/ UNIR de Faure GNASSINGBE va-t-il écrire l’histoire autrement pour relancer le Togo dans la voie de la normalisation démocratique en se représentant plus à l’élection présidentielle de 2015 ? Il faut qu’ils sachent que le respect des lois est synonyme de la PAIX, de la stabilité, de l’espoir et du développement.
Car L’organisation des élections libres, démocratiques et transparentes dont les résultats reflètent le choix du peuple est une alternative vers des lendemains meilleurs et paisibles et c’est ce qui convient de nos jours au Togo pour avoir vécu par le passé des élections truquées et fraudées, donc source de contestations virulentes par l’opposition et réprimées avec violence par les forces de sécurité .
II Causes socio économiques
A- LA CORRUPTION
L’une des principales causes de la violence au Togo est aussi la corruption et le détournement des derniers publics. C’est une atteinte à la prospérité et au développement du pays ; c’est un crime économique. Ce mal a tellement gangrené le Togo à tous les niveaux de son administration qu’il faut avoir le courage de dire que parmi tous les régimes qui se sont succédés au Togo, c’est celui de la 3ème et de la 4ème République qui a excellé dans la corruption sous la gouvernance des GNSSINGBE .
Il suffirait de demander pourquoi la mort des sociétés d’Etat telles que SONACOM, SONAPH, CNCA, OPAT, TOGOTEX, Féculerie de Ganavé, Togograin, SORAD et la privatisation de tant d’autres. Bref, la corruption n’a épargné aucun secteur de l’Etat.
Dans l’armée, la police, la gendarmerie, les douanes, la santé, l’éducation, bref au sommet de l’Etat, la corruption est au galop. Il n’y a plus de différence entre les biens publics et les privés.
Tous ceux qui exercèrent des fonctions d’Etat ne cessent d’opérer des malversations financières et économiques. La corruption a cours sous toutes formes. Des barons et des proches du régime se sont enrichis et continuent par s’enrichir au détriment du peuple.
C’est avec ces fonds détournés qu’ils entretiennent des groupes organisés pour assurer soit leur sécurité privée, soit celle de leurs circonscriptions électorales, leurs régions ou leurs préfectures. Devenus même riches plus que la comptabilité publique, alors que les togolais vivent dans la misère et la pauvreté avec les fonctionnaires sans avancement de salaire et les retraités avec des arriérés, on imagine à quel degré la colère et les frustrations montent chez les Togolais en général et les jeunes en particulier pendant des événements politiques où leurs nouveaux maîtres leur proposent des situations meilleures au cas où ils sont élus ou parviennent au pouvoir.
Comment pourrait-on admettre ou concevoir facilement l’énormité de richesses de certains citoyens qui n’ont jamais travaillé ni dans la fonction publique ou dans le secteur privé ou qui ont travaillé mais dont les salaires ne pouvaient pas les rendre si richissimes ? Alors qu’en face, d’autres collègues du même indice salarial sont dans des conditions dramatiques et indécentes
Pour réussir leur sale besogne, ces individus ont institué la gestion familiale ou tribale de notre administration, raison pour laquelle seul un clan et ses associés détiennent les fortunes du pays. Ils gèrent les patrimoines nationaux comme bon leur semble et selon leur gré. Preuve de la minorité qui s’accapare des richesses du pays.
Conscient de ces malversations financières et ces actes de sabotage économique, feu GNASSINGBE Eyadema, avait mis en place une Commission Anti- Corruption et de Lutte Contre le Sabotage Economique. Les togolais ont salué cette noble initiative et ont pensé être au bout de la malhonnêteté de ces fossoyeurs qui enfoncent et détruisent notre économie. Mais ils ont vite déchanté car cette institution s’est masquée et ne pouvait agir que sur ordre se détournant ainsi de sa mission étant incapable de se prononcer sur les dossiers dans lesquels les hauts dignitaires étaient impliqués. Par contre, la commission s’est montrée zélée pour lancer ses filets en direction des autorités municipales, des petits entrepreneurs et leurs fournisseurs, ce qui ne représentait que des miettes, donc une infime partie des manœuvres de la corruption au Togo. Cette méthode de travail était loin de réduire voire d’éradiquer ce phénomène.
Aujourd’hui, personne n’en parle et la Commission est devenue une boite morte vide alors que la corruption et le sabotage économique continuent leur chemin avec une allure sans précédente.
Les auteurs et leurs complices opèrent impunément en vidant chaque jour les caisses de l’Etat au grand dam du peuple malheureux et misérable.
Tant qu’un petit groupe continuerait par s’accaparer des ressources de l’Etat et dilapider les biens publics, les actes de violences et d’insécurité ne prendront jamais fin au Togo car ‘’Un ventre affamé n’a point d’oreilles ‘’.
B- L’IMPUNITE
Le Mouvement Martin Luther KING reconnaît que depuis longtemps d’énormes actes horribles, inhumains et dégradants ont été commis impunément sur des citoyens de quelque bord politique et ethnique que ce soit, violant ainsi les droits humains. Malheureusement, leurs commanditaires et leurs auteurs n’ont jamais été traduits, jugés et punis selon la loi. Curieusement, ils sont souvent identifiés mais jamais ils n’ont été inquiétés pérennisant ainsi la culture de l’impunité. Sans doute, elle s’est perpétuée dans le temps et dans l’espace depuis la 1ère jusqu’à la 4ème République. Chaque régime qui se succède entend la combattre mais à terme se retrouve incapable même pire que le précédent. Elle a persisté et a duré jusqu’aux évènements du 24 Avril 2005. Les victimes de ces cas de violations sont légion et se comptent par milliers et le Mouvement compatit à leurs douleurs et à leurs souffrances.
Le fait que l’impunité date de longtemps et remonte à une période historiquement lointaine, ne légalise pas sa pratique.
C’est pourquoi, le Mouvement Martin Luther KING, condamne ces violences qui ont choqué la conscience et l’entendement de plus d’un. Pendant ces périodes, les individus à la solde de leurs maîtres, ont opéré souvent à visage découvert, certains avec des armes blanches (machettes, gourdins, fusils de chasse etc.) et d’autres avec des armes réelles. Tous ceux-ci ont commis leurs forfaitures devant leurs victimes impuissantes et sans voix. L’horreur et l’abomination de ces actes ont suscité des vives émotions et de grande indignation et ont piqué la conscience de la communauté nationale et internationale.
Les auteurs mêmes ne seraient nullement du reste sachant pertinemment qu’un jour ils seront rattrapés par l’histoire et répondront même après leur mort de leurs actes devant Dieu car ‘’qui tue par épée périra par épée’’.
Beaucoup s’accorderaient avec nous qu’on parlait moins de l’impunité mais pendant ces 2 dernières années, ce concept est devenu familier à toutes les lèvres et a connu une large diffusion alimentant les débats dans les ménages, les services et surtout sur les médias (journaux parlés comme écrits).
C’est la preuve qu’elle se fait découvrir et ne pourra plus faire long feu dans notre société au profit de la justice et de l’équité dans le jugement des faits et des actes comme pour dire selon la Bible dans les Proverbes 11 verset 21 « le méchant ne restera pas impuni ».
Or, il faut aussi reconnaître que l’impunité ayant été longtemps entretenue et cultivée, il faut aussi du temps pour s’en débarrasser surtout que cela implique certaines reformes institutionnelles et constitutionnelles.
Le Mouvement espère que les différents chantiers ouverts à ces fins aboutiraient pour mettre un terme à l’impunité.
C- LE CHOMAGE ET L’INJUSTICE SOCIALE
La jeunesse étant souvent reconnue par tous les acteurs politiques et tous les dirigeants de notre pays comme la couche majoritaire et la relève de demain, pourtant elle est malheureusement ignorée et abandonnée à son triste sort. Sans emplois, elle est vouée au chômage et se compte par milliers.
Diplômés des écoles, des facultés et des centres de formations universitaires, ces jeunes ne doivent leur survie qu’au service des Taxis motos communément appelés Zémidjan.
Consciente de ce que leur avenir est menacé, la jeunesse se livre à tort ou à travers à toute sorte de pratiques et d’actes qui contribueraient à l’amélioration de ses conditions de vie et ceci à son risque et péril. Ils sont obligés de se ranger derrière ceux qui pensent leur apporter du nouveau et du salut augmentant ainsi leur fureur et leur colère contre les dirigeants au pouvoir. Excitée par ces promesses, elle brave s’emploie énergiquement dans des actes de tout genre espérant un futur prometteur. N’étant pas occupée à faire quelque chose, elle se joint facilement à tout mouvement de foules non seulement pour l’amélioration de son avenir mais aussi à rechercher avec avidité son pain du jour ; ce qui les amène à commettre des forfaits tels que le vandalisme et surtout le pillage.
Le chômage pousse donc la jeunesse à la tentation et engendre une société dans laquelle le mal domine impitoyablement avec les drogués, les délinquants, les sans domicile fixe et les prostituées. Ils deviennent du coup des instigateurs des vagues de violence et de révolte sous toutes leurs formes.
Il serait toujours donc fatal voire dangereux aux gouvernants de continuer par ignorer cette importance tranche de la population qui constitue le squelette du pays. Il est temps de prouver par les actes concrets que réellement’’ aucun sacrifice n’est trop grand quand il s’agit de la jeunesse’’.
De tout temps et de toute époque, la jeunesse reste et demeure au cœur des actes politiques et elle mérite d’être soignée et entretenue car elle est capable du meilleur et du pire à la fois. Il faut apaiser sa colère en satisfaisant à ses besoins d’emplois et d’autres conditions qui y sont afférentes.
LA NECCESSITE DE RECONCILIATION NATIONALE
Avec le développement de l’histoire du Togo qui définit clairement les origines des violences politiques avec des responsabilités partagées, aucun parti politique, aucun régime, aucun individu ne saurait être exempté des différentes tensions qui ont exacerbé la crise togolaise. D’une manière ou d’une autre, chacun aurait participé nécessitant la réconciliation entre tous.
C’est la juste mesure qu’il faille adopter pour remettre les fils et les filles de ce pays autour d’une même table pour trancher dans la sincérité les maux qui ont longtemps miné notre société.
L’issue heureuse du dialogue inter Togolais qui a accouché l’Accord Politique Global le 20 Août 2006 fut un important pas qui devrait déclencher le processus de réconciliation nationale avec dépassement de soi et rapprochement des opinions malgré les divergences. Contre toute attente, les clauses de cet accord sont encore stériles et improductives puisque les réformes attendues se heurtent au calcul politicien des dirigeants.
Au lieu que chaque partie se sente concerné et dégager sa part de responsabilité et partant œuvrer pour le redressement national qui implique individuellement et collectivement un sacrifice dans un sursaut de patriotisme et de civisme sans, nous assistons à l’anéantissement de l’espoir de tout un peuple au profit d’un groupuscule d’individus.
Ils ont ignoré que l’histoire est une perpétuelle illustration que certains souffrent voire mourir pour faire vivre les autres comme la mort de Jésus pour sauver l’humanité. C’est le sacrifice fait sur l’autel de l’amour avec pardon comme leitmotiv. En termes clairs, les crimes, les massacres et les tueries sont des semences qui sont assez pour changer le destin et le devenir de cette nation.
Sur un échantillon de 100 personnes que nous avons écouté dans notre sondage sur la réconciliation nationale, 30 sont pour la réconciliation sans chasse aux sorcières, 52 pour la réconciliation avec référence aux évènements passés et 18 se sont abstenus tout en reconnaissant que ce qui n’était pas possible hier au Togo peut l’être aujourd’hui mais que les actes doivent suivre les paroles.
Toutefois, le processus de réconciliation nationale doit obéir à certaines normes et règles qui mettront désormais l’accent sur le respect des valeurs fondamentales de la personne humaine et surtout le respect des biens publics et la justice sociale.
Dans ce processus, le rapprochement entre les l’armée et la population civile comme l’a recommandé la Commission Vérité Justice Réconciliation. Car pour la majorité des Togolais, il y a un divorce entre eux et cette institution pour avoir beaucoup causé de chagrins, de détresse et de désolation dans leur vie. En conséquence, le citoyen Togolais hait les gens en treillis en général et les militaires en particulier.
Pour s’en rendre compte, il suffit de prendre un Zémidjan et en arrivant à un carrefour où un agent en treillis régularise la circulation, l’on est surpris d’entendre des propos inimaginables et haineux de la part des motocyclistes et des passagers à l’endroit des forces de l’ordre et de sécurité. Ces gens expriment une sorte d’animosité ,d’indifférence et d’amertume vis-à-vis de ceux qui sont sensés les protéger et assurer leur sécurité .
Aussi, le civil désapprouve t-il les bastonnades, les sévices corporelles et les raquettes des militaires lors des patrouilles. De son côté, le militaire estime que le civil est trop orgueilleux, indiscipliné et n’obéit pas aux lois. On ne peut pas construire un pays dans cette anarchie.
Il s’avère donc indispensable que ces tensions soient amorties et des conditions idéales et propices soient crées pour rapprocher le civil du militaire dans un esprit de fraternité et de convivialité. Nous regrettons de ce que l’initiative ‘’Réconciliation- Armée- Nation ‘’ prise par feu GNASSINGBE Eyadema en 1993, n’a pas pu donner ses résultats .Cette initiative est tellement louable qu’elle doit être instamment rénovée dans un élan nouveau en vue de mettre fin aux clivages entre l’armée et la population civile. Elle pourrait naître à la suite d’un Forum National entre la société civile, l’armée et les forces de sécurité. Toutefois, ce fossé ne peut pas empêcher la réconciliation entre le peuple et l’armée.
De l’autre côté, la réconciliation doit tenir compte de la redynamisation des relations entre le peuple et les autorités politiques, administratives, traditionnelles et même religieuses. En toute franchise, le peuple Togolais n’a plus en confiance en ses autorités car le peuple au nom duquel ces autorités prétendent parler est toujours victime et laissé pour compte, sans soutien et sans protection comme des poussins sans la poule mère. Le peuple qui détient la souveraineté est marginalisé n’ayant pas de voix. Elle n’a dès fois secours que de la société civile mais elle est malheureusement aussi impuissante et n’arrive jouer son rôle de pont entre les gouvernants et les gouvernés.
Dans cette œuvre de réconciliation, les autorités religieuses ou morales doivent s’impliquer pleinement eu égard au ministère de réconciliation qui leur est dévolu par le Créateur. Personne ne doit ignorer que dans ce genre de situation, les actes doivent dépasser les paroles.
Le Président,
Pasteur EDOH K.KOMI

TELEGRAMME228

TOGO::Femmes ordinaires, rôles extraordinaires !



Les femmes seront en vedette le 8 mars prochain à l’occasion de la journée internationale de la femme. Au Togo, les festivités seront lancées le 4 mars à Sokodé, ville située à environ 336 km au nord de Lomé.

En prélude à cette célébration, Mme Dédé Ahoéfa Ekoué, ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation a tenu vendredi dernier une rencontre d’information avec les différents acteurs à savoir : des représentants d’organisations de la société civile, d’associations et regroupements de femmes, d’ONGs de défense des droits de la femme, etc.

Pour la ministre Ekoué, l’autonomisation économique des femmes est essentielle pour renforcer la jouissance effective des droits des femmes.
« C’est en tenant compte de ces réalités que le gouvernement a choisi de se focaliser sur l’autonomisation économique de la femme comme porte d’entrée pour des progrès pour toutes et pour tous  », a-t-elle souligné.

La journée internationale de la femme est, faut-il le rappeler, une occasion pour dresser le bilan des progrès réalisés, d’appeler à des changements et de célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par les femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire de leurs pays et de leurs communautés.

« L’égalité pour les femmes, c’est le progrès pour toutes et tous », c’est le thème retenu cette année sur le plan mondial pour la célébration de cette journée.

Au Togo, le thème est : « L’autonomisation économique de la femme : c’est le progrès pour toutes et pour tous ».

Plusieurs activités sont inscrites au programme de cette célébration dont l’apothéose est prévue au Palais des congrès de Lomé.
pa lunion

Saturday, February 22, 2014

TOGO::Les candidats au BAC II ont jusqu’au 28 février pour s’inscrire

 Les inscriptions pour l’examen du baccalauréat 2ème partie session de juin 2014 vont être clôturées ce 28 février. Passé ce délai, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Octave Nicoué Broohm prévient les chefs d’établissements et les candidats retardataires, qu’aucune dérogation ne sera accordée.


Le ministère a tenu à rappeler ces informations, afin d’éviter toute surprise désagréable.

Le communiqué rappelle par ailleurs les candidats libres à consulter les listes provisoires de l’Office du baccalauréat dans leur centre d’écrit respectif, du 10 au 20 mars 2014, afin de relever et signaler les éventuelles erreurs sur leur identité.
Le ministère espère que cette mesure sera prise en compte, afin d’éviter les mésententes aux derniers moments des préparatifs des examens.


Gaël N.

Afreepress

Friday, February 21, 2014

TOGO:: Dans l’espace Uemoa/Les médecins togolais peuvent s’installer partout


C’est officiel. Les médecins togolais désirant travailler sont libres de s’installer dans tout pays de l’espace Uemoa de leur choix. C’est l’une des décisions prises en conseil des ministres du 20 Février 2014, conseil présidé par Faure Gnassingbé.

Cette décision est en conformité aux principes fondamentaux de la libre circulation des personnes consacrée par le traité instituant l’UEMOA.

Selon le gouvernement, l’application de ces dispositions au Togo, boostera le processus de l’intégration régionale en mettant un accent particulier sur les conditions d’exercice de la profession.

« Ce processus ne compte pas bafouer le rôle des ordres nationaux des médecins du Togo et des autres pays de l’union  », souligne le communiqué.
pa lunion

TOGO:: Une centaine de plants de cocotiers mis sous terre à la plage de Lomé



La ministre de l’action sociale,de la solidarité nationale et de l’alphabétisation, Mme EKOUE Dédé Ahoefa, a assisté à la mise en terre de 197 plants de cocotiers sur la plage de Lomé à environ une dizaine de mètres de l’ex hôtel de la paix.

Une acte citoyen qui indéniablement va participer à l’embellissement de cette plage avilie par des comportements inciviques de certains des compatriotes. L’initiative est détenue par le « Rotary Club » et le « Club Saint Jean de Dieu » et constitue une action parmi tant d’autres prévues dans le cadre de la semaine de l’amitié qui a lieu les 15 et 23 février 2014.

A travers cette semaine, les deux Club comptent favoriser le rapprochement des communautés vivant sur le territoire national togolais. Le Rotary International est une association de personnes engagés, qui utilisent leur temps, leur énergie et passion pour monter des actions durables et à long terme, qu’elles soient locales ou internationales. Elles œuvrent pour des causes importantes comme la paix et la résolution des conflits, la prévention et le traitement des maladies, l’eau et l’assainissement, la santé de la mère et de l’enfant, l’alphabétisation et l’éducation de base, et le développement économique et local.

Le Club Saint Jean de Dieu, est un cadre de vie associatif créé en 1980 par de jeunes cadres chrétiens nouvellement admis dans la vie professionnelle et qui ont senti le besoin d’introduire dans leur nouveau mode de vie la ferveur d’un militantisme chrétien des mouvements scolaires et estudiantins.

Ainsi ont ils choisi de vivre ensemble leur foi par les œuvres en conjuguant leurs efforts pour voler au secours des plus démunis.

TOGO:: Grand marché d’Adawlato à Lomé / Encore un bâtiment ravagé par le feu


Le grand marché d’Adawlato de nouveau secoué par un incendie. Hier nuit aux environs de 23 heures, un incendie dont on ignore pour l’instant l’origine, a ravagé certaines boutiques au grand marché d’Adawlato à Lomé….Mais, les sapeurs pompiers qui ont été dépêchés sur les lieux ont vite maitrisé le feu.
Selon les informations reçues auprès des riverains, c’est aux environs de 23heures que l’incendie, dont tout le monde ignore pour l’instant l’origine, s’est déclenché dans un bâtiment abritant plusieurs boutiques. Toujours à en croire ces derniers, en dehors des marchandises, certaines personnes dorment habituellement dans le bâtiment. « Quand l’incendie s’est déclenché dans le bâtiment, l’un des occupants qui ne savait pas où passé pour descendre, a sauté du premier niveau du bâtiment pour échapper au feu. Il est blessé quand il est tombé. Nous aussi, nous ne savons pas ce qui a provoqué l’incendie », nous a déclaré un riverain. « Certaines boutiques ont pris feu avant que les sapeurs pompiers n’arrivent. Mais quand ils sont arrivés, ils ont maitrisé le feu », a-t-il témoigné.
En somme, si l’incendie a fait des dégâts matériels, il n’y a pas de perte en vies humaines.
Pour rappel, il y a un peu plus d’un an, le bâtiment central du grand marché d’Adawlato a été ravagé par un incendie d’origine « criminelle », selon les résultats des enquêtes.
A.A / F.S (Telegramme228)

TOGO::Bernadette Léguézim-Balouki : « Avec ce système, on gagnera en temps, en argent, en procédure et en facilitation »

Après l’Office Togolais des recettes (OTR) mis en place en janvier dernier et qui fusionne les activités des douanes, des impôts et de leurs différents services généraux, c’est le tour du guichet unique pour le commerce extérieur de rentrer dans sa phase de mise en place. Lancé jeudi dernier, ce guichet, selon Bernadette Léguézim-Balouki, ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, permettra au Togo de lutter contre la corruption et de sécuriser les recettes de l’Etat. « Avec ce système, on gagnera en temps, en argent, en procédure et en facilitation », a-t-elle déclaré avant d’ajouter que « c’est aussi pour mieux suivre les recettes de l’Etat et donc les sécuriser ».

Afreepress.info : Dites-nous madame la ministre, qu’est-ce que c’est qu’un guichet unique pour le commerce extérieur ?

Bernadette Léguézim-Balouki : C’est un système informatisé pour dématérialiser les procédures du commerce extérieur au Togo. D’après les explications de la Société d’Exploitation du Guichet Unique au Togo (SEGUCE-Togo), c’est d’abord une concession. C’est la société qui a gagné à l’appel d’offres qui investit par ses propres fonds, l’Etat togolais n’y contribue pas financièrement.
Un diagnostic de l’existant a été fait, de ce qui se passe actuellement et on s’est rendu compte que pour un navire qui accoste un jour, on peut être amené à attendre plus d’un mois pour voir sortir la marchandise. Avec ce système informatisé, on peut en moyenne sortir la marchandise en 7 jours. C’est la moyenne, il peut même arriver qu’en 24 heures on puisse décharger le navire.
C’est pour accélérer, faciliter le commerce extérieur et rendre plus productif notre port qui a beaucoup d’atouts. Ceci viendra améliorer sa productivité.

Afreepress.info : Concrètement, que va gagner le Togo dans la mise n »e place de ce guichet unique pour le commerce extérieur ?

Bernadette Léguézim-Balouki : Avec la mise en place de ce guichet, les acteurs qui sont concernés, le port, les transitaires ne seront plus obligés d’aller d’une porte à une autre pour pouvoir aller faire les formalités. Devant son écran ou son ordinateur ; on peut tout faire, sortir son document pour aller retirer sa marchandise, que ce soit les formalités à la douane, au port etc. Après, l’acteur à la préférence de payer à la banque ou par carte de crédit, il ne sera en contact avec personne. C’est donc un outil efficace contre la corruption.
Avec ce système, on gagnera en temps, en argent, en procédure et en facilitation. C’est vraiment un bon système et le gouvernement espère y arriver.

Afreepress.info : Qu’en sera-t-il des recettes de l’Etat ?

Bernadette Léguézim-Balouki: C’est aussi pour mieux suivre les recettes de l’Etat et donc les sécuriser

Afreepress.info : Ne va-t-on pas assister au renchérissement des prix des prestations au port, à la douane ?

Bernadette Léguézim-Balouki : On ne touchera à aucun prix des acteurs du port, de la douane. Au contraire, le système permettra d’économiser par les faux frais auxquels les acteurs sont confrontés au moment de faire les procédures pour sortir une marchandise

Afreepress.info : A quand l’opérationnalisation du guichet unique pour le commerce extérieur au Togo ?

Bernadette Léguézim-Balouki : En principe, d’ici au mois de juin prochain, le guichet unique du port autonome de Lomé sera opérationnel et on lancera la phase pilote. Tous les postes de contrôle disposeront au moment venu d’un guichet unique, que ce soit l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma ou les postes de contrôle terrestres qui donnent sur les pays voisins.

Afreepress.info : Que reste-t-il pour sa mise en place ?

Bernadette Léguézim-Balouki : La mise en place de ce guichet a été subdivisée en 5 phases, notamment l’analyse critique et détaillée de la situation existante, la définition du guichet unique à mettre en place, le développement et la mise en place du guichet unique, la formation du personnel et des acteurs concernés par le guichet unique et la campagne nationale d’information des opérateurs économiques et des différentes professions intervenant dans le commerce extérieur sur le guichet unique et ses objectifs.

Propos recueillis par Telli K.
 AfreePress

Thursday, February 20, 2014

RDI s’implique dans le processus de développement du Togo



 RDI, une centrale d’achats basée en France a été présentée lundi aux médias au cours d’une rencontre d’échanges présidée par le PDG de cette institution, DESCAMPS Raphael .

La structure commerciale mène des activités à travers ses représentations en Afrique de l’Ouest, en Afrique francophone et au Madagascar dans divers domaines.

Il s’agit notamment de l’aéronautique, du ferroviaire, de l’automobile, de hôtellerie, du schipchandler, du médical et para médical, de l’informatique, ainsi que du logistique.

‘’De vastes chantiers sont en cours au Togo, et RDI compte participer au processus de développement de ce pays’’, a indiqué M. DESCAMPS, qui a aussi rappelé quelques actions sociales réalisées par son institution au Togo.

En effet, la structure a consacré plus d’une vingtaine de millions de son chiffre d’affaires à l’organisation de la semaine de l’amitié qui a lieu les 15 et 23 Février à Lomé.

L’objectif de cette initiative, est de favoriser le rapprochement des communautés vivant sur le territoire national togolais. Il faut rappeler que c’est dans le cadre de cette initiative que plus d’une centaine de plans ont été mis en terre à la plage de Lomé.

En plus de cela, la centrale d’achats a milité pour l’excellence dans des instituts scolaires, dans les sociétés aéroportuaires sans oublier la presse à travers des concours dotés de prix pour chaque catégorie.

Outre ces exemple, il est annoncé également que la société offrira jeudi prochain,du matériel médical à un centre hospitalier à Lomé. Ce qui prouve effectivement que les responsables de la RDI se soucient du mieux-être des communautés dans lesquelles ils sont représentés.

La Centrale d’achats fait ses preuves depuis plus d’une quarantaine d’années déjà dans plus d’une dizaine de pays à travers le monde. Elle dispose d’un capital de 52 000 Euros et est certifiée ISO 9001 version 2008 depuis 3 ans .


Lomé hôte d’un colloque de haute facture sur les 20 ans de l’UEMOA


Lomé hôte d’un colloque de haute facture sur les 20 ans de l’UEMOA
États membres de l'UEMOA
LOME  – C’est l’hôtel Eda Oba de Lomé qui abrite depuis ce matin du 20 février un colloque qui se donne pour ambitions de dresser le bilan de deux décennies d’intégration économique dans l’UEMOA (qui regroupe huit Etats d’Afrique de l’ouest ayant en partage le fcfa). 
«Convergence, croissance, emploi» : c’est la thématique centrale de ce rendez-vous intellectuel du donner et du recevoir à Lomé durant 48h. Ce colloque qui veut ausculter les acquis des 20 ans d’intégration économique en Afrique de l’ouest regroupe jusqu’au 21 février 2014 des participants venus de différents horizons.
Ils planchent sur diverses questions essentielles touchant le vivre ensemble dans cette Union comme : «Les politiques macroéconomiques des Etats membres de l’UEMOA ont-elles convergé au cours des vingt dernières années ? Cette convergence a-t-elle contribué à la croissance économique, quel a été son impact sur l’emploi ? Où en est-on, 20 ans après la création de l’UEMOA et la mise en place des critères de convergence destinés à mettre en cohérence les politiques budgétaires nationales et la politique monétaire commune de l’union » ?C’est en janvier 1994 que l’UEMOA a été portée sur les fonts baptismaux. Son principal bras financier est la BOAD (Banque de développement) dont le siège se situe dans la capitale togolaise.

Mme Leguede coordonne un important atelier international d’affaires en mai 2014 à Lomé

Mme Leguede coordonne un important atelier international d’affaires en mai 2014 à Lomé
Candide Leguede
LOME – Actuelle présidente de la FEFA CEDEAO (Fédération des femmes entrepreneures et femmes d'affaires de l’Afrique occidentale), la Togolaise Candide Bamezon-Leguede coordonne en mai prochain (à Lomé) un « Atelier Régional de l’ABR (Table Ronde des Hommes d’Affaires d’Afrique). 
« Développement d’Association, Accès aux marchés Technologie et Normes de Conformité », c’est le thème de cette importante rencontre programmée sur les 6 et 7 mai dans la capitale togolaise. Une riche palette de professionnels du monde de la banque et de la finance en Afrique est attendue à ce rendez-vous, initié en étroit partenariat avec la BAD (Banque Africaine de Développement).
« Cet atelier est organisé dans le cadre du mandat de l’ABR dont le but est de renforcer les capacités des entreprises du secteur privé du continent pour une meilleure performance. Il servira de plateforme pour discuter des problèmes de développement des affaires, du secteur privé et de l’entrepreneuriat au sein du continent ave un accent particulier sur les problèmes d’accès au marché, à la technologie et aux normes de conformité. L’atelier se penchera également sur les défis du financement.
Cet atelier permettra aussi aux participants de faire du réseautage, de partager des expériences et les meilleures pratiques, de nouvelles idées, d’établir de nouvelles collaborations, d’améliorer les connaissances et le savoir faire sur tous les problèmes affectant le secteur privé et l’entrepreneuriat entre autres. Ce sera l’occasion privilégié de faire des rencontres entre entrepreneurs du secteur privé et financier qui pourront déboucher sur des partenariats solides avec des gens poursuivant les mêmes intérêts.
Le forum proposera des mesures de renforcement du développement du secteur privé africain et discutera du rôle que doit jouer l’ABR en tant qu’association africaine d’hommes d’Affaires dans l’amélioration de la performance du secteur privé africain », indiquent les TDR (Termes de référence de cet Atelier).
L’ABR (Table Ronde des Hommes d’Affaires d’Afrique, www.abrnetwork.org) est une organisation faitière africaine, porte-parole du secteur privé africain dont le mandat principal est de promouvoir le rôle des entreprises privées africaines et de créer un environnement propice à la croissance économique et la prospérité sur le continent noir.
                                                

Wednesday, February 19, 2014

TOGO: Patrick Lawson et les autres ont discuté et c’est Fo Gil qui bouffe

Nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes. Après avoir lamentablement trahi le peuple togolais qui avait porté toute sa confiance et son espoir en lui, en rejoignant avec armes et bagages le régime maléfique Rpt qui martyrise les Togolais depuis un demi-siècle, l’opposant frelaté Gilchrist Olympio devrait s’attendre aux conséquences. Les Togolais ont décidé de lui faire payer sa haute trahison. Désavoué et banalisé comme la météo dans les journaux télévisés de 20 heures, le vieux Maréchal en pleine « putréfaction de pourriture », ne veut pas mourir seul. Il jette ses dernières forces dans la bataille en s’en prenant à ses ex-lieutenants qui lui ont ravi la vedette, les accusant d’avoir participé aussi aux discussions avec le régime Rpt. Or, il n’y a rien de nouveau sous le soleil togolais. C’est un secret de polichinelle, les Togolais savaient qu’il fut un temps, l’Ufc, qui n’était animée que par les ex-lieutenants de Gilchrist Olympio -le grand gourou lui-même s’octroyait des séjours balnéaires et d’agrément entre Accra-Londres-Paris et Washington-, était en pourparlers avec le Rpt. A la suite des législatives de 2007, on savait que Patrick Lawson devrait être nommé Premier ministre. Mais les discussions n’ayant pas abouti, c’est Komlan « Bamako » qui a été finalement nommé.
Tout le monde savait tout cela. Curieusement, certains plumitifs en mal de copie de blâmer, ont exhumé et réchauffé ce plat datant de Mathusalem pour en faire un scoop. Une chose est d’engager des discussions avec le régime rétrograde Rpt, une autre est que ces discussions aboutissent et que tout le groupe en profite. Or ça n’a pas été le cas. Connaissant la fourberie du régime, les ex-lieutenants du Maréchal se sont rétractés. Mais le vieux gourou, naïf et politiquement nul qu’il est, est allé faire bonne chère à la table de Faure Gnassingbé.
Patrick Lawson et les autres ont participé aux discussions avec le Rpt, mais c’est l’opposant « kpayo » qui mange avidement avec les dix doigts depuis quatre ans. C’est quand même assez curieux que certains discutent et que d’autres s’attablent à leur place pour se régaler. Aujourd’hui, le papy a trop mangé et souffre d’indigestion et c’est en direction de ces ex-lieutenant qu’il envoie les pets. Il ne faut jamais dîner avec le diable, même muni d’une très longue cuillère, dixit l’adage. Cela « va l’apprendra !»
Tout n’est pas rose à OBUTS
C’est l’autre qui disait que quand on n’est pas soi-même propre, on ne dit pas à son voisin qu’il est sale. Le leader de l’Obuts, Agbéyomé Kodjo a décidé de claquer violemment la porte du Collectif « Sauvons le Togo » (CST), non sans verser dans des attaques gratuites et des campagnes de dénigrement contre ses anciens compagnons. Il a fait feu de tous bois pour tenter de jeter du discrédit sur le CST. Or dans sa propre maison, la sérénité n’était pas de mise. Pendant que Fo Gabi vitupère, blasphème et cherche les excréments sous l’or, le micro-parti qu’il dirige est en train de se désintégrer.
L’un des cadres du parti, Guillaume Mensan Coco, président de la jeunesse de l’Obuts a décidé de prendre le large, sans tambour ni trompette. N’étant pas aussi prolixe et tonitruant que son ancien mentor, il a décliné les raisons de sa démission en des termes voilés, mais qui dénotent un désaccord profond entre les deux hommes. « Pour des raisons personnelles, j’ai jugé mieux de démissionner pour me remettre à la disposition du peuple togolais tout entier à qui j’ai fait un serment solennel », a-t-il expliqué. Une déclaration courte mais lourde de sens. Guillaume Coco veut se « remettre à la disposition du peuple togolais tout entier ». De là à dire que la barque OBUTS est en train de dévier de cet objectif noble, le pas est vite franchi. En tout cas, depuis quelques temps, les premiers responsables de ce p’tit parti ne cessent de démontrer, à travers leurs faits et gestes de tous les jours, qu’ils ne sont plus en phase avec le peuple. Certains croient dur comme fer que Don Gabriello qui a occupé de hautes charges dans le Rpt, avant de devenir « opposant de la 25è heure», veut retourner à ses anciennes amours. Comme quoi qui a bu ne perd pas la saveur du lait.
Il faut trouver des arguties pour justifier ce retour à la maison. Depuis, il n’a pas eu de cesse d’accabler de tous les maux le CST. Seulement il a oublié que tout n’est pas rose au sein de sa « particule ». Un dicton togolais enseigne que celui qui se plie en deux pour regarder les arrières de son voisin, dévoile sans peine les siennes au troisième larron. En tout cas, la démission de Guillaume Coco est un coup dur pour ce micro-parti dont les membres connus des Togolais ne se limitent qu’à son président Agbéyomé Kodjo et à ses deux obséquieux « agbassivi », Gérard Adja et Edem Atsou Kwasi.
Un mouton vraiment noir
 Quand un homme blanc décide de se transformer en « mouton noir », il ne peut que faire des dégâts. Depuis un temps, le Français Loïc Le Floch-Prigent a repris service. Au grand malheur des autorités togolaises à qui il fait boire le calice jusqu’à la lie. Lorsque l’occasion lui est offerte, l’ancien patron d’Elf n’hésite pas à flinguer le pouvoir togolais. Le Breton n’a pas du tout apprécié son arrestation à Abidjan, -lui-même parle de kidnapping, et son extradition à Lomé où il a passé cinq bons mois enfermé à la gendarmerie nationale qui faisait office de prison. Pour lui, cette affaire dite d’escroquerie internationale est une vraie fable inventée de toute pièce pour nuire à l’ancien ministre grand format. «C’est une affaire extravagante dont l’origine est essentiellement les difficultés qu’avait le président togolais à écarter le ministre des Collectivités territoriales Pascal Bodjona. L’idée générale, c’est qu’il y a eu un problème et que ce problème est clair aujourd’hui, c’est la lutte entre le numéro un et le numéro 2 togolais et ça ne me concerne pas », affirme-t-il.
Le Français persiste et signe que derrière cette affaire se trouve un…Faure Gnassingbé. « Loin d’être la victime d’une escroquerie que j’aurais moi-même ourdie aux côtés d’autres fâcheux personnages, il (Abass Al Youssef) s’est livré à une affabulation pour son propre compte, mais encore et c’est l’envers inaperçu du dossier, pour le compte d’un chef d’Etat qui l’aurait grossièrement instrumentalisé afin de mieux consolider sa position », écrit-il dans son « Mouton noir ».
Mais pourquoi le nom « mouton noir » pour un homme blanc ? Difficile de savoir si c’est Loïc Le Floch-Prigent lui-même qui s’identifie dans le « mouton noir » où s’il stigmatise quelqu’un. On a cherché à comprendre. Et d’après Wikipédia, l’expression stigmatise une personne qui ne rentre pas dans la norme ; une expression qui vient du contraste entre les moutons blancs (habituels, normaux) et les moutons noirs (différents, qui sortent du rang). Anormal donc !  Heureusement qu’on n’a pas parlé de bélier noir.
LIBERTE HEBDO TOGO

Tuesday, February 18, 2014

TOGO:: Candidature de Faure, alternance chaotique ou transition : Djimon Oré trace trois voies pour le Togo



Alors que l’on attend toujours la création de leur parti politique, les exclus de l’UFC continuent plusieurs mois après de multiplier les sorties médiatiques. Dimanche dernier, c’est encore le député Djimon Oré qui, au cours de l’émission hebdomadaire « 12-13 » de nos confrères de Radio « Nana Fm », a jeté un regard sur l’actualité politique dans notre pays. Il a justifié son exclusion par son refus de contribuer à « appuyer le règne à vie » de Faure Gnassingbé, comme l’aurait voulu, à son avis, leur ancien mentor Gilchrist Olympio. Il reconnait tout de même que le Togo a fait des pas et qu’« il y a l’apaisement politique au Togo » mais pour ce qui est des réformes, il reste pessimiste. « Les réformes ne sont pas faites et elles ne seront pas faites avant 2015 », a-t-il avisé.
Et pour le Togo tout entier et pour des leaders politiques qui ne jurent que par les élections présidentielles et locales à venir pour sortir le Togo du gouffre, Djimon Oré a sa petite idée. Il observe la présidentielle de 2015 sous trois aspects. « Aspect I : Faure va se représenter et se proclamer encore président de la République. Là, l’avenir du pays totalement compromis, démocratie enterrée. Place maintenant au règne séculaire du clan des Gnassingbé », dixit le député Oré. Quant à l’aspect II, il n’exclut pas une victoire de l’opposition avec au bout du chemin, le chaos. Selon Oré, l’aspect II se résume à ce que, « l’opposition arrive à dégager un candidat unique et on réussit à faire arriver au pouvoir ce candidat unique. Ce sera une alternance chaotique. Chaotique parce que les bases d’une alternance politique ne sont pas encore au rendez-vous. Ce sera une alternance chaotique à l’image de la Guinée Conakry. Celui là ne pourra pas gouverner. Exemple : Vous avez une assemblée nationale dominée par l’actuel parti au pouvoir, 62 députés. Or si vous arrivez au pouvoir, vous allez gouverner avec cette assemblée ? Or vous voulez la dissoudre et organiser les élections législatives dans un délai de 60 jours. Avec quelles lois ? Avec quelles institutions ? L’actuelle équipe de la CENI ? Et donc ça sera une alternance chaotique ».
Et pour finir, l’ancien membre du bureau politique de l’UFC a un 3ème aspect dans son chapeau magique. Il s’agit de « l’organisation d’une transition démocratique ». Il croit d’ailleurs que c’est « peut-être la meilleure formule ». Dans son développement de ce 3ème aspect, Oré indique : « 2015, que Faure prenne son courage à deux mains pour ne plus se représenter. Et que lui-même et toute la classe politique togolaise en plus de la société civile, trouvent un oiseau rare pour l’organisation d’une transition de trois ans. Pour la mise sur pied d’une constitution par référendum, les lois électorales, une CENI technique et non politique, la réconciliation du peuple togolais par l’application des recommandations de la CVJR. Ce n’est pas à Faure de réconcilier les togolais. Il est protagoniste. Après avoir mis tout cela en place, alors, tout le monde pouvait compétir et les jeux seront clairs ».
Ainsi, Djimon Oré et ses amis du parti politique en gestation entende d’ailleurs défendre cette option. Ils s’inscrivent en faux contre la candidature unique que d’aucuns considèrent comme « la solution magistrale ». « Nous oublions 2005. 2005, Bob Akitani avait gagné les élections. Mais ça n’a pas été une solution. Donc même si par chance le pouvoir reconnaissait la victoire du candidat unique de l’opposition, ça serait une alternance chaotique parce que tout est pourri et vous ne pouvez pas arriver au pouvoir dans ces conditions et commencer à gérer le pays comme si tout était normal », analyse-t-il. « Il faut forcément que nous puissions imposer une transition. Une transition consensuelle par le soutien de tout le monde, y compris ceux qui sont au pouvoir actuellement », suggère le député Oré.
A l’analyse de ces dires, on peut comprendre que ces trois aspects ou options dont fait cas Djimon Oré sont sur le terrain. Reste à savoir comment lui et ses amis vont s’y prendre pour faire triompher cette dernière option pour laquelle ils sont tombés follement amoureux. Wait and see !
M.G, Lomé (Telegramme228)

La FESYTRAT forme ses membres dans le Zio


Dans la dynamique de ses formations sur « les techniques de résolution des conflits, de négociation collective et de plaidoyer en milieu du travail », la FESYTRAT (Fédération des Syndicats des Transporteurs du Togo) était les 14 et 15 février derniers dans la préfecture de Zio et plus précisément à Tsévié pour former ses membres.
Il s’est agit pour le Secrétaire général de cette structure, Emmanuel Agbénou, de rappeler aux différents acteurs, la nécessité de telles formations. Selon lui, cette formation qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet CAW / FESYTRAT a pour objectifs premiers de « permettre aux participants d’avoir une idée claire sur les différents types de conflits qui existent en milieu de travail ainsi que les différentes procédures de gestion et règlement de ces conflits », de « doter les membres des nouveaux syndicats de la FESYTRAT des outils leur permettant de bien jouer leur rôle, celui de mieux négocier avec leurs employeurs les meilleures conditions de travail et d’emploi tout en cernant tout le contour des techniques de la négociation collective », et enfin d’ « assurer aux participants la maîtrise du concept de plaidoyer et les étapes essentielles de la planification d’une initiative de plaidoyer ».
Scindé en plusieurs activités cet atelier de formation a tourné autour de trois axes à savoir, « les techniques de négociation collective », « les techniques de résolution des conflits », et « les techniques de plaidoyer ».
Pour M. Agbénou, la maîtrise de toutes ces problématiques énumérées plus haut est d’une importance capitale pour les syndicalistes qui se devront de transmettre les connaissances acquises durant ces deux jours à leurs camarades. Avant Tsévié, les mêmes activités ont eu lieu au mois de janvier à Lomé en faveur des membres de la FESYTRAT.
Tout ceci n’est que la preuve de ce que « a toujours fait de la formation, la pierre angulaire de l’action syndicale. C’est donc l’éducation ouvrière et la formation qui permettent aux organisations syndicales d’avoir des cadres syndicaux compétents, capables de jouer leur rôle qui consiste à défendre les droits des travailleurs, à protéger leurs intérêts et à faire en sorte que leurs conditions de travail et de vie soient véritablement améliorées », à en croire le Secrétaire général de la FESYTRAT.
G.K, Lomé (Telegramme228)

TOGO: Au sein de la presse togolaise, Un patronat s’ajoute à un autre


Un patronat vient d’élargir la liste des regroupements de patrons de presse au Togo. Ce 17 février 2014, a vu le jour officiellement,le Patronat de la Presse Togolaise (PPT). Mis en terre par des patrons de presse, le PPT vient s’ajouter au Conseil National des Patrons de Presse (CONAPP).

Selon les initiateurs et concepteurs du PPT, il est question de parvenir à résoudre les difficultés auxquelles font face la presse, devenue un milieu d’affaires pour les responsables sans aucun respect à la déontologie.

 Le nouveau bureau du PPT, est composé de 7 membres uniquement que des directeurs. Ces derniers entendent promouvoir la presse togolaise dans toutes ses dimensions.

« Il y a beaucoup de problèmes qui se posent dans la presse togolaise. Nous pensons pour résoudre ces problèmes que nous nous organisions pour trouver des solutions à ces problèmes et permettre aux patrons de presse d’avoir des radios, des télévisions et une presse écrite économiquement fortes, des organes de presse viables », a expliqué Zeus Aziadouvo, le patron du PPT.

 Mais déjà, des murmures se font entendre sur la question de savoir, comment se fera la cohabitation entre le CONAPP et le nouveau né des patrons ? Se retrouvent-ils dans le CONAPP ? Quelle est leur position vis-à-vis du Conapp ? Autant d’interrogations que la presse elle-même se pose, même si pour le moment, le PPT précise qu’il n’est pas question de marcher sur l’autre.

"Nous ne jetons de l’anathème sur aucune autre organisation de presse  » a dit le chef de file de ce nouveau syndicat.

Entre autres objectifs à atteindre, pourvoir la corporation des journalistes d’une convention collective sectorielle pour garantir aux journalistes qui, selon M. Aziadouvo « font des patrons ce qu’ils sont », des salaires « qui puissent leur permettre de joindre les deux bouts », dixit Zeus Aziadouvo.
PA LUNION

Monday, February 17, 2014

TOGO:: La coalition Arc-en-ciel faits des propositions pour éviter les « risques d’implosion sociopolitique » en 2015

La Coalition Arc-en-ciel ira à l’élection présidentielle de 2015 avec un candidat unique et exige l’organisation des locales avant la fin du mois de juin 2014, le rétablissement du mode de scrutin uninominal à deux tours pour les élections présidentielles et législatives et la limitation du mandat présidentiel avec effet immédiat.



C’est ce que les responsables de cette organisation politique de l’opposition ont déclaré à la presse lundi à Lomé dans leur nouvelle vision de la situation sociopolitique du Togo au lendemain des législatives de juillet dernier.

Pour obtenir ce qu’ils demandent, Me Mohamed Tchassona-Traoré et ses collègues demandent au chef de l’Etat, Faure Gnassingbé l’ouverture d’un dialogue politique et aux forces « démocratiques » de se retrouver « sans délai » autour des états généraux pour définir une « vision commune de l’avenir du Togo ».

Selon le coordonnateur président de cette coalition, Me Mohamed Tchassona Traoré, la situation togolaise est « bloquée » et les populations poussent un cri de détresse depuis les discussions inter-togolaises de 2006.
« Nous sommes dans une situation au Togo où tout semble être bloqué parce que les discussions inter-togolaises qui ont eu lieu depuis 2006 vieillissent déjà alors que les engagements par le gouvernement togolais et la classe politique de l’opposition restent toujours vivaces dans nos esprits et les populations attendent toujours leur réalisation », a-t-il déclaré.

La coalition demande « avec insistance que le gouvernement togolais entende une fois ce cri de détresse des populations pour que les réformes soient mises en place à fin de libérer l’avenir du Togo », a-t-il ajouté.

Face aux « risques » d’implosion sociopolitique « dont nul ne peut aujourd’hui prévoir les fâcheuses conséquences pour la paix et la sécurité dans la sous-région », la coalition appelle la communauté internationale à jouer son rôle pour « amener la classe politique au dialogue ».

Suivant la règle de la présidence tournante, le gouvernail de la coalition Arc-en-ciel sera assuré par Bassabi Kagbara pendant les six (6) mois à venir.

TOGO:: LES CAROTTES SONT CUITES POUR ANGES DE NOTSE


C’est fini pour les Anges FC de Notsè. Les protégés d’Eric Gagou n’ont pas pu renverser la situation contre Enyimba du Nigeria durant les 90 minutes plus le temps additionnel.

Battus 3 buts à 1 au match aller, les Anges Fc de Notsè n’ont pas pu dicter leur loi au club nigérian à Lomé, même s’ils ont battu leurs adversaires 2 buts à 1.

Malgré une première mi-temps favorable aux Anges Fc, où ils ont mené 1 but à 0 (but marqué par Fodo Laba à la 32è minute), la seconde partie du jeu a plombé les efforts des co-équipiers du capitaine Aziz Camara.

Une mésentente entre le portier des Anges et l’un de ses défenseurs a payé cache en faveur des Nigérians ; Abdoul Rahman Bashir a profité pour marquer ‘’ un merci but’’ (trop facile).

Malgré le 2è but de Vincent Tchalla, à la 75è minute, Anges fc de Notsè est éliminé de la suite de la coupe africaine des champions.

Rappelons qu’au cours du match aller, le 9 février dernier, Enyimba a battu Anges FC par 3 buts à 1.
PA LUNION

TOGO::Un coup de main à l’orphelinat Agbénoxevi



Les enfants orphelins de Agbénoxevi ont du sourire aux lèvres. Ils ont bénéficié le 16 Février 2014 d’une assistance en vivres (sacs de riz et de maïs, de l’huile et du savon) de la part des fils et filles de Badja Mogandji à travers l’Association des Ressortissants de Badja Mogandji à Lomé (AREBAMOL). Le montant de l’assistance s’élève à 120.000 F.Cfa.

« A la fin de chaque année, nous nous organisons pour aider nos parents de Badja à fêter en leur offrant des vivres. Cette année, ce sont ces orphelins qui ont attiré notre attention. Par ce geste, nous leur souhaitons une bonne et heureuse année 2014  », a déclaré Mme Ablavi Adjagoudou, présidente de l’association

L’orphelinat Agbenoxevi, créé par le Docteur Siegfried Vidzro, est spécialisé dans le recrutement des orphelins de père et de mère à travers tout le Togo. Actuellement, les enfants admis dans cet orphelinat ont l’âge compris entre 4 et 13 ans et sont au total 31. Ces derniers sont scolarisés et bénéficient chacun d’un parrain expatrié "prêt à les accompagner".

Sunday, February 16, 2014

TOGO::AFRIACA Togo aux côtés des élèves de Vogan-Boko


Dans sa démarche aux côtés des élèves du Togo, l’Association AFRIACA Togo s’est à nouveau illustrée vendredi dernier. Ce fut à travers une cérémonie de remise de lots en fourniture à des élèves nécessiteux de quatre établissements scolaires de Vogan-Boko.
Composés de cahiers, crayons de couleurs, stylos, couvertures kaki et autres, ces lots ont été distribués directement à des élèves (36 au total) des EPP Sadamé, A/C et B, EPC Boko (A/B) et du CEG Boko. Se prononçant sur l’opportunité de cette action qui se fait en milieu d’année scolaire, le Secrétaire général d’AFRIACA Togo, Gérard Adébayor Dosreis, s’est justifié par le fait qu’ils ont « constaté qu’il y a toujours le besoin. Il y a des enfants qui, au lieu d’avoir deux cahiers différemment pour faire deux matières, ils le font dans un cahier, donc nous venons de faire l’action aujourd’hui mais nous sommes sûrs que prochainement si on a des moyens financiers à la rentrée scolaire prochaine, on viendra leur donner les fournitures plus tôt pour que les fonds dépensés servent aux parents de faire autres choses ».
En tout cas ce fut la joie qui s’est dessiné aussi bien sur les regards des élèves, des parents qui avaient pris part à la cérémonie et les enseignants. Ainsi, Kovi Noussougan, parent d’un des bénéficiaires a dit ses remerciements à AFRIACA pour « avoir pensé à nous et de venir en aide à nos enfants. C’est une très grande joie qui nous anime. Nous voulons les encourager à venir nous voir très souvent pour nous aider ». Quand Kofi Djakpa, Directeur de l’école primaire publique Sadamé A, il fait plutôt de cette action, un effet de motivation supplémentaire pour les élèves. « Ce sont des outils qui vont motiver beaucoup les enfants. Pas seulement ceux qui ont reçu ces dons mais aussi les autres, vu qu’on a basé la sélection des bénéficiaires sur le critère du travail fourni. Ils vont chercher à mieux travailler pour l’avoir prochainement », a-t-il indiqué. Il ne s’est pas privé de narrer le drame qu’ils vivent à la rentrée scolaire : « souvent à la rentrée, il y a des parents qui faute de moyens n’achètent pas de fournitures aux enfants. Les enfants manquent d’un peu de tout, quand vous voyez dans le groupe tout à l’heure, certains n’ont même pas de tenues kaki. C’est faute de moyens. Il nous arrive parfois, nous membres du personnel de mettre la main à la poche pour leur trouver des outils afin qu’ils puissent copier des leçons ».
Relatant comment s’est fait le choix de cette localité, le Secrétaire général d’AFRIACA Togo a expliqué que c’est par le biais du Chef Sowah Améganvi I que les démarches ont été enclenchées. D’abord, il a fallu descendre sur le terrain, pour constater la nécessité, et d’avoir de multiples séances de travail avec ce dernier et des responsables de CDV (Comité de Développement Villageois). Outre les œuvres humanitaires en faveur des élèves, M. Dosreis a indiqué que AFRICA a également d’autres projets mais qu’elle est freinée dans son élan par le manque de financement, d’où il a lancé un appel aux bailleurs de fonds et aux partenaires locaux pour venir également en aide aux établissements dont les toits sont décoiffés, ceux qui manquent de tables-bancs et également d’enseignants.
G.K, Lomé (Telegramme228)

Saturday, February 15, 2014

TOGO:: Olivier Amah accueilli par les amis et militants au domicile de Pr Kéké à Atakpamé


14/02/2014 - Olivier Amah, libéré après environ neuf mois de détention, est accueilli et "enfariné" par les militants au domicile de Pr Kéké de l'ANC à Atakpamé.
Le président de l'Association des Victimes de la Torture au Togo (ASVITTO) a été mis aux arrêts depuis le 27 Mai 2013. Il lui est reproché d'avoir, dans une interview accordée à Radio Légende le mercredi 22 mai 2013, déclaré que, comme en 1966, les Forces armées togolaises doivent prendre leurs responsabilités pour jouer un rôle d'arbitre afin de pousser le Chef de l'Etat Faure Gnassingbé à dialoguer avec son opposition.
SOURCE: Togovisions

Prévention au VIH en milieu rural : CAFE mise sur l’information des femmes en âge de procréer



La méthode PTME axée sur la prévention de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l’enfant semble être efficace au Togo dans le domaine de la santé maternelle et infantile.

Grâce à cette méthode, la réduction des risques de transmission de la maladie par une femme séropositive à son enfant aussi bien pendant sa grossesse que lors de l’accouchement ou encore au moment de l’allaitement est possible. Encore faut-il que cet objectif soit atteint à condition que les femmes en âge de procréer en soient suffisamment informées.

Et c’est justement sur ce point que L’ONG Cercle d’Aide Femme-Enfant (CAFE)compte avec l’appui de Africa Women’s Development Fund (AWDF),mettre le cap afin d’apporter sa part de contribution dans la réduction du VIH de la mère à l’enfant en milieu rural avec un accent particulier sur une dizaine de village de la préfecture de Vo (dans la région maritime).

Selon des données de 2010, la couverture géographique en sites PTME est de 34,7% ; le taux de couverture de la femme enceinte est de 30% et celui de la femme séropositive est de 52 %.

Pour Mlle DOSSEH Mokpokpo Sonia, directrice de l’ONG CAFE, des résultats sont certes obtenus, mais des défis sont à relever pour l’atteinte du sixième OMD relatif à l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant à l’horizon 2015.

TOGO:: « Santé du Peuple » adhère à ARC-EN-CIEL



Le parti Santé du peuple adhère à la coalition Arc-en-ciel. Dans un communiqué dont pa-lunion ;com détient une copie, la coalition ARC-EN-CIEL a pris acte de cette adhésion qu’elle a acceptée volontiers.

 "A la suite des concertations engagées pour étudier les conditions de cette collaboration, la Coalition Arc-en-ciel est heureuse d’annoncer à travers ce point de presse aux populations que +Santé du peuple+ a décidé d’adhérer formellement à la Coalition Arc-en-ciel à compter de ce jour." C’est par ces mots que le communiqué signé de Me Mohamed Tchassona Traoré a fait part de l’adhésion du parti du Dr Georges KOUESSAN.

En effet, dans sa volonté de se joindre au combat politique de cette coalition d’opposition au régime de Lomé, le parti Santé du peuple, qui avait parti participé en solitaire aux élections législatives de juillet 2013, a solliciter une place au sein du groupe.

Ainsi, dans sa politique d’ouverture à toutes les formations politiques désireuses de participer à sa lutte pour l’alternance, la coalition a fait adhérer Santé du peuple.

Voici le communiqué de presse ayant sanctionné cette adhésion.

Communiqué de presse

(Santé du peuple adhère à la coalition Arc-en-ciel)

Dans sa déclaration du 03 Août 2012, la Coalition Arc-en-ciel a fait sien l’appel des populations à l’union pour mettre fin au régime en place et marqué sa volonté de travailler avec toutes les forces démocratiques à cet effet.
Depuis sa création, le parti politique « Santé du peuple » dirigé par le Dr Georges KOUESSAN a fait part de sa volonté de collaborer avec la Coalition Arc-en-ciel.
A la suite des concertations engagées pour étudier les conditions de cette collaboration, la Coalition Arc-en-ciel est heureuse d’annoncer à travers ce point de presse aux populations que « Santé du peuple » a décidé d’adhérer formellement à la Coalition Arc-en-ciel à compter de ce jour.
Conformément à son acte fondateur, la Coalition Arc-en-ciel reste ouverte à tous les partis politiques togolais résolument engagés dans la lutte pour l’alternance en vue de lancer le Togo sur la voie de la démocratie et du développement.

Fait à Lomé le 12 février 2014
Le Président, Coordinateur général
Me Mouhamed TCHASSONA-TRAORE